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Cox

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  1. Cox

    Paradise Island

    [center][url="http://erotique.bdfugue.com/paradise-island?ref=44"][img]http://www.drugstorebd.com/images/albums/9782723477390/9782723477390-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Paradise Island [b]Genre[/b] : Adulte [b]Scenario[/b] : Lu Ping [b]Dessin[/b] : Teufel [b]Couleur[/b] : Angus [b]Editeur[/b] : Drugstore [b]Parution[/b] : 15.02.2012 [b][url=http://erotique.bdfugue.com/paradise-island"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Bienvenue sur l'île des plaisirs ! Lors d'un jeu télévisé, un couple gagne un séjour sur une île paradisiaque. De luxueuses vacances qui se révèlent rapidement très particulières… Les soins et services apportés aux jeunes amoureux s'y avèrent très intimes et exacerbent leur libido, les hôtes et hôtesses sexys du lieu appliquant à corps perdu la devise de l'endroit : « Paradise Island, une ode aux cinq sens ». D'abord gênés et troublés, Tom et Chloé se laissent rapidement envahir puis déborder par cette volupté outrageuse et cette débauche de luxure… [/i] Grosse déception que la lecture de cet album. Un scénario réduit à sa plus simple expression afin de laisser le plus de place aux dessins à caractère sexuel. Je dois avouer qu’au départ, je m’attendais à un mix de roue de la fortune et de la série télévisée des années 70-80, l’ile fantastique (avec Ricardo Montalban et Hervé Villechaize). Pour rappel, des gens venaient sur une île afin d’assouvir leur fantasmes (qui n’avaient rien de sexuel à l’époque). Eh bien j’ai tout faux. Une jeune femme gagne un voyage dans une île paradisiaque pour elle et son mari. L’île se révèle être un lupanar géant. D’abord réticente, la jeune femme finit par succomber aux plaisirs que prodiguent l’île et ses habitants. Voilà tout est dit. Pour le reste, il ne s’agit que d’une monté en puissance des fantasmes des auteurs. Côté dessin autre déception, on se retrouve avec un truc entre l’érotique et le porno. Avec une qualité de dessin assez bof bof. On est très loin de la qualité esthétique d’un Sepieri (Druuna), d’un Manara (Le déclic) d’un Pichard (Marie Gabrielle de Saint Eutrope), d’un Alex Varenne (Erma Jaguar) voire d’un Paul Gillon (la survivante) coté érotisme (titres que l’on retrouve tous à l’exception de Serpieri chez Drugstore) ou d’un Robert Hugues (Alias Colber, Mancini) coté bédé pornographique. Drugstore nous avait habitués à mieux… [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/1.5.png[/img] Cox
  2. J'ai commencé la lecture de l'album hier soir donc pas encore un avis sur l'ensemble. Mais première surprise quand au dessin, ça ressemble énormément à ce que fait Zéphyr édition.
  3. [center][url="http://www.bdfugue.com/le-petit-coach-t-1?ref=44"][img]http://www.bamboo.fr/images/couv/_normal_bhvcW_PTIT_COACH_T1.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Le p'tit coach [b]Titre[/b] : Celui qui sait tout... ou presque [b]Genre[/b] : Humour [b]Scenario[/b] : Janssens [b]Dessin[/b] : Curd Ridel [b]Couleur[/b] : Pierre Schelle [b]Editeur[/b] : Bamboo [b]Parution[/b] : 14.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/le-petit-coach-t-1"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Le nouveau petit malin de la cour de récré ! Avoir un coach parmi ses copains de classe, c'est drôlement pratique pour apprendre à montrer son carnet de notes sans faire hurler les parents, à pratiquer la rigolothérapie ou à partager les écouteurs d'un mp3 avec une fille pour la draguer (à condition d'avoir les oreilles propres). D'accord, ce petit coach en herbe doit encore améliorer sa méthode… [/i] La maison d’éditions Bamboo est principalement connu pour ses séries humoristiques. Elle vient d’enrichir son catalogue avec un nouveau titre : « Le p’tit coach ». Le p’tit coach est une petite terreur de cour d’école qui vient de se reconvertir dans le coaching et fait profiter ses petits camarades de son expérience de la vie. Dans des gags d’une page, quelques fois deux, nous suivons les aventures de ce coach pas comme les autres, toujours prêt à prodiguer ses conseils, toujours prêts à faire croire qu’il est l’instigateur quand un évènement le dépasse. L’essentiel est de retomber sur ses pieds même si ce n’es pas toujours facile. On est quelques fois surpris à sourire à ses conseils, qui ne sont pas toujours bien compris par les intéressés. On aura compris, le but de cette série et d’associer le coaching avec les bêtises des enfants. L’idée n’est pas si saugrenue et permet aux adultes de passer un bon moment même si la cible privilégiée de cette bande dessinée reste les enfants. Mention spéciale pour la séance de relaxation des parents avant de prendre connaissance du carnet de notes. Elle devrait être obligatoire… Le p’tit coach : Petits moments de détentes garanties pour les grands et les petits. [b]Ma note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  4. Cox

    A History Of Violence

    [center][url="http://www.bdfugue.com/a-history-of-violence-63330?ref=44"][img]http://www.editions-delcourt.fr/extension/delcourt/design/delcourt/images/couvertures/9782756026176v.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : A history of violence [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : John Wagner [b]Dessin[/b] : Vince Locke [b]Editeur[/b] : Delcourt [b]Parution[/b] : 18.01.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/a-history-of-violence-63330"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Un restaurant est attaqué par des tueurs recherchés par la police. Ils sont accueillis avec du plomb par Tom McKenna, le propriétaire, qui devient une célébrité bien malgré lui, attirant l'attention de mafieux qui le pensaient disparu. Le lourd passé de Tom McKenna lui revient en pleine figure. Il est alors prêt à tout pour préserver sa famille? [/i] Delcourt a eu la bonne idée de ressortir A history of violence, l’un des chefs d’œuvres de la bande dessinée américaine, qui a également connu une version cinématographique sous la houlette de David Cronenberg. Tom, un homme aimé de tous dans sa communauté, se voit attaquer par deux petits voyous. Dans un geste héroïque, il en tue un et blesse le deuxième. Ce geste va lui valoir la une des journaux et attirer l’œil de mafia new yorkaise qui reconnait en lui Joey, un homme avec qui il ont un compte à régler. C’est le début d’un processus de la violence. Tom qui aura su se faire oublier pendant 20 ans voit son passé resurgir et lui exploser en pleine figure. La violence est omni présente dans ce livre avec au départ une scène de violence gratuite, les deux voyous du début tuant un jeune couple d’auto stoppeur pour moins de vingt dollars, avant d’augmenter dans l’intensité avec des personnages qui règlent leurs comptent. Parallèlement, la violence du début se traduit par des coups de révolver avant de devenir plus physique, des coups de batte, de hache, même à coup de tronçonneuse avant d’atteindre le paroxysme avec le « meurtre - suicide – euthanasie » de Richie qui se fera à main nue. Le titre « A history of violence » joue sur l’ambigüité entre une histoire violente, une histoire de la violence et (to have) a history of violence avoir un passé violent. La filiation avec orange Mécanique est des plus évidentes : l’échec de la rédemption car on est toujours rattrapé par son passé. La violence ne s’arrête qu’au travers de la mort de ces protagonistes. Le dessin de Vince Locke, à la fois sec et nerveux se prêtent à merveille dans les scènes d’action. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox
  5. [center][url="http://www.bdfugue.com/dos-a-la-mer-t-1-ouest?ref=44"][img]http://www.epeditions.fr/sites/default/files/imagecache/largeur200max/DosALaMer01_Coverweb_2.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Dos à la mer [b]Titre[/b] : Ouest [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : Antonin Varenne, Olivier Berlion [b]Dessin[/b] : Olivier Thomas [b]Couleur[/b] : Bruno Pradelle [b]Editeur[/b] : Emmanuel Proust [b]Parution[/b] : 09.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/dos-a-la-mer-t-1-ouest"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Henri, soudeur aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint Nazaire, déjeune, depuis vingt ans, dans le même restaurant. Sa table est réservée, face à la mer. Mais aujourd'hui, un homme vulgaire et une jeune fille à la beauté perdue y sont installés. Soudain, l'homme gifle la femme ! Henri se plante devant le malfrat qui lui balance illico un énorme coup de boule. Le couple s'enfuit, oubliant un téléphone portable. Henri n'a jamais eu de portable… Quand un accident survient au chantier, Henri porte le chapeau. Viré, le soudeur fouille le répertoire du portable de « Natacha ». Le nom de la femme... « Allô ? J'ai trouvé un téléphone. Le restaurant… la bagarre… » Commence alors la fuite à travers la France d'un couple improbable. L'ouvrier et l'ex-terroriste basque. Mille kilomètres. Deux kilos d'héroïne. Des truands et l’ETA. Marseille. L'horizon, si les balles ne les arrêtent pas. Le soudeur breton, devra lâcher son rocher, abandonner les bateaux en construction sur lesquels jamais il n'embarque. À ses côtés, une femme, qu'il ne connaît pas, pour qui il aura le courage dérisoire de devenir lui-même. Une offrande naïve, dans une cavale et une guerre d'intérêts qui le dépasse. [/i] Voilà sans aucun doute l’un des albums de l’année. Il y a fort à parier qu’une belle moisson de prix l’attend. Olivier Berlion et Antonin Varenne se croisent lors d’une foire aux livres. Ils sympathisent et très vite ont envie d’écrire une histoire à quatre mains. Ils choisissent d’écrire une bande dessinée, c’est une première pour Antonin Varenne. Ils inventent un univers où deux personnes que tout opposent finissent par se rencontrer. Tout d’abord, Henri, soudeur sur un chantier naval, dissimule sous son aspect de force de la nature, des blessures liées à son enfance qui l’empêchent d’avoir une vie sociale et familiale. De l’autre côté, Natacha, une jeune femme qui fricote avec le « milieu » et qui est recherchée par l’ETA. Sous son aspect de fille fragile se cache une jeune femme un peu rebelle mais surtout décidée. Henri, sur le point d’exploser va offrir son aide à Natacha. Les deux vont entamer une longue fuite en avant. Au-delà, du travail remarquable des scénaristes que dire du travail d’Olivier Thomas auquel il faut associer Bruno Pradelle, le coloriste, leur travail est tout bonnement remarquable de précision et de justesse. Ils arrivent à retranscrire de façon magistrale l’ambiance noire de cet album que ce soit la noirceur du chantier naval, la noirceur du milieu criminel, tout bonnement la noirceur de la vie de ceux qui n’en ont pas. Et comment ne pas parler de cette coloration rouge sur les images de l’enfance d’Henri qui renforce ce sentiment pétage de plomb imminent. Un album écrit à 8 mains. Un vrai petit bijou. Coup de cœur du premier trimestre 2012 [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  6. [center][url="http://www.bdfugue.com/demon-01-le-mal-des-esprits?ref=44"][img]http://soleilprod.com/images/upload/albums/2361_500.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Démon [b]Titre[/b] : Le mal des esprits [b]Genre[/b] : Médiéval fantastique [b]Scenario[/b] : Richard D. Nolane [b]Dessin[/b] : Michel Suro [b]Couleur[/b] : Facio [b]Editeur[/b] : Soleil [b]Parution[/b] : 22.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/demon-01-le-mal-des-esprits"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]ET SI L'UNE DES GRANDES RELIGION N'AVAIT JAMAIS EXISTE ? En l’an 1213, l’Atlantide est découverte par des marins, révélant de nombreux trésors et recélant autant de mystères. Mais deux ans plus tard, l'Europe se retrouve en proie au Mal des esprits, une « peste noire » mentale qui plonge ses victimes dans d’atroces souffrances puis les prive de toute raison. Dans ce monde qui n’a jamais connu l'Islam, règnent un Saint Empire Frank, hérité de Charlemagne, et une Église que l'épidémie commence à inquiéter, au point d'envisager les plus étranges solutions pour la contrer… Pendant ce temps-là, Alaric de Rhedae, jeune agent des Missi Dominici, enquête sur le meurtre d’un brillant savant de Carcassonne soupçonné d'hérésie cathare. Sans savoir que les ténèbres ne vont pas tarder à s'ouvrir sous ses pas… [/i] Un sentiment quelque peu mitigé à la lecture de cet album. Le postulat de départ est sympathique. Dans un monde parallèle, où la religion islamique n’existerait pas, le monde catholique et l’empire franc se lutte une guerre larvée pour le pouvoir. Ces deux pouvoirs sont menacés par un mal mystérieux : « Le mal des esprits ». En parallèle, Alaric, un jeune Missus Dominicus entame sa première enquête : le meurtre d’un savant soupçonné d’hérésie cathare. Le lecteur comprendra très vite que le savant avait des connaissances sur le mal qui frappait le pays. Malheureusement, l’ensemble manque de dynamisme. Bien sur que ce premier tome doit présenter les personnages et l’intrigue générale de la série, mais le manque d’expression des personnages en gros plan (même s’ils ont une gueule) contribue à la lenteur de l’ensemble. On pourra nous objecter que le jeune héros est déjà sur place alors que les autres protagonistes sont sur le point d’arriver, ce qui devrait relancer le dynamisme de l’ensemble. Du moins on l’espère. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  7. [center][url="http://www.bdfugue.com/les-winners-t-2?ref=44"][img]http://www.bamboo.fr/images/couv/_normal_LwqoM_WINNERS_T2.