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JKKS

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Messages posté(e)s par JKKS

  1. Non mais tu es probablement le seul (sur ce forum du moins) à t'en soucier. biggrin.gif
    On rentre un peu dans le même type de controverses que lors de la sortie ciné de V pour Vendetta.
    Il faut savoir que Moore a toujours choisi ses illustrateurs pour la relative discrétion de leurs styles et je crois que, fatalement, un passage au grand écran implique nécessairement que l'on accorde plus d'importance à "l'image". Après tout, il faudra bien finir par admettre que le cinéma à une approche différente de celle de la bande-dessinée malgré les points communs qui unissent les deux médiums.

    Pourvu, au final, que le propos conserve son sens mais aussi (et là c'est primordial) tout la place que lui revient.
    Et c'est sur ce point que je suis vraiment dubitatif. Parce que Watchmen est un pavé autrement plus difficile à adapter que V pour Vendetta et surtout parce que Snyder est un républicain patenté (membre de la NRA, favorable publiquement à la peine de mort) à qui on a confié la l'âme d'une oeuvre subtilement (mais fondamentalement) "de gauche".
  2. Yep, c'est 11,99 pour les numéros réguliers et 16,99 pour les HS.
    J'ai la chance de connaître plusieurs points de vente à Paris (ce qui n'est pas très difficile au demeurant) et je peux de cette façon choisir les figurines les mieux réalisées à chaque fois. Mais ça demande un peu de temps.
  3. Petite news de dernière minute: la "chanson titre" de Quantum Of Solace, pour laquelle une flopée de petites anglaises aux dents longues se tiraient la bourre depuis 6 mois, sera finalement interprétée en duo par Jack White (le chanteur des White Stripes) et l'américaine Alicia Keys. "Another Way To Die" sera donc une première puisque jamais dans l'histoire des James Bond, l'interprétation de la chanson d'un générique n'a été confiée à deux artistes.

    Et la source est vérifiable ici.
  4. Bon et bien visiblement, il n'y aura pas, du moins à moyen terme, des HS DC consacré au film The Dark Knight.
    J'ai fini par prendre Wonder Woman et Doomsday dont j'ai finalement trouvé de jolis exemplaires.
    J'ai laissé passer Ra's Al Ghul (je n'aimais pas la figurine et je n'en ai trouvé qu'avec des peintures ratées).

    Dernier achat Lex Luthor, globalement déçu par la figurine dont la qualité n'est vraiment pas géniale.

    J'attends avec impatience Double Face dont la sortie devrait survenir en fin de semaine.
    A venir, Supergirl, Shazam, Scarecrow (superbe figurine) et Starfire.
  5. Yes, les derniers exos de yogas sont infernaux à réaliser.
    Et je peux vous dire que c'est vraiment efficace, ma souplesse est bien meilleure depuis que je pratique ces exercices quotidiennement (voir plus d'ailleurs).
  6. La critique de Mcinéma:

    "Bien que bourrés de gros défauts (un premier tiers un peu balourd, un méchant d’une fadeur rare et une mise en scène peu heureuse dans les scènes d’action) les bonnes intentions de BATMAN BEGINS ne faisaient aucun doute et laissaient présager du meilleur pour la suite. Dès la première scène de THE DARK KNIGHT, toute en étouffante tension, Christopher Nolan, enfin totalement maître de sa mise en scène, cloue le public à son siège. Avec la ville de Chicago en terrain de jeu figurant la cité de Gotham (exit les décors en carton pâte du précédent opus), Nolan confirme immédiatement ses ambitions : son super-héros n’a rien de fantasmagorique, et évolue dans un univers ultra-réel de polar urbain. Loin des cauchemars gothiques ultra-stylisés de Tim Burton, à mille lieux du délire « queer » de Schumacher, le Britannique entend davantage s’approprier les thèmes de la BD pour en faire un long métrage bien dans son temps, plutôt que de livrer une version filmée esthétiquement respectueuse du « comic ». Résultat, THE DARK KNIGHT, visuellement tendu sans être épileptique, rappelle davantage le cinéma de Michael Mann qu’un énième film de super-héros.

