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JKKS

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Tout ce qui a été posté par JKKS

  1. C'est Domino de Tony Scott. Je n'irai pas jusqu'à dire putain de film parce que Scott use et abuse de ses gimmicks visuels un peu nawak' (et que ça me saoule parce que je lui trouve du talent par ailleurs) mais ça a au moins le mérite d'être sympa dans le filmo d'un réalisateur dont la moitié de la production depuis le début des années 2000 (edit: non même avant en fait, j'ai presque tendance à trouver son taf' plus intéressante depuis cette période justement) trouverait bien sa place dans une poubelle.
  2. Et c'est reparti: [img]http://img245.imageshack.us/img245/6224/lesquatresformidableset.jpg[/img] Film récent. Devrait pas être très compliqué je pense.
  3. JKKS

    Inception

    C'est effectivement le cas. Peut-être son premier film qui ait une identité stylistique aussi forte (et simplement aussi soignée). A ce titre et à mon sens probablement un vrai tournant dans sa carrière. Au delà de ça c'est pour moi un de ces meilleurs films, un récit d'une complexité terrible, néanmoins maîtrisé de bout en bout. Une écriture qui pourrait être un cas d'école dans la gestion du récit-cadre et des récits enchâssés (qui est l'oeuvre de son frère). S'ajoute à cela une atmosphère très travaillée et d'excellents acteurs (mais c'est un peu une constante chez Nolan en même temps). Après c'est comme tous les Nolan, le film demande une attention particulière. Et peut facilement égarer le spectateur peu attentif. [quote name='blacksad' date='04 September 2010 - 09:39' timestamp='1283582346' post='139127'] Belle plaidoirie Maître ... [/quote] Merci Mais bon, en même temps le sujet aide pas mal.
  4. JKKS

    Inception

    Vu très, très en retard pour ma part. Et bon, je me retrouve un peu confronté au dilemme du retardataire qui risque de pas mal répéter ce qui a sûrement été dit et redit dans les divers avis qui jalonnent ce sujet. Du coup, histoire d'essayer de faire le plus original possible (et encore une fois pas simple en arrivant après la bataille), j'ai envie de commencer en rebondissant sur une citation issue d'une chronique de Barry Steele pour le site Heyuguys qui a fait pas mal parler d'elle ces derniers temps puisqu'elle suggérait à Nolan de quitter le navire Batman. L'extrait en question est celui-ci: [i]"The biggest criticism levelled at all of Nolan’s work is an inability to put genuine emotion up on screen." [/i] Parce que je pense que loin d'être erronée, cette prise de position, si elle peut d'une certaine façon (mais sans qu'à mon sens il faille y voir une faiblesse) s'appliquer à Inception est très réductrice lorsqu'il s'agit de qualifier ou de saisir la complexité (l'ambiguïté extrême) du cinéma de Nolan. Oui donc dans le cas d'Inception, non pour ce qui est de The Dark Knight et trois fois non pour The Prestige (histoire de se limiter à ses oeuvres les plus récentes). Quand bien même il y aurait un désaccord ou non entre moi et l'auteur de ce billet sur cette question, je pense que le plus intéressant est de s'interroger sur le pourquoi. Pourquoi il ressort d'Inception (du moins de mon point de vue mais ça me semble pas mal recoupé quand même) cette sensation d'hygiénisme émotionnel (pour paraphraser ce con de Snyder) ? Peut-être en premier lieu parce que Nolan s'oblige à livrer, dans un écrin d'une limpidité totale, une histoire d'une complexité rare. Et que par la même il se trouve contraint, ce qui assez inédit dans sa carrière (même si il y a peut-être matière à y voir une continuation de son travail sur le Joker) d'épurer le traitement de personnages, pour la plupart sans le moindre "background" et résumés à leur seule fonction: the extractor, the architect, the tourist, the shade, the point man, the forger (appellations qui renvoient à la campagne de promo du film aussi ...). Alors incapacité à transmettre de l'émotion dans son travail ? Pas vraiment. De mon point de vue je dirais plutôt émotion sacrifiée sur l'autel de l'efficacité narrative. Et puisqu'on en est à parler d'efficacité, au moins Inception aura-t'il servi à prouver que Chris Nolan n'avait en terme d'écriture rien (ou en tous cas peu) à envier à son surdoué de frangin. En livrant un scénario à tiroirs, néanmoins accessible au premier abord mais dont on devine qu'il dissimule une partie des clés à même d'intégralement révéler son mystère, il s'affirme à la fois comme un auteur exigeant, aussi bien sur la forme que sur le fond, qui s'oblige pourtant à rester un minimum intelligible. Pour ce qui est de la forme, Pfister est au sommet de son art (espérons qu'il recoive pour ce film l'Oscar qu'il méritait amplement pour TDK), l'ensemble du casting livre à l'unisson une performance de l'ordre de celle de The Dark Knight, Zimmer (qui sonne de plus en plus comme Vangelis, sans que ce soit une critique évidement) confirme après ses derniers scores (TDK, Sherlock Holmes) qu'il reste un compositeur passionnant, avec un patte identifiable mais aussi capable de se renouveler de manière assez spectaculaire. En bref, un ensemble de très haut niveau, maîtrisé, inédit, ambitieux, scrupuleux, pointu. Peut-être pas la claque monumentale à laquelle certaines critiques pouvait laisser penser mais un excellent moment de cinéma assurément. Tout "batfanisme" mis à part (comme si c'était possible, pas se foutre du monde non plus ), je l'estime très légèrement en dessous de TDK, même si je vois aussi dans cet exercice la possibilité d'un Batman 3 au moins du même niveau que son prédécesseur et peut-être encore meilleur. J'y aurais difficilement cru avant Inception. PS: Et puis bon dans le registre "plaisirs primaires", les scènes de Gordon-Levitt en gravité instable sont quand même mortelles de chez mortel.
  5. [quote name='fredodo' date='03 September 2010 - 23:16' timestamp='1283545010' post='139122'] Alors là j m'insurge !!! JKKS, mon ancien "rival-nemesis-on est pas d'accord pour beaucoup de choses et surtout les films-challenger des 1ers quizzs ciné" qui ne vient quasiment plus sur le site, me nique tout ma belle enigme de quizz ciné !!! C'est dégueulasse !!! [/quote] Merci pour le mess de bienvenue Et le petit retour quelques années en arrière. [quote name='fredodo' date='03 September 2010 - 23:16' timestamp='1283545010' post='139122']Effectivement c'est Choke. Mais en tant que fan ultime des bouquins de Palahniuk je suis un peu déçu de l'adaptation de Choke. Ca manque de mordant à mon goût. Tu ne retrouves pas le ton désabusé du bouquin, ça manque de mordant.[/quote] N'ayant pas lu le roman, je ne peux pas juger le travail d'adaptation mais j'ai le souvenir que le film m'avait bien plu. Après je veux bien te croire parce que pour avoir en revanche lu Fight Club et A l'Estomac (dans un autre registre) très récemment soit Palahniuk s'est calmé soit les aspérités de son oeuvre ont en effet été aplanis par le réalisateur et/ou le scénariste du film. Mais bien sympa quand même dans mon souvenir. Pitêtre en effet que le très bon était en revanche un peu trop hyperbolique.
