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Nickad

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  1. Titre de l'album : Pilote sacrifié tome 2
    Scenariste de l'album : KOKAMI Soji
    Dessinateur de l'album : AZUMA Naoki
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt
    Note :
    Résumé de l'album :

    Sasaki Tomoji est aviateur à l'école des pilotes de l'armée de terre de Hokota. Ses capacités sont très vite remarquées et il devient pilote d'attaque spéciale dans 4e Corps aérien. La mission qu'il se voit confier consiste à se jeter avec son appareil sur l'ennemi. Il devient un Tokkôhei, plus connu en occident sous le nom de Kamikaze. Découvrez comment Tomoji a pu rentrer vivant à neuf reprises.

    Critique :

    Toute l’escadrille est en route pour les Philippines, les pilotes savent désormais que la bombe est solidaire de leur appareil et qu’on leur demande d’aller s’écraser sur leurs ennemis. Le moral au plus bas et la peur au ventre, le sergent-chef Uzawa fait exprès de se cracher pour éviter d’aller au front. Pendant ce temps, les autres cherchent une solution pour trouver un système de largage qui leur permettrait de revenir. Mais la proximité des américains ne rend pas les choses faciles et des raids aériens viennent perturber leur préparation.

    Toujours très bien dessiné, on continue de suivre le déroulement des opérations de cette 1ère brigade de Kamikaze. On voit leur condition de vie, comme à celles des mécaniciens chargés des avions mais ce que l’on découvre surtout c’est l’absurdité de certaines commandes, la soif de gloire de certains dirigeants et l’aspect inhumain de considérer ces soldats comme de la chair à canon. Le récit est bien mené, sans temps mort et donne envie d’aller plus loin.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pilote-sacrifie-tome-2?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement

  2. Dans un contexte actuel où le manga se porte bien, voire très bien même, on a vu l’arrivée de plusieurs nouvelles maison d’édition, nous avons rencontré Aurélien Martinez et Jérémy Touzet, co-fondateurs de Mahô éditions pour en savoir un peu plus sur leur fonctionnement, leurs motivations et surtout savoir ce qu’ils pouvaient apporter de nouveau sur ce marché déjà bien rempli.

     

    La rencontre

    Aurélien et Jérémy se sont rencontrés sur leur lieu de travail à Kana home vidéo, ils ont très vite remarqué qu’ils avaient la même passion pour le manga et qu’ils partageaient l’envie de monter leur propre maison d’édition. Après de longs mois de préparation, Mahô a vu le jour en novembre 2019, leur premier titre « les enfants de Gorre », light novel de Sylvain Ferrieu est sorti le 26 juin 2020. (La crise sanitaire étant passée par là)

    La ligne éditoriale

    Leur ligne éditoriale n’est pas tournée vers un genre particulier mais vers une aide et un soutien à la création. La France est le 3eme consommateur de manga dans le monde, pourtant l’état ne fait rien pour développer ce média et n’apporte pas ou peu d’aide à la création. Mahô souhaite soutenir les auteurs français, puis, pourquoi pas ensuite s’ouvrir à l’international.

    Il faut savoir qu’accompagner un auteur dans le processus de création est une vraie prise de position, et de risque. Acheter et traduire une licence peut coûter jusqu’à 4 fois moins cher que de publier une œuvre originale ; surtout qu’ils souhaitent accompagner leurs auteurs à la japonaise : il ne s’agit pas seulement de publier le livre mais d’être présent tout au long du processus de création, coacher, donner son avis du début à la fin, faire les corrections.

    En plus, lancer un auteur inconnu du public est toujours une source de danger surtout dans le domaine du manga ou les préjugés estiment qu’il n’y a que les auteurs japonais qui méritent le détour. (Les mangas coréens et chinois comment à être reconnus mais ça n’a pas toujours été le cas.)

    Mahô se positionne donc sur le créneau d’assistance à la création française pour les light novel et le manga, créneau peu exploité actuellement.

     

    Le choix des œuvres

    Ils reçoivent entre 5 à 10 manuscrits par semaine (mangas ou romans), le choix se fait en fonction de la cohérence de l’histoire, de la qualité de l’écriture, du dessin. Ce dernier point est primordial pour les mangas, car il y a une concurrence internationale et la communauté du manga exige de l’excellence.

    Pour les titres étrangers, Aurélien et Jérémy font une veille permanente surtout dans les magazines de prépublication mais aussi à travers les réseaux sociaux. L’objectif est de trouver la perle rare : un titre qui a du potentiel mais qui n’est pas encore très connu

     

    Comment publie-t-on un manga japonais ?

    En ce qui concerne l’acquisition de droits, les maison d’édition font des offres ne portant pas que sur le côté financier mais surtout sur le projet de communication et de publicité autour de l’œuvre. En effet, pour les japonais, le plus important c’est la renommée et toute la publicité qui pourra être faite (affichage, PLV, stands, possibilité de faire venir l’auteur pour des séances de dédicaces…).

    La communication est indispensable, il faut gagner en visibilité pour donner envie aux libraires d’acheter le titre. Les réseaux sociaux et sites spécialisé ont donc leur rôle à jouer. Les séances de dédicaces permettent également de meilleures ventes et c’est d’autant plus facile à faire avec des auteurs français !