    La fascination générée par ce mélange des genres est totale. Nolan use avec brio de la mythologie Batman, qu’il respecte (la fascination réciproque entre Joker et Batman) ou viole à sa guise (la naissance de Double Face, la genèse du Joker passée sous silence), et fait de la licence « DC Comics » une formidable plongée dans la société contemporaine. Le terrorisme du Joker y fait face à l’ambiguë soif de justice de Batman et Harvey Dent. De ce combat homérique entre Bien et Mal qui déchire chaque personnage, surgit un film d’une densité vertigineuse où les personnages sont les vrais moteurs du récit, fait rare dans le genre. Redoutablement interprétés, écrits avec patience et soin, héros comme méchants affichent une profondeur bienvenue. Attachants et fascinants, ils donnent au pan psychologique du film toute sa saveur et rendent les moments de bravoure d’autant plus jouissifs. Du vrai grand cinéma de divertissement, et de très loin la meilleure aventure de Batman sur grand écran. Vivement la suite !"
    Note: 5/5 Par Aurélien Allin

    Concernant Rottentomatoes (site de compilation de la critique professionnelle anglo-saxone), The Dark Knight a battu le record du nombre de critiques enregistrées avec 246 avis dont 232 positifs et 14 négatifs (94% d'opinions favorables) et une note moyenne à 8,5/10.
    A propos des avis de spectateurs maintenant. IMDB le classe toujours en tête de son classement des meilleurs films avec 146180 votes et la note moyenne de 9,3/10.

    Et signalons qu'au niveau du box-office les records continuent à s'accumuler. Il a récolté 75,6 millions de dollars pour son second week-end (le record précédent était détenu par Shrek 2 avec 72,2 M$). Ce résultat monte son total de recettes sur 10 jours à 314,2 M$ (le record précédent était détenu par le second volet de Pirates des Caraïbes avec un peu plus de 258 M$ en 10 jours). L'année risque d'être bonne pour la Warner.

    PS: Les chiffres du B.O. que je donne ne prennent en compte que les recettes domestiques. Je vous tiendrais au courant prochainement des recettes récoltées à l'international.
  7. Merci d'avoir pris la relève pos wink.gif

    Pour ma part, très déçu par Hancock. Vraiment rien de plus qu'un pop-corn movie aux effets spéciaux bancals. Très jolie Charlize Theron dans la film par contre wub.gif

    Et emballé par Wanted (j'ai pas lu le comic-book non plus). Un action movie déjanté, bien rythmé, réalisé avec une vraie inventivité et des acteurs super de chez super.

    En stand by pour Hulk (dont on m'a dit du bien).
  8. Voilà la critique complète de Mad Movies:

    "Non, The Dark Knight n’est pas le chef-d’œuvre annoncé. Il est bien autre chose. Un voyage au fin fond des ténèbres, un « film de l’été » ou le soleil ne brille jamais.

    Dès les premières images, il est évident que The Dark Knight n’est pas « juste » une séquelle se la jouant "bigger and better", mais plutôt une suite directe carburant au "darker and deeper". En l’espace de quelques plans portés par le score pulsatif et grondant de la dream team Zimmer/JNH, on assiste à l’explosion d’une atmosphère héritée à la fois de Heat et de l’expressionnisme Allemand, où Gotham devient le théâtre d’un spectacle qui parvient, par on ne sait quel miracle, à rendre réaliste et crédible un univers logiquement imaginaire puisqu’issu du comics. Plus l’intrigue avance, plus on plonge en plein rêve éveillé, même si celui-ci s’apparente à un cauchemar hanté par les ténèbres ou ondulent parfois les lueurs d’un romantisme condamné à mourir sous les assauts de la tragédie. Plus qu’un blockbuster à l’audace parfois inouïe, The Dark Knight se déploie tel l’étendard d’un nouveau genre où l’implication émotionnelle est totale.