  6. C'est Choke. Très bon film d'ailleurs. Dans un autre registre (mais toujours avec Sam Rockwell, et qui n'a malheureusement pas non plus trouvé son public, je vous recommande Moon très bon premier long de Duncan Jones, malheureusement sorti directement en DVD en france il y a quelques mois de cela). Fallait la placer parce que Moon vaut vraiment le détour et que Duncan Jones est de mon point de vue un réal' à suivre de très près.
  7. A la demande générale de pos 2, un petit topo rapide sur le Green Lantern de [b]Martin Campbell[/b], adaptation du comic-book éponyme qui a achevé cette semaine son tournage à la Nouvelle Orléans et qui devrait débarquer sous nos latitudes à l'été 2011 (le 17 juin précisément pour nos amis nord-américains). [center][img]http://www.upload3r.com/serve/110810/1281562860.jpg[/img][/center] Puisqu'il faut y aller rapidement on va commencer par le réalisateur, [b]Martin Campbell[/b] qu'on a dernièrement pu voir à la barre de l'inégal [i][b]Hors de Contrôle[/b][/i] (Edge of Darkness) avec Mel Gibson et récemment acclamé pour le très solide [i][b]Casino Royale[/b][/i]. Bon faiseur, rarement transcendent mais qui est en général à l'aise lorsqu'il s'agit de mettre en image de bons scripts, il a étroitement collaboré avec [b]Greg Berlanti[/b] (longtemps réalisateur présumé du film) auteur d'un scénario considéré comme excellent par de très nombreuses (et crédibles) sources, et par ailleurs peaufiné par [b]Michael Goldenberg[/b], [b]Michael Green[/b] et [b]Marc Guggenheim[/b]. Côté acteurs, on retrouve [b]Ryan Reynolds[/b] dans le rôle de Hal Jordan. Valeur montante à Hollywood, en particulier depuis [i][b]Buried[/b][/i] de [b]Rodrigo Cortés[/b] qui lui a valu les louanges de la critique, il portera néanmoins pour la première fois sur ses (jeunes) épaules un blockbuster à plus de 150 millions de dollars. [b]Mark Strong[/b] ([i][b]Kick-Ass[/b][/i], [i][b]Sherlock Holmes[/b][/i]) enfile lui le costume Sinestro, celui (inédit pour lui) du vilain ... à venir. Mentor de Jordan lors de son admission au sein du corps des Green Lantern, il est en effet amené à devenir son nemesis, dans plusieurs suites qui ne devraient pas manquer de voir le jour. Le "love interst" du film, Carol Ferris, sera incarné par la ravissante et prometteuse [b]Blake Lively[/b] (que l'on retrouvera également à l'affiche de [i][b]The Town[/b][/i], le prochain film de [b]Ben Affleck[/b]). Côté vilains c'est [b]Peter Sarsgaard[/b] qui sera face à [b]Ryan Reynolds[/b] dans le rôle de Hector Hammond, un scientifique aux pouvoirs psychiques hérités d'une météorite et/ou de l'entité qui le possède, à savoir Parallax. Le reste du casting principal fait par ailleurs la part belle à des acteurs de grands talents à savoir [b]Tim Robbins[/b] (le Sénateur Robert Hammond) et [b]Angela Bassett[/b] (le Dr. Amanda Waller). [u]Synopsis officiel:[/u] [i]Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une petite mais très puissante force existe depuis des siècles. Protectrice de la paix et de la justice, on la nomme "corps des Green Lantern". Membre d'une confrérie de guerriers ayant jurés de maintenir l'ordre intergalactique, chaque Green Lantern porte un anneau qui lui confère d'extraordinaires pouvoirs. Mais lorsqu'un nouvel ennemi appelé Parallax menace de rompre l'équilibre de l'univers, leur destin et celui de la Terre sera entre les mains d'une nouvelle recrue, le premier humain jamais choisi: Hal Jordan Hal est un pilote d'essai doué et imprudent mais les Green Lantern n'ont que peu de respect pour les êtres humains qui n'ont jamais su exploiter les pouvoir infinis de l'anneau. Mais Hal est clairement la pièce manquante du puzzle. En plus de sa volonté et sa détermination il a ce qu'aucun membre du corps n'a jamais eu avant lui: son humanité. Avec le soutien de de sa collègue pilote et amour d'enfance Carol Ferris, s'il parvient à maîtriser rapidement ses pouvoirs et trouve le courage de vaincre ses peurs, il pourra non seulement prouver qu'il n'est pas seulement la clé pour défaire Parallax mais aussi ... le plus grand des Green Lantern.[/i] Côté coulisses, il n'est je pense pas inutile de rappeler que le costume de(s) Green Lantern offrira la particularité de n'être l'oeuvre que de CGI. Manifestation de l'anneau (et donc de la volonté de son porteur) il n'est soumis à aucune limite physique ce que l'équipe du film a espéré traduire au mieux à l'aide d'effets visuels. Parmi les membres éminents du corps, on sait d'ors et déjà que Kilowog et Tomar-Re seront de la partie. Un petit aperçu (a priori non finalisé) du costume de Hal Jordan qui a fait la une de Entertainment Weekly il y a quelques semaines: [url="http://www.upload3r.com/serve/110810/1281561478.jpg"]Green Lantern Suit[/url] Le reste des "teaser posters" dévoilé au comic-con: - [url="http://www.upload3r.com/serve/110810/1281561453.jpg"]Hal Jordan[/url] - [url="http://www.upload3r.com/serve/110810/1281561565.jpg"]Carol Ferris[/url] - [url="http://www.upload3r.com/serve/110810/1281561658.jpg"]Sinestro[/url] - [url="http://www.upload3r.com/serve/110810/1281561687.jpg"]Hector Hammond[/url] Voilà pour l'essentiel. Hormis cela, il semblerait déjà que le second (voir le troisième) volet soit en chantier (c'est dire la confiance que la Warner a dans son film) et que Green Lantern soit (via le personnage de Krona mais aussi celui d'Amanda Waller) la première pierre d'un multivers cinématographique qui pourrait aboutir à moyen terme à un Justice League live. Affaire à suivre sur ce point.
  8. JKKS