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Les Winners [b]Titre[/b] : La winne en milieu hostile [b]Genre[/b] : Humour [b]Scenario[/b] : Bruno Madaule [b]Dessin[/b] : Bruno Madaule [b]Couleur[/b] : Bruno Madaule [b]Editeur[/b] : Grand Angle (Bamboo) [b]Parution[/b] : 01.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/les-winners-t-2"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Manager-formateur-conseiller, Jim ne sait rien faire de ses mains, il n'a jamais eu de véritable expérience professionnelle. Mais il passe son temps à former, motiver et conseiller son entourage. Chef d'un service de communication, Christine est branchée sur 10 000 volts, mais brasse tellement de vent qu'elle se noie dans le stress. Jean-Claude est quant à lui un conseiller bancaire épanoui, qui ne compte plus ses heures au travail, surtout depuis que sa femme l'a quitté… Leur mental d’acier est capable de faire plier n'importe quelle situation à leur avantage. Enfin, c'est ce qu'ils croient… [/i] Les winners est une série humoristique sur le coaching et les carriéristes. On y parle de ceux qui ne prennent jamais leur RTT, qui dépense leur salaire à acheter de quoi améliorer leur performance au travail (si, si, ils existent selon Madaule),de ceux qui sacrifient leur vie de famille pour leur travail, de ceux qui ne prennent jamais de vacances, de ceux qui même la nuit rêvent de leur travail. Dans des gags d’une page de qualité inégale, mais s’est souvent le cas dans ce genre de publication, nous essayons de reconnaître des personnages de notre entourage, bien souvent en pure perte, mais quelques fois on y parvient. Les gags de Jim (qui sont les meilleurs) rappellent Gérard Jugnot dans le film « Une époque formidable » lors de sa séance d’auto-coaching. A l’arrivé un album à offrir à tous les fondus du travail. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox
  8. [center][url="http://www.bdfugue.com/une-bien-belle-nuance-de-rouge-t-1-garance-ex-libris-offert?ref=44"][img]http://angle.fr/images/couv/_normal_KO5ex_UNE_BIEN_BELLE_NUANCE_DE_ROUGE_T1.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Une bien belle nuance de rouge [b]Titre[/b] : Garance [b]Genre[/b] : Conte gothique [b]Scenario[/b] : Mauricet [b]Dessin[/b] : Mauricet [b]Couleur[/b] : Mauricet [b]Editeur[/b] : Grand Angle (Bamboo) [b]Parution[/b] : 01.03.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/une-bien-belle-nuance-de-rouge-t-1-garance-ex-libris-offert"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]À 16 ans, Garance est une ado mal dans ses Converse. Comme beaucoup de filles de son âge, elle se trouve trop grosse. Et puis moche aussi. Mais s'il n'y avait que ça… Orpheline de mère, Garance a vécu ce décès comme un abandon, d'autant que les absences répétées et le manque d'affection de son père n'ont fait qu'aggraver son traumatisme. Heureusement qu'il y a l'obscurité, la nuit… Ces ténèbres rassurantes et fascinantes dans lesquelles elle peut se blottir et trouver refuge. C'est ainsi qu'un soir, Garance fait la rencontre d'Ambroise, un vieux beau romantique, étrange et troublant, qui ne la laisse pas insensible… [/i] Alain Mauricet quitte son domaine de prédilection, la bédé d’humour, pour nous livrer une autre facette de son talent. Il nous concocte un scénario reposant sur une histoire d’amour entre deux personnes en marge. Tout d’abord, Garance, une jeune fille de 16 ans, un peu boulotte, qui cultive son look gothique, entretient une relation particulière avec la mort. Elle est hantée par la mort de sa mère durant son enfance, celle plus récente de son chat. Ensuite, on a Ambroise, homme d’une pâleur inquiétante, qui fréquente les cimetières et parle aux statues. Très vite, on découvre qu’il n’a pas d’âge et qu’il est un vampire. Entre eux va naitre une relation amoureuse des plus improbables. Alain Mauricet, dans un style semi réaliste, suit Garance dans ses premiers émois amoureux avec cet être complètement atypique. Une nouvelle histoire de vampire : oui mais on est très loin de l’esprit de Twilight, on est plus proche de Roméo et Juliette où Roméo serait Dracula. Une des bonnes surprises de ce début d’année. [url="http://www.youtube.com/watch?v=d3cKzEn4YKQ"]Bande annonce sur youtube[/url] [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  9. [center][url="http://www.bdfugue.com/pierre-goldman?ref=44"][img]http://www.futuropolis.fr/wp-content/uploads/2012/02/790027-220x300.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Pierre Goldman, la vie d'un autre [b]Genre[/b] : Biographie [b]Scenario[/b] : Emmanuel Moynot [b]Dessin[/b] : Emmanuel Moynot [b]Editeur[/b] : Futuropolis [b]Parution[/b] : 09.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/pierre-goldman"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]En décembre 1969, deux pharmaciennes sont tuées et un policier blessé, lors d’une tentative de hold-up boulevard Richard-Lenoir, à Paris. Quatre mois plus tard, la police arrête Goldman, un coupable idéal, au vu des braquages qu’il a déjà commis et de son activisme révolutionnaire. Condamné à la réclusion perpétuelle en 1974, il est finalement acquitté en 76, après un second procès en cassation mené par maître Kiejman. Son comité de soutien d’alors, centralisé par Libération, est constitué entre autres de Mendès-France, Françoise Sagan… Au cours des six années passées à la prison de Fresnes, il passe deux maîtrises, l’une en espagnol, l’autre en philosophie, il apprend à se connaître en écrivant un livre (Seuil, 1975) et, paradoxalement, découvre la paix intérieure. Le 20 septembre 1979, en plein Paris, vers midi, Pierre Goldman est tué, il a 34 ans. Dans la demi-heure qui suit, un obscur groupuscule d’extrême droite, signant « Honneur de la police », revendique l’assassinat... [/i] Emmanuel Moynot s’est fait connaitre par le grand public en reprenant avec la bénédiction de Jacques Tardi, la série Nestor Burma. Il nous livre ici un ouvrage plus intimiste, plus personnel avec la biographie de Pierre Goldman, icône dans le milieu des années 1970 de l’extrême gauche. Pierre Goldman, ex responsable du service d’ordre à la Sorbonne, guérilléro au Venezuela, gangster, écrivain, pigiste à Libération était un homme bourré de paradoxes qui était avant tout marqué par ses origines de juif polonais. Il est avant tout célèbre pour un fait divers dramatique, un braquage qui tourne mal et la mort de deux pharmaciennes ainsi que des deux procès qui en découlent.Il a toujours nié être l’auteur du double meurtre, mais il fut reconnu par plusieurs témoins dont un policier qui fut blessé lors du braquage. Très vite les témoignages s’avèrent être plus que douteux, même le policier changea sa version de l’histoire lors du témoignage. Lors du premier procès, Pierre Goldman fut très mal défendu par ses avocats, plus préoccupés par la théâtralité de leurs plaidoiries que de la défense de l’accusé aux dires même du président du tribunal et du procureur. Après que ce premier jugement fût cassé, un deuxième procès eut lieu. Le nouvel avocat de Pierre Goldman s’appelle Me Kiejman (le même que dans l’affaire Bettencourt). Il détruit une à une toutes les déclarations des témoins et obtient l'acquittement. Emmanuel Moynot nous livre un récit ou s’entremêle bande dessinée et interviews de ses amis. La bande dessinée faite à la peinture nous raconte les procès et l’exécution de Pierre Goldman. Il incruste les interviews qu’il a fait des amis de Pierre Goldman illustrées par des dessins au feutre. Si le travail d’Emmanuel Moynot est remarquable en tout point, il n’est pas moins vrai qu’il laisse un peu sur sa fin. Bourré de paradoxes comme j’ai pu le dire plus haut, Pierre Goldman cloisonnait ses différentes vies. Ici , l’auteur laisse uniquement la parole aux amis « gauchistes » de Pierre Goldman et pas à sa famille dont le membre le plus célèbre est son jeune frère le chanteur Jean-Jacques Goldman. On sort de ce livre avec le sentiment qu'il reste des choses à dire. Des paradoxes parmi d'autres : - Suite à une incroyable erreur de ses avocats, il fût condamné de façon définitive à payer une forte compensation financière au policier blessé alors qu'il fût reconnu (plus tard) innocent. - Son execution est considéré comme la fin de l'esprit de mai 68. Pierre Goldman détestait mai 68 pensant qu'il s'agissait avant tout d'une "révolution bourgeoise". [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  10. Nous venons d'apprendre le décès de Jean Giraud alias Gir alias Moebius. Ci dessous l'article de l'AFP Le dessinateur et scénariste de bande dessinée Jean Giraud alias Moebius, père du lieutenant Blueberry, est décédé samedi matin à Paris des suites d'un cancer, a annoncé à l'AFP une de ses proches collaboratrices. Monument de la BD, Jean Henri Gaston Giraud (son vrai nom), qui signait également Gir certaines de ses oeuvres, aurait eu 74 ans en mai. "Il est mort ce matin des suites d'une longue maladie", a indiqué une proche de la famille, qui travaille également aux éditions Moebius Production Jean Giraud. Après une enfance à dessiner des cow-boys et des indiens et une formation à l'Ecole des arts appliqués, Jean Giraud, né le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne, avait commencé à publier ses premiers dessins à 18 ans pour la publicité et la mode, avant de collaborer à des illustrés comme Fripounet et Marisette. De retour de la guerre d'Algérie, il commence à publier une série western dans le magazine Spirou, puis dans Pilote et lance ainsi les aventures du lieutenant Blueberry qui vont assurer sa célébrité sous son état civil d'origine. C'est pour signer les illustrations d'une série de magazines et de livres sur la science fiction, à la fin des années 60, qu'il créera le pseudonyme de Moebius, emprunté à un mathématicien allemand. Sous ce nom d'emprunt, il a notamment dessiné la série L'Incal. Au cours de sa carrière, Moebius a collaboré aux titres les plus prestigieux de bande dessinée comme, outre ceux déjà cités, Hara Kiri et L'Echo des Savanes. En 2010, la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à Paris, lui avait consacré une rétrospective majeure. (AFP) Le site www.1001bd.com exprime à sa famille ses plus vives condoléances.
  11. [center][url="http://www.bdfugue.com/le-chevalier-mecanique-t-1-la-table-d-emeraude?ref=44"][img]http://www.sandawe.com/data/author/369/project/18/cover.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Le chevalier mecanique [b]Titre[/b] : La table d'émeraude [b]Genre[/b] : aventure historique [b]Scenario[/b] : Cedric Mainmil [b]Dessin[/b] : Mor [b]Couleur[/b] : Silvio Speca [b]Editeur[/b] : www.sandawe.com [b]Parution[/b] : 22.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/le-chevalier-mecanique-t-1-la-table-d-emeraude"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Mi-homme, mi-automate. Le chevalier Ulysse d’Astarac est le premier "homme-mécanique" de l’histoire de l’humanité. Ce "super héros" avant l’heure deviendra le bras armé de Louis XIV et tentera de sauver son trône des attentats, meurtres, empoisonnements, messes noires, enlèvements…Que la confrérie intégriste du "Saint Sacrement" projette à son encontre. Mais arrivera-t-il à mener à bien sa mission face à la détermination et aux pouvoirs alchimique de cette sanglante confrérie ?... Ou faillira-t-il à cause de ses propres démons intérieurs ? [/i] Un premier album avec un scénario des plus classiques malgré quelques petites trouvailles. Les trouvailles ??? L’allusion au début de l’album à l’Egypte antique, et le fait que le fait que le héros est mi-homme, mi robot. Pas banal, sachant que l’action se situe en plein XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV. Pour le reste, on est en plein classicisme, un scénario mille fois vu et revu dans les films de cape et d’épée avec Jean Marais. Un petit nobliau, un peu naïf (même si, ici, il est a une armure de super héros), une conjuration en vu d’évincer le roi, etc.… Un premier tome qui repose essentiellement sur la présentation des personnages, et la manière dont Ulysse est devenu ce chevalier mécanique. Coté dessin, le trait est un peu incertain, mais le potentiel est bien réel. Convaincu par la coloration à la lecture de l’album, je l’étais moins après avoir vu les premières planches en noir et blanc. L’album perd de son intensité avec la coloration, dommage. Malgré toutes mes critiques (qui aime bien châtie bien), j’avoue que j’ai pris immensément de plaisir à le lire, l’album possède un charme réel. A la fin de chaque semestre, les chroniqueurs font un top 5 des albums publiés. Pour ma part, je laisse une place à une nouvelle série en laquelle je veux croire. Le chevalier mécanique est bien placé pour être cet album là. [url="http://www.sandawe.com/fr/projectdetail.awp?P1=18"]Le chevalier mécanique : le projet sur Sandawe[/url] [url="http://www.dailymotion.com/video/xk1731_le-chevalier-mecanique-par-marcel-morote-et-cedric-mainil-editions-sandawe_creation#"]Bande annonce sur Dailymotion[/url] [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  12. [center][url="http://www.bdfugue.com/quelques-pas-vers-la-lumiere-t-4?ref=44"][img]http://soleilprod.com/images/upload/albums/2360_500.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Quelques pas vers la lumière [b]Titre[/b] : La mémoire oubliée [b]Genre[/b] : aventure, fantastique [b]Scenario[/b] : Bruno Marchand [b]Dessin[/b] : Bruno Marchand [b]Couleur[/b] : Bruno marchand [b]Editeur[/b] : Quadrants (Soleil) [b]Parution[/b] : 22.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/quelques-pas-vers-la-lumiere-t-4"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]1939 : l’archéologue Stuart Flint, découvre de magnifiques cristaux dans les profondeurs glacées des cavernes du Groenland. Il les confie à un bâtiment qui vogue vers l’Angleterre, adressés à plusieurs confrères, dont Simon Bell, le père de Marianne, pour en étudier les singulières propriétés. Mais à la veille de l’entrée en guerre du Royaume Unis avec l’Allemagne, tous les hommes sont immédiatement mobilisés. Flint, affecté à la Royal Navy, sombre peu après avec son bâtiment éventré par une torpille, alors qu’il tentait de sauver d’autres cristaux cachés dans sa cabine. 