    En effet, ce n’est pas l’action en soi qui intéresse Christopher Nolan, mais bel et bien ce qui la provoque. Un angle d’attaque qui exige forcément de fouiller les personnages jusqu’à parfois les dépouiller pour que leur véritable essence envahisse l’écran au point de le dévorer. A cet égard, on a parfois l’impression que l’ampleur pourtant impressionnante de la mise en scène ne suffira pas à contenir leur densité. Et comme on en sait déjà beaucoup sur Bruce Wayne et Batman, ce sont bien sûr ceux qui l’entourent qui bénéficient en premier lieu de ce traitement. A commencer par le Joker, incarné par un Heath Ledger foudroyant qui fait passer toute la folie et la douleur de son personnage avec une aisance qui fait froid dans le dos. Aaron Eckhart crée quant à lui un Harvey Dent dont le charme héroïque parviendrait presque à éclipser celui de Batman, tant il croit en des valeurs nobles qui, une fois bafouées par le destin, font de lui un être en proie à une souffrance telle qu’elle en devient bouleversante, et dont il traduit les tourments avec une intensité qui cloue au sol : impossible d’oublier son regard dans ces moments-là…

    Avec un art de l’équilibre assez stupéfiant, Christopher Nolan réussit en outre à étoffer des rôles aussi secondaires que ceux de Gordon ou de Rachel (sublime Maggie Gyllenhaal), qui sont aussi là pour affirmer que dans The Dark Knight, chaque geste, chaque parole ou chaque action des uns nourrit ceux des autres, dans une espèce de ballet dont la chorégraphie étourdissante menace à chaque instant de trébucher. Une danse de la mort orchestrée par les sanglots et les hurlements, ou personne n’est épargné, quitte à plonger le film dans une autre dimension. A cet égard, The Dark Knight est révolutionnaire, presque anti-commercial, d’une cruauté abyssale et d’une noirceur absolue, a fortiori pour un blockbuster. Le seul souci dans cette approche, c’est que Batman se retrouve un peu sacrifié, et qu’il est ici plus spectateur qu’acteur. Une méthode qui désarçonne, jusqu’à ce qu’on réalise finalement qu’elle n’est employée que dans un seul but : lorsque Batman, in extremis, devient enfin actif, on est littéralement à sa place, puisqu’on l’a accompagné dans un rôle passif durant presque toute l’intrigue. Une fois encore, tout passe par l’empathie, même si celle-ci n’est pas sans danger puisque dans ce monde de démence, Batman règne en souverain. Oui, Bruce Wayne est toujours en proie à ses démons, et ce sont eux qui nous sautent à la gorge alors qu’on avait oublié qu’ils étaient tapis, prêts à bondir. Jusqu’à un final tétanisant qui replace le héros dans une perspective aussi excitante que risquée d’un strict point de vue moral.

    Mais là où Batman Begins était un film sur la schizophrénie, The Dark Knight est un film sur le pouvoir. Celui qui ne peut mener qu’au crime et à la folie. Aborder ce sujet réclamait le souffle épique d’un Michael Mann ou d’un Martin Scorsese, et il est bel et bien là. Le style de Nolan acquiert ici une grandeur unique, au risque de paraître trop bavard ou trop généreux dans le détail, ce qui entraîne parfois de sacrées baisses de rythme. Pourtant, il n’y a pas une scène inutile dans le film, à tel point qu’il exige une attention de tous les instants si on ne veut pas s’y noyer. On navigue à cent lieues de Spider-Man : The Dark Knight est, encore plus que Batman Begins, un film pour adultes, dont les aspects romanesques et spectaculaires ne sont jamais gratuits. A cet égard, il s’agit avant tout d’un véritable film d’auteur, d’une expérience inédite et aveuglante, autant d’un point de vue émotionnel que visuel. On n’est pas prêts d’oublier le cri de désespoir terrifiant d’un des protagonistes, qui glace le sang et continue de résonner bien après la projection, ni d’être hanté par les visions d’une Gotham métamorphosée en antichambre des Enfers. En langage clair, on appelle ça un choc traumatique."
    Par Cédric Delelée
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