     

    Concernant le light novel

    (Le light novel est un roman destiné à un public adolescent, il est généralement composé de paragraphes courts et de dialogues et ils sont garnies d’illustrations type manga.)

    Au Japon, le schéma classique de publication est le suivant : le light novel est d’abord publié, puis le 1er tome du manga qui correspond en général à la moitié du roman, puis le tome 2 du roman… et parfois le jeu video associé. En France, le light novel n’est pas encore très répandu, il est souvent traité comme un roman jeunesse alors qu’il aurait plutôt sa place au rayon manga.

    En ce qui concerne le light novel français, par exemple pour les enfants de Gorre, Mahô éditions a décidé de le faire illustrer par un sud-coréen vivant au Japon Navigavi, ce qui a permis une meilleure communication autour du projet.

     

    L’essor du webtoon

    La progression des webtoon n’est pas une menace pour le manga, celui-ci n’est pas encore à son apogée et même si le nombre de titres proposés est important, le nombre d’acheteurs a également augmenté. Les enfants du club Dorothée (premiers mangas diffusés en France) ont à présent des enfants qui atteignent l’âge adulte et qui représentent un nouveau lectorat.

     

    Les objectifs

    Aujourd’hui, Mahô éditions c’est 3 personnes, dont une responsable de communication dont l’installation au Japon a été retardée à cause de la crise sanitaire. Sa position sur place permettra de faciliter les échanges entre les éditeurs et les ayant-droits.

    En 2021, comme tous les éditeurs Mahô a souffert de la crise du papier et de la saturation chez les imprimeries ; ils ont quand même sorti les lights novel de Mynoghra, 86 Eighty six (tome 2 prévu le 8 juillet), Berserk of gluttony et son adaptation en manga (critique ici).

    Pour 2022, il y a la sortie du one shot Contes merveilleux du printemps qui marque le retour de l’auteur de 9 lives man (critique ici), la suite du manga berserk of gluttony, et les tomes suivants des light novels Les Enfants de Gorre, Minoghra et 86.

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  3. Titre de l'album : Wandance tome 1
    Scenariste de l'album : COFFEE
    Dessinateur de l'album : COFFEE
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    Kotani Kaboku veut être normal. Le plus possible, se fondre dans I a masse et surtout ne pas se faire remarquer. Son bégaiement le pousse à peu parler et à se contenter de suivre I es autres. Se retrouver au centre de l'attention, cible cible potentielle des moqueries, le terrifie. Mais son regard est irrésistiblement attiré par Wanda Hikari, une élève de sa classe. Wanda danse, seule, en plein jour, sans se soucier du regard des autres. Et chacun de ses mouvements semble hurler "Liberté". Un sentiment que Kotani va Iui aussi rechercher, 1orsqu' il se décide à apprendre à danser. Après tout, dans la danse, nul besoin de mots pour s' exprimer.

    Critique :

    Kaboku est un lycéen qui craint toujours d’attirer l’attention de peur qu’on se moque de lui, il n’est pas très à l’aise à l’oral et il lui arrive de bégayer. Un jour, il rencontre Wanda, une jeune fille qui ne semble vivre que pour la danse. En la regardant, il a envie de danser avec elle et pense pouvoir trouver un moyen d’expression sans la parole et une certaine liberté dans cette discipline. Il rejoint donc le club de danse.

    Le point étonnant de l’histoire c’est que depuis 2012, la danse est une discipline obligatoirement enseignée dans les collèges, il y a donc des clubs dans les lycées, bien sûr ils sont mixtes mais la proportion est de 95 filles pour 5 garçons ! C’est donc déjà une première thématique du manga mais le sujet n’est pas vraiment là, tout comme le développement de notre héros qui va arriver à surmonter ses faiblesses et s’épanouir dans la danse, tout comme une éventuelle histoire d’amour entre lui et Wanda, le propos principal est bel et bien la danse.

    L’autrice Coffee a su mettre en valeur la danse hip-hop, elle s’est inspirée de son expérience et on voit qu’elle s’est aussi renseignée auprès de professionnels pour rendre son manga le plus réaliste possible et ce n’est pas évident de retranscrire les mouvements de danse en dessin !! En plus d’un graphisme travaillé et pointilleux, elle propose également des explications sur ces mouvements que vous pourrez mettre en pratique. Wandance est un manga réussi qui nous attire dans l’univers de la danse que l’on soit initié ou non.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wandance-tome-1?ref=44

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  4. Titre de l'album : Wolf Pack
    Scenariste de l'album : BALIBALLY BILLY
    Dessinateur de l'album : BALIBALLY BILLY
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Loin au cœur de la montagne vivent les descendants de Fenrir, mi-loups mi-humains. Afin de renforcer leurs liens, la meute de la vallée, dirigée par l'alpha Garmr, et la meute du lac, dirigée par les jumeaux Hati et Sköll, doivent se lier lors d'une cérémonie de mariage qui unira Garmr et Sköll. Mais lorsque la promise, Sköll, décède de façon abrupte quelques jours avant la cérémonie, c'est son frère jumeau Hati qui décide de sceller le pacte à sa place. Or, tout change lorsque Garmr et Hati décident de se rendre à l'endroit où Sköll a eu son accident...

    Critique :

    Bien que Wolf pack soit catégorisé yaoi, il n’en est pas vraiment un ; deux tribus d’hommes loups doivent nouer une alliance pour la survie de leur race, hélas la mariée est morte dans un accident et pour honorer la promesse, son frère jumeau prend sa place. Les deux partenaires étant les chefs de leurs tribus, on pouvait envisager qu’il y aurait une lutte de pouvoir. Au contraire, l’histoire parle de la vie ces êtres, la chasse, le grand froid, l’entente et le respect. Mais quand les hommes s’en mêlent, leur vie tranquille est menacée.

    Wolf pack raconte une belle histoire, entre échappées sauvages et mythologie nordique, on se laisse emportée dans l’ambiance qui rappelle un peu le conte. Les membres de la tribu sont très proches les uns des autres comme le sont les animaux entre eux et les scènes de câlin ne montrent rien de déplacé. Le dessin est soigné et le rendu des loups sublime. Une belle découverte à savourer.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wolf-pack?ref=44

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  5. Les abysses, les déserts, les cimetières… berceaux naturels de nos peurs primaires, que H. P. Lovecraft utilise avec brio dans les trois récits qui composent ce nouvel ouvrage de la collection des “Chefs-d’œuvre de Lovecraft” : Le Molosse.
     
    De son coup de crayon fascinant, Gou TANABE vient magnifier trois courtes histoires du maître du fantastique et de l’horreur : “Le Temple”, “Le Molosse” et “La Cité sans nom”. Vous y retrouverez tous les éléments qui font le sel de la mythologie lovecraftienne, et l’ambiance unique propre au romancier vous entraînera inexorablement vers l’angoisse et la folie…
     
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    Le Molosse – Sortie le 15 septembre 2022
    (Gou TANABE, seinen, 15x21 cm, one-shot, 15 euros)
     
    Dans “Le Temple”, un sous-marin allemand isolé en haute mer est victime d’une étrange malédiction. La peur s’empare de l’équipage et entraîne le vaisseau au plus profond des abysses, là où aucun homme n’est encore allé...
     
    Les héros du “Molosse”, eux, n’hésitent pas à profaner des tombes pour assouvir leur passion de l’occulte. Fervents lecteurs de leur copie du Necronomicon, ouvrage de magie noire, ils vont découvrir que certaines choses doivent rester enfouies à jamais...
     
    Ce même Necronomicon guide le voyageur de “La Cité sans nom” au milieu du désert. Là, l’homme comprend que sa civilisation n’est pas la seule sur Terre, et que l’être humain est bien petit face aux forces de l’inconnu...


    De son trait sombre et réaliste reconnaissable entre tous, Gou Tanabe met en images les pires cauchemars imaginés par H. P. Lovecraft, le maître du fantastique et de l’horreur. Aux frontières des mondes, les protagonistes mènent une lutte sans espoir pour ne pas sombrer dans la folie !
     
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  6. Titre de l'album : Re:zero - 4eme arc : Le sanctuaire de la sorcière de l'Avarice tome 3
    Scenariste de l'album : NAGATSUKI Tappei , AIKAWA Yu
    Dessinateur de l'album : ATORI Haruno
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ototo
    Note :
    Résumé de l'album :

    Le jeune homme se plonge à nouveau dans un cycle de morts… Après avoir affronté son propre passé et surmonté l’épreuve, Subaru Natsuki, un lycéen subitement invoqué dans un autre monde, se décide à rentrer au manoir de Roswaal. Mais une fois là-bas, notre héros découvre la demeure plongée dans une atmosphère anormale… Prenant son courage à deux mains, il s’enfonce à l’intérieur.

    Critique :

    Subaru et Amelia ont affronté la 1ère épreuve mais seul Subaru l’a réussi, ne pouvant en parler sans précaution, il décide de questionner Roswaal au sujet du sanctuaire. Ce dernier se montre encore une fois très évasif, Subaru décide de raccompagner les villageois mais en arrivant au manoir, une mauvaise surprise l’attend.

    Suite du 4eme arc, Subaru devait déjà trouver un moyen d’aider Amelia à passer les épreuves, il doit maintenant régler les événements qui se déroulent au manoir pendant que Roswaal est au sanctuaire. On garde le même esprit que les arcs précédents, avancer petit à petit à la fois dans le déroulement du problème de l’arc et en même temps dans l’histoire principale autour d’Amelia. Ce 3eme tome a un peu moins d’action et plus de réflexions. Si re:zero a un concept intéressant qui fonctionne, on aimerait parfois qu’il y ait moins de boucles dans un arc, pour le moment, celui n’a que 4 livres, on verra ce qu’il en sera plus tard. Cela reste un manga d’aventures agréable et bien fait.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/re-zero-arc-4-tome-3?ref=44

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  7. Titre de l'album : Dandara
    Scenariste de l'album : KIRA
    Dessinateur de l'album : KIRA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    "Mes rêves s'interrompent toujours au meilleur moment...". Servi par le dessin épuré de Kira, Dandara s'impose comme un récit ambitieux et complexe qui brouille volontairement les pistes narratives entre réalité et fiction, tout en rendant hommage au cinéma de sabres. Quelque part, au Japon... un acteur spécialisé dans des rôles de samurai de seconde zone se réveille. Mais tandis qu'il pense avoir fini son tout dernier tournage, il réalise qu'il a du mal à tenir debout. C'est alors qu'une jeune femme apparaît devant lui et l'appelle " Okita Sôji ". Il se rappelle ainsi avoir effectivement incarné ce guerrier bien connu de l'histoire du Japon... Pourtant, quelque chose ne va pas : personne ne semble comprendre de quoi il parle et surtout, son katana paraît bel et bien réel... Est-il en train de vivre un rêve éveillé ? Ou est-il plutôt un samurai du passé qui sombre dans la folie ?

    Critique :

    Un jeune acteur, spécialisé dans les seconds rôles a l’opportunité de jouer Soji Okita (célèbre samouraï du shinsen-gumi). A la fin de son tournage il se retrouve en plein shogunat et tout le monde semble le prendre pour le vrai Okita.

    Volontairement flou et énigmatique, on ne saura jamais ce qui arrive vraiment au personnage principal ; est-ce qu’il rêve ? est-ce qu’il s’est réincarné en Okita ? ou peut-être tout simplement devient-il fou ? Confronté à une réalité qui n’est pas la sienne, et à une femme qui ressemble à son ex, il se laisse parfois aller au jeu mais quand il verse le sang pour la 1ère fois, sa raison semble vaciller.

    C’est une étrange lecture que Dandara car on ne sait jamais dans quelle réalité se trouve le personnage principal, c’est d’autant plus perturbant que l’autrice ne lui a pas donné de nom, augmentant ainsi le doute et les hypothèses. Finalement on sort du livre un peu perdu ne sachant pas où KIRA voulait nous emmener et ne sachant pas non plus ce que le manga peut apporter.

    Présenté comme le one shot shojo de l'année, la complexité du manga le destine plus aux plus grands.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dandara?ref=44

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  8. alors, je trouve que le début de ce tome est un peu confus (par rapport aux autres) et du coup je le trouve un chouilla en-dessous, mais c'est vraiment pour pinailler car j'attends toujours le prochain tome avec impatience

    Moi aussi je veux connaître la fin de ta phrase 😉

    • Like 1

  9. Titre de l'album : Shark panic tome 1
    Scenariste de l'album : SAIMURA Tsukasa
    Dessinateur de l'album : SAIMURA Tsukasa
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Omaké
    Note :
    Résumé de l'album :

    Sept amis décident de louer un petit bateau à moteur pour passer une journée de vacances. Ils s'éloignent ainsi des côtes, en éprouvant un intense sentiment de liberté. Jusqu'à ce qu'ils soient attaqués par un immense requin. Désormais bloqués sur leur bateau en panne, ils se sentent tout de suite moins libres. Survivront-ils à ce mangeur d'hommes visiblement très affamé ? - Un véritable survival en pleine mer ! - Un hommage radical au film Les Dents de la mer dans lequel aucun des héros n'est à l'abri. - Une mise en scène à la fois dynamique et cinématographique. - Un page turner absolu ! - Une histoire complète en 2 tomes.

    Critique :

    Difficile de ne pas penser aux dents de la mer lors de la lecture de ce 1er tome, d’abord au 2eme film quand un groupe d’adolescents vont faire une virée en mer, ensuite au 1er film quand le requin attaque le bateau… Mais heureusement, nous ne sommes pas non plus dans une copie conforme car l’auteur va plus loin dans la psychologie des personnages : il y a les relations entre ces jeunes qui se retrouvent après un moment, celles qui sont officielles et puis celles qui sont cachées et surtout il y a les réactions lors du drame. On ne se contente pas de montrer la peur et la panique mais aussi les comportements de survie qui passent parfois avant d’aider son prochain.

    Le rendu graphique du requin et de ses attaques et particulièrement bien réussi et on plonge complétement dans l’ambiance surtout que le rythme soutenu ne nous laisse pas le temps de souffler.

    Pour avoir regardé un certain nombre de films sur le sujet, shark panic manque peut-être un peu d’originalité mais c’est un manga réussi qui tient ses promesses et qui saura contenter les amateurs du genre.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shark-panic-tome-1?ref=44

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  10. Titre de l'album : Lonely world tome 3
    Scenariste de l'album : IWATOBI Neko
    Dessinateur de l'album : IWATOBI Neko
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ki-oon
    Note :
    Résumé de l'album :

    Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l'humanité disparue... Afin d'empêcher les cônes de retrouver la trace de Shii, Bulb a dû effacer la mémoire de Teefer, le golem de communication qui avait tout fait pour être le seul à occuper les pensées de la petite fille... À la suite de cette triste expérience, le trio rencontre Moody et Ariadne, un robot nourrice auquel l'enfant s'attache très vite. Malheureusement, après avoir été gravement endommagée par des cônes, Ariadne choisit de s'endormir pour toujours et demande à être incinérée ; une décision difficile à comprendre pour Shii, qui croyait avoir enfin trouvé une confidente dans ce monde silencieux...

