Aller au contenu
  • S’inscrire

Cox

Members
  • Compteur de contenus

    972
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Cox

  1. [center][url="http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=La+fille+de+paname?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782803629572-couv-I325x456.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : La fille de Paname [b]Titre[/b] : l'homme au couteau [b]Genre[/b] : Aventure historique [b]Scenario[/b] : Laurent Galandon (inspiré librement de la vie d'Amélie Elie,dite Casque d'Or). [b]Dessin[/b] : Kas [b]Couleur[/b] : Graza et Kas [b]Editeur[/b] : Le Lombard [b]Parution[/b] : 16/09/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=La+fille+de+paname"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Paris 1897, ses monuments, ses lumières, ses bals populaires... Et ses Apaches, jeunes délinquants, qui hantent les rues et effraient l'honnête citoyen... A Peine sortir de l'adolescence, Amélie rêve d'une vie différente de celle, harassante, qu'on connu ses parents. Mais le Paris des voyous et des macs n'offre que peu d'alternatives à une aussi jolie femme : le pavé et les passes à quelques sous. A moins bien sûr, que ne vienne le prince charmant, foulard au cou et surin dans la pogne ![/i] La vie d'Amélie Elie est extraordinaire. Cette jeune prostituée deviendra célèbre après que deux gang celui de Leca et celui de Manda se soient affontés pour ses beaux yeux en 1902. C'est l'un des fait divers les plus célèbre du début du 20ème siècle. Cette jeune fille de province monte à Paris pour ne pas avoir à vivre comme ses parents. Elle deviendra une prostituée, n'y voyant qu'un "travail" comme les autres et même qu'elle joue un rôle social important. Parallelement qui dit prostitution dit souteneur, or à cette époque, ceux qui s'occupent de la prostitution sont des bandes de jeunes gens d'une vingtaine d'années qu'on surnomme les apaches. Pour eux les filles sont des "marmites", celle qui permettent de se nourrir. Amélie s'entiche de deux chef de gang. Bouchon qui la force à faire de l'abattage, puis de Manda qui la met dans une maison close, et la sortira une fois par semaine le mercredi. Un jour Amélie découvre que Manda la trompe et elle s'enfuit. Bouchon tient, quant à lui, récupérer une bonne gagneuse. A la fin de ce premier tome tout est en place pour le combat entre Manda et Bouchon. On peut raisonnablement supposer que Laurent Galandon (Tahya El Djazaïr) laisse tomber le personnage de Leca pour celui de Bouchon. Le style réaliste de kas (Halloween Blues) est une pure merveille. On ne peut s'imaginer de meilleur choix pour la réalisation graphique de cette histoire, elle est faite sur mesure pour lui. Au cinema, Casque d'or de Jean Becker avec Simone Signoret est un classique du cinema français. Il y a fort à parier que la fille de Paname en sera se même pour la bande déssinée. Une bd à mettre en très bonne place dans la bibliothèque. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  2. Cox

    Maudit Mardi

    [center][url="http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=MAUDIT+MARDI?ref=44"][img]http://www.sandawe.com/data/author/95/project/12/cover.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Maudit mardi [b]Genre[/b] : Roman graphique [b]Scenario[/b] : Nicolas Vadot [b]Dessin[/b] : Nicolas Vadot [b]couleur[/b] : Nicolas Vadot [b]Editeur[/b] : www.sandawe;com [b]Parution[/b] : 24/08/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=MAUDIT+MARDI"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] "j'ai appris que j'allais mourir un mardi. Par conséquent six jours sur sept, je suis indestructible". Achille, la quarantaine, aime s'assoir au bord de l'océan. Un soir, alors que l'orage menace, une mouette (incarnation de son ange gardien) lui annonce qu'il va mourir un mardi. Ce fut une véritable révélation. Alors qu'il était entrain de prendre racine au sens propre du terme, il décide de reprendre sa vie en main. La première chose à faire, retrouver son amour d'enfance, Rebecca. Ils se retrouvent et décident de dîner ensemble le lendemain : un mardi... Dans un style plutôt réaliste agrémenté de superbes idées graphiques , Nicolas Vadot jongle entre poésie et récit. On regrettera que le projet initial de one shot se soit tranformé en double volume : l'attente du deuxième volume va être une vrai souffrance, tellement on a envie de connaitre la suite. Troisième album du projet [url="http://www.sandawe.com"]Sandawe[/url] a être publié, et c'est une nouvelle réussite. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox [url="http://www.youtube.com/watch?v=_omZEbnca-Q"]Présentation sur Youtube[/url]
  3. DANS LA NUIT, LA LIBERTÉ NOUS ÉCOUTE [center][url="http://www.bdfugue.com?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782803629824-couv-I275x380.jpg[/img][/url][/center] [b]Série :[/b] DANS LA NUIT, LA LIBERTÉ NOUS ÉCOUTE [b]Scénario :[/b] Le Roy [b]Dessin :[/b] Le Roy [b]Genre :[/b] Historique [b]Edition :[/b] Lombard [url="http://www.bdfugue.com?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url] [b]Résumé :[/b][i] En 1943, Albert a 16 ans. Ulcéré par l'occupation de son pays, il épouse les idéaux communistes.. Trois ans plus tard, la France est libre et il s'engage dans l'armée, pour voyager et sortir de sa misère sociale. Dépêché en Indochine « pour combattre les terroristes du Viêt-minh », il ne tarde guère à frayer avec les indigènes, en dépit des consignes de l'état-major. Les exactions commises par ses camarades au nom de la liberté le dégoûtant un peu plus chaque jour, Albert comprend alors qu'être libre, c'est aussi faire des choix, parfois radicaux ! Un récit superbe et tout en nuances de gris conçu et mis en images par Maximilien Le Roy.[/i] Il parait qu'il y a des sujets qui fâchent. Historiquement parlant c'est plus vrai que jamais. On l'a très bien vu lors de la sortie du film "Indigènes" sur nos écrans. Et bien Maximilien Roy, outré par un sondage parut en 2004, a décidé de soulever en BD une de ces histoires qui dérangent : la vie d'un homme, qui après avoir subit l'occupation allemande, ne peux cautionner celle des français en Indochine. Et pour cela il déserte l'armée française pour passer du coté vietnamien sans jamais plus lever un arme mais dans le but de faire comprendre aux "occupants" français que les vietnamiens ne veulent qu'une chose : être libre de vivre comme ils l'entendent. Avec ces dessins en noir et blanc, Maximilien Le Roy nous embarque totalement dans l'histoire d'albert et nous fait réaliser si besoin il était que le choix d'albert était le seul logique. Avec son dossier de recherche et toutes les explications sur la fin de vie d'albert, Le Roy nous offre ici un vrai reportage en BD sur un sujet difficile. Pos2, d'accord avec l'auteur [b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]
  4. Cox

    Tchernobyl - La Zone

    [center][url="http://www.bdfugue.com/tchernobyl-la-zone?ref=44"][img]http://www.desrondsdanslo.com/images/Tchernobyl/Couv220.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Tchernobyl - la zone [b]Genre[/b] : Roman graphique [b]Scenario[/b] : Francisco Sanchez [b]Dessin[/b] : Natacha Bustos [b]Editeur[/b] : Des ronds dans l'O [b]Parution[/b] : 09/06/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/tchernobyl-la-zone"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Derrière chaque catastrophe se cache un drame humain. Comment réagirions-nous si, du jour au lendemain, nous étions obligés de laisser derrière nous tout ce que nous possédons ? Ce livre raconte les tribulations d'une famille au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Comme de nombreux autres, ces gens furent contraints de quitter leur foyer, persuadés qu'ils seraient de retour au bout de quelques jours. Mais il était déjà trop tard. Un ennemi invisible s'était approprié durablement toutes leurs possessions, leurs maisons, leurs terres. Un quart de siècle s'est écoulé depuis le 26 avril 1986, une goutte d'eau comparée à la durée de vie des résidus radioactifs qui se compte en dizaines de milliers d'années. Ceci est un hommage à toutes les victimes de l'énergie nucléaire hors de contrôle. Pour que nous n'oublions pas ce qui s'est passé. Ce livre est non pas une diatribe contre le nucléaire (quoique) mais un livre sur le déracinement. A travers trois générations, trois manières de le vivre. Tout d'abord Léonid et Galia, la première génération, ce sont des revenants n'ayant pu supporter leur sort, ils reviennent s'installer dans leur ferme en pleine zone interdite. D'entrée, on s'aperçoit qu'ils n'ont plus rien à se dire, des taiseux dans un monde de silence et de mort. Leonid se réfugiant dans la boisson et Galia dans la prière. Vladimimir et Anna forment la deuxième génération. Cette partie se passe avant la précédente et rappelle les jours précédents la catastrophe jusqu'à l'évacuation la zone. Vladimir travaille à la centrale, il passe ses week-end avec sa belle-famille (Léonid et Galia). Anna est enceinte de leur deuxième enfant. Vladimir sera une des premières victimes de l'explosion. Anna et son fils seront évacués le lendemain dans une zone plus sure. La troisième génération, Youri et Tatianna, enfants de Vladimir et d'Anna partent 20 ans après l'explosion à la recherche de leurs racines, en retournant sur les lieux du drame. La visite de la ville Pripiat à 3 km de la centrale se fait dans le silence le plus total. Silence qui nous renvoit à la première partie du livre. Le dessin de Natacha Bustos dont il s'agit de la première oeuvre est un monument de maturité. Certains dessins à eux seuls expriment tous les sentiments qui peuvent nous traverser. Par exemple, cet arbre en décomposition ressemble étrangement à un arbre généalogique ou alors cette porte coulissante qui se referme en avalant les employés de l'usine ne laissant apparaitre sur la fin que le sigle nucléaire. On regrettera alors les deux ou trois passages de tentatives à nous tirer des larmes (Youri qui retrouve son dessin 20 ans après et Tatiana qui reçoit les jouets que sa mère avait préparé pour sa naissance). Tchernobyl, la zone est sans aucun doute un des livres de cette année (je sais, il faut que j'arrête de dire cela). Avec Tchernobyl, la zone et l'art de voler, les auteurs espagnols viennent de nous livrer deux grandes oeuvres. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  5. Cox

    Jeanine

    J'ai une petite prédilection pour ce genre de bd qu'on trouve que chez certains éditeurs un peu plus pointu par rapport aux grosses maisons d'édition. Fin de semaine, je vous parlerai d'un petit bijou : Tchernobyl la zone, une bd espagnole publié par Glénat Espagne à l'origine, mais publié chez nous par des ronds dans l'O, va comprendre...
  6. The sacred Blacksmith T5 [center][url="http://manga.bdfugue.com/the-sacred-blacksmith-t05?ref=44"][img]http://www.doki-doki.fr/images/couv/_normal_oFlCO_SACRED_BLACKSMITH_T5.jpg[/img][/url][/center] [b]Série :[/b] The sacred Blacksmith [b]Scénario :[/b] MIURA Isao [b]Dessin :[/b] YAMADA Kôtarô [b]Genre :[/b] Adaptation [b]Edition :[/b] Doki Doki [url="http://manga.bdfugue.com/the-sacred-blacksmith-t05?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url] [b]Résumé :[/b][i] Cecily se voit confier la protection de Siegfried, le capitaine des chevaliers de l’Empire. La jeune fille se chamaille avec Luke et apprend la vérité sur la naissance de Lisa pendant sa mission. Siegfried, lui, se montre obstinément violent avec Cecily et ne manque pas de lui rappeler qu'elle est une femme avant d'être un chevalier... Cecily s'abîme alors dans les ténèbres. Parviendra-t-elle à surmonter cette effroyable épreuve et à redevenir celle qu'elle était ?[/i] J'y ai vraiment cru ! J'a vraiment cru que l'histoire allait avancer d'un grand pas. Tout était réunis avec un "conflit" entre Cecily et Siegrfried qui nous transforme notre héroïne en une personne un peu moins "nunuche" qu'auparavant. Donc je me suis dit : chouette on a enfin trouvé un vrai méchant et ils vont se mettre sur la figure comme jamais ! Et bien en fait pas trop. Un peu (il ne faut pas le nier) mais pas trop. On continu dans le registre méchant mais pas trop sans vraiment savoir qui est le vrai vrai méchant dans l'histoire. Ce qui fait que la lecture reste plaisante mais aussi intéressante qu'elle pourrait l'être. Pos2 ca bouge... un peu [b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img]
  7. Cox

    Jeanine

    [center][url="http://www.bdfugue.com/jeanine-58342?ref=44"][img]http://crocnique.files.wordpress.com/2011/09/jeanine-matthias-picard1.jpg?w=201&h=300[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Jeanine [b]Genre[/b] : Roman graphique [b]Scenario[/b] : Matthias Picard [b]Dessin[/b] : Matthias Picard [b]Editeur[/b] : L'association [b]Parution[/b] : 23/04/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/jeanine-58342"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Matthias Picard, alors qu’il était étudiant à l’Ecole des Arts-Déco de Strasbourg, a fait la connaissance de Jeanine, sa voisine, prostituée, la soixantaine, qui a entrepris de lui raconter sa vie. La vie de Jeanine se révèle tellement incroyable et passionnante qu’il décide vite de la retranscrire en Bande Dessinée. Jeanine a grandi en Algérie : plutôt garçon manqué, elle n’était pas prédisposée vis-à-vis des hommes et se destinait à la compétition de natation. Entre autres exploits de son étrange destinée, elle sauve un militaire de la noyade, puis deux petits Algériens des balles de la police française qui tire sur la foule d’Alger en mars 1962. Après diverses tribulations et une déception amoureuse, Jeanine devient “Isa la Suédoise”, la “plus grande prostituée de Strasbourg”, et participe activement au mouvement politique de reconnaissance du “plus vieux métier du Monde”. Tous les soirs, en rentrant chez lui, Matthias, jeune étudiant croise "Isa la suédoise", vieille prostituée strasbourgeoise vêtue de cuir, et une perruque blonde platine. Une épave de la vie, pathétique. Un jour, suite à une émission de télévision où elle est apparue, il ose l'aborder et découvre Jeanine, une femme au parcours des plus improbables. Entre Matthias et Jeanine, une complicité s'installe. Dès lors, chez elle dans son intimité ou encore dans la voiture entre deux clients, Jeanine reconstruit le puzzle de son existence sans jamais virer dans le glauque ou le sordide. Dans une narration où s’entrecoupent l’histoire de son héroïne et la relation qui naît entre elle et lui, on se demande tout doucement si le récit de Jeanine tient de la réalité ou de la mythomanie. Le dessin au feutre noir dont une bonne partie se passe de nuit n'est pas sans rappeler celui de Baudouin. Si Jeanine parle d'une prostituée, de la prostitution, il n'en est pas moins vrai qu'il ne s'agit pas d'un livre sur la prostitution, mais du regard d'une femme quelque peu désabusée sur son passé. Sans aucun doute une des bd de l'année 2011. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  8. Cox

    Sasmira Tome 2

    Je pense que Sasmira est presque plus connu pour l'attente de ce tome 2 que pour le tome 1.
  9. Cox

    Vos Achats De Septembre

    j'ai rouvert mon porte-monaie aujourd'hui : - New york 1947 (nouvel opus de block 109) - Maudit Mardi (la nouvelle sortie de sandwave) - La fille de paname (Le nouveau Kas -Halloween blues)
  10. Cox

    Sasmira Tome 2

    Après vérification, j'ai un peu exageré, il n'y a que 15 ans d'attente. A noter qu'il y a quelques années, comme posson d'avril bdgest avait annoncé sa sortie... Le faux-livre est toujours encore répertorié sur le site sans allusion au 1er avril et de nombreux amateurs dont bibi sont tombés dans le panneau. L'allusion au cannular n'est en ligne que depuis cette année...
  11. Cox

