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Nickad

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  1. Titre de l'album : Bloody cruise tome 1
    Scenariste de l'album : SATOMI Yû
    Dessinateur de l'album : SATOMI Yû
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Omaké
    Note :
    Résumé de l'album :

    Akari et sa famille ont embarqué sur un bateau de luxe pour les vacances. Une croisière qui s'annonce idyllique ! Mais rapidement, ils constatent que quelque chose cloche. Certains de leurs voisins de cabine disparaissent les uns après les autres. Ils découvrent alors qu'ils sont tombés, mais comment échapper au diable lorsqu'on se trouve en plein milieu de l'océan ?

    Critique :

    Akari embarque avec sa famille pour une croisière, elle rencontre Kakeru un étudiant venu avec ses amis. Certains éléments interpellent dès le début, la présence de passagers de classe moyenne qui ont tous acquis leurs billets étrangement, le port d’un bracelet indiquant leur groupe sanguin. Très vite Kakeru se rend compte qu’il manque des voyageurs et il ne retrouve pas Akari.

    La première scène du manga donne le ton, une jeune fille est servie comme plat à 3 hommes qui s’abreuvent de son sang. Puis au milieu d’une foule de passagers classiques, on rencontre des personnages mystérieux, des lieux étranges, fantastiques et une menace omniprésente. Puis vient l’apothéose du tome avec son spectacle de magie : glaçant et gore !

    Bloody cruise, comme son titre le laisse entendre, et un manga d’horreur où le sang coule à flot. On comprend assez rapidement de quoi il retourne et on ne voit aucune échappatoire pour les passagers car n’oublions pas qu’ils se trouvent au milieu de l’océan. Le scenario est assez bien ficelé pour nous surprendre, faire une revisite du genre et être assez innovant dans son exécution.

    L’auteur nous avait déjà surpris avec son manga précédent Nuisible qui était fortement déroutant. Celui-ci est plus violent, plus gore et surtout à ne pas laisser trainer si vous avez des enfants mais dans le genre, c’est une réussite et on est impatient de découvrir la suite

    Série finie en 5 tomes

    BloodyCruise_T1_76.jpg

    BloodyCruise_T1_79.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bloody-cruise-tome-1?ref=44

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  2. Titre de l'album : He came for learning "Love" tome 1
    Scenariste de l'album : SHOUOTO Aya
    Dessinateur de l'album : SHOUOTO Aya
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Ann est lycéenne et vit seule dans la pension de sa tante. Un jour, elle reçoit un étrange colis qui contient un androïde venant du futur ! Le robot, Nayuta Hibiki, fait plus vrai que nature, il ressemble à s'y méprendre à un véritable jeune homme. Sauf pour une chose : il ne sait pas aimer. La jeune fille va alors devoir lui apprendre l'amour

    Critique :

    Nayuta, un androïde venu du futur arrive dans la vie d’Ann une lycéenne qui gère une pension familiale. C’est un beau gosse et il vient à cette époque pour apprendre ce qu’est l’amour car dans le futur d’où il vient, si la technologie est à la pointe, les sentiments sont encore un domaine inconnu pour les androïdes et un chercheur essaye d’y remédier. Seulement Ann est éprise de Subaru qui l’a rejeté, elle n’y connaît pas non plus grand-chose en amour.

    Ce n’est pas la 1ere fois que l’on voit un beau gosse androïde dans un shojo, c’est un concept qui fonctionne bien. En plus d’être agréable visuellement (vous avez tous les codes du genre), le manga possède un scenario qui va au-delà de la romance : il y a un triangle amoureux, l’apprentissage de sentiments chez une Intelligence Artificielle, du fantastique avec la partie « futur » et un développement supplémentaire qui arrive sur la fin. C’est un bon 1er tome pour une série finie en 3 tomes. Agréable et distrayant.

     

    Extrait du tome 1

    He_Came_for_Learning_Love_ext-1.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/he-came-for-learning-love-tome-1?ref=44

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  3. Titre de l'album : BEM tome 1
    Scenariste de l'album : ADK Emotions
    Dessinateur de l'album : NOHARA Mosae
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Panini
    Note :
    Résumé de l'album :

    La ville portuaire de Libra-city est séparée en deux zones : la zone upper qui accueille les populations aisées, et la zone outside où vivent les pauvres. Les habitants d'upper se tiennent éloignés de l'outside ignorant tout de ce qu'il s'y passe. Libra-city est entre les mains d'une organisation criminelle appelée l'Assemblée invisible qui créé des « hommes-fantômes », des humains améliorés comme les héros de ce manga : Bem, Bela et Belo. Ces trois personnages principaux, contrairement aux autres fantômes et monstres qui pullulent dans la ville, œuvrent pour le bien en combattant leurs semblables.

    Critique :

    BEM – humanoide monster Bem est à l’origine un anime sorti en 1968 qui a eu beaucoup de succès, le manga a été publié pour fêter les 50 ans de la licence.

    La ville de Libra-City est partagé en 2 zones : d’un côté l’Upper destiné aux riches et aux personnes importantes et de l’autre l’Outside correspondant aux bas-fonds avec son lot de parias et de malfaiteurs. Sonia Summers est une jeune policière qui choisit de muter dans l’Outside, elle découvre un monde où la violence règne, où elle ne doit faire confiance à personne et rencontre également un homme étrange souvent présent là où il a des méfaits.

    L’objectif de BEM c’est de mettre en avant la cruauté de l’homme sous toutes ses formes et c’est au travers des aventures de 3 êtres/monstres humanoïdes qu’il le fait. Tout repose sur cette opposition : d’un côté les 3 « yokai » qui cherchent à devenir humains et pensent y parvenir en aidant les autres et protégeant les faibles, de l’autre les humains qui sont monstrueux dans leurs actions. Et c’est bien de cette façon qu’il faut aborder cette lecture car sinon c’est un peu creux. Oui il y a de l’action, mais cette succession de scènes sans de liant véritable nous laisse un peu spectateur du récit. Même Sonia est un peu fade, on ne ressent pas d’empathie pour les personnages et du coup, on a un peu de mal à se laisser embarquer.

    La série est finie en 3 tomes, espérons que la suite s’améliore.

    bem p1.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bem-tome-1?ref=44

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  4. c'est sûr que pour un adulte, ce n'est pas à la hauteur, ma fille a commencé à lire des livres de cette collection vers 10 ans, et elle aimait bien et mine de rien, cela a contribué à sa culture générale. Une façon plus facile d'aborder des livres complexes et parfois volumineux pour les ados à l'heure où les romans sont désertés. (l'iliade et l'Odyssée c'est proche de 800 pages, guerre et paix 1200...)

    Il me reste encore Ulysse de James Joyce à lire, même dessinateurs...


  5. Titre de l'album : L'Iliade et l'Odyssée
    Scenariste de l'album : HOMERE
    Dessinateur de l'album : Variety Artworks
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Il s'agit du temps des légendes, quand les Hommes et les Dieux tissaient ensemble la trame de l'Histoire. Sous le regard de Zeus, le père des Dieux, omniscient et omnipotent, se déclenche la Guerre de Troie qui allait durer dix ans. Bientôt, cette guerre atteint son point culminant avec l'affrontement décisif opposant les héros Achille et Hector...

    Critique :

    L’Iliade et l’Odyssée pour ceux qui ne connaissent pas c’est l’histoire de la guerre de Troie (aussi appelée Ilion) et le périple d’Ulysse pour rentrer chez lui. Chaque œuvre est composée de 24 chants, difficile donc de résumer l’histoire en 1 manga de 190 pages.

    La première moitié du manga concerne donc les origines de la guerre de Troie avec l’enlèvement d’Hélène par Pâris, la mobilisation de plus de 30 000 Achéens (comprendre grecs ici) pour aller récupérer Hélène et au passage faire tomber Troie qui était devenue trop importante. Mais ce qui est important et assez bien expliqué, c’est l’implication des Dieux : ceux par qui tout a commencé car Zeus souhaitait une longue guerre pour diminuer la population devenue trop nombreuse. Les points forts de cette guerre sont bien mentionnés : la dispute entre Achille et Agamemnon, la mort de Patrocle qui poussa Achille à aller affronter Hector et le cheval de Troie bien sûr.

    Puis arrive l’Odysée, le départ d’Ulysse et de ces hommes pour rejoindre Ithaque et là je trouve qu’il y a des manques : on parle bien de Charybde et Scylla, Circé et le Cyclope mais aucune mention sur les sirènes et la tapisserie de Pénélope qui sont quand même des éléments clefs du récit.

    Le point positif du manga : un résumé compréhensible de cette épopée avec une bonne explication sur l’intervention des Dieux. Les points négatifs : les manques (normal vu la taille du manga) et le graphisme, manga dessiné par le groupe Variety artworks / team Banmikas comme les autres œuvres de cette collection : un dessin correct, des visages assez simples, le minimum syndical comme on dit.

    Cette collection de classiques en manga a l’avantage de faire découvrir les œuvres et de donner une 1ere approche.

    iliade p1.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-iliade-et-l-odyssee?ref=44

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  6. Titre de l'album : Chroniques des 7 cités tome 1
    Scenariste de l'album : TANAKA Yoshiki
    Dessinateur de l'album : FUKUDA Ikumi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    En 2088, l'axe de la Terre bascule de 90°, causant des catastrophes en chaîne qui laissent l'humanité au bord de l'extinction, la poignée de survivants réfugiée sur une colonie lunaire. Trois ans plus tard, certains reviennent peupler la Terre et y bâtissent sept cités, à des endroits stratégiques. Mais entre dispute des ressources, auto-défense et luttes de pouvoir, ce n'est pas vraiment l'unité qui règne sur le nouveau monde... Chaque gouvernement rivalise alors de stratégies militaires et d'intrigues politiques pour que sa cité tire son épingle de ce jeu dangereux.

    Critique :

    L’histoire se déroule en 2190 après que l’axe de la Terre ait basculé de 90 degrés entrainant l’extinction de l’humanité, les émigrés vivant sur la Lune sont alors retournés sur terre pour y fonder 7 cités. Mais l’homme étant ce qu’il est, les cités devinrent rivales et prêtes à faire la guerre pour l’obtention de nouveaux territoires et ressources. Ce 1er tome raconte l’affrontement qu’il va y avoir entre les cités d’Aquilonia et New Camelot.

    Comme le titre l’indique, il s’agit de chroniques sur les 7 cités, on verra donc les situations politiques et militaires de chacune d’entre elles avec l’émergence de personnages particuliers. Certains d’entre eux ont commencé à positionner leurs pions de façon à avoir un champ d’action plus large, qui mènera fatalement à un remaniement de l’ordre mondial. Ce qui est mis en avant dans le manga, c’est surtout l’importance d’avoir une stratégie et une vision à plus grande échelle.

    Je ne cours pas forcément après les histoires de guerre mais quand il y en a un qui est bien il faut le souligner et celle-là est réussie : un bon scenario écrit par Yoshiki Tanaka (les héros de la galaxie) et un graphisme soigné de Ikumi Fukuda que l’on a découvert sous le pesudonyme de Kotteri dans le très beau manga Veil. Un manga prenant où l’on apprécie les personnages à forte personnalité, les pointes d’humour et la tension qui règne pour savoir qui va s’en sortir et comment.

    Série finie en 5 tomes.

    Chroniques des Sept Cites T01 01.jpg

    Chroniques des Sept Cites T01 02.jpg

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    Chroniques des Sept Cites T01 04.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chroniques-des-7-cites-tome-1?ref=44

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  7. Titre de l'album : Kiss my broken heart
    Scenariste de l'album : AMAKI Io
    Dessinateur de l'album : AMAKI Io
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Alors que Seto pleurait à cause d'un chagrin d'amour, il rencontre un homme plein de charmes du nom de Kurusu. Les circonstances le mènent dans la luxueuse résidence de Kurusu, où il vient à parler de la raison de ses larmes... Ne voyant pourtant dans les mots doux et les avances de Kurusu qu'une simple aventure, cette relation va raviver les blessures de son amour passé. Quelques jours plus tard, les deux hommes se rencontrent de nouveau à la clinique dentaire où travaille Seto. Kurusu croit en cette rencontre du destin et demande à Seto de devenir son amant temporaire... Lui qui s'était juré de ne plus jamais retomber amoureux. Malgré tout, Seto est emporté par ses sentiments...

    Critique :

    Seto et Kurusu se croise par hasard devant une pâtisserie, un regard échangé puis s’en vont. Plus tard ils se croisent à nouveau, Kurusu intrigué par cette coïncidence décide d’en apprendre un peu plus, de fil en aiguille ils passent la nuit ensembles, une aventure d’un soir. Mais lors de son rendez-vous chez le dentiste, il découvre que Seto est son médecin, les deux hommes décident d’entamer une relation… temporaire, car Seto est en plein désarroi amoureux et Kurusu n’a jamais vécu de relation longue.

    Le manga est résolument une romance ni plus ni moins, une rencontre du destin entre un homme blessé par l’amour et un autre qui ne l’a jamais vraiment connu. Le premier hésite à s’engager de peur de souffrir, le deuxième est surpris de voir que cette relation devient sérieuse. Le déroulement est tout en douceur (côté sentiments, car ils consomment vite). Les personnages se posent des questions sans pour autant prendre la tête du lecteur sur des développements philosophiques à rallonge. Un manga agréable avec une histoire toute gentille (attention il y a quand même des scènes pour adultes).

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kiss-my-broken-heart?ref=44

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  8. Titre de l'album : Android type one tome 1
    Scenariste de l'album : YASHIMA
    Dessinateur de l'album : YASHIMA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Omaké
    Note :
    Résumé de l'album :

    Tokyo, 2059… Yûgo Sawatari est un jeune employé de bureau. Un beau jour, il est tiré au sort et gagne un essai d’une période de 90 jours pour un « androïde Type One ». Commence alors pour lui une nouvelle vie avec son automate qu’il baptise Yui. Dans le même temps, alors que les enquêteurs de l’APA, l’Association de Protection des Androïdes, récupèrent les robots abandonnés illégalement en ville, ceux-ci se retrouvent nez à nez avec un Type One « errant »…

    Critique :

    En 2059, il est devenu courant d’avoir un androïde à la maison pour aider aux tâches ménagères, s’occuper des enfants… Yûgo est tiré au sort pour tester pendant 90 jours le dernier modèle « type one », pendant ce temps deux membres de l’association de protection des androïdes sont chargés de récupérer les carcasses de robots laissés à l’abandon.

    Manga futuriste qui met en scène un quotidien possible où les robots seraient présents. Ce 1er tome est une introduction, la mise en place du contexte, on nous raconte l’arrivée des androïdes dans les foyers, comment les humains méfiants au début les ont acceptés petit à petit, comment une association de protection a vu le jour, les différences selon les pays. On nous rappelle également les 3 lois d’Asimov, les modifications illégales des robots, l’obsolescence… Et puis, il y a en arrière-plan, la présence d’un robot inconnu qui semble échapper à tout contrôle, l’arrivée potentielle d’une révolte qui n’est pas sans rappeler certains films.

    Un graphisme peut-être un peu trop simple pour nous plonger complétement dans le futur mais qui a le mérite de nous rapprocher d’une réalité peut-être pas si lointaine. Quelques longueurs dans ce volume mais une fin qui annonce un peu d’action pour la suite. Série finie en 3 tomes.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/android-type-one-tome-1?ref=44

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  9. Titre de l'album : Love me for who I am tome 1
    Scenariste de l'album : KONAYAMA Kata
    Dessinateur de l'album : KONAYAMA Kata
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ototo
    Note :
    Résumé de l'album :

    Au lycée, Mogumo semble ne pas avoir d’amis, et ne paraît pas non plus chercher à s’en faire. Pourtant, son camarade Tetsu connaît exactement le lieu où Mogumo pourrait rencontrer des personnes qui lui ressemblent : le maid café que tient sa sœur, où le service est assuré par des otokonoko, des garçons habillés en fille. Ni une ni deux, Tetsu propose à Mogumo d’y travailler... Mais qui a dit que Mogumo était un garçon ?

    Critique :

    3eme titre de la collection Mue chez Ototo, le manga y a toute sa place car il aborde le sujet de la non-binarité. Un thème très actuel et plus vaste qu’il n’y paraît. Pour information, le pronom « iel » est utilisé pour les personnes non binaires.

    Mogumo est biologiquement né garçon mais il s’habille en fille au lycée. Tetsu un de ses camarades de classe pensant avoir compris quel type de personne était Mogumo lui propose de travailler dans un café où les serveurs sont des otokonoko : des garçons habillés en fille et cherchant à être plus mignons qu’elles. Seulement voilà, Mogumo ne se reconnaît pas dans cette appellation car lui ne se sent ni fille ni garçon, iel a du mal à expliquer ce qu’iel ressent.

    Qu’est-ce que quelqu’un de non binaire ? Le manga propose une approche du sujet en montrant toute la complexité des sentiments : ceux de Mogumo qui se cherche et ne se reconnaît pas dans les deux genres proposés par la société et qui a du mal à expliquer ce qu’iel est. Et puis ceux de son entourage, la méprise de Tetsu d’abord qui tire des conclusions rapidement, puis ceux des autres employés du café, chacun s’habillant en fille pour des raisons différentes. Même au sein de minorités comme les transgenres, le cas de Mogumo n’est pas évident à comprendre.

    Merci à Ototo de nous proposer un tel manga, avec un sujet dont on entend beaucoup parler ces derniers temps et qui n’est pas facile à comprendre. Le début du manga est assez complexe et ce n’est que petit à petit qu’on cerne mieux la situation, car le développement de l’histoire est à l’image de notre société, on nous en parle mais sans explication, on ne peut pas comprendre. Le manga propose à la fin un après-propos permettant de clarifier un peu les différentes catégories de non-binarité.

    Un manga d’actualité, très intéressant où il faut prendre le temps de la lecture mais qui permettra j’espère une meilleure intégration de ces personnes dans la société, car hélas, l’humain est ainsi fait : il rejette ce qu’il ne comprend pas.

    Série finie en 5 tomes

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/love-me-for-what-i-am-tome-1?ref=44

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  10. Titre de l'album : Le secret des écailles bleues tome 1
    Scenariste de l'album : KOMORI Yoko
    Dessinateur de l'album : KOMORI Yoko
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt
    Note :
    Résumé de l'album :

    À l'approche de la rentrée scolaire, Tokiko et son père emménagent dans une petite ville côtière. En écoutant le bruit des vagues, la jeune fille sent remonter en elle le souvenir confus du jour où une sirène l'a sauvée de la noyade...

    Critique :

    Tokiko et son père déménage de Tokyo pour Sunanomori, un petit village en bord de mer et aussi le village de naissance de sa mère. Cette dernière ne fait pas partie du voyage et semble même être partie tout court. Tokiko serait déjà venue quand elle avait 4 ans, le bruit des vagues et l’air marin font remonter des souvenirs : un accident lointain où elle a failli se noyer et une image floue de quelqu’un qui l’aurait sauvée et qu’elle cherche à retrouver. Ce séjour lui apportera peut-être les réponses.

    L’histoire navigue entre réalité et conte : il y a la nouvelle vie de Tokiko, les nouveaux élèves de l’école, son intégration dans cette classe où tout le monde se connait depuis toujours et puis il y a l’omniprésence des sirènes, ceux qui les cherchent et ceux qui n’y croient pas. La façon que l’auteure a de les faire apparaître dans les conversations ou les souvenirs, rien de concret, plutôt une image furtive que Tokiko poursuit.

    Le graphisme a quelque chose d’enfantin, une simplicité qui se rapproche du livre d’image et un jeu dans les noirs et blancs qui renforce le côté imaginaire, rêveur de l’histoire. C’est une certaine impression de sérénité, de calme qui s’en dégage, une sorte de mélancolie comme lorsqu’on regarde la mer. Et pour Yoko Komori qui voulait écrire une histoire sur les souvenirs liés au bruit de la mer, le défi est réussi et l’ambiance est bien présente, un bon 1er tome. Série finie en 2 tomes.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-secret-des-ecailles-bleues-tome-1?ref=44

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  11. Titre de l'album : En attendant lundi tome 2 (fin)
    Scenariste de l'album : ABE Tomomi
    Dessinateur de l'album : ABE Tomomi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    L'arrivée de l'automne et du nouveau trimestre sont synonymes de retour à la routine... Mais pour une fois, ce quotidien, Mizutani arrive à l'envisager avec bonheur. Même s'il y a toujours les cours et autres sempiternelles contraintes, elle sait qu'elle pourra également retrouver Tsukino lors de leurs rendez-vous nocturnes du lundi. Combien de temps pourront-ils continuer leur manège avant d'être découverts ?

    Critique :

    Mizutani et Tsukino continuent leurs rendez-vous secrets du lundi soir. Hiki, la peste / voyou de la classe semble en avoir toujours après Tsukino, Mizutani décide d’aller lui parler et dévoile qu’ils se connaissent mieux que tout le monde le croit et qu’ils se voient en cachette. Hiki se pointe un lundi soir, Tsukino le vit mal et c’est tout l’équilibre de leur relation qui est fragilisé.

    En attendant lundi est un peu un ovni dans l’univers du manga, l’auteur utilise des enfants pour faire passer ses messages mais Mizutani a bien un langage adulte, réfléchi. Elle porte sur le monde un regard blasé, empreint de poésie, entre spleen et mélancolie. Le propos est profond, les interactions entre les personnages permettent de s’appesantir sur la nature de l’homme et pose des questions philosophiques, qui sommes-nous ? où est ma place dans la société ? et même comment vivre sa propre vie, être maitre de son destin ?

    Le manga n’est pas forcément facile d’accès, il faut vraiment prendre le temps de le parcourir, de s’y arrêter. Il a une ambiance très particulière soulignée par un graphisme qui joue sur les rendus en noir et blanc les associant ou les opposant. Un manga qui ne laisse pas indifférent mais qu’on ne peut ranger dans aucune case. A découvrir.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/en-attendant-lundi-tome-2?ref=44

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  12. Titre de l'album : Hellbound - l'enfer tome 2 (fin)
    Scenariste de l'album : SANG-HO Yeon
    Dessinateur de l'album : KYU-SOK Choi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt
    Note :
    Résumé de l'album :

    Des hommes censés être honnêtes reçoivent un message mystérieux leur annonçant qu'il leur reste peu de temps à vivre avant d'être conduits en Enfer. À l'heure dite, des créatures apparaissent, ne laissant que des corps calcinés derrière eux ! Qui tire les ficelles de ce théâtre macabre ?

    Critique :

    4 ans après le châtiment public de Park Jeong Ja la secte Neo Veritas a pris de l’ampleur et s’est associée avec les pointes de flèches. Il est désormais difficile d’aller contre leurs opinions en public ou même de vivre sa vie comme on l’entend de peur de passer pour un hérétique et d’être passé à tabac. Quant à ceux qui ont reçu une damnation, s’ils ne se dénoncent pas pour que leur châtiment soit filmé, leur famille est prise pour cible. Heureusement, un groupe essaye de les aider.

    Hellbound est un manga résolument destiné à un public adulte, d’abord parce qu’il y a de la violence mais surtout par son propos : une réflexion sur le bien et le mal, les péchés et la dérive du fanatisme religieux. C’est percutant, effrayant même, bien sûr il y a le côté damnation et la façon dont le châtiment est exécuté mais c’est surtout l’attitude des humains qui est effroyable avec une montée d’intolérance et de haine.

    Certes, il faut prendre un peu de temps dans la lecture pour bien appréhender le propos mais c’est un très bon scénario servi par un graphisme réaliste notamment sur le rendu des traits de personnages qui situe bien l’action en Corée. Je n’ai pas vu la série mais le manga m’en a donné l’envie. A lire.

     

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-hellbound-l-enfer-tome-2?ref=44

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  13. Panini Manga vous présente le remake du chef-d’œuvre BEM, l’homme fantôme, une œuvre controversée, mettant en scène la cruauté de l’homme à travers l’histoire de trois Yokaï : Bem, Bela et Belo.

     L’auteur, Mosae Nohara, signe ici la troisième et plus récente adaptation en manga d’un anime sorti pour la première fois au Japon il y a plus de cinquante ans. Lors de sa première diffusion en 1968, la série TV Yokai Ningen Bem enregistre une audience exceptionnelle.

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    La ville portuaire de Libra-city est séparée en deux zones : la zone dite upper

    qui accueille les populations aisées, et l’outside où vivent les pauvres.

    Les habitants d’upper se tiennent à l’écart de l’outside, ignorant tout

    de ce qu’il s’y passe. Libra-city est entre les mains d’une organisation criminelle

    appelée l’Assemblée invisible qui créé des « hommes-fantômes », des humains

    améliorés comme les héros de ce manga : Bem, Bela et Belo. Ces trois personnages

    principaux, contrairement aux autres yokaï et monstres qui pullulent dans

    la ville, œuvrent pour le bien en combattant leurs semblables…

     

    EN LIBRAIRIE LE 9 FÉVRIER 2022

    LES ATOUTS DE LA SÉRIE

    - Série en 3 tomes

    - Une excellente porte d’entrée à l’univers des Yôkaï

    - Une œuvre mélangeant avec brio action, surnaturel et horreur

    - Une licence culte au Japon depuis sa création en 1968 !

    - Un manga publié à l’occasion du 50ème anniversaire de la licence 

    - Un manga basé sur le nouvel anime de la série Youkai Ningen Bem


  14. Titre de l'album : Chacun ses gouts tome 4
    Scenariste de l'album : MACHITA
    Dessinateur de l'album : MACHITA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Haru craque pour un bijou qu'elle aperçoit. Ao est content de découvrir une nouvelle facette de Haru et l'invite à faire du shopping, mais Haru refuse catégoriquement sous prétexte que si une personne comme elle se fait belle, c'est répugnant. Ao ne veut plus que Haru se dévalorise et il va lui faire une proposition...

    Critique :

    Ao et Haru continue leur colocation et leur découverte de l’autre : le fait que Haru se dévalorise parce qu’elle est une otaku et qui dit « otaku » dit personne qui n’est pas à la mode, qui est « répugnante », le petit côté boudeur de Ao quand Haru lui fait défaut…. On découvre aussi leur entourage et plus particulièrement celui de Ao avec la rencontre avec son amie d’enfance et une collègue de travail sous son charme.

    Ce qu’il y a de bien dans ce manga, c’est le côté positif. Chaque personnage, ou même plus généralement humain, a des blessures du passé, plus ou moins importantes, chacun a des points positifs et négatifs. La combinaison de nos deux protagonistes permet à chaque fois de discuter des situations et d’en ressortir le meilleur, cela finit toujours bien en gardant l’aspect le plus positif. Et même si Haru et Ao n’ont pas des personnalités que l’on croise tous les jours, au point de pouvoir s’y identifier, les situations évoquées sont celles du quotidien et peuvent nous permettre d’en tirer une leçon.

    Chacun ses gouts est un manga bienveillant, avec une grande bouffée d’optimisme, qui nous présente des tranches de vie simples et nous apprend à profiter du quotidien. Carpe diem comme on dit.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chacun-ses-gouts-tome-4?ref=44

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  15. ah Yuyu Hakusho !! que de souvenirs, à l'époque c'était une de mes séries préférées, j'y pense parfois... comme quoi quand on se rappelle d'une série, c'est bon signe !  j'avais même dessiné les persos et ils étaient accrochés sur mon mur...

    Après Yoshihiro Togashi a écrit Hunter x hunter et il est devenu encore plus célèbre. Pour la petite histoire, il est marié avec l'auteure de sailor moon

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  16. Titre de l'album : Nina du Royaume aux étoiles tome 1
    Scenariste de l'album : RIKACHI
    Dessinateur de l'album : RIKACHI
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions
    Note :
    Résumé de l'album :

    Nina, jeune orpheline aux yeux d'un bleu profond, est enlevée et emmenée au palais royal pour remplacer la princesse Alisha, disparue dans un accident. Destinée à épouser le prince héritier du royaume de Galgada, elle a trois mois pour apprendre à se comporter comme une véritable princesse, tout en trompant l'ensemble des nobles de la Cour.

    Critique :

    La princesse du royaume est décédée dans un accident, pour ne pas perturber l’ordre dans un pays déjà en proie à des manigances politiques autour du pouvoir, une orpheline est choisie par le 2eme prince pour remplacer sa défunte sœur : la jeune Nina devient alors Alisha et doit donner le change en attendant de se marier au prince du royaume voisin.

    Le synopsis n’est pas forcément innovant, des sosies de prince ou princesse on en a vue dans d’autres mangas mais souvent c’était un personnage destiné à gouverner, ce qui n’est pas le cas ici. Alisha n’est pas à la tête du royaume et ne doit pas le devenir, elle est un « outil » ; tout d’abord pour le pays car elle doit se marier avec le prince d’un autre pays et nouer ainsi une alliance et puis pour Azur, le 2eme prince dans un dessein que l’on ignore encore. Et puis Nina est une jeune fille qui n’a plus rien et qui n’a plus rien à perdre, enfin pour le moment, car elle va finir par s’attacher à certaines personnes.

    Le shojo est bien fait et comme tout shojo un peu historique, le graphisme s’attache aussi à bien représenter les décors, costumes et autres détails. La lecture est fluide, sans temps mort et le personnage de Nina intéressant, loin d’être une pauvre ingénue, elle ne se laisse pas faire et se permet parfois une attitude des plus familières.

    La série fait partie de la nouvelle collection Kazoku (« famille ») de l’éditeur Michel Lafon qui a été lancée en septembre 2021 avec le titre La peste. Elle compte 6 tomes en cours. Extrait

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    Autres infos : Edition Michel Lafon - collection Kazoku

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nina-du-royaume-aux-etoiles-tome-1?ref=44

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  17. La diversité du manga a toujours existé mais... au Japon, là on a une multitude de nouveaux éditeurs (quand j'ai commencé, il n'y avait quasiment que Tonkam) qui veulent tous se démarquer alors oui, il y a plus de choix, trop peut-être, c'est pour ça qu'il faut faire du tri !!

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  18. j'ai pas encore lu le dernier

    bien que Junji Ito n'est fait que l'adaptation graphique du roman de Dazai, on sent aussi qu'il y a mis ses phobies (notamment sa peur des belles femmes). Le livre est le dernier que Dazai ait écrit avant de se suicider, il y aurait une grande part autobiographique.


  19. Titre de l'album : My elder sister tome 3
    Scenariste de l'album : IIDA Pochi
    Dessinateur de l'album : IIDA Pochi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    Démons comme dieux, sont au-delà du bien et du mal. Malgré son inquiétude, Yuu continue de mener sa vie de famille heureuse aux côtés de Chiyo. Cependant, une menace, difficile à définir, plane... Que peut bien manigancer la dénommée Haru ?

    Critique :

    Yuu et Chiyo continuent leur cohabitation, leur quotidien d’une grande tendresse empreint de douceur. C’est au travers de petits détails que chacun apprend sur l’autre mais aussi prend conscience qu’il ne sait pas grand-chose en réalité. Cette vie semble leur convenir mais il pourrait bien que d’autres facteurs extérieurs viennent perturber ce quotidien.

    Encore une fois, la majorité du tome reste centré sur nos deux personnages qui semblent n’avoir besoin de personne d’autre. Une ambiance intimiste entre douceur et séduction car l’auteure sait mettre en valeur son héroïne avec une pointe d’érotisme sans jamais tomber dans le vulgaire. Le graphisme est à la hauteur, il est agréable et dégage une certaine chaleur. Ce n’est que vers la fin du tome que des changements arrivent, changements annoncés dès le début de la série par le narrateur (qui n’est autre que Yuu plus âgé). N’oublions pas que Chiyo est un démon et qu’un pacte a été passé.

    Un tome qui prend son temps, un peu court peut-être (132 pages seulement) mais toujours très agréable, surtout visuellement.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-elder-sister-tome-3?ref=44

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  20. Titre de l'album : Butterfly beast II tome 1
    Scenariste de l'album : NAGATE Yuka
    Dessinateur de l'album : NAGATE Yuka
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mangetsu
    Note :
    Résumé de l'album :

    1636, début de l'ère d'Edo. Ochô a enfin retrouvé Kazuma, son ancien compagnon d'armes, qu'elle s'était juré de traquer. Cependant, ce dernier réussit à lui échapper, la kunoichi ne trouvant la force de l'arrêter. Malgré la paix ambiante, une guerre se prépare en secret dont l'objectif est de renverser le gouvernement en place. Kochô parviendra-t-elle à mettre finaux sombres desseins de son ancien amant ? Passion, crimes et châtiments sont au rendez-vous dans ce drame historique du Japon féodal !

    Critique :

    Voici donc la suite des aventures de Ochô la kunoichi reconvertie en chasseuse (pour en savoir plus, allez voir la critique de la 1ere saison). Aventures n’est pas vraiment le terme approprié car Ochô n’a pas eu tellement le choix sur son nouveau mode de vie, elle doit éliminer les anciens shinobis qui ont mal tourné, et elle en souffre à chaque fois.

    Au travers des différentes histoires, on apprend un peu plus à connaître le quartier de Yoshiwara, le « quartier des plaisirs » situé au cœur de Tokyo et qui avait ses propres règles. Et c’est surtout la condition des courtisanes qui est dépeinte, leurs obligations, leurs rangs et leurs sentiments. Car aucune n’était vraiment libre, même celles de haut rang et à moins qu’un riche seigneur rachète leur dette, l’avenir était plutôt limité. Quant aux histoires d’amour, il valait mieux y renoncer.

    Ce tome est donc axé sur le quotidien de l’équipe de chasseur, l’histoire principale autour du passé d’Ochô n’est pas abordé dans ce tome mais on se doute qu’elle sera dans la suite. En plus d’un graphisme soigné avec une grande précision sur les personnages et décors, le scenario est des plus prenant entre aspect historique et action. Si vous aimez l’époque des samouraïs et ninjas, ce livre est fait pour vous. (en plus l'édition est de belle qualité)

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/butterfly-beast-ii-tome-1?ref=44

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  21. Titre de l'album : Entre les lignes tome 3
    Scenariste de l'album : YAMASHITA Tomoko
    Dessinateur de l'album : YAMASHITA Tomoko
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kana
    Note :
    Résumé de l'album :

    L'heure de la rentrée au lycée a sonné pour Asa. Makio est absente lors de la cérémonie d'entrée de sa nièce. Makio ne sera pas une seconde maman pour Asa même si elle l'accompagne dans la vie. Et Asa ne peut s'empêcher de se sentir différentes de ses nouveaux camarades accompagnés par leurs parents. Le journal que sa tante lui a conseillé de tenir l'attend mais elle ne sait pas toujours quoi écrire dans ce tourbillon de sentiments et d'émotions contradictoires qui l'assaillent...

    Critique :

    Premier jour de lycée pour Asa, elle y retrouve son amie Emiri, mais lors d’une discussion entre nouveaux camarades de classe, elle leur annonce que ces parents sont morts dans un accident et qu’elle vit avec sa tante romancière. Elle se demande après coup si ce n’était pas une erreur. Elle se rend compte très vite que les réponses sa tante Makio et celles de sa mère ne sont pas les mêmes, elle se sent perdus ne sachant qui écouter. De son côté, quand Emiri vient rendre visite à Asa, Makio réalise que son petit chez elle n’est plus qu’à elle, elle se sent envahie.

    Le manga est toujours aussi juste quand il s’agit de décrire les sentiments, aucune de ses deux protagonistes n’étant très expressives, même plutôt renfermée, c’est au cours de leurs réflexions qu’on comprend leurs émotions. Chacune doit apprendre à vivre avec une personne qu’elle n’a pas choisi tout en voyant leur quotidien être complètement chamboulé. Petit à petit Asa met des mots sur son chagrin, sa colère, elle chemine lentement dans le processus du deuil. Si le dessin n’est pas toujours très net, surtout sur les visages, le teste est intelligent et sensible.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-les-lignes-tome-3?ref=44

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