    Critique :

    La jeune Shii a rencontré d’autres golems (robots), elle voudrait qu’ils puissent avoir une vie entre eux et soient tous heureux, seulement ils n’ont pas été programmés pour ça et ne peuvent rien faire sans un ordre de leur maitre et si le maitre n’est plus là, ils continuent à l’infini la mission pour laquelle ils sont prévus. Heureusement Bulb et Mui-Mui ont été trafiqués, ils ont une plus grande capacité d’actions, descendu dans les bas quartiers de la ville, Shii va rencontrer d’autres golems marginaux et se rapprocher de son foyer.

    C’est une réflexion intéressante que Lonely World nous propose : aller au-delà de la création de l’homme, imaginer les conséquences d’une technologie laissée à l’abandon, en état de marche mais sans aucun contrôle. En même temps, on sent que d’autres thématiques ne sont pas loin comme l’évolution de l’intelligence artificielle ou la recherche de la vie éternelle. Plus on avance dans l’histoire et plus elle devient intéressante, j’espère que la suite sera à la hauteur de ses ambitions.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lonely-world-tome-3?ref=44

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  11. Titre de l'album : Ash, le bâtisseur de civilisation tome 1
    Scenariste de l'album : AMAKAWA Mizuumi
    Dessinateur de l'album : KUROKI Yoruno
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Komikku
    Note :
    Résumé de l'album :

    Grâce aux livres, une civilisation va renaître de ses cendres ! "Les livres... Ce sont à travers eux que nos volontés se connectent'. Le jeune Ash, qui réside dans un village reculé et peu développé, dissimule un secret. Il possède les souvenirs d'une vie antérieure de confort et de richesse. Face à la rudesse de son quotidien, il va tout faire pour tenter de retrouver sa vie d'antan. La clé pour y parvenir se trouve dans le "déchiffrage d'un livre', provenant d'une ancienne civilisation. Toutefois, le jeune Ash va devoir apprendre à lire et décoder cette langue ancienne, avant de tenter de faire renaître les technologies de cette civilisation passée.

    Critique :

    Le jeune Ash, 8 ans, habite en pleine cambrousse, un village loin de tout où la modernité n’est pas de mise. Comme tout se fait à la main, les enfants doivent également travailler et il n’y a rien pour se distraire. Après avoir entendu une histoire racontée par la femme du chef du village, l’une des rare personne qui sache lire et écrire, Ash décide d’apprendre à lire, il se rend alors chez le curé mais celui-ci refuse de l’aider. Il lui donne cependant un manuscrit afin qu’Ash apprenne tout seul.

    Dans ce manga, on apprend l’importance des livres, nous qui sommes tous lecteurs on sait combien on aurait un vide sans eux ; pour Ash, le livre est d’abord un moyen de divertissement puis un outil pour s’éduquer et envisager d’avoir une vie meilleure. Très vite il découvre des informations pratiques pour la vie de tous les jours, une sorte de guide de survie en pleine nature, puis il espère améliorer la société en décryptant un livre d’une ancienne civilisation.

    C’est un premier tome fort sympathique, divertissant et instructif, je lirai la suite avec plaisir.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ash-le-batisseur-de-civilisation-tome-1?ref=44

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  12. Titre de l'album : God of high school tome 2
    Scenariste de l'album : PARK Yong-Je
    Dessinateur de l'album : PARK Yong-Je
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt
    Note :
    Résumé de l'album :

    Jin Mori, 17 ans, est invité à un tournoi d'arts martiaux appelé « The God Of High School ». L'événement organisé par une mystérieuse organisation réunit des participants de toute la Corée du Sud, utilisant le pouvoir des dieux, afin de choisir 3 représentants pour le tournoi mondial. En récompense, le gagnant verra le vœu de son choix se réaliser. Des équipes et alliances vont alors se former...

    Critique :

    Tandis que notre personnage principal Jin Mo-Ri s’est vu éliminé du tournoi pour s’être mêlé d’un autre duel, la compétition continue et ses deux camarades passent les premières sélections. Pendant ce temps, on en apprend un peu plus sur l’art martial qu’emploie Jin Mo-Ri et sur son grand-père, une personne recherchée depuis longtemps par l’organisation.

    Avec des affrontements à tous les niveaux et des personnages ne désirant qu’être le plus fort soit par fierté soit pour faire reconnaitre leur école, God of high school est résolument un manga de baston. N’étant pas très adepte de cette thématique quand il n’y a rien d’autre dans le scenario, je m’y suis vite ennuyée surtout que dans ce tome l’humour n’était pas au rendez-vous. En plus, il faut avouer que le graphisme est moyen et que l’on a vu mieux dans la dynamique des combats. Une série que je vais sans doute arrêter là.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/god-of-high-school-tome-2?ref=44

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  13. Titre de l'album : Le miel des jeunes filles en fleurs
    Scenariste de l'album : MARUTA
    Dessinateur de l'album : MARUTA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : NihoNiba
    Note :
    Résumé de l'album :

    Aujourd'hui, c'était le premier jour de classe d'Akira. Elle n'avait pas l'intention de se faire des amies ici, mais lorsqu'elle découvre deux de ses camarades en train de s'embrasser dans une salle déserte, elle ne peut s'empêcher d'être intriguée... Encore plus quand les baisers se font de plus en plus passionnés, et que les deux jeunes femmes se mettent carrément à faire l'amour !! Même à Tokyo, elle n'avait jamais vu ça ! Dans ce hentai 100% lesbien, Maruta nous effeuille avec talent les trop rares amours d'un bouquet de jeunes femmes en fleurs. Un hentai full yuri ! Manga hentai non-censuré pour adulte, interdit aux moins de 18 ans, éditions NihoNiba.

    Critique :

    1er manga érotique lesbien de la collection NihoNiba, le miel des jeunes filles en fleurs est assez conforme à son titre : une jeune tokyoïte emménage pour plusieurs mois en pleine campagne, elle est témoin des ébats entre deux de ses camarades filles. Troublée, elle va vite céder à leurs avances quand celle-ci vont se rapprocher. Elle rejoindra ensuite leur club où les 5 jeunes filles se livrent sans retenue à la découverte de leur sexualité.

    Les points positifs du manga : histoire 100% lesbien avec des jeunes filles physiquement variées (je parle de la poitrine surtout), une seule histoire avec les mêmes personnages tout le long du livre, un graphisme réussi qui met en valeur des techniques féminines. Les points négatifs : un manque de scenario, les situations ne sont pas très développées et c’est assez redondant. Le miel des jeunes filles en fleurs a le mérite d’innover dans le monde du hentai en proposant un manga plutôt agréable et plein de fraicheur.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  14. Titre de l'album : Ragnagna et moi tome 2
    Scenariste de l'album : KOYAMA Ken
    Dessinateur de l'album : KOYAMA Ken
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ki-oon
    Note :
    Résumé de l'album :

    Que ce soit pour les premières règles ou pour révolutionner les protections hygiéniques, il y a toujours des alliés inattendus prêts à tendre la main aux femmes, sous l’œil bienveillant et avisé de Ragnagna. Et lorsque les relations amoureuses entrent en jeu, elle veille à ce que ses protégées prennent soin de leur santé avant tout, de gré ou de force ! Même quand elle tombe pile au mauvais moment, c'est pour le bien des femmes... et des hommes, qui subissent aussi parfois ses interventions musclées !

    Critique :

    Ragnagna et moi est un livre sur le cycle menstruel ou règles si c’est plus facile à comprendre, les ragnagnas comme on les appelle entre filles ! Le 1er public visé est sans doute le public masculin car le livre ne parle pas des règles de façon biologique mais plutôt de ce que cela provoque chez la femme (douleurs, changements d’humeur, envies particulières…) et de la façon dont elles doivent vivre avec. La manière dont elles débarquent sans prévenir, les difficultés de faire certaines activités quand elles sont là, les changements physiques qu’elles entrainent (boutons, gonflement…)

    Mais le livre ne s’arrête pas là, il y a une partie éducative pour les adolescents qui pourraient se poser des questions et notamment une approche pour éviter les comportements sexistes, une partie sur les protections hygiéniques, sur l’histoire de ces protections au Japon… En plus, le livre permet aussi aux filles à comprendre un peu plus les garçons, car Ragnagna n’est pas la seule à être présente, il y a Libido, Mr Puceau…

    Il y a vraiment des aspects intéressants, le seul vrai problème c’est le graphisme : abordé de façon humoristique, le dessin n’est pas très travaillé, c’est un peu brouillon parfois et peut gêner la compréhension. Certains chapitres vont chercher loin, celui avec des extraterrestres notamment… je veux bien que ce soit imagé mais pour le coup, je ne vois pas trop ce que cela vient faire là-dedans. En résumé, je dirais que l’idée est originale et permet de désacraliser le sujet mais deux tomes auraient peut-être suffi car il y a une certaine redondance. (série finie en 4 tomes)

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  15. Titre de l'album : Super cub tome 1
    Scenariste de l'album : TONE Kôken
    Dessinateur de l'album : KANITAN
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    Dans la préfecture montagneuse de Yamanashi, Koguma est une lycéen ne solitaire et sans joie de vivre. Elle n'a plus de parents, pas de passion, pas d'amis, rien.
    Tous les jours, elle parcourt sur un vieux vélo le chemin escarpé qui sépare l'appartement où elle vit seule de son lycée ... jusqu'au jour où elle décide de s'offrir un véhicule motorisé. Elle optera pour une motocyclette d'occasion, un Honda Super Cub 50, économique, fiable et simple d'utilisation. De la conduite à l'entretien en passant par le plaisir de pouvoir voyager, c'est tout un monde de découvertes qui s'ouvre à Koguma ... et à de nouvelles amies passionnées de deux-roues.

    Critique :

    Koguma est une jeune fille qui vit seule, qui n’a pas d’amis et pas de passion. Habitant loin du lycée et en région montagnarde, elle décide un jour d’acheter un cyclomoteur : un super cub. La voilà qui va devoir apprendre à l’entretenir et surtout à profiter de la liberté que lui apporte son nouveau moyen de locomotion.

    C’est un 1er tome sympathique, il y a beaucoup de fraicheur dans la narration mais pas forcément beaucoup de dialogues. Le manga est annoncé comme un road movie où les paysages et la liberté seront mis en avant mais pour le moment Koguma n’est qu’en apprentissage et ne va pas encore très loin. C’est agréable à lire mais je trouve que l’on arrive vite à la fin, cela manque un peu de matière…

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  16. Titre de l'album : Boy meets Maria
    Scenariste de l'album : PEYO
    Dessinateur de l'album : PEYO
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Taifu
    Note :
    Résumé de l'album :

    Taiga est un jeune lycéen plein d’enthousiasme, qui se rêve en héros sauvant des demoiselles en détresse. Un jour, en assistant à une représentation du club théâtre de son lycée, il va tomber des nues devant la beauté et la grâce de Maria, une des membres du club. Mais que se passerait-il si la belle n’en était pas une ? Accompagnez Taiga et Arima sur le chemin qui mène à l’affirmation de soi !

    Critique :

    Excellente surprise que ce one-shot !! Taiga, un jeune homme extrêmement positif, voir naïf qui a décidé de tout prendre de façon superficielle a le coup de foudre pour Maria à la fête de l’école. Il lui fait sa déclaration dans la foulée et se fait refouler car Maria n’est pas vraiment une fille, c’est un garçon ou plutôt un iel, quelqu’un qui se cherche et ne sait pas où est sa place.

    Au 1er abord, on pourrait penser que Maria est non-binaire ou souffre de dysphorie de genre (c’est comme cela qu’il est perçu dans le livre), mais ce n’est pas vraiment cela, Arima (ou Maria) est un garçon qui a été élevé comme une fille à cause des envies de sa mère, il n’a jamais pu agir comme un garçon. Arrivé au lycée, il aimerait avoir le choix et qu’on lui laisse la possibilité d’être un garçon ! Seulement voilà, après une quinzaine d’années passées à être une fille, il ne sait ni comment faire ni si être un garçon lui conviendrait.

    A côté de lui, il y a Taiga, un garçon qui a choisi de ne pas se poser de questions (suite à un événement du passé traumatisant), il a un regard innocent sur ce qui se passe et du coup, il est ouvert à tout. On pourrait dire qu’il a le regard d’un enfant qui va grandir et poser des questions sur le monde comme « pourquoi un garçon ne peut pas aimer un autre garçon ? ». Au fur et à mesure, ils vont se découvrir et affronter le monde.

    Boy meets Maria est un livre à lire et à savourer, bien qu’abordant de nombreux sujets sérieux, l’autrice a su y amener une saveur particulière, parfois dans l’émotion, parfois dans l’humour. Tout y est très juste : la narration, le graphisme et les sentiments.

    Pour information, PEYO de son vrai nom Kôsei Eguchi est décédée en aout 2020 à l’âge de 23 ans, boy meets Maria est sa seule œuvre achevée.

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    Type de l'album : Manga
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  17. Titre de l'album : Les affamés tome 2
    Scenariste de l'album : TOMOYASU Kunitaro
    Dessinateur de l'album : TOMOYASU Kunitaro
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Trois mois se sont écoulés depuis la disparition de Yuka. Wataru a réussi à mettre la main sur la fille de la femme qu'il aimait et se rapproche petit à petit de son objectif. Mais avant que sa précieuse protégée ne soit prête à procréer, celle-ci devra atteindre la puberté. Et pour ça, encore faut-il survivre... Un zombie intelligent et un rebut de la société seront-ils seulement capables de répondre aux besoins d'une enfant ?

    Critique :

    La 1ère phase du projet de Wataru est tombée à l’eau, non seulement sa copine l’a trahi mais en plus il s’est retrouvé prisonnier d’un groupe d’humains qui s’est servi de lui comme défouloir. Plusieurs mois après, le voilà à devoir s’occuper d’un bébé mais avant que son projet de « ferme humaine » prenne forme, il faut qu’il soit en âge de concevoir, mais arrivera-t-il à traiter cette petite fille comme un outil alors qu’elle le voit comme son père ?

    Un tome où Wataru est vraiment aux prises avec ses sentiments, d’un côté, il a l’instinct de survie du zombie qui voit bien qu’avec le temps la disparition des humains marquera aussi la fin des zombies et de l’autre sa conscience humaine. Malgré son plan, élever un enfant va forcément avoir des conséquences sur ses sentiments. Et puis il y a cette petite fille, élevée avec le minimum d’éducation qui va découvrir petit à petit un autre monde. On sent qu’il va encore y avoir des retournements de situations et on a vraiment hâte de lire la suite des aventures de Wataru.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-affames-tome-2-230925?ref=44

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  18. Titre de l'album : Dead flag tome 1
    Scenariste de l'album : HOLICO
    Dessinateur de l'album : NISHIKAWA Jun
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Un matin comme les autres, dans un lycée comme les autres... Jusqu'au jour où un bateau pirate fait son apparition flottant au milieu de l'école. Démarre alors le jeu sanglant du « Dead Flag ». Piller, détruire et exterminer seront les clés pour obtenir un maximum de points et rester en vie. Seuls ceux sans pitié seront récompensés. Bienvenue dans le jeu mortel des pirates !

    Critique :

    Nouveau manga survival, cette fois, un bateau pirate apparaît au beau milieu de l’école et tous les élèves sont obligés de participer. Leur objectif est simple : il suffit d’être classé dans les 13 premiers pour avoir la vie sauve ! Et pour ça, il va falloir incarner le parfait pirate, c’est-à-dire commettre des actes répréhensibles comme voler, piller, détruire voire plus si votre âme est capable de le supporter, car le jeu comporte aussi des pièges.

    Comme tout manga de survival digne de ce nom, on sait qu’à la fin les survivants ne seront pas très nombreux et que le chemin sera très ensanglanté. Ce 1er tome commence fort, il n’y a pas le temps de la réflexion, on plonge directement dans une ambiance macabre. Le point fort de la série c’est la thématique, on en a vu beaucoup autour du jeu mais les pirates c’est une innovation ! Encore une fois, on va découvrir le côté sombre des humains, ce que certains sont prêts à faire pour survivre et surtout la façon dont les comportements peuvent dériver quand plus aucune morale n’est de mise.

    Un bon début de série, elle promet d’être efficace si les auteurs arrivent à rester dans cette thématique sans tomber dans la facilité du genre (on massacre tout le monde et puis c’est bon !!). Finie en 4 tomes.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  19. Titre de l'album : Boys run the riot tome 2
    Scenariste de l'album : GAKU Keito
    Dessinateur de l'album : GAKU Keito
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    La marque Boys Run The Riot est officiellement lancée ! Cependant, malgré les efforts de Jin, les ventes peinent à décoller. Pour passer à la vitesse supérieure, Ryo et ses amis vont avoir besoin de se trouver des partenaires. Mais pour des adolescents, cette tâche n’est pas aisée et les adultes ne semblent pas prêts à les considérer comme des professionnels. Ne pouvant compter que sur eux-mêmes, ils décident alors de trouver des petits boulots étudiants pour gagner un peu d’argent et investir dans leur marque…

    Critique :

    Ça y est, Ryo et Jin ont créé leur 1er t-shirt, avec l’aide d’Itsuka qui les a rejoints en tant que photographe, ils décident d’aller démarcher des boutiques, mais le résultat est décevant. Se rendant compte qu’il leur faut de l’argent pour continuer à avancer, ils décident de trouver un petit boulot. Ryo se retrouve à nouveau face à une dure réalité : comment se présenter, fille ou garçon ? Et si elle tombe sur certaines personnes compréhensives, dans la pratique cela peut devenir compliqué : comme l’uniforme de travail ou le vestiaire à utiliser.

    Ah, ce manga est vraiment bien fait, on plonge directement dans l’histoire, ou plutôt dans les histoires car il y a deux récits en un : il y a l’histoire personnelle de Ryo qui doit apprendre à s’aimer tel qu’il est et qui doit trouver sa place dans une société pas toujours tolérante à la différence. Et puis il y a l’évolution de ces jeunes, passionnés qui vont tout faire pour aller au bout de leurs ambitions, on y découvre leur parcours dans le monde particulier de la mode avec les aléas de production et de communication.

    Un manga intéressant qui aborde un sujet sensible sans jamais tomber dans le plaidoyer ou le larmoyant.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  20. Titre de l'album : Ranking of kings tome 2
    Scenariste de l'album : TOKA Sosuke
    Dessinateur de l'album : TOKA Sosuke
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ki-oon
    Note :
    Résumé de l'album :

    Le parcours riche en émotions et en aventures d'un petit prince sourd-muet à la conquête du monde ! Au royaume de Bosse, après le décès du roi, les manigances s'enchaînent : en effet, alors que Bojji avait été désigné par le souverain pour lui succéder, la reine Hiling organise un vote en secret... Lors de la cérémonie, c'est donc Daida qui est finalement couronné ! Devant les réactions de soulagement de ses sujets, le prince aîné a le cœur brisé. Pour ne rien arranger, Ombre, son seul allié, a disparu ! Craignant le pire pour son ami, Bojji se lance à sa rescousse et n'hésite pas à pénétrer dans l'antre de Mitsumata, le familier du redoutable Bebin...

    Critique :

    Après la mort du roi, le prince Bojji s’est fait écarter du trône qui devait normalement lui revenir. Dépité, il décide de partir en voyage mais la reine s’y oppose. Quant à son frère, il semble bien décider à éliminer tout problème futur, que ce soit Bojji ou les conseillers qui le soutiennent.

    Le prince Bojji est décidément poursuivi par un cruel destin, non seulement tout le monde le prend pour l’idiot du royaume mais en plus, on apprend que s’il est comme ça c’est à cause de son père qui avait fait un pacte avec un génie pour récupérer toute la puissance de son enfant à son profit !! Malgré tout, certains sont de son côté mais la vie ne s’annonce pas facile pour lui.

    Malgré un dessin particulier qui pourrait rebuter au premier abord, on se fait vite au graphisme et on s’attache facilement au déroulement de l’histoire. On a vraiment envie de poursuivre la lecture et de découvrir les aventures de ce petit prince.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ranking-of-kings-tome-2?ref=44

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