    Batman

    Vous ne saviez pas. Ok, je prépare une fiche film avant la fin de la journée.
  9. JKKS

    Batman

    [quote name='poseidon2' date='05 August 2010 - 11:44' timestamp='1280997891' post='138439'] Comme dirait ma fille : Encore ? [/quote] Ok. Quelques petites news encore et toujours à prendre au conditionnel parce que rien n'est encore fixé. Je vous avais parlé dans un précédent message de la possibilité que Batman 3 ne soit tourné qu'en Angleterre (pour des raisons financières essentiellement). Il semblerait aux dernières nouvelles qu'une bonne partie du tournage du film ait lieu à la Nouvelle Orléans là où a été tourné Green Lantern, principalement en raison du dumping fiscal que pratique la Louisiane pour attirer les grosses productions. Quoiqu'il en soit le Chicago Film Office a d'ors et déjà confirmé que des quartiers de la ville allaient accueillir le tournage de certaines scènes de Batman 3 au printemps 2011. Le budget du film serait de 200 millions de dollars (15 de plus que The Dark Knight, au passage ça laisse la porte ouverte à un tournage entièrement en IMax) et la Warner aurait mis 100 millions de dollars supplémentaires pour le marketing et la promotion film. Dernier point, on devrait retrouver certains membres du casting d'Inception à l'affiche de ce troisième épisode. Ou du Superman que les frères Nolan préparent conjointement à ce dernier Batman.
  10. Je sais, j'ai été et je suis vraiment débordé de chez débordé. Pas vraiment pu trouver le temps de passer ces derniers mois. Et je participerai volontiers au débat Inception une fois que j'aurais vu le film. Enfin sympa de voir que pas grand chose a changé ici.
  11. Salut black. Yep je me retrouve finalement avec un peu de temps à tuer.
  12. JKKS

    Batman

    Non, non Dent est mort et enterré (littéralement). Nolan a confirmé qui en avait terminé avec le personnage, le scénario de Jonathan Nolan écrit: [quote]Dent lies at the bottom of the hole, his neck broken. DEAD.[/quote] Donc autrement dit pas de Dent. Le reste tient bien évidemment de la pure spéculation (il n'y aucun élément clair sur la direction que Christopher Nolan souhaite donner à ce troisième volet). Et doll tu te trompes. C'est ce que tu veux voir mais c'est ce que Nolan ne fera pas même en incluant le personnage de Catwoman. PS: Il y a quand même eu deux ou trois rumeurs intéressantes sur le tournage du film. Wally Pfister (le directeur de la photo attitré de Nolan) pousse pour que le film soit réalisé entièrement au format IMAX (et en 2D, Nolan ne vaut pas entendre parler de la 3D) et on a récemment appris qu'il y a des chances pour que ce troisième volet ne soit tourné qu'en Angleterre (exit donc Chicago), notamment à Cardington ou sont conservés les décors de Batman Begins (avec un retour supposé à Arkham et aux Narrows donc). Le working title du film serait The Grand Delusion. Michael Caine a également laissé entendre que le tournage commencerait en avril prochain et la sortie du film est calée au 20 Juillet 2012. Voilà, voilà.
  13. C'est Desperado 2 Once Upon A Time in Mexico non ?
  14. JKKS

    Vegas

    Same here. Je suis tellement ému d'avoir vu Vegas en rayon ce matin et tellement content pour toi, pour ce qui constitue l'aboutissement indéniable de tant d'années de travail acharné. C'est juste magnifique, grand, tout ce que tu veux.
  15. JKKS

    Last Film Watched

    Tu peux oublier Sunshine Cleaning qui reste anecdotique. Jeux de Pouvoir est très bien à tout points de vue. Le Allen a de bon échos. Sinon il y a Coraline aussi qu'il serait dommage de manquer.
  16. Just to quote a famous french philosopher (Sebastien Chabal): We're in France we speak french ! Nevertheless, welcome on these boards
  17. JKKS

    Figurines & Objets Bd

    CITATION(arnaud @ 15/06/2009 à 12:36) j'adore le braqueur à tête de clown mais les supports noirs entre les jambes c'est nul Ca permet d'éviter à une figurine à plus de 150 euros de se fracasser en cas de chute. Je ne les utilisaient pas avant, ça m'ait arrivé, je suis les recommandations de Hot Toys maintenant
  18. JKKS

    Star Trek

    Avec un peu de retard, vu dans la foulée de Terminator Salvation après des mois de lobbying intensif de la part de doll qui m'a assuré pendant des semaines que "c'était vraiment trop, trop bien" et que donc "je pouvais vraiment pas rater ça". Je sais il faut que j'arrête de l'écouter J'ai donc décidé après plusieurs jours de réflexion de passer sur la répugnance naturelle que m'inspirent les film de ce "genre" (je n'ai jamais pu tolérer un Star Wars en entier). Ou plutôt les clichés qui y sont associés. Parce qu'au final, même en ayant jamais aperçu ne serait-ce que la moindre seconde d'un épisode de la série où des films qui en ont été tirés, j'ai vraiment apprécié le film. Notamment parce qu'il me semble le rescapé d'un genre dont on ne peut que déplorer la disparition progressive: le grand divertissement familial du samedi soir. Et finalement c'est peut-être là la principale réussite du film, recycler un matériau datant des années soixante (en restant d'après ce que j'ai pu lire ici ou là très fidèle à sa substance) et en tirer un film incontestablement rétro (mais jamais kitsch) capable de divertir plusieurs générations de spectateurs dans la plus pure tradition hollywoodienne. Pour le reste, c'est un authentique plaisir de cinéphile de voir Abrams (re)construire brique par brique un univers, en y insufflant son énergie juvénile et en privilégiant, comme à son habitude, les relations entre les personnages et la dramaturgie de l'histoire plutôt que l'accumulation de scènes d'actions sans liant. Rare (unique) bonne surprise parmi la flopée de blockbusters US sans âme sortis depuis le début de cette année, il aurait été bête que je passe à côté de cette authentique réussite. Finalement je vais peut être continuer a écouter doll
  19. JKKS

    Figurines & Objets Bd

    Je n'avais eu que peu de temps ces derniers moi mais voici une petite mise à jour de ma collection de figurines hot toys:
  20. JKKS

    Terminator Salvation

    Bof, malheureusement pas grand chose à ajouter au commentaire de doll. C'est assez inspide, formaté voir même très con à certains moment. La finalisation des SFX n'est malheureusement pas toujours géniale (bien pour un JV, limite pour un film ). Et puis les ficelles du scénar sont tellement énormes qu'il serait plus juste de parler de câbles de ponts suspendus là. Christian Bale est aussi décevant que certaines critiques l'avaient laissé entendre. Bref, plein de bonnes idée mal traitées voir clairement survolées. Visuellement, on a droit à certaines trouvailles mais trop épisodiquement et puis la leçon de ce film c'est qu'au final, skynet n'est pas si méchant. Fait chier, chier, chier et merde.
  21. JKKS

    The Dark Knight

    Surtout écrit et réalisé par des personnes qui se sont battues pour faire LEUR film. Sans jouer verser dans ce consensualisme moisi (mais très en vogue) qui consiste à caresser une fanbase dans le sens du poil en l'abreuvant de références choisies et de clin d'oeils téléphonés qui ne contribuent le plus souvent qu'à affaiblir une trame narrative de toute façon sacrifiée par l'omnipotence de l'action. Et c'est en ça finalement, que je suis reconnaissant aux frère Nolan, d'avoir construit brique par brique et surtout tenu cet objectif qui semble aujourd'hui difficilement tenable à Hollywood: prendre le spectateur (fan ou profane) à contre-pied de ses attentes. Donc merci mille fois de ne pas avoir fait le film que j'attendais. Et pourvu que ça dure.
  22. JKKS

    Terminator Salvation

    D'après un ami qui a vu le film en AVP Jeudi, voilà la critique la plus juste qu'il ait trouvé, qui résume le mieux les qualités et les (nombreux) défauts de Terminator Salvation. Elle vient du site Films Actu. Sans "spoilers" évidemment. Depuis l'annonce de la mise en chantier de Terminator Renaissance qui fait suite à un troisième épisode raté même si excessivement conspué, les rumeurs et spéculations en tous genres n'ont cessé de circuler à son sujet. Il y a eu tout d'abord les discussions autour de la présence de McG au poste de réalisateur, le bonhomme s'étant surtout illustré par ses Charlie's Angels, deux blockbusters qui ne le prédisposaient pas particulièrement à s'attaquer à l'univers de James Cameron mais qui avaient pour mérite de dénoter d'un certain jusqu'auboutisme. Il y a eu ensuite les polémiques autour de la caution accordée ou non par James Cameron et bien sûr les paris sur la participation respective d'Arnold Schwarzenegger et de Linda Hamilton au projet. Parallèlement, les premières images dévoilées à travers les bandes-annonces et dessins de production avaient de quoi faire naître les rêves les plus fous, de par l'univers foisonnant et visuellement chiadé qui s'en dégageait, en plus de son casting alléchant. A l'arrivée, ce quatrième opus de la saga Terminator s'impose comme un divertissement honnête mais c'est tout. Ce n'est ni le chef d'œuvre désiré ni le bide que l'on pouvait craindre, simplement un produit calibré pour les masses, efficace mais impersonnel. S'il est un reproche majeur que l'on pourra faire à Terminator Renaissance, c'est bien l'absence frappante d'intensité qui caractérise ces 1h48 de bobine. Un encéphalogramme plat que l'on doit à une réalisation dénuée d'ampleur et surtout d'inspiration, donnant parfois l'impression d'assister à un téléfilm plaisant plutôt qu'à un vrai film de cinéma. Ce qui est d'autant plus rageant qu'il est perceptible que le cadre narratif et le style visuel ont donné lieu à un véritable travail. Or cet univers est bel et bien là, sous nos yeux, mais reste désespérément sous-exploité. McG ancre son histoire dans un décor, visions post-apocalyptiques d'une Terre morte, mais oublie de le filmer alors même qu'il cite La Route de Cormac McCarthy, avec son esthétique de désolation et ses gangs sans foi ni loi. McG ébauche des personnages qui ont du vécu mais oublie de les faire vivre alors qu'il prétend parler d'humanité. En d'autres termes, Terminator Renaissance est un concentré de propositions passionnantes mais dont les enjeux ne vont guère plus loin que ce qui était suggéré dans la bande-annonce. Qu'il s'agisse des conflits qui opposent John Connor en leader progressiste de la Résistance à ses supérieurs conservateurs, des tourments existentiels de Marcus Wright, dont les origines temporelles offrent un effet de miroir sympathique avec les voyages des Terminators dans les précédents volets, ou même du face-à-face très attendu entre Connor et Wright, le film se contente chaque fois d'expédier ses thématiques en deux ou trois répliques avant de passer abruptement à la scène suivante. Terminator Renaissance oublie de prendre son temps, la faute à un découpage trop rapide privilégiant l'efficacité au détriment de la substance, un montage de producteurs dans lequel il semble manquer une bonne demi-heure. Non seulement l'intrigue pure n'en ressort guère grandie, d'autant que les dialogues pèchent plus d'une fois par excès de simplisme, mais les personnages en souffrent eux aussi énormément. Christian Bale fait un John Connor charismatique mais monolithique et dont les acolytes restent des ombres (Common en tête). De son côté, Sam Worthington réussit à tirer quelques élans d'empathie le temps d'une ou deux séquences mais son idylle avec Blair (Moon Bloodgood) reste trop superficiellement explorée pour provoquer la moindre émotion. A la réflexion, on se demande s'il n'aurait pas été judicieux d'inverser les rôles entre Bale et Worthington : le premier aurait apporté plus de tripes aux tourments de Marcus, le second aurait fait un Connor moins dur et moins figé, rappelant davantage la coolitude d'Edward Furlong dans Terminator 2. Parmi les personnages secondaires cependant, Anton Yelchin (Star Trek) tire son épingle du jeu grâce à une interprétation nettement plus vivante, s'imposant comme un Kyle Reese adolescent tout à fait crédible. On regrette presque qu'il ne soit pas le héros du film. Reese forme d'ailleurs un duo pittoresque avec une enfant dont l'attitude n'est pas sans évoquer celle de Newt dans Aliens. La comparaison s'arrêtera là puisque la SF de studio d'aujourd'hui, c'est-à-dire post-Matrix, s'avère souvent bien trop sage pour se comparer aux productions des années 80 - classé PG13, Terminator Renaissance montre timidement quelques gouttes de sang (exit l'aspect organique des scènes où le Terminator se triturait les circuits dans les deux premiers opus) et met en scène des personnages décidément trop lisses. Sur le plan de l'action, car c'est aussi (et beaucoup) cela que l'on vient voir dans un Terminator, McG et son équipe d'effets spéciaux semblent avoir concentré leurs efforts sur les scènes les plus ambitieuses et nous délivrent quelques moments généreux soutenus par un "bestiaire" de machines assez riche. Les quelques faiblesses d'effets spéciaux sur des plans mineurs (telles que des incrustations bâclées) s'avèrent ainsi largement compensées par l'attaque d'une station service par un robot titanesque, suivie d'une course poursuite vertigineuse impliquant les mototerminators et donnant lieu à quelques plans démentiels de mouvement. On aime. Mais l'effet visuel le plus réussi reste l'apparition surprise - ou presque - d'Arnold Schwarzenegger, accompagné du thème musical au rythme légendaire. A ce titre, on ne doute pas une seule seconde que McG connaisse l'univers créé par James Cameron sur le bout des doigts, le film fourmillant de références et de clins d'œil plus ou moins habilement amenés mais dans l'ensemble assez fun. Mais faire un bon film s'adressant aux initiés tout en satisfaisant le cahier des charges très serré des blockbusters actuels, qui exige notamment que celui-ci soit accessible à tous les publics (y compris les plus jeunes), était peut-être une mission impossible, sauf si l'on s'appelle J.J. Abrams. En voulant faire plaisir à tout le monde, McG ne réussit pleinement sur aucun tableau et se contente de niveler son film par le bas et de livrer un produit sans âme, à l'image de sa bande son qui plombe trop souvent l'atmosphère. Pas de quoi mettre en danger les deux chefs d'œuvre de James Cameron, qui restent décidément indémodables. Alors oui, Terminator Renaissance nous a déçus malgré ses quelques qualités, mais nous en attendions peut-être trop.
  23. T'as vu que la bande-annonce doll. Je comprends ton point de vue parce que moi aussi je ne suis pas plus emballé que ça, mais je pense qu'on est pas à l'abris d'une bonne surprise aussi. Et puis de toute façon avec Ritchie il fallait je pense nécessairement s'attendre à quelque chose d'assez exubérant. Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez faire un tour ici, le teaser trailer y est disponible sous divers formats.
  24. JKKS

    Terminator Salvation

    Sur IMDB dans les 10 premiers il y a: 1- Les Evadés (Darabont) 2- Le Parrain (Coppola) 3- Le Parrain 2 (Coppola) 4- Le Bon, La Brute et Le Truand (Leone) 5- Pulp Fiction (Tarantino) 6- La Liste de Schindler (Spielberg) 7- The Dark Knight (Nolan) 8- Vol Au Dessus d'Un Nid de Coucou (Forman) 9- 12 Hommes en Colère (Lumet) 10- Star Wars Episode 5: L'Empire Contre Attaque (Kershner)
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