BD Cool

CITATION(Grand-Pas)Promis ce week-end vous devriez avoir plus d'infos et même pouvoir commander :mrgreen: Comme ça plein de sous sous dans la popoche pour le domaine :mrgreen: Génial, surtout tu n'oublie pas dans ta liste, je tiens à commander moi :wink:

Je trouve, personnellement que " Le Jour des Magiciens " est un album aux idées pas très innovantes. La magie du monde, de sombres desseins et un amour impossible sont des choses très courantes en Bande Dessinée. Pourtant, c'est sur le point sentimental que l'album devient intéressant. L'amour, comme Roméo et Juliette mais dans le rêve. Un monde bien à nous, où ce qui est impossible dans le rationnel de notre monde prend vie et semble souvent très réel. Il y a aussi quelques bons ingrédients pour réactualiser la vieille recette, en particulier dans les personnages, qui sont assez ombrageux et énigmatiques. Qui est le bon qui est le mauvais ? Quelle est la destinée qu'ils ont choisis ? Et la magie là-dedans ? Le lecteur devra bien se rendre compte qu'elle est parfois dangereuse. Vous aurez donc compris que ce premier tome n'est pas négligeable, il y a véritablement une histoire, romantique et fantastique, à travers des personnages attachants et d'une grande assurance. La sincérité des textes de Michelangelo La Neve en est pour beaucoup. Son scénario est intelligent et d'une maturité étonnante pour un premier album. Toutes les bases de l'histoire se mettent en place avec une logique parfaitement rôdée. Le lecteur ne sera en aucun cas perdu dans sa lecture et l'ennuie semble impossible. Quant à Marco Nizzoli, sa dextérité dans le trait est impressionnante. Même s'il use d'un style graphique plutôt classique, il arrive à donner aux protagonistes une profondeur qui se ressent au premier instant de découverte. Attention, cependant, le dessinateur aurait pu donner plus de mouvements aux personnages qui sont un peu figés à mon goût. Mais qu'à cela ne tienne, on ne fera qu'outrepasser cet inconvénient qui se révèle vite être très minime face à l'assurance graphique de Nizzoli et aux très jolies couleurs, mélangent d'une douce poésie et d'une aventure sulfureuse.

http://1001bd.aff.bdnet.com/9782203391086/alb.htm Série: Les Cameleons Auteurs: Le Henanff et Fabuel Editeur: Casterman RESUME: Paris, 1921. Théo, un lieutenant d'une unité spéciale, a refait sa vie avec la riche femme (Elsa) d'un de ses anciens compagnons d'armes (Vincent), disparu dans les tranchées. Les Caméléons étaient un régiment de peintres-soldats, spécialisés dans le camouflage et le trompe l'oeil (véridique !). Tout semble réussir au jeune homme, il va succéder au père d'Elsa à la tête d'une célèbre galerie d'art parisienne, lorsque son passé refait surface. On le fait chanter : il aurait éliminé Vincent usurper son identité. MON AVIS « Les Caméléons » étaient, pendant la première guerre mondiale, un groupe de soldats artistes, qui avaient pour mission de tromper l’œil de l’ennemi. La collection « Un Monde » de chez Casterman accueil ainsi un album mettant en scène ce groupe original. Mais ce n’est pas sur fond de guerre que ce récit se déroule, mais bien sur une histoire passionnelle et émouvante. Celle d’un homme dont le passé tourmenté va resurgir, celle d’une femme prête à tout pour l’amour d’un homme. Le lecteur se retrouve donc au cœur d’un album sensiblement beau et subtil. Et on pardonnera aisément les quelques passages au découpage scénaristique brouillon qui viennent quelque peu « casser » le rythme de lecture ! Le dessin de Fabrice Le Hénanff fera indéniablement penser au trait de Guillaume Sorel. La virtuosité et l’agressivité de son graphisme nous remémoreront l’espace d’un instant la très célèbre série « L’Île des Morts » parue chez Vents d’Ouest. On pourrait cependant trouver dommage que l’influence soit si présente, il est dés lors difficile de saisir la personnalité de l’auteur. Au scénario, Henri Fabuel, révèle un scénario parfait qui nous intrigue et nous émeut. Il donne à ses dialogues une sincérité déconcertante offrant aux personnages une sensibilité qui les rend proche du lecteur. Bref, malgré quelques petits défauts qui pourraient en gêner certains, « Les Caméléons » mérite qu’on lui prête attention.