    Sasmira Tome 2

    Retenez bien cette date 30 novembre 2011. C'est la date prévue par la maison Glénat pour la sortie de l'album de bande déssinée le plus attendu de tous les temps : le tome 2 de Sasmira. 20 ans qu'on nous le promettait.
  12. [center][img]http://static.mediapart.fr/files/imagecache/150_pixels/media_27429/arton10817.jpg[/img][/center] C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jean-Paul Mougin, décédé mardi 13 septembre 2011 à Bruxelles à l’âge de 70 ans. Jean-Paul Mougin avait été à la fin des années 70 le mythique fondateur du magazine (À Suivre) lancé par les éditions Casterman, périodique dont il avait ensuite assuré la direction sans discontinuer pendant vingt ans. Le site 1001 bd exprime ses sincères condoléances à sa famille.
  13. [center][img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d4/Chaillet_bande_dessin%C3%A9e.JPG/250px-Chaillet_bande_dessin%C3%A9e.JPG[/img][/center] Nous venons d’apprendre avec beaucoup de tristesse et d’émotion la disparition de l’auteur-dessinateur Gilles Chaillet, décédé ce mercredi 14 septembre à Margency (France). Gilles Chaillet est né à Paris, le 3 juin 1946. Fidèle lecteur du journal "Tintin", il dévorait les aventures du "Chevalier Blanc" et de "Blake et Mortimer". C'est à cette époque que deux grandes passions s'imposent à lui, la bande dessinée et l'Histoire. Après divers travaux de studio, il fait la rencontre de Jacques Martin qui lui confie la reprise du dessin de "Lefranc". Il publie les premières planches de la série "Vasco" en 1980 dans le journal "Tintin". Jusqu’en 2008, il se consacre alors à l’écriture et au dessin de cette fresque magistrale qui ressuscite pour notre plus grand plaisir des pages méconnues de notre passé (22 titres au Lombard). Cette saga figure aujourd'hui parmi les séries de BD historiques de premier plan, tant son auteur s'est toujours attaché à rendre avec minutie les détails du passé. Chez Gilles Chaillet, la rigueur de l'histoire n'entrave en rien la verve et le rythme de la narration, l'intrigue est vive et rend le récit formidablement vivant. En mars 2001, il publie, avec B. Capo au dessin, le premier titre d'une série historique intitulée "Tombelaine" (Casterman). En janvier 2002, il écrit et dessine "La dernière Prophétie" et en août 2003, c'est avec Olivier Mangin au dessin, qu'il publie "Intox", un thriller contemporain (Glénat). En 2004 paraît l'oeuvre de sa vie, "Dans la Rome des Césars" (Glénat). En 2008, tandis que continue "La dernière Prophétie", il confie le dessin de "Vasco" à Frédéric Toublanc, puis sur un scénario de Didier Convard, il dessine le premier volet de "Vinci, l'Ange brisé" (Glénat). En janvier 2009, Le Lombard entame l’édition de la série « Vasco » en Intégrale. Le tome 7 paru en décembre 2010 clôture cette Intégrale avec notamment « Les Mémoires de Voyages de Vasco », un récit un peu atypique où Gilles Chaillet nous ouvre les carnets de voyage d'un Vasco vieillissant. Une occasion pour l'auteur de faire revivre nombre de villes médiévales, d'après des recherches de l’historien Luc Révillon. En mars 2011, parait le péplum « Les boucliers de Mars » aux Editions Glénat où Gilles est au scénario et Christian Gine au dessin. Scénarisé par Gilles Chaillet et dessiné par Frédéric Toublanc, le tome 24 de « Vasco » (« Le Village maudit ») paraîtra en février 2012 au Lombard. Le site 1001 bd exprime ses sincères condoléances à sa famille.
  14. [center][url="http://www.bdfugue.com/normandie-paquebot-de-legende?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723485203/9782723485203-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Normandie - Paquebot de Légende [b]Genre[/b] : bd historique [b]Scenario[/b] : Pierre-Roland de Saint-Dizier [b]Dessin[/b] : Collectif [b]Couleur[/b] : Collectif [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Parution[/b] : 08/09/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/normandie-paquebot-de-legende"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Le 29 mai 1935, Normandie, le plus grand, le plus luxueux et le plus rapide paquebot du monde, appareille pour son voyage inaugural. C'est le début d’une grande aventure maritime et humaine qui, hélas, durera seulement quatre années, mais qui marquera à jamais le XXe siècle et l'histoire de la navigation. Au service de la Compagnie Générale Transatlantique, ce prestigieux paquebot va assurer la liaison entre le Havre et New-York, jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale n'éclate. La fin tragique de ce Prince des mers, en 1942 dans le port de New York, le fera entrer pleinement dans la légende. Le scenariste aidé des historiens Daniel Sicard et Frédéric Ollivier nous retrace l'histoire du Normandie, de sa conception à sa fin dans le port de New York d'un des symbole de la puissance industrielle française d'entre deux guerres. Par de petites scenettes, entrecoupées d'extraits de discours et d'écrits d'époque, ainsi que de courtes explications sur le contexte économique et politique, l'auteur nous relate la fierté des concepteurs, des ouvriers et du personnel de bord de travailler sur et à bord du fleuron de la marine française. Sa fin pathétique n'est pas sans rappeller la fin beaucoup plus récente d'un autre fleuron de la marine française : Le France. les différentes parties graphiques sont assurées par différents dessinateurs. Ce choix entraine forcément des différences de style. Mais l'ensemble reste très cohérent et très agréable. Cette bd tient plus de la docu-fiction que de la bande dessinée classique. Elle reste néanmoins très agréable à lire, dans le genre docu-fiction-déssiné, il s'agit d'une vraie belle réussite. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox
  15. [center][b][url="http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=les+filles+de+l%27oncle+bob?ref=44"][img]http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782888903932_1_75.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Les aventures de Bob Neyret,Gentleman driver [b]Titre[/b] : Les filles de l'oncle Bob [b]Genre[/b] : sport automobile [b]Scenario[/b] : Metapat [b]Dessin[/b] : Emilio van der Zuiden [b]Couleur[/b] : Sylvaine Scomazzon [b]Editeur[/b] : Paquet [b]Parution[/b] : 23/08/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=les+filles+de+l%27oncle+bob"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] En 1969, Bob Neyret est un pilote en pleine gloire. Son duel avec Roger Sandman, son grand rival, fait la une des journaux. Mais leur dernière confrontation au Tour de Corse se termine par un terrible accrochage. De plus, cette décennie 70 va être la fin du règne de sa monture fétiche, la Citroën DS. En compagnie de son ami Jeannot, Bob rend visite à Marie-Marie, sa «nièce», danseuse au Crazy Horse. Il leur vient l’idée de faire courir des filles sur le prestigieux Rallye Monte-Carlo pour attirer les sponsors. Mais Marie-Marie et sa copine Christina convaincront Bob qu’elles ne sont pas de jolies potiches: elles sont de vraies, et talentueuses, pilotes ! Alors que Michel Vaillant tarde à retrouver un nouveau souffle. Les éditions Paquet dans le cadre de la collection "Calandre" tente de renouveller le genre en lançant "les aventures de Bob Neyret, gentleman driver. C'est le scénariste Metapat et le déssinateur Emilio Van der Zuiden qui s'y collent. Ils avaient déjà collaboré sur le tome 2 des aventures de Margot : les déesses de la route. Les filles de l'oncle Bob est une libre adaptation de la création de l'équipe aseptogyl. Le scénario assez classique sur fond de secret familial nous raconte comment Robert Neyret a introduit des femmes dans le monde machiste de la course automobile. L'histoire se déroulant durant les années 1970, c'est avec une pointe de nostalgie que l'on retrouve les noms tel que Bjorn Waldegaard, Jean Ragnotti, Jean-Pierre Nicolas,ainsi que les Lancia fluvia, Porsche 911 et autre Alpine Renault. Malheureusement, la nuit du Turini (légende dans la légende du Monté-Carlo) ne sert uniquement qu'au dénouement de l'histoire. La course étant présente dans la longue (trop ?) partie concernant l'étape de ralliement entre Varsovie et Monaco. La présence de la DS donne un air de déjà vue (les déesses de la route), même si, Bob Neyret était le pilote emblématique de la DS dans les rallyes automobiles. C'est le dessinateur Emilio van der Zuiden, adepte de la ligne claire, qui a pour mission d'allier le charme des jeunes femmes au sport automobile. Il n'est pas un inconnu, c'est lui le "père graphique" de Margot, la série phare de la collection "Calandre". D'ailleurs, il n'hésite pas à faire un clin d'oeil a deux autres séries de la collection. Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux y sont représentés en chauffeurs livreurs dans la scène du "tube" aux couleurs de la maison de vin "Gipar" , et enfin Margot elle même vient faire une petite pige dans une parodie de Soeur Clothilde (la bonne soeur en 2 cv du célèbre film "le gendarme de Saint Tropez"). Marie-Marie, Christina, Sylvie (la mère de Marie-Marie), Carine (la copilote de Sandman) et Margot :Emilio van der Zuiden aime dessiner les femmes. Vivement qu'il réalise un Pin-Up book.... Les filles de l'oncle Bob : un moment de fraîcheur dans la bande dessinée automobile. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  16. Cox

    Chimère(S) 1887

    un peu de psychologie... Pourquoi notes-tu Soleil comme éditeur alors qu'il s'agit de glénat As ton avis changement d'éditeur = changement de nom pour arleston ????
  17. [center][b][url=http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=Il+pennello?ref=44"][img]http://www.sandawe.com/data/author/14/project/9/cover.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Titre[/b] : Il pennello - Le pinceau [b]Genre[/b] : Roman Graphique [b]Scenario[/b] : Serge Perrotin [b]Dessin[/b] : Jean-Marc Allais [b]Couleur[/b] : Sylvie Moureaux et David Danny [b]Editeur[/b] : www.sandwave.com [b]Année[/b] : 2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=Il+pennello"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Paris, Septembre 2054. Un dessinateur de BD raté découvre Il Pennello, un pinceau qui donne du talent à celui qui l’utilise. Il possède également le pouvoir de donner la vie à ce qui est dessiné. Mais jouer avec la vie, n'est-ce pas jouer avec le feu ? A l'instar de mymajorcompany dans la chanson, www.sandwave.com propose à des internautes de financer des auteurs de bd qui ont du mal à boucler le budget pour concevoir et éditer leur bd. Il pennello est la première oeuvre à être éditer de cette manière. L'essai est plutôt réussi. Un scénario très solide de Serge Perrotin mêlant le mythe du golem à celui de Faust avec des références plus contemporaines. En clair un dessinateur raté dans un monde futuriste vend sans le savoir son âme au diable afin d'obtenir du talent. Ce talent, il l'obtiendra à travers un pinceau magique qui à le don de reproduire à la perfection ce que veut le dessinateur, mais aussi de lui donner vie. Dès lors, le dessinateur n'a qu'une envie de donner vie à Pélisse, la superbe créature de la quête de l'oiseau du temps de Loisel et Letendre. Malheureusement, c'est Elisa Balanger, le mannequin qui servit de modèle à Régis Loisel pour le personnage de Pélisse qui apparait. Dès lors, il n'aura de cesse que de la renvoyer chez elle. Mais le vendeur rôde et veut être payer. La thématique de la difficulté du retour dans le monde réel est également abordée après avoir connu la célébrité ou fait quelque chose d'extraordinnaire. Le dessin de Jean-Marc Allais dont c'est la première bd, est très agréable, malgré quelques passages à l'arrache comme on dit. Un choix de couleurs sans être désagréable me laisse quelquefois perplexe. www.sandwave.com est en passe de réussir avec cet album ce que mymajorcompany a réussi avec le premier artiste qu'elle a produit : Grégoire. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox Présentation de l'album sur youtube :[url="http://www.youtube.com/watch?v=c-eGciE_Zm4"]Il pennello[/url]
  18. [center][img]http://www.epeditions.fr/sites/default/files/imagecache/largeur200max/CoverJackson.jpg[/img][/center] [b]Titre[/b] : Fan de... Michael Jackson [b]Genre[/b] : Hommage [b]Scenario[/b] : Pascal Croci [b]Dessin[/b] : Pascal Croci [b]Couleur[/b] : Pascal Croci [b]Editeur[/b] : Emmanuel Proust Editions [b]Année[/b] : 2011 De concerts en concerts, l'épopée deu King de la Pop devient, sous le crayon de Pascal Croci, une véritable chorégraphie graphique. Cet Album hommage se penche aussi sur le mysrère Jackson : un chanteur et un danseur au succès planétaire, à la fois héros et victime du business musical. Je dois l'avouer je suis fan de Pascal Croci, mais pas de Bambi tout en lui reconnaissant des talents.... C'est donc avec une certaine perplexité doublé de curiosité que je me suis mis à feuilleter l'album. Pascal Croci ne nous livre pas une biographie plus ou moins sulfureuse de Michael Jackson, mais rend simplement un hommage à l'artiste au travers de la bête de scène qu'il était. Dès la première page, le dessin représentant Bambi en archange, le même qui clotûre le livre, Pascal Croci est en symbiose avec Michael Jackson, son trait est habité par Michel Jackson. Tout le livre nous montre le King of Pop sur scène tel que l'auteur à pu le voir de nombreuses fois. Il ne s'agit pas d'une bande dessinée classique, mais d'"[i]un récit muet, sans dialogues, mais ponctué par des commentaires accompagnant des images qui impriment notre rétine comme si elles étaient inédites[/i]", écrit Olivier Cachin dans l'introduction. Ces deux-là se sont bien trouvés ! Voilà ma première pensée après avoir lu l'album. Qui d'autre aurait pu lui rendre un meilleur hommage. Il vient de me réconcilier quelque peu avec Michael Jackson. Pascal Croci : Quand un King de la bande déssinée rend hommage au King de la pop. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox P.S. Présentation de l'album sur Dailymotion :[url="http://www.dailymotion.com/video/xkt1vz_fan-de-michael-jackson-de-pascal-croci-emmanuel-proust-editions_webcam"]Michael Jackson par Pascal Croci[/url]
  19. [center][b][url=http://www.bdfugue.com/f-a-f-l-t-2?ref=44"][img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/51bz7FHmWYL._SL500_AA300_.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : F.A.F.L. (Forces Aériennes Françaises Libres) [b]Titre[/b] : El condor pasa [b]Genre[/b] : Guerre - Aviation [b]Scenario[/b] : Wallace et Régis Hautière [b]Dessin[/b] : Stephan Agosto [b]Couleur[/b] : Stephan Agosto [b]Editeur[/b] : Zéphyr Editions [b]Année[/b] : 2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/f-a-f-l-t-2"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Gabriel, marqué par la disparition de Margaret, est lassé de livrer bataille quotidiennement et songe à quitter le Squadron 610. Le major John C. Holland et le lieutenant colonel Colin Gubbins lui proposent de les rejoindre au sein du SOE3, le département chargé des opérations de sabotage et actions subversives. Ils connaissent ses talents de pilote et veulent les utiliser pour des opérations de largage sur le territoire français afin d’aider la résistance. Une nouvelle fois, le destin le mettra sur le chemin de la belle Eléna au cours d'une mission qui tourne à la catastrophe. Poursuivis par la gestapo, ils ne doivent leur survie qu'à l'intervention de la résistance et d'un mystérieux agent. Gabriel devra tout de même faire face au choix cornélien de sauver une vie mais d'en sacrifier une autre... Zéphyr éditions est sans doute plus connu parmi les habitués des meetings d'aviation que par les bédéphiles. Et pourtant, avec JYB aventures et les éditions Paquets, elle cherche à dépoussiérer la bande déssinée d'aviation militaire en privilégiant l'estétisme souvant détriment de la narration. Le premier tome de F.A.F.L. en est l'exemple parfait. Le scénario était d'une platitude désépérente ce qui permettait au dessinateur de s'en donner à coeur joie dans les scènes de combats aériens. Chaque case pouvant être à elle seule la représentation miniature d'une pastelle. L'éditeur faisant l'effort de le faire imprimer sur un papier intissé (je crois) qui non seulement magnifiait le dessin mais lui donnait également une dimension tactyle très agréable. On était plus proche de l'artbook que de la bande déssinée. Ce deuxième tome perd en qualité graphique ce qu'il gagne scénaristiquement. Le récit gagne en épaisseur en évoluant dans le monde de l'espionnage durant la deuxième guerre mondiale et paradoxalement c'est sans doute les deux héroïnes féminines Eléna et Margaret-Magdalena qui prennent le plus de volume transformant le héros Gabriel Messine en simple faire valoir. L'action se situant essentiellement de nuit, la couleur noire devient une des dominantes de l'album et entraine une baisse de la qualité graphique. Le style pastel restant le même, avec un pourtour noir, les personnages de second plan deviennent tellement flous que j'ai le sentiment de perdre 3 dixième à mon acuité visuelle. Un simple changement de contraste modifie la perception du dessin. La qualité du papier étant le même que le premier, on retrouve cette dimension tactyle. Ce tome en devient agréable à feuilleter, mais pas forcément à lire. Contrairement au premier tome où j'ai trouvé du plaisir malgré un scénario défaillant, ce deuxième tome me laisse un peu sur ma faim. Je me doute bien que les bédéphiles ne sont pas forcément la cible privilégiée de l'éditeur, mais si Stéphane Agosto retrouve son coup de crayon du premier tome et si Wallace nous sortait un scenario du même niveau que l'excellent "Le vol des anges", il y a fort à parier qu'ils pourraient renvoyer Buck Dany, Tanguy et Laverdure et autre Dan Cooper au temps des dinausores. Le potentiel est bien réel... [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  20. Cox

    Wotan 1939-1940

    C'est vrai qu'il n'est pas avare de ce côté là. Liberge fait du Liberge, même s'il a été déjà plus sobre par le passé.
  21. Cox

    Wotan 1939-1940

    [center][b][url=http://www.bdfugue.com/wotan-t-1-wotan-1-3-1939-1940?ref=44"][img]http://www.dupuis.com/Couvertures/Q/9782800150352-Q.JPG[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Wotan [b]Titre[/b] : 1939 - 1940 [b]Genre[/b] : Guerre - Historique - Esotérisme [b]Scenario[/b] : Eric Liberge [b]Dessin[/b] : Eric Liberge [b]Editeur[/b] : Dupuis [b]Année[/b] : 2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/wotan-t-1-wotan-1-3-1939-1940"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Septembre 1939, en France, le jeune Louison, passionné de chevalerie, fuit sa famille d'accueil. Au même moment, Etienne Murol revient d'Autriche fasciné par la mythologie nordique au service des thèses racistes du Reich. Pendant la débâcle de l'armée française, les destins de l'enfant et du jeune homme vont se lier. Merci à Eric Liberge et aux éditions Dupuis pour la préface et la postface, car après une première lecture de la seule partie bd, je n'étais pas certain d'avoir tout compris ou plûtot j'étais sûr de n'avoir pas tout compris. En schématisant le propos de l'auteur, il affirme que l'on a tous un sentiment de fascination - révulsion face aux extrémismes et à la violence qu'elle engendre. Chacun d'entre nous a sa propre réponse selon son vécu, selon la situation dans laquelle il se trouve etc.. La seconde guerre mondiale semble être pour lui le champ d'étude par excellence pour sa démonstration.[i]"Au sein de leur esprit bouillonnent des questions qui submergeraient aussi le nôtre : comment réagir face à la conscience en temps de guerre, lorsqu'on est malmené par l'irrationnel et la disparition des codes moraux...."[/i] écrit Eric Liberge dans la préface. Il choisit trois personnes : - Louison, un enfant de 10 ans, balloté d'institution en famille d'accueil depuis la disparition de ses parents et qui pour son malheur parle parfaitement l'allemand. La violence devient pour lui le moyen de protection que personne ne peut lui donner. Comme tout solitaire il a un ami invisible qui n'est d'autre que Du Guesclin, célèbre pour sa lutte contre les anglais lors de la guerre de cent ans. (Une clé du triptyque ???) - Etienne, jeune artite peintre, qui revient d'un séjour à Vienne complêtement transformé. Il y a croisé Briksdall, jeune norvégien qui l'initie à la mythologie nordique. Malgré sa fascination pour le régime nazi, il revient en France pour faire son devoir de patriote. - Yin-Tsu, une jeune japonnaise, venue à Paris suivre des études de photographie. Elle est l'ex-petite amie et toujours l'amie de coeur d'Etienne. Elle est poursuivie par les assiduité d'Oscar Frayssinet (ennemi d'Etienne) qui a, lui, pris fait et cause pour le régime nazi. On aura compris ce premier tome sert à mettre en place les personnages, leurs psychologies et la trame d'une histoire qui ne commence réellement qu'au deuxième tome. A noter que l'auteur se sert des souvenirs de ses parents et de vrais extraits de discours de l'époque pour rendre l'ambiance générale de la période. Ce tome 1 fait parti d'un tryptique. La présence de la préface et de la postface me font penser qu'il n'est pas tout à fait à la hauteur des espérences de l'auteur, d'où la nécéssité d'expliquer le récit. La suite paraît beaucoup plus prometteuse. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox
  22. yep.... Plusieurs auteurs et dessinateurs s'y collent... Une soixantaine de tomes en perspective...
  23. [center][b][url=http://www.bdfugue.com/poirot-joue-le-jeu?ref=44"][img]http://www.epeditions.fr/sites/default/files/imagecache/largeur200max/AC21_PoirotJoueLeJeu.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Agatha Christie [b]Titre[/b] : Poireau joue le jeu [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : Marek d'après "Dead man's folly" d'Agatha Christie [b]Dessin[/b] : Marek [b]Couleur[/b] : Christophe Bouchard [b]Editeur[/b] : Emmanuel Proust [b]Année[/b] : 2011 [b][url="http://www.bdfugue.com/poirot-joue-le-jeu"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Une chasse à l’assassin ! Quelle merveilleuse idée pour égayer la fête au village. Et quel meilleur consultant en la matière que le célèbre Hercule Poirot. La romancière Ariadne Oliver, a un mauvais pressentiment... Quand la « fausse victime » de cet innocent divertissement est retrouvée assassinée. Une chose est sûre, le criminel n’échappera pas aux redoutables cellules grises du plus célèbre des détectives ! L'exercice qui consiste à transposer un roman en bandes déssinées n'est jamais une chose facile. Elle se complique quand l'auteure y ajoute une touche des plus personnelles : Le crime à lieu à Greenway House, sa propre résidence d'été. C'est pourtant ce défi que s'est lancé Marek et qu'il a réussi honnorablement. Après une entamme de récit un peu longuette à mon goût pour présenter les protagonnistes, l'action s'accelère progressivement jusqu'au dénouement final. Bon quand je dis "action" je rappelle qu'il s'agit d'un Hercule Poirot et non pas d'un Jack Bauer. Les muscles les plus important pour Hercule Poirot sont ses petites cellulles grises. Le dessin en ligne claire de marek n'est pas désagréable quoique un peu trop dépouillé : les dessins où l'on ne voit qu'un visage, un phyllactère et un arrière fond complêtement nu sont trop nombreuses à mon avis. L'ensemble reste cependant assez agréable à lire. En fermant les yeux, on entend presque la voix de Roger Carrel (voix française de David Suchet, le plus célèbre Hercule Poirot de la télévision). Les amateurs du genre (dont moi) y trouveront leurs comptes. Marek, par cet ouvrage se positionne comme un futur grand de l'adaptation. [b]Ma Note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  24. Cox

    Frank Lincoln -Tome 5 - Kusu-Gun

    ça rete quand même une des meilleurs séries du genre...
  25. [center][b][url=http://www.bdfugue.com/frank-lincoln-t05?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723482004/9782723482004-L.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Frank Lincoln [b]Titre[/b] : Kusu-Gun [b]Genre[/b] : Aventure - Polar [b]Scenario[/b] : Marc Bourgne [b]Dessin[/b] : Marc Bourgne - Eillam [b]Couleur[/b] : Bruno Pradelle [b]Editeur[/b] : Glénat [b]Année[/b] : 2011 [b][url="http://www.bdfugue.com/frank-lincoln-t05"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Sur la base de renseignements fournis par deux hauts responsables du F.B.I., Frank s'envole pour le Japon. C'est là-bas, plus précisément dans une base militaire américaine, que s'arrête la piste de Susan. Loin de ses bases, seul dans un pays qu'il ne connaît pas, Frank Lincoln va devoir affronter des yakuzas dans les rues de Tokyo et dans les montagnes du Kyûshû… Et il rencontrera enfin la belle Ryoko, qui détient peut-être les réponses à ses questions… Difficile d'en faire une critique. Mon dilemme : j'avais adoré la série et attendu durant 5 longues années la suite , et voilà que le dernier né est très loin de mes espérances, du souvenir que j'en avais. Le scenario est quelque peu plombé par le fait qu'il s'agit de l'avant dernier tome de la série. Il s'agissait d'en faire un teasing du dernier opus qui promet d'être excellent par les pistes que cet album ouvre. Depuis le tome 3, on savait que la piste de Susan Lincoln passait par le Japon. Or, nous y voici, grande deception, cette histoire aurait aussi bien pu se passer en Russie, en Colombie ou autre... du moment qu'il y avait un cartel mafieux assez puissant. En y réfléchissant non, le Japon est bien, je ne suis pas sûr que dans les autres pays, les soldats du cartel auraient accepté de se laisser tuer aussi facilement. Faut dire qu'ils n'ont pas le droit ni de blesser ni de tuer Frank Lincoln. Bien pratique quand on veut faire un sixième album. La jeune fille japonaise, très jolie, quoique pas assez asiatique à mon goût, est très facile. Il suffisait de dire qu'il était le mari de Susan, une bonne engueulade de la belle-soeur (bien typée asiatique elle) pour qu'elle se retrouve nue dans les bras du héros. Les dessins de Bourgne et Eillam sont magnifiques (malgré ma réticence quant à la jeune japonnaise), ils tiennent bien leur sujet. Pour moi il s'agit clairement d'un album de transition vers un final qui promet d'être magistral. [b]Ma Note[/b]:[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
×
×
  • Créer...