1959 : Marianne a emménagé dans un nouvel appartement. Peter Banning a lui aussi loué un logement, ils se voient par conséquent le plus souvent possible. La jeune femme continue à explorer l’histoire familiale dont elle a emporté les derniers souvenirs contenus dans un vieux coffre. Une lettre destinée à son père et bizarrement jamais ouverte attire son attention… [/i] Bruno Marchand s’est fait connaitre en tant que coloriste sur les séries : « La guerre éternelle » et « Libre à jamais ». Les éditions Soleil lui ont permis d’avoir sa propre série : « Quelques pas vers la lumière ». Série qui repose sur le fantastique, voire le mystique. Après un premier cycle de trois tomes qui reposent sur la quête de la manière de briser la malédiction qui reposent sur la famille de l’héroïne et sur elle en particulier vue qu’elle en est la dernière survivante. Ce premier cycle laisse de nombreuses questions en suspend. La mémoire oubliée est le début d’un deuxième cycle de deux tomes qui tente d’apporter des éléments de réponse. Après une première partie consacrée à la vie de l’archéologue Stuart Flint, un ami du père de l’héroïne, l’auteur reprend l’action dans l’exacte continuité des tomes précédents.Il poursuit son œuvre en continuant d’aborder les limites de nos connaissances et de notre perception du monde à travers un phénomène qui flirte avec le fantastique : « les cristaux chantants ». On notera que l’auteur reste fidèle à ses couleurs fétiches, le bleu et le brun-jaune. Quelques pas vers la lumière : une œuvre qui garde son pouvoir d’envoûtement. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
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    Vos Achat De Mars

    le chevalier mécanique Quelques pas vers la lumère tome 4 a history of violence
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    Neige Et Roc

    [center][url="http://www.bdfugue.com/neige-et-roc?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/41416/9782203044753.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Neige et Roc [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : Stéphane Piatzszek [b]Dessin[/b] : Stéphane Douay [b]Couleur[/b] : Maud Buchwalder [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 25.01.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/neige-et-roc"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Lucas et Olivier, hormis leur âge, n’ont à peu près rien en commun – excepté peut-être une relation difficile avec un ado dont ils doivent s’occuper seuls. Le premier, ancien soldat de l’armée d’Israël et tireur d’élite, se débat à Paris avec une lourde dette de jeu, dont il doit s’acquitter en urgence auprès de la mafia russe. Le second, guide-gendarme de haute montagne à Chamonix comme son père avant lui, est hanté par le souvenir de celui-ci, mort à ses côtés alors qu’ils étaient ensemble en cordée. Ces deux hommes aux parcours totalement dissemblables vont pourtant se trouver réunis par le hasard, dans des circonstances particulièrement dramatiques, pour un face-à-face décisif dans l’environnement âpre et grandiose de la haute montagne [/i] Deux hommes que tout sépare, l’un tueur à gage pour la maffia, l’autre gendarme guide de haute montagne à Chamonix, verront leurs destins se croiser lors d’une course en montagne. Durant les trois quarts du livre, les auteurs s’obstinent à nous démontrer qu’il n’y a pas forcément une grande différence dans la vie de tous les jours entre eux. Chacun est père célibataire avec un ado en charge, chacun est hanté par la mort, celle d’un enfant soldat pour le tueur et celle du père pour le gendarme. Cette longue démonstration nous mène vers la confrontation. Très vite, ils se reconnaissent, ils « sentent » qu’ils ne sont pas vraiment différent l’un de l’autre. Si le tueur est un salaud, le gendarme qui n’hésite pas à coucher avec la femme de son meilleur ami, l’est-il moins ??? Pas sûr. De cette reconnaissance naît une forme de solidarité qui leur fera se sauver la vie mutuellement. Pas sûr non plus que de leur rencontre, l’un ou (et) l’autre y trouve une sorte de rédemption. La vie va reprendre son cours… Le trait semi réaliste et la coloration fait de clair obscur apportent énormément à l’atmosphère générale de l’album (notamment à travers des séries de petites cases), mais ne rend pas forcément hommage à la beauté de la montagne. L’ensemble reste agréable à lire,même si à l'arrivée la psychologie des personnages prend nettement le pas sur l'action. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
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    Le Choix D'Ivana

    [center][url="http://www.bdfugue.com/le-choix-d-ivana?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/41404/9782203041189.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Le choix d'Ivana [b]Genre[/b] : Intimiste [b]Scenario[/b] : Tito [b]Dessin[/b] : Tito [b]Couleur[/b] : Tito [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 08.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/le-choix-d-ivana"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Sarajevo, juillet 2008. Dans la capitale martyre de Bosnie-Herzégovine, où la vie a peu à peu repris son cours depuis la fin du conflit dans l’ex-Yougoslavie, on se réjouit de l’arrestation de Radovan Karadzic. Mais Ivana, que l’on sent tourmentée par les souvenirs douloureux des années de guerre, semble avoir du mal à se joindre à la liesse. On comprendra peu à peu que la jeune femme est hantée par la mémoire d’un événement tragique ... Il lui faudra tout son courage pour oser suivre son instinct et partir sur les routes d'Europe à la recherche de son passé ! [/i] Tito quitte sa série fétiche tendre banlieue pour nous livrer une histoire beaucoup plus intimiste. L’histoire d’une femme qui part à la recherche de son enfant que de terribles évènements ont forcé à abandonner. Entre flashback et quête, l’histoire nous raconte la guerre et surtout la vie de la population bosniaque de Sarajevo durant son encerclement. Si l’idée pouvait paraitre plaisante au départ, je n’ai jamais vraiment réussi à rentrer dedans. Le scénario est trop statique, trop prévisible, trop en quelque sorte…. Tout comme le dessin, chaque case pris individuellement est magnifique, mais l’ensemble manque cruellement de dynamisme. Je vais sans doute redonner une chance à cette bd dans quelque temps. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox
  16. [center][url="http://www.bdfugue.com/secrets-bancaires-usa-t-3?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723485005/9782723485005-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Secrets bancaires USA [b]Titre[/b] : Rouge Sang [b]Genre[/b] : Policier [b]Scenario[/b] : Philippe Richelle [b]Dessin[/b] : Dominique Hé [b]Couleur[/b] : Elide Dupeyrat et Karine Lambin [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 11.01.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/secrets-bancaires-usa-t-3"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Quand Aldo Moretti, ancien dirigeant d'un organisme de prêt bancaire, est retrouvé mort près de sa piscine, les agents du FBI Capelli et Horowitz posent à son entourage la question habituelle : lui connaissiez-vous des ennemis ? Or Moretti était accusé de délit d'initié, et d'avoir profité de la ruine de milliers de petits propriétaires en vendant les actions de sa société. Outre les héritiers de sa fortune, Moretti a donc des milliers d'assassins potentiels… [/i] Les auteurs nous délivrent une fois de plus un bon polar bien efficace. Le volet financier de l'affaire est très vite élucidé, deux ou trois cases pour raconter les tenants et les aboutissants de l'escroquerie. Les patrons des grandes sociétés financières sont vus comme des escrocs qui ne pensent qu'à leurs profits personnels, quitte à ce que les petites gens en pâtissent. Il est bien loin, le temps des capitaines d'industrie qui coulent avec leurs navires lorsque leur entreprise fait faillite. Dès lors à la manière des groupuscules d'extrême gauche dans les années 70-80, des personnes les condamnent et les exécutent. Qui sont-ils ??? Quel sont leurs buts ??? De nombreuses fausses pistes sont parsemées çà et là. Malheureusement, les personnages font un peu trop clichés. Les patrons sont forcément arrogants, ils sortent forcément avec un top modèle, dont on devine très vite qu’elle n’est pas là pour leur performance au lit, etc... L'ensemble reste un polar extrêmement efficace. On attend avec impatience la fin du diptyque. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  17. [center][url="http://www.bdfugue.com/malgre-nous-t-3?ref=44"][img]http://soleilprod.com/images/upload/albums/2357_500.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Malgré-nous [b]Titre[/b] : Germania [b]Genre[/b] : Histoire [b]Scenario[/b] : Thierry Gloris [b]Dessin[/b] : Marie Terray [b]Couleur[/b] : Marie Terray [b]Editeur[/b] : Quadrants (Soleil) [b]Parution[/b] : 25.01.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/malgre-nous-t-3"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Louis Fisher, renommé Ludwig sous la contrainte nazi, et enrôlé dans la tristement célèbre Waffen SS , avait promis à Conrad Höffner, — son cruel ennemi mortellement blessé —, qu’il apporterait sa toute dernière lettre à sa soeur Hilda. Il avait ensuite essayé de fuir l’enfer du front russe ; arraché toute trace de son appartenance au corps d’élite du III Reich, au cas où il serait fait prisonnier ; puis dérobé une moto abandonnée dans les décombres… Mais l’engin avait littéralement volé en éclats sous le fracas d’un obus… Conrad reprend connaissance dans un hôpital allemand, terriblement affaibli, défiguré peut-être car d’épais bandages masquent son visage. Sa soeur, Hilda, est à ses côtés pour l’aider à retrouver la mémoire. Le traumatisme crânien dont il souffre le prive en effet de son identité, de son passé. Mais il reprend peu à peu des forces, malgré les atroces scènes de tueries qui hantent ses nuits. Ses plaies de chair se résorbent progressivement, mais celles de l’âme le tourmentent continuellement. Peut-il oublier ce vide insoutenable, ou espérer combler les bribes de sa vie passée ? … Et de quelle vie ! [/i] D’entrée, le scénariste Thierry Gloris annonce la couleur : « Cette histoire n’est que pure fiction et n’a pas la prétention de faire œuvre historique ni de relater par le détail et l’exactitude, le drame des « Malgré Nous », ni de l’Alsace en particulier ». Dès lors, il ne reste plus que l’histoire d’un alsacien enrôlé contre son gré dans la Wehrmacht qui n’aura plus qu’un objectif : survivre. Ce troisième volet va faire la part belle au syndrome de stress post traumatique. Le scénario reste de grande qualité malgré une petite baisse de niveau. Ce tome est émotionnellement intéressant dans l’histoire que Thierry Gloris veut raconter mais casse un peu le rythme de l’histoire. Et ce n’est pas la partie histoire sans parole de la fin du livre qui me contredira. Les dessins, malgré ou à cause (devrai-je plutôt dire) ses petites imperfections restent d’une très grande qualité. La coloration aurait pu être un peu plus nuancé afin d’en améliorer la lisibilité. La série prévue en 7 tomes est actuellement l’une des meilleures sur le thème de la deuxième guerre mondiale. A découvrir. Vous trouverez un excellent dossier sur sur le sujet des "Malgré Nous", sur le site de Soleil éditions : [url="http://soleilprod.com/dossier/51/t/MALGR%C3%89+NOUS"]Malgré nous[/url] [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  18. [center][url="http://www.bdfugue.com/heloise-de-montfort-t-3-le-spectre-du-croise?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723472920/9782723472920-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Héloïse de Montfort [b]Titre[/b] : Le spectre du croisé [b]Genre[/b] : Historique, fantastique [b]Scenario[/b] : Richard Marazano [b]Dessin[/b] : Alfonso Font [b]Couleur[/b] : Richard Marazano, Mysday [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 08.02.2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/heloise-de-montfort-t-3-le-spectre-du-croise"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Les cinq archers mercenaires sont à nouveau réunis pour une mission : ils escortent une famille bourgeoise d'Italie qui déménage par bateau. Mais la traversée prend rapidement des airs étranges, car des passagers découvrent qu'ils ont entre eux un lien secret qu'ils auraient préféré ignorer, ou bien oublier... La situation vire au cauchemar lorsque le navire fait naufrage et que les rescapés se retrouvent sous la coupe d’enfants inquiétants... [/i] Si le tome 1 était plutôt prometteur, la suite de la série s’avère plutôt décevante. Il faut dire que la série à tendance à mélanger les genres. On débute allégrement dans des récits de pirates pour poursuivre dans un récit ésotérique à la «Lost » première saison, le tout sur fond de croisade des enfants. Le scenario de Richard Marazano est suffisamment solide pour faire tenir toute cette histoire, malheureusement, c’est au détriment de l’intérêt. On s’ennuie un peu . Le dessin d’Alfonso Font, au trait semi réaliste, fait merveille. Héloïse de Montfort fait de plus en plus figure d’ovni dans la collection « Vécu » de Glénat, c’est à que réside son charme. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox
  19. Cox

    Vos dernières lectures

    Lu : [b]Secrets bancaires USA tome 3[/b] de Richelle et Hé : pour le coté bancaire on repassera, reste un polar rondement mené note 3.5/5 [b]Mafia story tome 7 Don Vito[/b] de Chauvel et Le Saëc : Après [b]Ce qui est à nous[/b], les auteurs continuent de nous raconter l'histoire de la mafia new-yorkaise à travers les grandes figures du crime ici Vito Genovese. Récit très bien fait et bien documenté. les notes ainsi que les références à la fin de l'album sont un vrai plus. Pour les amateurs du genre. (En passant, Erwan le Saëc fait de superbes dédicaces, mais éviter de lui parler, il est extrêmement bavard ) Note 4/5
  20. [center][url="http://www.bdfugue.com/souvenirs-de-la-grande-armee-t-4?ref=44"][img]http://www.editions-delcourt.fr/extension/delcourt/design/delcourt/images/couvertures/9782756024387v.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Souvenirs de la Grande Armée [b]Titre[/b] : 1812 - Les chasses du comte Joukhov [b]Genre[/b] : Histoire, Guerre [b]Scenario[/b] : Michel Dufranne [b]Dessin[/b] : Alexis Alexander [b]Couleur[/b] : Jean-Paul Fernandez [b]Editeur[/b] : Delcourt [b]Parution[/b] : 15/02/2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/souvenirs-de-la-grande-armee-t-4"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Le lieutenant Godart vient de rendre son dernier soupir. Il laisse à son fils ses précieux carnets. Mais ce dernier n'y voit que les élucubrations d'un vieux soldat qui a préféré les champs de bataille à sa famille. En quête de réponses sur cet homme absent, il en entreprend la lecture et découvre le récit des événements de l'hiver 1812, durant lequel son père croise le chemin de redoutables cosaques... [/i] L’action se situe lors des guerres napoléoniennes. Mais on est très loin de l’imagerie traditionnelle, la grandeur de la France et la gloire de napoléon et de ses généraux. Ici on parle d’hommes de toutes nationalités qui ont formé la Grande Armée, certains rêvent de rentrer chez eux d’autres de gloire, mais tous espèrent sortir vivant de la prochaine bataille. C’est parmi ces soldats qu’évolue Godart dit « le Belge ». Dans ce quatrième tome se passe 3 ans après le 3ème, il est devenu lieutenant dans une brigade de Dragon et inspire la crainte parmi ses hommes. On est loin du jeune soldat fringant de ses débuts : les années, les batailles, ses amis disparus au combat et surtout le manque de revoir les siens lui pèsent. C’est dans ce contexte qu’il va devoir lutter pour sa survie auprès d’un dangereux noble russe, psychopathe, qui adore tuer et organiser des chasses à l’homme. Si l’histoire est fictive, elle essaie de respecter au plus près le fil conducteur qui est l’Histoire avec un grand H. Le scénariste se plait à penser que l’histoire qu’il raconte aurait pu se passer. Le dessin réaliste d’Alexander fait merveille dans les scènes d’action, la case d’une double page de combat entrera sans aucun doute dans les annales de la bande dessinée. Les couleurs sombres de Fernandez soutiennent admirablement la noirceur du récit. On notera enfin, la petite allégorie finale où le fils du héros dit toute la fierté qu’il voue à son père et jette les carnets intitulés « Souvenirs de la Grande Armée » au feu, en disant que cette histoire n’intéressera personne, ceci au moment même où l’on apprend que la série prend fin. La fin d’une série qui aurait mérité mieux. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  21. [center][url="http://www.bdfugue.com/jack-black-t-1?ref=44"][img]http://soleilprod.com/images/upload/albums/2347_500.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] :Jack Black [b]Titre[/b] : Le protocole Jenner [b]Genre[/b] : Action, Espionnage, Polar [b]Scenario[/b] : Ange [b]Dessin[/b] : Afif Khaled [b]Couleur[/b] : Afif Khaled et Jérôme Lothelier [b]Editeur[/b] : Soleil [b]Parution[/b] : 18/01/2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/jack-black-t-1"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Jack Black : Un agent // Une fonction // Une solution Ukraine, de nos jours. Une arme bactériologique est dérobée dans l’un des anciens laboratoires de recherche soviétiques. L’opération visant à empêcher ce vol est un échec total et Jack Black, l’agent secret qui la menait, est abattu. À présent, un fou dangereux veut répandre une maladie capable de décimer la population du globe. Seul Jack Black peut l’arrêter à temps... Le fait qu’il vienne de se faire tuer ne facilite pas les choses. Depuis les années 1880, Jack Black est au service secret de sa majesté.
Jack Black est plus qu’un agent. C’est une fonction, une arme, une solution. Toujours différent, il est l’inspiration de Ian Fleming pour James Bond, l’inspiration de Jason Bourne, de Jack Bauer (toujours les mêmes initiales...), il est le Hyde de Docteur Jekyll, il est l’histoire que se racontent les Forces Spéciales Britanniques pour s’endormir, le soir avant un assaut sur une ambassade, il est le cauchemar et souvent la dernière vision de ses adversaires... [/i] Les scénaristes Ange nous livrent ici leur nouvelle série : Jack Black. Une série qui se veut d’action. Malheureusement, l’action c’est un peu ce qui manque dans ce premier tome. Deux petites scènes d’action une au début du livre et une à la fin. Entre les auteurs nous explique ce qu’est Jack Black, comment on devient Jack Black avec quelques informations amusantes, comme après une prise de produits « dopants » qui a mal tourné, Jack Black est parti en vrille et il est devenu Jack l’éventreur. Jack Black est une institution, un homme, un agent secret anglais chargé de la sale besogne. Les dessins sont corrects, même bons dans les scènes d’action. On ne peut pas reprocher de ne pas savoir qui est Jack Black après la lecture de ce tome 1. Parfois on a du mal à comprendre d’où vient le héros à la lecture d’un premier tome, mais là c’est pas le cas. On a même droit à la galerie des portraits des différentes personnes qui ont été Jack Black. On attendra le second tome afin de se faire une idée plus précise de la valeur de la série. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  22. [center][url="http://www.bdfugue.com/a-l-ombre-du-convoi-t-1-le-poids-du-passe?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/41341/9782203040656.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : A l'ombre du convoi [b]Titre[/b] : Le poids du passé [b]Genre[/b] : Guerre [b]Scenario[/b] : Kid Toussaint [b]Dessin[/b] : José Maria Beroy [b]Couleur[/b] : José Maria Beroy et Inigo Moxo [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 22/01/2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/a-l-ombre-du-convoi-t-1-le-poids-du-passe"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain. Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée. Il vient de quitter Bruxelles, direction Auschwitz. À son bord, parmi des milliers d’autres, une jeune femme, Olya Van Horn, juive allemande jusqu’alors réfugiée en Belgique. Elle se remémore la longue suite d’événements tragiques qui, depuis sa ville natale d’Hambourg dix ans auparavant, l’a finalement conduite dans ce sinistre convoi…[/i] Cette fiction s’inspire d’un fait divers authentique : l’attaque dans la nuit du 19 au 20 avril 1943 d’un train chargé de déportés juifs par des résistants belges. A l’ombre du convoi retrace les destins croisés de trois personnages vont être réunis cette nuit là sur cette même voie ferrée. Olya la jeune femme juive, Wilhelm, membre de la Schutzpolizei et Théo, un résistant. Au-delà de la fiction, les auteurs s’attachent à rester au plus près de la vérité historique, et donc parallèlement à l’histoire d’Olya, nous avons droit à un cours d’histoire sur la situation juive sous le régime nazi. C’est très bien fait. Et la portée narrative du récit n’est pas sans rappeler aux plus anciens l’excellente série de la fin des années 1970 : Holocauste. Les dessins sont excellents. Un album qui prend une option pour le top 5 de juillet. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  23. [center][url="http://www.bdfugue.com/gil-saint-andre-t-10?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723483612/9782723483612-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Gil St André [b]Titre[/b] : Jeu de dupes [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : Jean-Charles Kraehn [b]Dessin[/b] : Jean-Charles Kraehn [b]Couleur[/b] :Patricia Jambers [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 18/01/2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/gil-saint-andre-t-10"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Alors qu'il aspirait à la tranquillité après les événements liés à la disparition de sa femme, Gil Saint-André s'est à nouveau retrouvé pris dans un tourbillon dans lequel il est difficile de ne pas perdre pied. Ayant sauvé Diane de Rochard-Haumont de l'explosion de yacht qui a tué toute sa famille, Gil a acquis la confiance de la jeune femme au point qu'elle le nomme à la tête du groupe financier dont elle a hérité. Évidemment, tout ça n'est pas vu d'un très bon œil, ni par le conseil d'administration, ni par la famille qui reste à Diane.... Sans compter que la jeune femme est obligée de prendre la fuite, accusée de l'attentat qui a tué ses parents. Entre paparazzi et hommes en gris, voici notre homme d'action cette fois en proie au monde trouble des multinationales et de la haute finance… [/i] Je vous l’affirme tout de suite : c’est la meilleure bonne surprise du mois de janvier. Alors que je pensais lire la suite d’une bonne série policière française plutôt réussi, voilà que Jean-Charles Kraehn décide de donner plus d’épaisseur à son héros et surtout à son scénario en y ajoutant une dimension politique. En fait, il vient de sortir un excellent polar politico-financier. On sent qu’il a fait des recherches pour rendre le tout crédible. Gil St André devra affronter le conseil d’administration qui verrait bien un homme plus expérimenté à la tête du groupe, un ennemi inconnu qui n’hésite pas à tuer pour s’emparer du groupe et enfin l’Etat pour qui la présence la société GHR doit à tout prix rester française et n’hésitera pas à invoquer la raison d’Etat pour éliminer toutes les personnes qui se trouveront sur sa route. A noter qu’à la planche 31 Gil St André pousse une gueulante envers le conseiller spécial du président. On peut se poser la question si c’est le personnage de Gil ou l’auteur Jean-Charles Kraehn qui tient les propos en dénonçant pêle-mêle la fumisterie d'une certaine classe sociale, son mépris des provinces et des petites entreprises qui entraine la déshumanisation de notre société. Dernier point, on espère que le personnage du lieutenant Maud Ariane se développe dans les prochains albums. Elle joue aussi bien de la malice (notamment avec Thècle au parc des Princes) que du pistolet (course poursuite). Cela fait très longtemps que des séries comme Dantès ou Elysée République essaient avec plus ou moins de bonheur de faire un thriller politique ou politico-financier. Avec ce tome 10, Jean-Charles Kraehn vient de taper dans le mille, mais vient également de mettre la barre très haute. Espérons que le tome 11 de la série confirme ce virage. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox
  24. Grande forme de Seiter : Ses trois dernières bédés sont notés 4/5
  25. Cox

    Affaires De Famille

    [center][url="http://www.bdfugue.com/affaires-de-famille?ref=44"][img]http://www.editions-delcourt.fr/extension/delcourt/design/delcourt/images/couvertures/9782756023595v.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Affaires de famille [b]Genre[/b] : critique sociale [b]Scenario[/b] : Will Eisner [b]Dessin[/b] : Will Eisner [b]Editeur[/b] : Delcourt [b]Parution[/b] : 25/01/2012 [b][url=http://www.bdfugue.com/affaires-de-famille"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]À l'occasion du quatre-vingt-dixième anniversaire de leur patriarche, les membres d'une famille se rassemblent le temps d'une soirée. Mais sous le vernis festif de cette réunion familiale affleurent la convoitise, l'ambition, la frustration et les espérances de chacun des membres. Le sort de l'aïeul est également évoqué, et la décision de le placer en maison de retraite tombe. [/i] Les éditions Delcourt a sorti ces jours-ci « Affaires de famille » du génial Will Eisner, le père du « Spirit » et l’un des inventeurs du roman graphique. Ben fête ses 90 ans. Greta sa fille organise sa fête d’anniversaire et invite ses frères et sœurs. Chacun est une caricature dans son domaine, Selena une ex-reine de beauté déchue et nymphomane, Al le fils qui rate tout ce qu’il touche, Léo le fils qui s’est fait tout seul, Greta mère de famille et fille modèle, Molly la snob et Sammy, le fils d’Al, eternel déprimé. Chacun va faire étalage de son hypocrisie et de sa mesquinerie afin de montrer aux autres qu'ils ont réussi. Mais surtout, il s'agit de se mettre dans les petits papiers de Ben. Petit détail, mais qui a son importance, Ben a eu ses enfants sur le tard, consacrant sa jeunesse à bâtir sa richesse. Ses enfants ont entre 40 et 50 ans. Leurs projets et leurs espérances sont derrière eux. Ils ne vivent plus que pour l’argent de Ben afin de redorer leur situation sociale. Will Eisner nous livre ici une satire sociale sur le thème de la famille. Autours d’un patriarche impotent dont seul l’esprit fonctionne. Une famille se déchire puis se retrouve sur le thème de l’argent. La caricature est tellement poussée qu’on ne peut se reconnaitre en eux, mais qu’on reconnait forcément quelqu’un dans les différents personnages. Si le dessin est magnifique, je suis un peu déçu du scénario. Malgré ses 70 pages, le livre se lit très vite, trop vite. J’ai l’impression d’avoir lu un synopsis. En clair, il y avait de la matière pour faire beaucoup plus. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
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