http://1001bd.aff.bdnet.com/9782723440127/alb.htm Serie: Anatomie du Désordre Auteur: Moynot Editeur: Glénat Collec: Carrément 20/20 RESUME: Paris, 1904 ! Eugène Pigot est un jeune peintre sans le sous, alors qu'il reçoit un jour la visite d'un célèbre critique, travaillant qui plus est pour une grande galerie d'art, Pigot va découvrir un tableau représentant une jeune femme au béret. Le style est fort proche du cubisme, le seul problème, c'est que Pigot ne se souvient pas d'avoir peint ce tableau. Il va donc mettre tout en œuvre pour en découvrir l'origine. Mais cette quête va le mener lentement vers la folie. MON AVIS: L'univers artistique est toujours " peuplé " par des gens étranges. Les artistes ont une capacité d'expression très sensible qui les rend souvent originaux. Dans " Anatomie du Désordre " le protagoniste sombre lentement dans la folie, sa verve créatrice en deviendra d'ailleurs plus saisissante et complexe, car la folie peut nous amener à faire des choses vraiment extraordinaire. Pour Pigot, cette obsession de découvrir l'origine du tableau peut-elle devenir sa muse ? On pourrait le pense une fois l'album terminé. Emmanuel Moynot offre au lecteur une histoire épatante dans le monde artistique. De quoi inaugurer la nouvelle collection des éditions Glénat " carrément 20/20 ". Un nouveau format d'expression que l'on peut déjà considérer comme la petite sœur de " Carrément BD ". Ainsi, comme je le disais, le créateur de " Oscar et Monsieur O. " nous offre un album où la logique prend souvent le pas sur la raison. La ligne claire, l'expression virulente du dessin et le chatoyant des couleurs nous démontre une fois de plus le grand talent de cet auteur. La poésie et la finesse des mots s'entrecroisent avec la crû et l'argotique de l'époque. Bref, c'est subtile et le lecteur restera intrigué le temps de sa lecture par ce personnage à la fois attachant et énigmatique qu'est Eugène Pigot sombrant dans une folie artistique mettant bien de pagailles dans ses neurones.

Tout à fait d'accord avec toi. Même si je n'ai pas plus apprécié "La Grippe Coloniale". Les albums sont d'une qualité irréprochable et nous offrent des récits intélligens, ce qui n'est pas rien ! :wink:

http://1001bd.aff.bdnet.com/9782848100357/alb.htm Serie: Hauteclaire Titre: Le bonheur dans crime Auteurs: Lacou et Bollée Editeur: EP Editions RESUME: Bordeaux, XVIIe siècle.. Un mystérieux maître d'armes défraie la chronique parce que c'est une femme, aussi belle que redoutable ! Lors de son procès par contumace, le docteur Torty témoigne : alors que tous la croyaient disparue, il a croisé l'inaccessible Hauteclaire travestie en femme de chambre chez le fringuant comte de Savigny.. La voici accusée de meurtre : vérité ou calomnie ? Le docteur a un lourd secret sur la conscience. Trahira-t-il Hauteclaire ? MON AVIS: Avoir un projet audacieux, c'est avoir l'envie d'adapter librement un roman de Barbey d'Aurevilly. C'est ce que deux auteurs, Bollée et Lacou, ont fais avec " Hauteclaire " ! On plonge dans l'univers très passionnant du 17ème siècle où l'on retrouve cette vie trépignante à souhait et parfois insolite. L'originalité est d'avoir un héros femme qui sait manier l'épée aussi bien que n'importe quel chevalier. Cette nouvelle série de la collection " Trilogies " chez " EP Editions " est également un thriller haletant où le mensonge, la tromperie et le meurtre sont de mises. Cependant, même si le programme est alléchant, l'histoire, elle, stagne un peu, tout comme le scénario qui semble se chercher encore. Laurent-Frédéric Bollée cherche donc encore sa voie mais à toutefois le mérite d'être à l'aise avec l'époque. On y ressent l'ardeur et la passion qui anime le scénariste, jusque dans les dialogues très sincères. Mais l'intrigue révèle quelques failles qu'il faudra fissurer dans les deux prochains albums. Au dessin, Benoît Lacou est époustouflant. Sa puissance dans le trait donne à ses protagonistes un air intriguant et il sera difficile pour le lecteur de savoir à qui se filler. Les décors sont eux aussi d'une grande maîtrise, le dessinateur ne laisse rien au hasard. On appréciera également le découpage quasi cinématographique qui donne un rythme très haletant à cet album. Bref, même avec ces quelques lacunes, " Hauteclaire " n'en reste pas moins un album qu'il faut découvrir.

Personnellement, je n'ai pas trop aimé cet album. Tout d'abord le dessin me fait plus pensé à Tronchet, cette forme ronde et parfois demesuré, je trouve que c'est plus proche que Blain et Sfar. Le scénario, lui, a tendance à faire du sur-place et certaines scènes sont trop répétitives. Bref, je me suis assez ennuyer à cette lecture.

Série: La Voix Titre: Comme un murmure Auteurs: Betho & Korkydü Editeur: Vents d'Ouest Collection: Equinoxe RESUME: " Si j'avais parlé, tout aurait été différent... " Julius Harpovitch est l'un des grands acteurs du cinéma muet de l'âge d'or d'Hollywood. Et, comme un pied de nez du hasard, il est lui aussi muet. Il tombe amoureux fou d'une jeune et belle actrice, Ana Pop. Ils se marient, tournent ensemble... sont les stars des tabloïds... Mais à l'arrivée du parlant, Ana s'y engouffre et change bizarrement... Elle n'est plus la même... Jusqu'au jour où on la retrouve assassinée... Ne pouvant pas parler Julius ne peut pas non plus se défendre, et des soupçons ont toujours pesé sur lui. Mais les assassins, jamais identifiés, seraient plutôt à chercher du côté des producteurs... Plus de cinquante ans ont passé... Julius Harpovitch, dont le physique n'a étrangement pas été altéré par le temps, est clown dans un cirque... et toujours muet. Lors d'un spectacle, deux journalistes le reconnaissent et vont tenter de monter un scoop monumental en réveillant du même coup l'affaire du meurtre d'Ana dont plus personne ne parle depuis bien longtemps... MON AVIS: Depuis sa création, la collection " Equinoxe " nous propose des albums très variés et de grands crus. Avec " La voix ", c'est une nouvelle confirmation. Voilà bien un récit étonnant d'une grande finesse. C'est aussi une originalité, puisque le sujet " étudié " est un acteur muet de l'âge d'or du cinéma…muet ! Est-ce un hasard ? A l'époque c'était évidemment une opportunité, qui aurait pu se rendre compte que le célèbre acteur était réellement muet ? Et puis, il y a ce mariage et ce succès, ensuite il y a la technologie qui rattrape le temps et le cinéma devient parlant. Un coup de poignard pour l'acteur qui va sombrer dans l'oubli jusqu'à ce terrible meurtre qui le propulsera une dernière fois sous les feux de la rampe. Un acteur meurtri devenu clown et qui n'a étrangement pas changé physiquement, des journalistes curieux et des producteurs véreux, l'univers de " La voix " nous fait basculer sans cesse entre le passé et le présent. On sent tout de suite un vent de liberté qui souffle sur ce récit, c'est presque comme une improvisation, tellement les événements se succèdent. On dirait qu'un nouveau thème vient à chaque moment constitué la suite de l'histoire. Je me permettais toutefois une légère critique par rapport à cela, en effet, quelques flash-back trop " brusques " viennent casser le rythme de lecture ce qui pourrait, pour certains lecteurs, être un inconvénient. Au scénario de ce premier album on retrouve un nom déjà connu, Pascal Bertho. Scénariste entre-autre de " Kérioth " et " Chevalier Malheur " ce dernier nous offre un scénario où il se sent véritablement à l'aise. Une construction narrative presque impeccable et des dialogues d'une grande sincérité, l'éloigne de ses précédentes séries. C'est donc une nouvelle facette du scénariste que nous ne connaissions pas que l'on découvre grâce à cet album. Au dessin, un jeune auteur talentueux du nom de Korkydü. Son trait un rien démesuré et son graphisme, lui aussi, d'une grande liberté séduiront le lecteur. Un découpage au rythme lent, très classique, apporte cette rigueur étonnante à l'histoire. On se laissera donc imprégner par cette poésie qui se dégage du dessin de Korkydü qui nous permet de bien saisir son personnage muet en lui apportant une personnalité très forte. Bref, " La Voix " est une sortie que nous vous conseillons vraiment.

J'avoue avoir eu un doute lorsque j'ai découvert l'album. Est-il bon de mélanger la photographie au dessin ? Le résultat serait-il à la hauteur de nos attentes ? Car il faut bien le dire, ce genre d'album n'est pas courant dans la Bande Dessinée. Et puis, au fil de la lecture, on se rend compte que c'est réussi, on est parfaitement au cœur de cette histoire. C'est alors l'émotion du récit qui vient nous prendre, l'étonnement aussi, mais surtout cette stupéfaction face à la bravoure d'hommes et de femmes. Ils sont MSF et c'est grâce à Didier Lefèvre, formidable photographe, que l'on découvre la difficulté du métier de ces personnes. J'ai été impressionné par leur courage et leur volonté de faire au mieux leur travail au cœur d'un pays en guerre. Inlassablement ils sont confrontés à la rage des hommes qui détruisent autour d'eux au nom d'une religion, pourtant de paix. C'est l'Afghanistan en 1986, c'est un pays blessé où le Jihad gagne les hommes un peu plus chaque jour. C'est un reportage photo de Didier Lefèvre qui est arrivé à " capturer " l'essentiel émotivité qui se dégage des afghans et du groupe de MSF. Enfin, l'initiative de Emmanuel Guibert est à saluer. C'est un bel hommage qu'il rend ici au photographe grâce à ce graphisme généreux au trait gras qui donne ce côté très " vivant " aux protagonistes. Le découpage, on le sent, n'a pas dû être facile, mais l'auteur a réussi à faire la transposition de la photo au dessin avec une parfaite maîtrise.

http://1001bd.aff.bdnet.com/9782915168068/alb.htm Série: Max Hamm - Il était une fois un... Détective Titre: Le Silence des Moutons Auteur: Frank Cammuso Editeur: Akiléos RESUME: Max Hamm est un privé, un dur de dur, un vrai de vrai, qui ne recule jamais devant le danger, ni devant une enquête. Et sa ville, Le Pays des Contes, est le théâtre de drames permanents. Bien sûr, c'est la ville des contes de fées, et il est lui-même un cochon. Mais dans cette ville, les happy end rassurants des contes de fée ayant bercé notre enfance sont plus souvent proches des polars noirs de Hammett, Chase ou Ellroy. Alors, quand la bergère vient le voir pour lui demander de retrouver son troupeau de moutons, kidnappé contre une demande de rançon, Max sait qu'il lui faudra rester en permanence sur ses gardes. Il devra affronter de nombreux obstacles et déjouer les fausses pistes pour faire toute la lumière sur l'affaire. MON AVIS: Une espèce de Blanche-Neige, arme à la main, un détective à tête de cochon, une remise feutrée, voilà ce que la couverture de " Max Hamm " nous propose comme entrée. On commence par des pages BD et on termine avec des pages BD qui sont le présent, le passé étant représenté par l'illustration. Vous l'aurez compris, on plonge dans un univers totalement burlesque à souhait, où l'auteur, Frank Cammuso, s'amuse à estropier d'une façon loufoque les contes de notre enfance. En faisant référence au cinéma américain des années 50 grâce à son protagoniste porcin, en faisant intervenir des personnages à la Warner ou à la Disney allant même jusqu'aux décors qui font penser aux frères Grimm, le lecteur bascule avec une certaine nostalgie dans le monde fantastique des livres pour enfants. Mais que l'on ne s'y trompe pas, c'est surtout un bouquin pour adultes. La technique au lavis utilisée par l'auteur est d'une grande beauté, ajoutant une atmosphère particulière au récit qui, au fil de la lecture, semble ne plus respecter la ligne de conduite instaurée au début. En effet, Frank Cammuso c'est amusé à croquer des personnages comme " La Mère L'Oye, le Grand Méchant Loup en berline et une bergère pas si douce que cela " ! On appréciera également le scénario de Cammuso qui aime jouer sur les mots. Burlesque jusqu'à la moelle, le lecteur ne pourra qu'apprécier avec délectation ce petit bouquin édité chez " Akiléos " ! Le format lui rappellera sans doute ces petits livres qui ont bercé notre jeunesse. Et puis, après tout, on reste de grands enfants.

http://1001bd.aff.bdnet.com/9782915168051/alb.htm Série: Hector Umbra Titre: Osaka Auteur: Uli Oesterle Editeur: Akiléos RESUME: Au cours de son périple dans les abysses, Hector rencontre de fantasques personnages : une infâme journaliste de la presse à sensation, des folles techno, des bombes sexuelles, des danseurs, des démons cérébraux peints à l'huile, des cérébrofantômes, des gnomes à fontanelles, un D.J. jaloux, des "gardiens" retraités prêts à employer la force, une vendeuse de disques en colère, un portier menaçant, de vieux amis, une hallucination musicale, une organisation souterraine et une clocharde débordée de travail. Et ce n'est qu'un début. En compagnie de ses amis Osaka et Frantisek, Hector franchit les limites de la folie et de la mort et reçoit un don particulier. MON AVIS: Autant vous le dire tout de suite, débarrassez-vous de toute logique pour suivre ce récit. Tout y est irrationnel, rien ne tient la route, si ce n'est ce fil rouge, la disparition de Osaka. On se ballade dans un monde sombre où l'on croise une galerie de personnages aussi inquiétants les uns que les autres, des témoins de Jéhovah prosélytes en passant par une clocharde mystique, sans compter l'infâme journaliste qui se plaît à filmer les sous-fifres de notre société, rien dans cet album ne semble tenir debout. Même ce monde où nos protagonistes évoluent, plus proche du purgatoire qu'il n'y paraît. Les genres se mélangent avec délectation pour créer un univers atypique ; du fantastique, du thriller, de l'épouvante, du mystique,… le lecteur se perd dans les méandres d'un récit étrangement baroque, et le pire, c'est qu'on adore ça et qu'on en redemande ! Au dessin et au scénario, l'Allemand Uli Oesterle use d'un trait démesuré ajoutant une part de mystère aux personnages. L'ambiance graphique est oppressante, les ambiances feutrées, presque étouffante, nous séduisent indéniablement. La sobriété des couleurs apporte un côté macabre à cette histoire où justement, la mort, semble bien être omniprésente. Bref, si vous désirez avoir quelques sensations fortes, je ne peux que vous conseiller ce premier tome de " Hector Umbra " ! Attention, âmes sensibles s'abstenir.

Ah ouais, ça c'est de l'aventure et de la vraie. Voilà une bonne initiative, c'est toujours agréable de re-découvrir dans ces films cultes. Et puis Harisson Ford il est quand même génial! :wink:

Je me souviens que dans le dernier numéro de "Avant-Première" il y avait une explication pour bien construire son scénario. Le mieux, c'est encore de demander conseil auprès des éditeurs et des auteurs. On croise parfois sur des forums :wink:

Je vais certainement aller le voir dans le courant de la semaine prochaine. Ce film a vraiment l'air génial, d'ailleurs la bande-annonce était très explicite et donne vraiment envie de découvrir ce petit chef-d-oeuvre!

Pour ce qui est de la narration, c'est vrai que c'est irréprochable, tout comme les dialogues d'ailleurs. Mais si je n'ai pas acheté cet album, c'est à cause des dessins. Je n'arrive pas à accrocher. Pourtant j'aime bien les couleurs, le découpage est clair, mais ces personnages sont d'un trait trop atypique. Bon, je me focalise peut-être trop sur un détail, ta critique est quand même très alléchante. Va falloir que je réflechisse pour savoir si je vais finalement l'acheter ou pas :wink:

Que de dire de plus face à ton commentaire ? Simplement que j'ai aimé cet album grâce à cette intensitée qui se dégage du dessin, des couleurs et du scénario. En plus, on se prend à rêver de liberter face à la grandeur des décors de l'Afrique sauvage. Un album d'une rare beauté!

Une très bonne série de H-F. J'avais juste été un peu déçu pour le premier, vu le nom des auteurs, je m'attendais à mieux au niveau graphique et scénario, mais finalement une fois que j'ai eu relu l'album j'ai ressentis une pleine satisfaction. J'ai pas encore lu le tome 2, mais ça ne saurait tarder :wink:

CITATION(wickie le viking)sinon il y a deux groupe francais qui sont pas mal , c'est "les derniers trouveres" et les "bagaudes"!!!! je vous les conseil Ah ben là, tu m'intrigues, je connais vraiment pas ces deux groupes. Je vais essayer de trouver, merci :wink:

CITATION(Canth)Chétien de Troys je connais .... Mais c'est pas trop mon truc... Alors je te conseille Colin Muset, c'est étonnant ce qu'il fait :wink:

Adam de La Halle, Chétien de Troys, Guillaume d'Aquitaine, ou bien encore Aliénore d'Aquitaine et Richard Coeur de Lion.

Troubadours dans la nord, on y parle la langue d'Oc Trouvères dans le sud on y parle la langie d'Oïl C'et un mouvement très populaire au XIIème et XIIIème siècle. Ce sont des nobles qui ont mis leur poèmes en musique. Musique modale évidemment, il n'y avait pas de hiérarchies simplement des annotations de hauteurs. On pouvait distinguer, plutôt chez les Trouvères, des serviteurs et des ambulants qui, eux aussi, mettaient en musique leurs écrits. Les Troubadours et Trouvères sont à l'origine d'un nouvel art de vivre à la cour, La Courtoisie. Ils chantent ainsi l'amour d'une femme qu'ils ne pourront jamais avoir. Voilà :wink:

Vous connaissez peut-être mieux son fils, Stéphane Steeman ? J'espère que non, car le père est un écrivain de génie. Stanislas-Abdré Steeman est l'auteur de roman policier qui nous a fait le bonheur d'écrire des oeuvres comme: - L'Assassin habite au 21 - Impasse des Boîteux - La Morte survit au 13 - 18 fantômes - La Nuit du 12 au 13 - Six hommes morts - La Maison des Veilles - ... Un talent irrévocable, un auteur qui aime jouer avec ses lecteurs, qui ne supporte pas que ces derniers trouvent la solution trop vite. Avec génie il joue avec les scènes pour aiguiller le lecteur sur diverses pistes, importantes, mais pas toujours fiables. Mon livre favoris - y'en a t-il seulement un ? - est La Morte survit au 13, lun de ses derniers romans mettant en scène son héros fétiche, le fameux Monsieur Wens, alors qu'il n'est encore qu'un petit garçon, dans sa première enquête. Stanislas-André Steeman, en plus d'être un amoureux de la langue française, aimait les chiffres comme le prouve les titres de ses romans. Si vous ne connaissez pas encore, je vous encourage à le découvrir!

Je vais vous étonner, mais Dido j'aime bien aussi :roll: J'ai écouté son premier album que j'ai vraiment trouvé bien fait. Du deuxième je n'ai encore entendu que White Flag, chanson que j'aime beaucoup aussi. Pour un truc commerciale c'est plutôt bon :wink:

Et bien voilà, le but de ce sujet est juste de savoir, pour ceux qui connaissent, si vous préférez soit les Troubardours, soit les Trouvères, soit les deux. Je marquerai ma préférence pour les Trouvères, qui ont su avoir une certaine avance dans l'amour Courtois par rapport à leur voision occidant. J'apprécie plus particulièrement Adam de la Halle (un des derniers Trouvères, le mouvement s'éteint à la fin du XIIIème siècle) qui est aussi l'un des premiers à avoir écrit des Motets. (Il y a des écrits qui le prouvent, contrairement aux compositions de Léonin et Pérotin qui restent mystérieuses) :wink:

Il ne faut pas oublier de souhaiter un bon anniversaire à Hector Berlioz qui est devenu depuis peu, Bicentenaire! Nous retiendrons diverses de ses compositions, maginifiques et surprenantes, dont "La Symphonie Fantastique", véritable chef-d-oeuvre de la musique. :kdo: