Cox

sortie aujourd'hui du tome 6

[b]l'art préhistorique en bandes dessinées[/b] : petit fasciule d'une vingtaine de pages édité par Glénat [b]l'assassin qu'elle mérite[/b] : j' l'ai zappé à la sortie, je me rattrape maintenant alors que la sortie du tome 2 est imminante [b]Missions kimono tome 13[/b] : série sur l'aviation de Jean-Yves Brouard qui a ses afficionados [b]La pieuvre[/b] : pavé de 400 pages racontant 14 années de l'histoire de la maffia sicilienne d'Aldo Moro au juge Falcone [b]Aria tome 34[/b] : ça casse pas des briques mais j'aime bien

[quote name='Phileas' timestamp='1335958024' post='157570'] Et quelle est la probabilité pour que Philippe Katerine débarque tout nu avec sa banane dans mon salon ? (vision effrayante sois-dit en passant ). [/quote] A mon avis, elle est plus forte que celle des cartes, je suis presque sûr qu'il l'a déjà fait.

[center][url="http://www.bdfugue.com/l-ambulance-13-t-2?ref=44"][img]http://www.angle.fr/images/couv/_normal_LTTfZ_AMBULANCE_13_T2.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : L'ambulance 13 [b]Titre[/b] : Au nom des hommes [b]Genre[/b] : Guerre aventure [b]Dessin[/b] : Alain Mounier [b]Scenario[/b] : Patrick Cothias et Patrice Ordas [b]Couleur[/b] : Sébastien Bouet [b]Editeur[/b] : Bamboo - Grand Angle [b]Parution[/b] : 25.04.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/l-ambulance-13-t-2"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Mis à pied suite à une prise de décision jugée cavalière par ses supérieurs, Louis-Charles Bouteloup, chirurgien, n'est pas tenu en odeur de sainteté et risque le Conseil de guerre. Grâce au concours de soeur Isabelle, il sera réintégré et reprendra le commandement de l'Ambulance 13. Une fois encore, au milieu de la première attaque allemande contre le village de Fleury-Devant-Douaumont, l'unité bravera l'âpreté des combats pour protéger les blessés, tous les blessés, y compris ennemis… Parallèlement, le colonel-baron Bouteloup, père de Louis, songe au péril que son fils fait courir à sa carrière politique, tandis qu'Emilie apporte sa gentillesse et son humanité à un permissionnaire que le malheur poursuit jusqu'au seuil de sa maison. [/i] Le premier tome d’ambulance 13 nous a longuement présenté le personnage central le sous-lieutenant Bouteloup, jeune chirurgien militaire, fils d’un lieutenant –colonel et député. Son fait d’arme dans le premier tome est d’avoir pu obtenir une trêve d’une heure des autorités allemandes pour rechercher des blessés. Ce qui fût considéré par les autorités militaires françaises comme un acte de trahison. Dans ce deuxième tome, l’action (si je peux utiliser ce terme) se concentre plus sur son travail de chirurgien du front. Les combats ne connaissent pas de répit et son hôpital de fortune ne désemplit pas. Il lui arrive même d’opérer sous les balles ennemies, il perdra ainsi son assistante Sœur Marthe. Pour lui les blessés n’ont pas d’uniforme et il opère sans distinction les soldats allemands que français. Un temps prisonnier des français, un médecin colonel allemand résume la pensé des scénaristes : « Nous sommes commandés par des vieillards orgueilleux que servent des gamins embrigadés, formés à la haine de l’autre… Si les guerres étaient faites par de vrais adultes, elles n’éclateraient même pas ! » En réponse le « chinois » répliquera : «…. Prenez les plus utiles à la poursuite de la guerre (…) Qu’est ce que vous voulez épargner (…) des artistes ? Des penseurs ?... » Au moment de choisir les blessés que l’on va évacuer. Le ton est donné. Ce tome nous parle d’une guerre faite par des généraux plus préoccupés par leurs petites personnes que par les gens qu’ils envoient à la mort. C’est de cette absurdité que parle cette bande dessinée. Côté dessin, Alain Mounier arrive à retranscrire de façon magistrale les scènes de combat. On est très proche de ce qu’a fait dans le domaine cinématographique Steven Spielberg lors de la scène du débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan ». On a le sentiment d’être au milieu des combats. Un deuxième tome bien meilleur que le précédent. On attend avec impatience le troisième volume de cette série. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/une-aventure-de-jacques-gipar-t-3?ref=44"][img]http://www.paquet.li/bd/sites/default/files/styles/ic_album/public/bd/couverture/gipar3.png[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Une aventure de Jacques Gipar [b]Titre[/b] : Une 2cv pour Luciano [b]Genre[/b] : Aventure [b]Dessin[/b] : Jean-Luc Delvaux [b]Scenario[/b] : Thierry Dubois [b]Couleur[/b] : Laurent Carpentier [b]Editeur[/b] : Paquet [b]Parution[/b] : 21.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/une-aventure-de-jacques-gipar-t-3"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Comment Jacques Gipar et Petit-Breton se sont-ils rencontrés ? Vous le découvrirez en lisant Du Rififi à Pouilly, première des quatre histoires de ce recueil. On y découvrira aussi les amours de Petit-Breton, qui mettent nos deux héros aux prises avec la mafia italienne de la Côte d'Azur dans Dernière Séance sur la Durance. Quel est le mystère de L'Hispano Disparue ? Jacques Gipar enquête sur fond de projets autoroutiers. Enfin, Une 2CV pour Luciano leur permettra-t-elle d'échapper aux gangsters à leurs trousses ? [/i] Petit rappel, dans de précédentes chroniques, nous avions émis de sérieux doutes sur la viabilité de la série Jacques Gipar : la ligne directrice de base étant les routes de France. On avait le sentiment que les auteurs traitaient le sujet comme le « Tour de France » que certaines personnes (dont je fais parti) ne regardent uniquement que pour le paysage et se désintéressent complètement de la course. Difficile, en bande dessinée de ne voir que le fond sans s’intéresser au scénario, de plus un journaliste roulant en Aronde ça a un air de déjà vu avec la série Lefranc. Dans ce troisième opus, cette sensation a été corrigé grâce à un stratagème, on n’a plus affaire à une histoire, mais à quatre histoires courtes se qui a pour conséquence de dynamiser le récit pour notre plus grand bonheur. Certes les histoires se ressemblent un peu : Course-poursuite avec des gangsters, mais l’ensemble est des plus agréables. De plus, de petites chroniques rédigées par Thierry Dubois enrichissent les récits avec des dessins ou des photos des années 50. Preuve s’il en faut de l’attachement des auteurs à cette époque. Ce qui nous amène a parler d’un autre livre : c’était la nationale 7 de Thierry Dubois. [center][img]http://www.paquet.li/bd/sites/default/files/styles/ic_album/public/bd/couverture/nationale7_0.png[/img][/center] [center][b][url=http://www.bdfugue.com/c-etait-la-nationale-7"]Acheter sur bdfugue[/url][/b][/center] [i] La route Paris-Côte d’Azur, cela vous dit quelque chose? Mais si, voyons! La Nationale 7, vous connaissez assurément. Pour un bon nombre de Français, et les Parisiens ne sont pas les moins nombreux, cette belle route de près de 1000 kilomètres rejoignant la Capitale à la Méditerranée symbolise le temps des vacances, de l’insouciance, du soleil assuré et du bleu azuréen. C’était aussi les embouteillages dantesques, les poids lourds coincés dans les rues étroites des villages, les bouchons surchauffés... L’itinéraire Paris-Côte d’Azur, c’est aussi la Nationale 6, route souvent confondue à son illustre soeur, et c’est enfin la Route Bleue, échappée bucolique qui quittait la N7 avant Lyon pour la rattraper à Valence. La Nationale 7 c’est la mère des routes françaises où la grande Histoire est souvent dépassée par l’anecdote quotidienne. À travers 208 pages abondamment illustrées (dessins, photos, brochures publicitaires et cartes routières d’époques), c’est à un voyage dans l’imagerie populaire que nous convie Thierry Dubois. Il redonne vie, étape par étape, aux grandes heures de la Route des Vacances, de l’entre-deux-guerre aux années 60.[/i] Impossible de dissocier ce livre de Jacques Gipar car il s’agit des documents de travail sur lesquels repose la série. L’encyclopédie Jacques Gipar, en quelque sorte, elle mérite qu’on s’y attarde. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/schumi-t-2-handicape-toi-meme?ref=44"][img]http://www.paquet.li/bd/sites/default/files/styles/ic_album/public/bd/couverture/schumi2.png[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Schumi [b]Titre[/b] : Handicapé toi-même [b]Genre[/b] : Humour [b]Dessin[/b] : E411 [b]Scenario[/b] : Zidrou [b]Couleur[/b] : E411 [b]Editeur[/b] : Paquet [b]Parution[/b] : 18.04.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/schumi-t-2-handicape-toi-meme"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Schumi est un petit garçon presque comme tous les autres, avec son meilleur pote Hami, sa sœur pupuce, son instit’ et sa prof de gym dont il est secrètement amoureux… Mais Schumi est en fauteuil roulant! Tout ça à cause d’un extra-terrestre au nom imprononçable… Armand de la Batelière… Franchement, a-t-on idée de s’appeler comme ça ? [/i] Zidrou est un scénariste des plus étonnant, après nous avoir fait rire avec « La boule à zéro », l’histoire d’une petite fille atteinte de cancer, il nous raconte l’histoire de Schumi un petit garçon paraplégique. En réalité, il nous a d’abord faire rire avec Schumi dont le tome 2 viens de sortir. Schumi est un petit garçon dynamique, positif malgré son handicap mais ayant de grosses lacunes en histoire vu que c’est un extra-terrestre qui lui donne des cours de soutien dans cette matière. Il a plusieurs ennemis intimes, les escaliers, Guntmar son voisin de banc à l’école et les agents de police pour qui toutes les occasions sont bonnes pour lui mettre une amende. Les auteurs ont voulu donner une image prenant à contrepied de ce que l’on aurait pu attendre d’un tel héros. On finit par oublier la présence de la chaise roulante. Les auteurs sont même obligés d’en faire une héroïne secondaire pour que l’on n’oublie pas sa présence. (cf. la page 41). La meilleure critique est celle de Philippe Pozzo di Borgo, auteur du livre le second souffle, qui a inspiré le film Intouchables : "l'humour décalé de Zidrou et E411 dédramatise le handicap. C'est un hymne à la vie, à la joie et à la bonne humeur. Schumi est inventif et débrouillard, à l'instar de nombreux jeunes que j'ai croisés dans les centres de rééducation". C’est ça la force de cette série, faire de Schumi un garçon comme les autres malgré son handicap et dont tous les enfants rêvent de devenir l’ami. On espère que dans un futur proche, les auteurs lui accorderont la joie d’avoir une histoire complète dans un album. Il le mérite. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox

La couverture est le sujet qui fâche dans cette série. J'allais en parler à l'occasion de la sortie du tome 2 ou 3. La couverture est la même pour tout le cycle. Elle met simplement en avant le héros du tome ici Antonin. Mais 4 dessinateurs différents donc les personnages ont quelques fois de vagues ressemblances entre les différentes couvertures d'après ce que j'ai pu en voir sur le dossier de presse. Pour le reste, si la couverture évoque bien le thème de la lignée, elle n'est pas des plus attrayante. Le reste est vraiment plus sympa.

[center][url="http://www.bdfugue.com/la-lignee-t-1?ref=44"][img]http://www.angle.fr/images/couv/_normal_8mCVu_LIGNEE_T1.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : La lignée [b]Titre[/b] : Antonin 1937 [b]Genre[/b] : Saga familiale [b]Dessin[/b] : Olivier Berlion [b]Scenario[/b] : Jérôme Félix, Laurent Galandon, Damien Marie et Olivier Berlion [b]Couleur[/b] : Scarlett Smulkowski [b]Editeur[/b] : Bamboo - Grand Angle [b]Parution[/b] : 02.05.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/la-lignee-t-1"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Paris, 1937. A l'enterrement de sa mère, Antonin Brossard fait la connaissance d'un oncle inconnu qui prétend qu'une malédiction familiale provoquerait la mort des aînés Brossard dans leur 34ème année. Pour preuve, il confie à Antonin un carnet retraçant cette longue suite de drames familiaux. D'abord sceptique, celui-ci finit par s'interroger. Alors qu'il approche de l'âge fatidique, il abandonne sa femme acariâtre, son fils et un milieu bourgeois étouffant pour suivre sa maîtresse engagée aux côté des républicains espagnols. Pour Antonin, une nouvelle vie commence, mais pour combien de temps. [/i] Grand Angle lance une nouvelle collection Société Angle de Vie. Le concept : réunir plusieurs scénaristes et les faire travailler sur une même idée, un peu dans l’esprit des séries télévisées américaines. Chacun ayant une sensibilité et des intérêts différents, ils seront à tour de rôle le « chef » de la bande. L’intérêt ? Voir comment une même idée de départ évolue. L’idée de départ de ce premier cycle : que feriez-vous s’il vous restait moins d’une année à vivre. Afin de rendre le cycle plus homogène, les scénaristes ont choisi de créer une saga familiale où l’ainé de chaque génération meurt à 33 ans. Le premier « chef » est Laurent Galendon, un des scénaristes de la nouvelle génération que l’on apprécie le plus. Féru d’histoire du XIXème et du XXème siècle, il place naturellement l’action lors de la guerre d’Espagne, sujet qu’il n’a pas encore traité à ma connaissance. Le premier héros est Antonin. Tout d'abord septique concernant la malédiction familiale, cette révélation le confortera dans son choix de changer de vie et de partir à la recherche de la femme qu'il aime dans une Espagne en pleine guerre civile. Pour Laurent Galendon, la réponse à la question est : tirer un trait sur sa vie afin de se redécouvrir. Un des fils rouges de la série est de savoir si cette malédiction est réelle et comment y mettre fin. Pour cet opus, Olivier Berlion a la double casquette de scénariste secondaire et de dessinateur. Son dessin est très bon. La coloration m’a laissé un peu plus perplexe au début, car j’ai pu voir certains dessins dans un dossier de presse dans les tons sépia, c’était simplement magnifique. Revoir les mêmes dessins avec la coloration, ça m’a fait le même effet que de voir un film en noir et blanc en couleur. Cette première impression est très vite gommée par la qualité réelle du travail fait par Scarlett Smulkowski. Le deuxième tome de la série est prévue pour le mois de septembre avec Jérôme Félix en « chef de bande » : un album nettement plus ésotérique. La lignée se place d’ors et déjà comme une des séries phares de cette année. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/malouines-t-2-pucara?ref=44"][img]http://www.paquet.li/bd/sites/default/files/styles/ic_album/public/bd/couverture/malouines2_0.png[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Malouines, le ciel appartient aux Faucons [b]Titre[/b] : Pucara [b]Genre[/b] : Guerre aventure [b]Dessin[/b] : Walther Taborda [b]Scenario[/b] : Nestor Barron [b]Couleur[/b] : Wes Hartman [b]Editeur[/b] : Paquet [b]Parution[/b] : 18.04.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/malouines-t-2-pucara"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Pucára ; Avion d'observation et d'attaque léger créé par l'armée argentine dans les années 60. Il fut utilisé par la force des choses dans des engagements directs face aux redoutables Sea Harriers anglais.Ces combats déséquilibrés obligeaient les pilotes argentins à toutes les prouesses. Et sans penser aux conséquences, les pilotes relevaient les défis, tels des héros des temps modernes.Une histoire d'amitié, de douleur et d'humanité, vécue par des hommes jetés sans préparation dans ce que l'on appelle la guerre.Mai 1982. L'Argentine et le Royaume Uni se disputent la souveraineté des Iles Malouines dans une guerre sans pitié.Les récits qui suivent sont inspirés de témoignages de pilotes argentins qui ont survécu à la guerre. [/i] Pour moi la guerre des Malouines se résume au missile « Exocet » qui a coulé le destroyer britannique Sheffield. Pour les auteurs, tous deux argentins, c’est avant tout la guerre du courage des aviateurs argentins. Ils n’hésitèrent pas à donner leurs vies pour que les îles Malouines reviennent à l’Argentine. Dans la série Malouines, le ciel appartient aux Faucons, ils racontent, un peu à la manière de Dominique Lapierre et Larry Collins, l’histoire de pilotes. Si le tome 1 nous avait laissé sur une un scénario très décousu, le tome 2 se révèle être un peu plus construit autours du « chinois ». Si l’on retrouve quelques personnages du premier tome, c’est avec des nouveaux personnages que l’on va faire connaissance dans ce tome. Ils sont sur les îles Malouines et forment la garde avancée de la chasse argentine. Le scénario relate avant tout les faits d’armes et la vie quotidienne en tant de guerre. Si la mort est omniprésente, toutes les occasions de rire sont bonnes à prendre. Côté dessin, une petite surprise, j’ai du mal à reconnaitre le trait de Walther Taborda. Si dans le tome 1, il nous a montré un joli coup de crayon, on a le sentiment qu’il a viré « manga » dans ce deuxième tome dans la représentation des personnages. Pour le reste, le dessin des scènes aériennes remplit largement le cahier des charges que tout amateur du genre s’attend à voir. Malouines, le ciel appartient aux faucons fait parti de ces séries qui permettent de sortir des classiques Tanguy et Laverdure, Buck Danny et consorts. De plus, elle n’est pas sans rappeler le film « la bataille d’Angleterre », un paradoxe quand on connait l’autre protagoniste du conflit. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox

Baron rouge je prevois de le chroniquer d'ici une dizaine de jours.

Le baron rouge Block 109 Ritter Germania

[center][url="http://www.bdfugue.com/special-cazenove-10-ans-fondus-cuisine?ref=44"][img]http://www.bamboo.fr/images/couv/_normal_3Q8WN_FONDUS_DE_CUISINE_CAZENOVE.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Les Fondus [b]Titre[/b] : Les fondus de la cuisine [b]Genre[/b] : Humour [b]Dessin[/b] : Olivier Saive [b]Scenario[/b] : Hervé Richez et Christophe Cazenove [b]Couleur[/b] : Alexandre Amouriq et Mirabelle [b]Editeur[/b] : Bamboo [b]Parution[/b] : 11.04.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/special-cazenove-10-ans-fondus-cuisine"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Pour faire un bon "Fondus de la cuisine", prenez quelques épicuriens en situation, ouverts à toutes les cuisines… dans la même journée ; ajoutez-y des cuistots du dimanche, qui peinent à réchauffer une boîte de raviolis ; assaisonnez de quelques conseils pour que la cuisine du monde ne tourne pas en cuisine immonde. Et pour des repas vraiment conviviaux, arrosez le tout avec les meilleurs crus de l'humour. À consommer sans modération ! [/i] « Le principe des fondus est qu’une bande de personnes sans lien familiaux particuliers décident de monter une association dans leur quartier en guise de passe temps, et que le local ne soit pas repris par des gens qu’ils n’aient pas. Le local dont ils disposent leur est fourni par la municipalité, et leur sera repris s’ils ne l’utilisent pas réellement. C’est pour cela que lorsqu’une association ne rencontre pas le succès, ils doivent vite trouver une autre idée !... » (Service de presse Bamboo) Pas toujours facile de faire rire en bande dessinée, c’est pourtant le pari que fait depuis dix ans Christophe Cazenove aux éditions Bamboo. Pari pas vraiment réussi dans cet album. En effet, les gags d’une page réussissent au mieux à nous décocher un sourire. Je pense que le sujet de la cuisine n’est pas vraiment un sujet porteur dans le domaine du rire. A ma connaissance c’est l’un des rares albums à s’y risquer. A la décharge des auteurs, on notera leurs volontés de trouver un gag inédit pour chaque page, une fois le gag fait, on ne le retrouvera pas sous un autre déguisement (même si un bug fait que la page 20 et la page 41 sont exactement les mêmes). De plus, ils se sont fixés une ligne directrice, celle de la cuisine, on y trouve que très peu d’allusion sur la malbouffe, la restauration rapide etc… Merci à eux. Dans l’ensemble cet album est distrayant sans plus. Mais quelquefois, c’est déjà pas mal. Malheureusement, l’amateur de bd que je suis n’y trouve pas son compte. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/diamants-t04?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723480031/9782723480031-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Diamants [b]Titre[/b] : La révolte de Ramat Gan [b]Genre[/b] : Aventure [b]Dessin[/b] : Bernard Kölle [b]Scenario[/b] : Jean-Claude Bartoll [b]Couleur[/b] : Jocelyne Charrance [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 11.04.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/diamants-t04"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Charles et son demi-frère Gunther ont réussi à se faire passer pour morts afin d'échapper aux poursuites du FBI qui veut leur faire payer les crimes collaborationnistes de leur père. L'annonce de la disparition de l'héritier de la WD Co attise les convoitises, qui vont se cristalliser autour du diamant du Katanga… Et ceux qui l'ont entre les mains voient bizarrement leur espérance de vie diminuée ! Entre la Russie, le Canada, l'Angleterre, les États-Unis, l'Afrique et l'Israël, c'est sur le globe entier que va se jouer le retour sur le devant de la scène de l'héritier des Van Berg. [/i] La série « diamants » nous paraissait être des plus prometteuses, malheureusement, elle nous laisse sur notre faim. Le dessin réaliste de Bernard Kölle, dans la même veine qu’un Philippe Francq est très agréable. Le scénario nous laisse avec pas mal de question en suspend. La première et pas des moindre est l’âge de nos héros ??? Si l’action semble se situer de nos jours (Smartphones high-tech), l’arbre généalogique donne à nos héros un âge respectable : 67 ans pour Günther Midland, le casse cou de la série, Charles Van Berg Senior (92 ans) a fait assassiner son beau frère (77 ans) et sa belle sœur (79 ans) pour le contrôle du marché du diamant. Il faut dire qu’ils ne font pas leur âge… Mais ce n’est pas tout, quelques trous scénaristiques restent à combler. A la fin du tome 3, Gunther est blessé, accroché à un hélicoptère, il crie : « non » après une forte explosion. Au début du tome 4, on le voit débarquer frais comme une rose à l’aéroport de Tel –Aviv, frais comme une rose … Fin de l’album on le retrouve enterrer avec juste la tête qui dépasse, mais quelques pages plus loin, il ne l’est plus. Question pourquoi se donner tant de mal à l’enterrer pour le déterrer si vite… Lady Ashley a de sacré don de télépathie pour retrouver Gunther dans le désert. Il est fort à parier que ce don va servir dans les prochains tomes. Dernier point, mais c’est plutôt un bon point, même s'il en reste encore, les expressions en anglais sont en fortes diminutions par rapport au tome 3. Si les albums se recentrent de plus en plus sur Gunther, les auteurs n’étaient pas forcés de lui mettre des jurons en anglais dans toutes les scènes d’action. Ce défaut a été corrigé et c’est tant mieux. Jean-Claude Bartoll nous avait habitués à mieux. La série a un potentiel réel d’autant plus qu’il a de vraies connaissances en géopolitique internationale (pas vraiment exploitées à mon avis). Il s’est un peu laissé emballer. Espérons qu’il saura rectifier le tir dans le prochain cycle. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/quinte-flush-royale-1-tamara-thompson-hz?ref=44"][img]http://www.p-t-production.com/images/webserver/8b9/215qfr-couv.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Quinte flush royale [b]Titre[/b] : Tamara Thomson [b]Genre[/b] : Aventure [b]Dessin[/b] : Olivier Louis [b]Scenario[/b] : Olivier Louis [b]Couleur[/b] : Olivier Louis [b]Editeur[/b] : HZ [b]Parution[/b] : 21.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/quinte-flush-royale-1-tamara-thompson-hz"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Lors de la soirée d’inauguration à Paris, du nouvel hôtel de son groupe (Quinte Flush Royale), Le père adoptif de Tamara, Grégory Thomson succombe à une crise cardiaque. De retour à Chicago, Tamara assiste avec étonnement à la lecture du testament dont elle apprend qu’elle devient l’héritière à part égal avec son frère Andrew de la compagnie familiale. La fureur du fils naturel le pousse à tenter d’évincer sa sœur à tout prix. Mais, Tamara est tenace et va se servir de son nouveau statut pour prendre sa revanche sur la vie. [/i] Tout d’abord, « Quinte Flush Royale » n’est pas une nouvelle série sur le poker. Il s’agit de l’histoire d’une jeune femme férue de sports automobiles qui succède à son multi millionnaire de père. Mais voilà, elle a été adopté et son frère, fils biologique, lui, a beaucoup de mal à accepter cela. Il n’hésite pas à employer tous les moyens, même les plus extrêmes, afin de récupérer son « bien ». "Dallas" n'est pas bien loin. Pour ceux qui y voient un lien de parenté avec Largo Winch, je dirai bien vu, même si les pistes sont relativement ouvertes afin de créer un univers propre à la série. Olivier Louis, dont je soupçonne qu’il s’agit de la première bd nous sort les erreurs classiques de débutant. Certaines longueurs scénaristiques qui n’apportent pas forcément grand-chose, par exemple, la longue séquence de l’enterrement. Côté dessin, le coup de crayon est encore incertain mais pas forcément désagréable. En résumé, une première œuvre relativement moyenne, mais qui révèle un potentiel qui peut s’avérer des plus intéressants dans l’avenir, tout dépendra de la direction que prendra l’auteur. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]

GRAND ANGLE FETE EN 2012 SA PREMIERE DECENNIE Depuis 10 ans, la collection Grand Angle construit peu à peu sa ligne éditoriale avec un seul credo : partager une passion, celle de la bande dessinée. Pour cela, il a fallu construire patiemment un catalogue, faire des choix, des rencontres et agrandir la famille. Si nous sommes très fiers du chemin parcouru, nous le sommes tout autant des projets qui s’apprêtent à voir le jour! Tout est parti d’une rencontre et d’un projet. Olivier Sulpice, créateur de Bamboo Edition, a réussi à imposer ses premiers albums humour et compte parmi ses scénaristes Hervé Richez, qui par ailleurs écrit des histoires réalistes. Ainsi en 2002, la série Sam Lawry inaugure la collection Grand Angle dont Olivier Sulpice confie la direction à Hervé Richez. Très vite, une seconde série, Thomas Silane, voit le jour et confirme le bon accueil de la collection par les lecteurs. Les premières années, la collection dite Angle (Angle de vue, Grand Angle et Angle Fantasy) se développe notamment grâce au talent de jeunes dessinateurs comme Arno Monin, révélé par L’Envolée sauvage qui rencontrera un très beau succès, ou encore Alexandre Tefenkgi, qui signe le dessin du diptyque Tranquille courage. Ces premières années voient également l’arrivée de scénaristes qui deviendront des piliers de la collection comme Laurent Galandon, Jérôme Félix ou encore Damien Marie. Absorbant les trois labels, Grand Angle prend son nom définitif en 2008. La même année, la collection Focus est lancée permettant l’arrivée de grandes signatures comme Stephen Desberg et Rodolphe. A l’heure actuelle, la politique éditoriale de Grand Angle propose des histoires fortes et authentiques liées à la grande Histoire, avec pour base line “Leurs histoires ont fait la grande Histoire”. Le duo Patrick Cothias et Patrice Ordas a contribué à asseoir cette tendance notamment avec le succès de la série L’Ambulance 13. De nouveaux auteurs arrivés au catalogue comme J.C Bartoll, Malaterre ou encore Philippe Charlot, épaulé de Fourquemin au dessin, se lancent également dans l’aventure. Néanmoins, le polar et l’action continuent d’être représentés avec des auteurs comme Damien Marie (Dans mes veines) ou plus récemment Luc Brunschwig (Lloyd Singer). Et pour célébrer un anniversaire exceptionnel, rien de telle qu’une aventure hors du commun... La Lignée est l’événement de cette année 2012. Véritable thriller aux accents christiques, La Lignée entremêle épopée familiale et événements historiques, de la guerre d’Espagne de 1937 au génocide Rwandais de 1994. Mais La Lignée est aussi une expérience éditoriale sans précédent qui réunit quatre scénaristes de talent (Laurent Galandon, Jérôme Félix, Damien Marie et Olivier Berlion) pour expérimenter une forme inédite d’écriture collective donnant ainsi naissance à une œuvre commune singulière. A signaler également, l’arrivée de Jim au catalogue avec Une nuit à Rome (mai), l’histoire forte et universelle d’un homme et une femme qui se sont faits la promesse, à 20 ans, de passer ensemble la nuit de leurs 40 ans. La venue de J.C Bartoll (Une tragédie grecque – juin) ou encore Jacques Malaterre (Sur les bords du monde – juin) nous fera rêver aux côtés de personnages de légende comme Aristote Onassis ou l’explorateur Sir Ernest Shackelton. Forte de ces 10 ans parcourus et riche en projets enthousiasmants, la collection Grand Angle a atteint son âge de maturité et vous réserve de belles lectures !

Quinte flush royale La bataille Intégrale Achille Talon tome 12 (pour en finir avec cette série) Le soldat inconnu vivant

[center][url="http://www.bdfugue.com/boule-a-zero-t-1?ref=44"][img]http://www.bamboo.fr/images/couv/_normal_gXCHM_BOULE_A_ZERO_T1.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Boule à Zéro [b]Titre[/b] : Petit coeur chômeur [b]Genre[/b] : Humour [b]Dessin[/b] : Serge Ernst [b]Scenario[/b] : Zidrou [b]Couleur[/b] : Laurent Carpentier [b]Editeur[/b] : Bamboo [b]Parution[/b] : 01.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/boule-a-zero-t-1"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Bonjour, je m'appelle Zita. Mais ici, à l'hôpital La Gaufre, tout le monde m'appelle "Boule à Zéro". Je souffre d'une espèce de leucémie qui semble trouver mon organisme particulièrement à son goût. À cause de tous les traitements que j'ai subis, je n'ai plus que quelques touffes de poils sur le caillou. Alors, je préfère encore me raser la boule à zéro. D'où mon surnom. [/i] Défi difficile pour les auteurs que de faire rire avec un sujet aussi sensible que la maladie des enfants, qui plus est un cancer. C'est pourtant ce challenge que c'est lancé les auteurs, et disons-le tout de suite le pari est réussi grâce à Zita, la petite fille de bientôt treize ans, malicieuse, espiègle qui a déjà passé neuf ans de sa vie dans un hôpital. Le scénario est des plus simplissime dans ce premier tome : Zita va distribuer les invitations pour fêter son treizième anniversaire à toute la faune hospitalière. Nous allons ainsi découvrir tous les personnages : malades, le personnel soignant et même le troisième âge qui vont peupler l'album. Chacun aura un surnom en fonction de sa maladie, de sa profession etc... Les héros viennent de créer une héroïne attachante qui n'hésite pas à écrire à la mort comme si elle représentait son journal intime. Loin de tout pathos, la série nous décrochera de nombreux sourires. [center][url="http://www.dailymotion.com/video/xnth21_boule-a-zero-tome-1_creation"]voir la bande annonce sur dailymotion[/url][/center] [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/bleu-s-64529?ref=44"][img]http://1.bp.blogspot.com/-oLMhbkeNQ9g/TxfM4rdjnCI/AAAAAAAABa4/nfzutCIGExs/s320/COUV+BLEUS.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Bleu(s) [b]Genre[/b] : Polar [b]Dessin[/b] : Will Argunas [b]Scenario[/b] : Will Argunas [b]Couleur[/b] : Will Argunas [b]Editeur[/b] : Des ronds dans l'o [b]Parution[/b] : 23.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/bleu-s-64529"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Nicolas ouvre les yeux sur la blouse blanche de l'infirmière. Il est à l'hôpital ! Mais pourquoi ? Il ne sait pas, il ne se souvient de rien. Son papa est là, de l'autre côté de la vitre, qui lui sourit ! Le docteur Bleu aussi lui sourit, tout comme le décor qui est calme et bleu. Bleu comme le gros bleu qu'il a à la tête et qui lui fait mal. Bleu comme le vague à l'âme qu'il a sans savoir pourquoi ! De retour chez lui, Nicolas va raconter avec des dessins l'accident qu'il a eu à l'école. Et pour la première fois, quelqu'un va oser parler du dragon, celui qui ressemble à Mlle Rose ! [/i] J’ai déjà pu dire toute l’admiration que j’ai pour Will Argunas. Les éditions « Des ronds dans l’O » viennent de rééditer sa toute première bande dessinée, à l’époque où il signait encore sous le nom d’Arnaud Guillois. Bleu(s) nous raconte l’histoire de Nicolas, un jeune enfant victime d’un accident. Amnésique, il retrouve la mémoire par ou grâce au dessin. Sujet difficile que ce premier album, puisqu’il s’agit de la maltraitance sur les enfants. Au delà de ça, il parle avant tout des relations père-fils. Un premier album avec ses forces et ses faiblesses que Will Argunas a retouché. Il explique le pourquoi du lifting dans une préface fort intéressante qui nous parle l’évolution de son style depuis la publication de cet album. Malgré un sujet aussi fort que la maltraitance des enfants, il avait fait à l'époque une entrée peu remarqué dans le monde de la bande dessiné. Son style et la connaissance ont évolué et pourtant on retrouve ce qui fait sa force la monté crescendo du scénario afin que le lecteur ne puisse plus décrocher. A lire absolument. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/special-10-ans-cazenove-pompiers?ref=44"][img]http://www.bamboo.fr/images/couv/_normal_qkQfk_POMPIERS_CAZENOVE.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Les pompiers [b]Titre[/b] :Feu à volonté [b]Genre[/b] : Humour [b]Dessin[/b] : Cazenove [b]Scenario[/b] : Stédo [b]Couleur[/b] : Christian Favrelle [b]Editeur[/b] : Bamboo [b]Parution[/b] : 14.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/special-10-ans-cazenove-pompiers"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Envie de mettre le feu à vos petits soucis quotidiens ? pas besoin d'appeler le 18 : les Pompiers de Cazenove et Stédo sont déjà sous vos fenêtres ! Toujours volontaires pour circonscrire tout foyer de pessimisme, ils n'hésitent pas à utiliser le prestige de l'uniforme pour draguer en boite... ou la lance à incendie pour des massages "thalasso". Autant dire que pour voir débarquer ces Pompiers là dans notre quotidien, on en deviendrait presque pyromane ! Mais pas besoin d'en arriver là : un simple passage dans une bonne librairie fera l’affaire. Une nouvelle comme ça, ça s’arrose ! [/i] Ces jours-ci, Les éditions Bamboo ressortent les albums emblématiques de Christophe Cazenove dans une édition collector, afin de fêter ses dix ans de scénariste humoristique, exercice des plus difficile s'il en est. Il faut dire que le jour où Christophe Cazenove a débarqué chez Bamboo, ils ont tiré le gros lot. Scénariste multi séries, il a contribué au développement de la maison d'édition dans ce qu'elle a de plus emblématique la bande dessinée d'humour. S'il y a peu de chose à dire sur l'album en lui même. Il s'agit d'un album de gags sur les pompiers plutôt réussi destiné avant tout aux enfants et bien sûr aux pompiers. La force de l'album réside avant tout sur les personnages tellement caricaturés que l'on reconnait forcément quelqu'un parmi eux. Le plus souvent, il s'agit du personnage de Robert. A la fin de l'album, un petit additionnel qui aurait mérité d'être plus fourni, où l'on apprend que les deux auteurs se sont rencontré la première fois après la sortie du deuxième album. A noter, également que Cazenove lance un concours à tous les dessinateurs avertis, occasionnels ou débutants. A la toute fin de l'album, Cazenove storyboarde une planche, le meilleur dessinateur oeuvrera sur sa nouvelle série les cop's. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/iznogoud-president?ref=44"][img]http://www.imaveditions.com/wp-content/uploads/2012/02/Couv-iznogoud-President.png[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Iznogoud [b]Titre[/b] :Iznogoud président [b]Genre[/b] : Humour [b]Dessin[/b] : NIcolas Canteloup - Laurent Vassilian [b]Scenario[/b] : Nicolas Tabary [b]Couleur[/b] : Leonardo [b]Editeur[/b] : Imav [b]Parution[/b] : 21.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/iznogoud-president"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Pour la première fois, Iznogoud renonce à être calife à la place du calife, il veut être : PRÉSIDENT À LA PLACE DU CALIFE ! Un mage qui exauce vos rêves en vous écoutant les raconter, une chèvre coiffée qui communique, un redoutable guerrier attentif à la cuisson de ses madeleines, un chauffeur de tapis volant qui se plaint de la circulation, une princesse belle comme la beauté et toujours Haroun El Poussah le paisible calife, Dilat Larath le fidèle homme de main et bien sûr Iznogoud dont l’ambition loin de se tarir, se nourrit de l’air du temps… [/i] Disons le tout de go, il y a un coté opportuniste à sortir un album intitulé Iznogoud président en cette période. Il y a également un coté opportuniste à demander à l’un des meilleurs humoristes français à scénariser cette histoire. Mais, voilà on a beau être un très bon dans son domaine, ce n’est pas pour cela qu’on fait un très grand scénariste d’humour dans la bande dessinée. Le problème numéro un de cet album est qu’il vient 5 ans trop tard. La ressemblance entre Nicolas Sarkozy et Iznogoud aurait été un axe de travail des plus détonnant. Mais voilà, Nicolas Sarkozy est président, l’histoire n’a plus la même saveur. D’autre part l’album est parsemé de running gags qui deviennent lourd à la longue : le psychanalyste Lakan et les chèvres qui parlent ont sont le parfait exemple. Coté positif, le retour (et l’hommage) vers les pères fondateurs et les jeux de mots à deux balles, même si souvent il faut les lire à haute voix pour les trouver. A l’arrivée, un sentiment quelque peu mitigé, l’album est raté, certes, mais il existe un potentiel réel pour peu qu’on encadre les scénaristes. Coté dessin, rien à redire, Nicolas Tabary a hérité du talent de son père. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/le-triangle-secret-les-gardiens-du-sang-t-4?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723479240/9782723479240-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Les gardiens du sang [b]Titre[/b] :Ordo ab chao [b]Genre[/b] : polar ésotérique [b]Dessin[/b] : Didier Convard [b]Scenario[/b] : Denis Falque [b]Couleur[/b] : Yannick Lecot [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 21.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/le-triangle-secret-les-gardiens-du-sang-t-4"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Quand la quête de la vie éternelle justifie la mort de son prochain... Dans la lutte pour le plus grand des pouvoirs, l'organisation Mundus semble avoir pris une longueur d'avance : la police est dans la plus grande confusion, les Gardiens du Sang sont presque hors course, Jean Nomane a disparu, et le Rectificateur « nettoie » tout ceux qui ont pu approcher le secret tant convoité. La compagne de Nomane et les membres de la loge maçonnique des Enfants lumineux de Cagliostro sont les prochains sur sa terrible liste... Ceux qui tirent les ficelles de Mundus commencent déjà à savourer leur victoire…pourtant la lutte n'est pas terminée ! [/i] Didier Convard continue l’adaptation de son roman le triangle secret. Dans cet avant dernier tome concernant les gardiens du sang, la lutte pour être le premier à créer un être immortel continue entre une partie de l’Eglise catholique et la société Mundus. Mais d’autres intervenants cherchent à tirer leurs marrons du feu. Dans un tome toujours aussi bavard, l’action ne cesse d’être présente, essentiellement pour liquider les différentes parties en présence. Ce qui a pour but de simplifier considérablement le scénario. Une nouvelle faction apparait afin de mettre un terme à toutes les recherches sur l’immortalité. Ce tome tourne essentiellement autour du rectificateur, de son côté ambigu, il travaille pour la société Mundus, et pourtant, il n’hésite pas à prendre certaines libertés avec son employeur. Il montre qu’il peut ressentir de la compassion devant certaine de ses victimes : ce sont des hommes bons, de biens, mais la situation exige qu’ils disparaissent. La fin du tome nous fait découvrir l’identité du rectificateur, ce ne sera pas une surprise pour ceux qui suivent la série. Le cinquième et dernier tome continuera de se recentrer sur le rectificateur, avant qu’il ait sa propre série, autonome du triangle secret qui n'aura été qu’une de ses nombreuses aventures. Les gardiens du sang reste une bonne série même si, avouons le il est grand temps qu’elle se termine. Je pense que les auteurs le ressentent également avec l’annonce du prochain vrai faux spin off : « Le rectificateur ». [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox

[quote name='Mithrandir' timestamp='1332879077' post='157083'] Lu également le tome 4 des [b]Gardiens du Sang [/b]Toujours aussi prenant, le scenar de Convard est implacable, dans ce tome on est beaucoup sur les traces du Rectificateur , traces sanglantes et on en apprend un peu sur ses employeurs. De l'action (une belle fusillade en voiture et moto en ouverture d'album), des mystères ésotériques et des trahisons, retournements de situations. Une bonne lecture, je suis toujours aussi client . Quelqu'un sait en combien d'album cette saison est elle prévue ? et si une autre saison du Triangle Secret est au programme ? (impossible d etrouver des info ...) [/quote] La chronique de l'album est prévue pour jeudi. En résumé, la série est prévue en 5 tomes. Pas d'autres saisons du triangle secret excepté la série Hertz. Enfin, le rectificateur devrait avoir sa propre série totalement indépendante du triangle série.

Immortal Rain t7 [center][url="http://manga.bdfugue.com/immortal-rain-t-7?ref=44"][img]http://manga.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/3/image/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782818908327_1_75.jpg[/img][/url][/center] [b]Série :[/b] Immortal Rain [b]Scénario :[/b] Ozaki [b]Dessin :[/b] Ozaki [b]Genre :[/b] Shonen [b]Edition :[/b] Doki Doki [url="http://manga.bdfugue.com/immortal-rain-t-7?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url] [b]Résumé :[/b][i] Grâce à Eury Evans, Rain parvient à s'échapper de la tour Calvaria qui le détenait depuis de longs mois. Mais après de furtives retrouvailles avec Machika, un coup du sort sépare à nouveau les deux amoureux. Qu'importe ! Le coeur regonflé d'espoir, Rain est prêt à vendre chèrement sa peau pour la rejoindre. Sur sa route se dresse cependant Dora Folk, un nouveau chasseur de primes embauché par Ys, et de nombreux guet-apens... [/i] Ca y est ! Rain et machika se trouvent ! J'ai beau ne pas être specialement fleure bleue, cela fait un moment qu'on l'attendait ! Et quelque part quand on suit la série depuis le début cela fait du bien. Mais surtout, quand l'on sait que la série ne comptera que 11 tomes, on se doute que cette retrouvaille est le premier pas vers l'affrontement final entre Rain et Ys... Tourjours aidé par un dessin un peu old school mais parfaitement calé sur l'esprit de l'histoire, on a donc le dernier tome avant la courte ligne droite vers la fin de cette histoires qui se dirige vers une fin très interessante même si je la soupsonne d'être triste ! Pos2, vivement la suite [b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]

[center][url="http://www.bdfugue.com/airborne-44-t-4-destins-croises?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/41387/9782203037076.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Airborne 44 [b]Titre[/b] : Destins croisés [b]Genre[/b] : Guerre [b]Dessin[/b] : Philippe Jarbinet [b]Scenario[/b] : Philippe Jarbinet [b]Couleur[/b] : Philippe Jarbinet [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 22.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/airborne-44-t-4-destins-croises"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Horreur ! Gavin vient de découvrir la tombe de sa bien-aimée Joanne dans le village même où ils se sont rencontrés. Le pauvre en a perdu toute ardeur combattive, d’autant que le pire est peut-être à venir… Pensant avoir connu l’enfer sur les plages de Normandie, les GI américains progressent dans les terres françaises sous le feu d’Allemands que la rage du désespoir a rendu plus redoutables que jamais. La libération est proche, mais elle ne se fera pas sans heurts. [/i] Ce deuxième diptyque d’Airborne 44 est d’une qualité supérieur au précédent. Il nous raconte les amours quelque peu contrariés de Joanne la française et de Gavin le franco-américain de Versailles (Illinois). Ils se rencontrent en 1938 et tombent amoureux l’un de l’autre. Mais Gavin doit retourner aux Etats-Unis. De là naitra une liaison épistolaire qui aura sont importance dans le premier tome du diptyque. Entamé dans le premier tome la disparition de cette liaison et l’angoisse qu’elle fait naitre lors d’une période troublée comme la guerre qui est raconté. Tout d’abord, Gavin qui ne reçoit plus les lettres de Joanne, qu’il pense morte, qui le plonge dans une torpeur quasi suicidaire. Joanne, qui profite que l’on la croit morte pour entrer dans la résistance. Après avoir brièvement revu Gavin, c’est à son tour de ne plus recevoir de lettres. Elle aura une autre approche, puisqu’elle se lancera à corps perdu dans la recherche du soldat américain qui a accidentellement tué sa famille. Lors de cette quête, Philippe Jarbinet reliera les deux diptyques : c’est Jesper, le héros du premier diptyque a tué la famille de Joanne. Un bien bel opus que ce quatrième tome. Toute la monstruosité de la guerre y est montrée sans fioriture. La mort y est omni présente et un pour tous il n’y a qu’un seul mot d’ordre survivre car il y a toujours une lumière au bout du tunnel : pour Joanne et Gavin cette lumière est leur amour. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox

[center][url="http://www.bdfugue.com/stupefiantes-aventures-viny-k-t-1-une-si-jolie-petite-gueule?ref=44"][img]http://www.dupuis.com/Couvertures/Q/9782800149301-Q.JPG[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Une stupéfiante aventure de Viny K. [b]Titre[/b] : Une si jolie petite gueule [b]Genre[/b] : Aventure et humour [b]Scenario[/b] : Vincent Bernière [b]Dessin[/b] : Erwann Terrier [b]Couleur[/b] : Indéterminé [b]Editeur[/b] : Dupuis [b]Parution[/b] : 10.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/stupefiantes-aventures-viny-k-t-1-une-si-jolie-petite-gueule"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Viny K., reporter gonzo, sur les traces d'une jolie disparue et d'un gourou pas très net. Viny K. est une sorte de Tintin reporter du XXIe siècle. Il travaille dans un news magazine, écoute du rock, fume des blondes et fréquente les réunions Narcotiques Anonymes pour se libérer de sa dépendance aux drogues. À Paris, un magicien people disparaît. Au même instant, une femme recherche sa fille, Lolipop, une droguée au visage d'ange qui fréquentait également les réunions NA. Journaliste gonzo, Viny K. enquête, fouine, se met en danger, manque de rechuter mais trouve toujours l'énergie suffisante pour se sortir des situations les plus délicates. D'intrigues en rebondissements, il se retrouve immergé dans une secte en Inde dont le gourou, Osha, prône le déconditionnement culturel par une pratique libérée de la sexualité. Qu'allait faire Viny K. dans cette galère ? Où est passée Lolipop ? Viny va-t-il réussir à se délivrer de ses obsessions ? [/i] Ancien journaliste renommé, Viny K. n’est plus que l’ombre de lui-même, se complaisant davantage dans des aventures sans lendemains et des trips de plus en plus cauchemardesques. Un jour, sommé de se reprendre en main, il décide d’enquêter sur la disparition d’un magicien people. Parallèlement, il promet son aide à une mère de famille qui est à la recherche de sa fille disparue. Ces deux enquêtes vont se rejoindre pour n’en plus faire qu’une seule. L’aventure stupéfiante de Viny K . repose sur un double sens tant la drogue est présente dans cette histoire. Une histoire à la fois fraîche et jubilatoire de par la présence de cet héros atypique qui pourrait être un fils spirituel de Philip Marlowe le coté noir du personnage en moins. Une histoire en fait très vintage, soixante huitarde, l’époque où les hippies prenaient la route pour Katmandou. Un sentiment renforcé par le côté psychédélique des couleurs ou plutôt de l’association des couleurs. Viny K. : c’est Tintin qui baise et qui se drogue. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox