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JKKS

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Messages posté(e)s par JKKS

  1. Batman Begins, l'histoire d'une résurrection...

    Ils m'ont dit qu'il n'y avait rien au dehors, rien à craindre, mais la nuit où mes parents ont été tués, je l'ai entraperçu. Depuis je n'ai jamais cessé de chercher, parcourant le monde, fouillant chaque ombre. Il y a bien quelque chose là dans les ténèbres, quelque chose de terrifiant qui ne s'arrêtera pas avant d'avoir assouvi sa soif de vengeance... Moi

    S'il est une chose qui ne manque pas au générique de Batman Begins se sont bien les vedettes (après Sin City, la mode semble être aux castings en or massif). Et cette caractéristique loin de desservir, en sert de toute évidence l'excellence. Car à l'exception de Katie Holmes, qui dans le rôle de Rachel Dawes pourtant sur mesure passe à côté de ses objectifs artistiques (dit-rôle entre-parenthèses soufflé à Nathalie Portman), tous les acteurs transpirent la justesse et l'enthousiasme. De Sir Michael Caine, qui campe un Alfred brillant dans sa dimension paternelle et son cynisme cinglant, en passsant pas Gary Oldman troublé, dont on regrette que les rapports avec le Chevalier Noir ne soient davantage approfondis, et Liam Neeson, autre figure paternelle intelligente et classieuse, tous semblent savourer leur réel implication dans le retour de Batman. En fait seule les ennemis manquent de présence (on attendra donc avec impatience la venue du Joker) même si leurs interprètes se démènent avec finesse pour leur donner vie.

    Christian Bale évidemment parfait, campe idéalement la dualité entre un Bruce Wayne "séducteur meurtri" et un Dark Knight "prédateur nocturne" (lorsqu'il porte le costume de la chauve souris, il prend une voix spectrale du plus bel effet). Souvent fragile mais jamais faible, ce Batman est "une figure extraordinaire dans un monde ordinaire" plus surhomme que super-héros dont la soif de justice sidère dans d'abassourdissantes proportions.

    Imprégné par se constat psychologique, le réalisateur Christopher Nolan n'a en fait pas réalisé un mais deux films. Dans le premier, il retrouve les obsessions de ses précedentes oeuvres (les dérèglements mentaux, les traumatismes du passé, les dérives autoritaires du pouvoir, la corruption...) et brosse le portrait d'un homme blessé, assoiffé de vengeance, en quête de reconstruction. La dimension psychologique est poussé à son paroxysme lorsqu'est abordé le champ des peures infantiles et leur implication sur la vie de l'adulte. Sur ce point, Nolan a fait preuve d'une vraie rigueure qui sert l'épaisseur du personnage. La deuxième partie de Batman Begins davantage tournée vers l'action pure est également exploitée avec brio. D'un poésie souvent spectrale, les images brillamment stylisées rendent de toute évidence hommage aux grands noms de la Bande Dessinée. Les méchants sont exploités avec logique et ne déparent pas dans la quête de réalisme du réalisateur (il faudra cependant oublier la joyeuse fantaisie de Burton, la version de Nolan se voulant plus "adulte"). Le film innove largement lorsque la lutte du Dark Knight devient une vraie guerrilla urbaine, offrant au spectateur des images réellement stupéfiantes. En rendant son humanité au Chevalier de Gotham, Batman Begins lui a rendu ses titres de gloires.

    On peut assuremment présumer que le Dark Knight connaîtra de bien belles années, car comme le dit le titre, Batman débute...
    [size=18]
    plus que 7 jours...
  2. Là est l'utilité certaine du prequel, les précedents réalisateur (le brillant Scumacher et le minable Burton- c'est l'inverse non??? même si j'ai eu la chance de recontrer des fans de Batman et Robin!!!) avaient tué les plus interessants méchants (le Pingouin, Pile Ou Face, le Joker, mais pas Catwoman??? ils auraient peut-être du cela nous aurais évité la plantade de Pitof "qui n'y est pour rien").

    Pour revenir sur les films de Burton, ils sont incontestablements brillants même si trop peu centrés sur le Dark Knight à mon goût. Une anecdotes d'ailleurs sur le 1er Batman, la scène d'ouverture fait diablement penser aux conditions dans lesquelles les parents Wayne ont été assassinés. Ce n'est pas le cas (malin le Burton???) et Batman intervient pour châtier les malfaiteurs. J'y vois une sorte de tentative de se racheter, jusque dans la concordance (fortuite?) des évenements, de la mort de ses parents. J'ai toujours pensé que ce qui faisait le prix des 2 premiers Batman était le détail.
  3. Je m'étais promis que je ne regarderais plus rien sur Batman Begins étant donné qui plus est que je le verrais une semaine avant sa sortie, mais je n'ai pas résisté. Le site www.themoviebox.net à mis en ligne 2 nouveaux TV Spots (n°10 et 11 pour indication) qui ne sont pas trop mauvais; le dernier me déplait franchement un par la musique (rock bruyant très désagréable), deux parce qu'il metr franchement l'accent sur la romance entre Bruce et Rachel (j'espère que ca va mal se terminer). Autre chose, un reportage TV avec quelques images inédites est visible. Franchement interressant...

    [size=18]plus que 13 jours...
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