BD Cool

C'est vrai que Antéchrista est plutôt succint et sa lecture, dés lors, plutôt rapide. On aurait aimé que les situations soient plus exhaustives. Mais la veracité avec laquelle Amélie Nothomb écrit est à la mesure de son talent, ce qui ne gâche rien à la découverte du roman.

Ne connaissant pas le manga "Nana" je te fait confiance :wink: Et juste pour éveiller ma curiosité, quels sont ces éléments ?

Est-il encore besoin de présenter Amélie Nothomb ? Romancière belge à succès, sa bibliographie est déjà très importante avec des titres comme "Hygiène de l'assassin, Métaphysique des tubes, Stupeurs et Tremblements,..." Avec "Antéchrista" l'écrivain plonge dans les méandres de Blanche et de Christa. Deux filles de 16 qui sont à l'université, deux filles que tout oppose. L'une est plutôt discrète, peu d'amis, gentille et honnête tandis que l'autre est dévergondée, mythomane, narcissique et qui plus est, envahissante. Christa qui habite un coin assez éloigné de l'unif va habiter chez Blanche qui va se sentir repoussée par ses parents qui voient en Christa la fille qu'ils n'on pas. Mais Blanche sait rester philosophe et Christa risque bientôt de voir les rôles s'inverser! Un roman bien écrit comme à l'accoutumé et un sujet qui, au-delà de la romance en elle-même, a déjà été vécu par certaines personnes. Peut-être pas d'une façon aussi démesurée évidemment. Une nouvelle fois Amélie Nothomb frappe fort, captive et surprend! Je vous conseille vivement la lecture de ce livre paru chez Albin Michel.

C'est très simple, dans le post de RenardRouge tu as un icône "e-mail", tu cliques dessus et le tour est joué :wink:

Série: Sam Bracken Titre: La Frontière du Silence Numéro du tome: 1 Auteur: Philippe Jarbinet Edition: Glénat Collection: Grafica Résumé: Samuel Bracken est avocat. Il partage son cabinet avec Russell Swank et Eve Leffertz, ses amis d'enfance. C'est un avocat du genre aventurier, qui rentre juste d'Australie où il vient de plaider avec succès pour un jeune homme ayant piraté le système informatique du Trésor australien. Sam est un tombeur et passe de fille en fille, même si tout cela cache une lourde peine : Lynn, sa petite amie a disparu après avoir déniché une affaire pourrie il y a cinq ans, et personne n'a de nouvelles depuis. On la considère morte, mais son corps n'a jamais été retrouvé. C'est alors que Bracken est contacté par le vieux Branco, ayant élevé Lynn à la mort de ses parents. Branco a été approché par l'agent Collins de la D.E.A. lui demandant d'offrir une nouvelle identité à l'un de ses informateurs, un certain Barnes, en échange d'informations concernant Lynn. Dans un coup monté par des gros trafiquants de drogue, Collins est tué, mais la balle destinée à Barnes a glissé sur sa boite crânienne, le laissant dans le coma. Celui-ci est aujourd'hui accusé du meurtre de l'agent Collins. Bracken va accepter de prendre sa défense, en espérant surtout parvenir à obtenir des informations sur Lynn, son aimée disparue. Il ne sait pas encore qu'il va mettre les pieds dans un immense cartel de drogue international... Mon Avis: La Bande Dessinée recèle de récits policiers. Aussi, il faut innover et marquer son originalité lorsqu'on décide d'écrire un scénario dans ce genre. Avec " Sam Bracken " Philippe Jarbinet ne s'est pas trompé. Dés le début on plonge au cœur d'un échange entre des militaires et un groupe étrange, explosions et tueries seront alors les leitmotivs de cette nouvelle série. Un polar qui met en scène un jeune avocat qui va mener une affaire difficile dans les rouages de la pègre. Traîtres et complots, trafic et élimination de témoins gênants, un étrange CD-Rom, bref, rien que des ingrédients explosifs pour composer un album haletant. Scénariste, dessinateur et coloriste de cet album, Philippe Jarbinet nous offre un dessin fort et expressif qui reprend le style déjà bien connu dans ce genre de séries. Le découpage rythmé, lui, peut cependant gêner dans quelques scènes, en effet, on a l'impression de devoir s'attarder plus longuement sur ces dernières, de peur de manquer un élément qui serait important pour la suite. Outre cela, le scénario est bien ficelé, il reste cependant très classique mais à l'avantage de jongler avec plusieurs éléments en même temps, instaurant dés lors une certaine originalité à l'album. Bref, " Sam Bracken " est sans conteste un bon album qui ravira les fans de polar.

Série: El Perceptor Numéro du tome: 1 Auteur: Flab Edition: Nucléa² Résumé: Recouvreur de dette de père en fils, telle est la règle. El Perceptor aurait préféré être catcheur, mais la famille décide pour vous dans le Chiapas… Avec son masque de catcheur mexicain, El Perceptor parcourt la forêt Sud Américaine à la recherche des mauvais payeurs. S'enchaînent alors coups en tout genre laissant les resquilleurs… sans voix ! Mais tout n'est pas si simple : El Perceptor mène une double vie. La nuit, il devient Tiger, le nouveau catcheur à la mode dans les tournois illégaux… Au fil des planches, on se rendra bien vite compte que dans le Chiapas, l'EZLN (front de libération zapatiste) dirige tout : les combats illégaux, le droit de vie ou de mort et même les secrets de famille… Mon Avis: Voilà un album qui est bien étrange ! On plonge dans un univers complètement déjanté, comme son personnage d'ailleurs " El Perceptor " qui est recouvreur de dettes le jour et catcheur la nuit. Inutile de préciser que pour le lecteur il faudra faire abstraction de rationalité pour parcourir pleinement cet opus. En effet, rien dans cette histoire ne semble tenir la route et le pire, c'est qu'on adore vraiment ça. Cependant, trop de fabulations risquent d'essouffler le lecteur qui au bout de quelques planches serait en droit de se demander où l'histoire va le mener. D'ailleurs, une question et souvent venue perturber ma lecture, " Dois-je réellement comprendre quelque chose " ? On comprendra aisément que le côté atypique qui confine parfois au sublime, peu aussi se révéler dangereux. Au dessin comme au scénario, j'ajouterai même aux couleurs, on retrouve Flab, qui nous séduit assez rapidement par ce dessin proche du comics qui, d'ailleurs, a quelques similitudes avec Mignola. Le trait ferme et quelque peu disgracieux ajoute une touche de fantaisie qui colle bien au scénario. Les couleurs atypiques viennent charmer le lecteur pour le conduire au cœur de ce récit transcendant. Mais attention, il faut rester vigilant et ne surtout pas essayer de prendre " El Perceptor " au sérieux. Bref, cet album est assez réussi, je vous encourage quand même à bien le regarder et surtout à bien le juger avant de vous porter acquéreur.

Série: Le Meridien des Brumes Titre:Aubes Pourpres Numéro du tome: 1 Auteur: Parras & Juszezak Editeur: Dargaud Résumé: Londres, fin du XIXe siècle. Ce matin-là, tandis que les cloches de Big Ben résonnent à travers la Cité, un corps humain se balance à trente pieds au-dessus du sol. L'équarrisseur a encore frappé. L'équarrisseur ? Un tueur fou qui terrorise la ville. Et menace de récidiver si une rançon de cinq cents livres ne lui est pas versée. Mais que fait la police ? Elle va chercher en Afrique John Coleridge, un guide aux talents de chasseur de fauves. Dans Londres imprégnée de brume, la chasse est ouverte. Et le chasseur, à son tour, devient gibier… Mon Avis Le Steampunk est un genre plutôt récent dans la Bande Dessinée et est fondé sur une uchronie. Avec " Le Méridien des Brumes " cette tendance se confirme et trouve peut-être une certaine apogée. Les lieux, les personnages, la société, … reflètent avec beaucoup d'authenticités les ingrédients qui composent un véritable steampunk. Le lecteur plonge alors dans un monde atypique de l'époque victorienne, un monde où la vapeur est une technologie avancée. Dans ce monde oscillant entre le futurisme et le néo-classicisme, l'intrigue est menée tambours battants par une équipe de choc dans un rythme haletant à souhait ! Au dessin de ce premier album on retrouve un personnage connu, Antonio Parras, le dessinateur de la série " Le Lièvre de Mars ", une nouvelle fois surprenant avec son trait agressif et sa mise en scène intelligente. On reprochera peut-être ci et là quelques scènes trop fouillées, mais dans l'ensemble, Parras nous offre un album sublime aux couleurs bien travaillées. Son style graphique s'éloignant de sa précédente série pour se plonger dans un genre en pleine expansion, prouve que ce dessinateur a un véritable talent. Au scénario, Erik Juszezak instaure une ambiance particulièrement sombre et hostile. Son intrigue semble parfois faire la part belle au héros de Conan Doyle, ce qui est évidemment fort appréciable. Le scénariste sait jongler avec les indices pour n'en dévoiler que le nécessaire et ainsi permettre au lecteur de se faire, l'espace d'un instant, lui aussi détective. Le rythme y est assurément très bon et les personnages, qui semblent un peu froid au début, deviennent rapidement très attachants. Bref, un excellent album que je ne peux que vous conseiller !

Renaud ? Mais c'est un savant ce type! Il est formidable en tout point de vue. Et quand bien même il aurait eu des débauches das sa vie, il n'e reste pas moins un grand artiste. Et tu ne fais pas "vieux jeu" en postant un sujet sur Renaud, je te rassure :wink:

Euh, RR, c'est quoi cette histoire d'extincteur dans Gladiator ? J'ai pas vu ??? :shock:

CITATION(@-- DJ --@)BD Cool a écrit : CITATION- Les 3 tomes de Exit: J'adore Mounier et Werber, Puech un peu moins. Mais c'est surtout l'envie de découvrir l'auteur des fourmis dans un scénario BD qui m'a donné envie.   - Les deux premiers tomes de "La Quête de l'Oiseau du temps": Ben, vaut mieux tard que jamais. Excellent choix :wink: Un peu décevant les albums de Werber quand on compare à ses romans... Personne n'est parfait :roll: C'est exactement ce que j'ai pensé après avoir lu les trois tomes. Mais je me suis quand même surpris à penser que Werber est un génie qui n'a pas son pareil. Même si les écrits sont moins percutants que dans ses autres romans, il garde un plume toujours aussi exaltante. :wink:

Je viens de me faire quelques occasions histoire de terminer (mais aussi de commencer) certaines collections. - Les tomes de Soda: J'ai lu tous les Soda évidemment, mais je n'avais pas encore les albums. - Les 6 premiers tomes des Aigles Décapitées: Formidable série que j'ai envie de commencer depuis pas mal de temps. - Les 3 tomes de John Doe: J'ai rencontré Henriet en dédicace et il m'a plu ce type. Alors je me suis dis pq pas. - Les 3 tomes de Exit: J'adore Mounier et Werber, Puech un peu moins. Mais c'est surtout l'envie de découvrir l'auteur des fourmis dans un scénario BD qui m'a donné envie. - Les deux premiers tomes de "La Quête de l'Oiseau du temps": Ben, vaut mieux tard que jamais. En nouveauté: - Les derniers tomes de Canardo: Collection terminée - Plus Jamais ça: Un western assez humoristique sans pour autant être dénué d'aventure. Un scénario de Morvan assez intéressant Prochains achats d'ici deux semaines!

FORMIDABLE!!!! Une aventure qui est à la mesure du talent des deux auteurs! Un dessin frais, vigoureux, agressif servi par un scénario haletant où la magie celte est omniprésente. Cette série est grandiose et... que dire de plus face à chef-d-oeuvre ? Sinon que l'on se sent envahi d'une telle passion et d'une ardeure démesurée en lisant tous les albums! On se laisse transporter dans cet univers et il devient dés lors difficile d'en sortir. Bref, c'est à avoir absolument dans bibliothèque!

C'est une très bone collection assez intimiste. Il y a quelques temps on avait même pu retrouver une revue qui était consacrée aux dessinateurs qui publient sous ce label. "Tohu-Reve", mais apparement il n'y a pas eu d'autres numéros comme cela avait été annoncé. Au sinon, mes favoris sont: Thomas ou le retour du Tabou, Visite Guidée, De Selma à Montgomery, Week-end avec préméditation. :wink:

C'est vrai que envahir n'est peut-être pas le bon mot. Mais il existe tellement de chanteurs français qui ont toutes les qualités d'un québequois et qui, malheureusement, ne se fait pas connaître aussi vite et aussi bien. Mais bon, je n'ai rien contre :wink:

Evidemment dans un rôle comme celui-là c'est évident qu'il doit pas rire tous les jours le capitaine Crow

Selon l'avis de plusieurs personnes de mon entourage, même si le film semble être excellent, Russel Crow est quant à lui fort rigide. Peut-être est-ce le caractère de son personnage, je ne sais pas, mais ils avaient l'air plutôt déçu de son rôle.

En effet il doit y avoir prochainement un tome 23 de Clavin et Hobbes. Peut-être est-il sorti d'ailleurs... Ce 23ème opus doit paraître chez "Hors-Collection" :wink:

S'il n'y avait qu'un film, ce serait "La Vie est un Long Fleuve Tranquille" de Etienne Chatiliez. Tout simplement parce que, au-delà de la satire, il y a un regard authentique sur la société dans les années 80 à travers deux modes de vie différents. Si le but d'une satire est de pousser la caricature à l'extrême, Chatiliez lui ne perd le Nord (beau jeu de mot hein :wink: ) puisque qu'il garde certains "faits" dans leur contexte. Par exemple le fait que dans les familles bourgeoises on bouffe vraiment mal, du curé qui ramène les gosses en 2 CV,... sont des choses qu'il a connu. Il a observé avec un regard tantôt amusé, tantôt audacieux, les petites choses simples et courantes qui firent le quotidien pour des gens, finalement, comme vous et moi.

Mon p'tit top 5, il vaut ce qu'il vaut, mais ce sont vraiment des coups de coeur. 1) La Vie est un Long Fleuve Tranquille 2) Le Battement d'ailes du papillon 3) 12 Hommes en Colère 4) Un couple épatant / Cavale / Après la vie 5) Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain

En effet, ce film à plutôt l'air poignant. En tout cas les acteurs ont l'air très bons. Et la musique est pas mal. Je vais essayer d'aller le voir un de ces jours :wink:

Et le sommaire est vraiment génial !!!! Moi je dis, chapô bas les gars! Khimaira, ça, c'est du mag :wink:

Ben moi j'accroche pas. C'est vraiment brouillon. En plus, je dois souvent revenir en arrière pour bien comprendre certeines scènes.

J'ai eu les 5 tomes pour Noël, c'est super comme série. En plus, le dessin colle bien au scénario. J'aime bien l'ambiance un peu feutré qui se dégage du personnage, mystérieux à la personnalité difficile à cerner. C'est vraiment une excellente série.

Alors là, je suis d'accord avec toi. J'en connais aussi qui ne savent pas reproduire la même note, même si tu leur chante plusieurs fois. Mais ce qui m'ennuie là-dedans c'est tout de même le terme "faux" qui ne s'adapte pas toujours à toutes les personnes. Je me souviens avoir eu dans un cours un type qui au lieux de chanter un SOL par exemple allait dire FA. Mais le pire c'est qu'il chantait le FA sur le SOL. En tout cas, chanter au clair de la lune à la Tierce doit donner un effet... particulier :wink:

Pour prendre l'exemple de mon prof de chant, tout en étant d'accord avec toi, demande à quelqu'un de chanter un FA, s'il fait un SOL ou un SI on ne peut pas dire que ce soit faux. Seule la note de départ est fausse. Un chanteur peut, en effet, chanter "faux" s'il ne respecte pas les hauteurs qu'il y a dans une chanson. On parle alors de "cacophonie". Mais attention, la cacophonie n'est pas fausse. Parce que, globalement, qu'est-ce que la cacophonie ? C'est un assemblage désagréable de sons discordants. Or, c'est vrai que sur une partition, si on passe du DO au FA sans respecter le saut de quarte alors là, c'est vrai, on "casse" l'harmonie qu'il y aura du y avoir. On peut faire le test en chantant le début de "Meunier tu dors" plutôt que de partir sur le DO on prend le MI et plutôt que d'atteindre le FA on ira jusqu'au LA, mais, en le chantant sur l'air bien connu. Là tu auras un effet dissonant mais les notes seront justes, donc, celui qui fait cela ne chante pas spécialement faux. S'il le fait avec le rythme ça pourrait même être trompeur. S'il est totalement emphatique alors évidemment on est droit de se poser la question de savoir s'il chante faux ou non. C'est comme dans la musique. Tel groupe de personne diront que Mozart à un son consonant, alors que si l'on prend une partition, on verra tout de suite qu'il s'agit de dissonance. Alors que vers le 16ème S. on a instauré des valeurs rythmiques pour éviter au mieux la dissonance (qui peut être très belle aussi). Dans le chant c'est pareil.