Cox

[quote name='habu' timestamp='1312808412' post='151440'] Quand tu dis : "le plus inquiétant : l'histoire est véridique ...." ..... bah euh, pas vraiment, c'est juste l'histoire "véridique" selon D. Robert.... et chaque protagoniste de cette affaire a sa propre version, [/quote] Nous sommes d'accord sur ce point. Chaque protagoniste dans cette affaire détient sa "vérité". Je te promets que le jour où les autres protagonistes feront une bd je la lirai. Pour le reste mon opinion est : - Denis Robert est innocent dans le cadre du faux listing. Les jugements rendus dans les différents procès tendent à le prouver. - Nicolas Sarkozy n'a jamais eu de compte "Clearstream" - Dominique De Villepin n'a rien dit à Sarkozy sur les soupçons qui pesait sur lui, parce que d'une part il y trouvait son compte et surtout, si jamais Nicolas Sarkozy avait été coupable, le scandale aurait été plus grand. Dernier point : je pense que dans l'affaire du faux listing, Nicolas Sarkozy n'était pas forcément la victime principale, mais de part sa notoriété, de part sa fonction, il fait un excellent pare-feu. Toute cette histoire n'est que de la poudre aux yeux, afin que l'on ne parle du reste de l'histoire. Comme je l'ai dit c'est mon opinion

[center][b][url=http://www.bdfugue.com/hors-collection-dargaud-t-3-l-affaire-des-affaires-3?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205066814-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : L'affaire des affaires Clearstream [b]Titre[/b] : Manipulation [b]Genre[/b] : Roman biographique Graphique [b]Scenario[/b] : Denis Robert [b]Dessin[/b] : Laurent Astier [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Année[/b] : 2011 [b][url="http://www.bdfugue.com/hors-collection-dargaud-t-3-l-affaire-des-affaires-3"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Ceci n'est pas une bande dessinée, ni une autobiographie, ni une enquête. C'est un peu de tout ça. C'est surtout l'histoire d'une contagion. Un soupçon, quelques noms ajoutés à un listing, beaucoup de passion, ont contaminé médias, justice et l'ensemble de la classe politique. Au coeur de la manipulation Clearstream, un journaliste, un juge, un informatien, un général, un vendeur d'armes, un futur président de la République, son rival, les services secrets... La société était prête à recevoir le virus et à le laisser se propager. Elle en a même joui. La société. Et nous avec. Ce troisième et avant dernier opus sur l'affaire Clearstream, Denis Robert nous parle des débuts de l'affaire dans l'affaire : les faux listings. Sous une forme chronologique, il nous raconte sa rencontre, ses liens d'amitié, ses doutes, sa naïveté concernant le personnage d'Imad Lahoud, pseudo neveu d'un président de la République libanaise, ex taulard et vrai spécialiste en informatique. Denis Robert nous dévoile simplement les faits tel qu'il les a vécu sans chercher à expliquer les tenants et les aboutissants de la conspiration. On sent bien que dans une partie d'échec qui le dépasse, il n'était qu'un simple pion à qui on a voulu mettre le costume de roi. Laurent astier dans un dessin très réaliste en noir et blanc apporte énormément à la compréhension de l'histoire. Comme quoi un bon dessin vaut mieux que mille mots. Son invention du personnage du spectre en est l'exemple type. Cet ouvrage fort nous raconte comment un être humain a été bringuebalé dans une intrigue qui le dépassait. Comment on s'est servi de lui, de sa notoriété pour le piéger. Si un jour, dans les bureaux d'EADS, il avait dit oui à Imad Lahoud... Le plus inquiétant : l'histoire est véridique... Ma Note :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox

[center][b][url=http://www.bdfugue.com/elysee-republique-t-3-echelon-presidentiel?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/40181/9782203018440.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Elysée République [b]Titre[/b] : Echelon présidentiel [b]Scenario[/b] : Rémy Le Gall [b]Dessin[/b] : Frisco [b]Couleur[/b] : Francis Khattou [b]Lettrage[/b] : Jean-Luc Ruault [b]Genre[/b] : Polar [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Année[/b] : 2011 Soumis à la forte pression publique qu’a déclenché Constant Kérel, et menacé d’être traduit devant la Haute Cour, le Président de la République Edouard Montfaure cherche à faire diversion en entreprenant un voyage présidentiel aux Etats-Unis, prenant prétexte d’un séminaire international sur l’environnement. Mais Kérel ne veut pas lâcher sa proie : il annonce à la télévision qu’il va profiter de la visite présidentielle outre- Atlantique pour se rendre lui aussi aux Etats-Unis, afin de remettre symboliquement ses propres propositions sur ce sujet lourd d’enjeux pour toute la planète. La réplique ne se fait pas attendre : la présidence dépose contre Kérel une plainte en diffamation… Résumé de la situation : A ma droite, un président amateur de belles prostituées, qui tient les médias sous sa coupe, un vrai "Berlusconi". A ma gauche une espèce de "Saint-Just" de la politique qui ressemble étrangement à Largo Winch. Un jour, le "Saint-Just" découvre que le "Berlusconi" a commis un meurtre, ne supportant pas que la France puisse être dirigé par un homme qui a commis un crime de sang, il fera tout pour que le président soit traduit devant la haute cour de justice. Après 3 ans d'attente, le 3ème et avant dernier tome de la série parait. Et, je n'ai pas été déçu, on y apprend que le président et son homme de main sont quasiment aux ordres d'un groupuscule extrêmiste américain que ne renierait pas le tea party. Même si l'on peut y reconnaitre certains comportements politiques, arrêtons de croire que cette oeuvre de fiction peut être de la réal politique, les personnages y sont trop stéréotypés. L'idée forte de la série est que l'on se sert de la constitution comme moyen de protection contre la justice. On sent bien que le scenariste a été inspiré par Jacques Chirac et le fait qu'il était intouchable tant qu'il était le président de la République. A noter que le retournement de situation de la fin du tome nous ouvre plusieurs pistes pour le 4ème tome dont le fameux "tous pourri". Le dessin réaliste de Frisco n'est pas désagréable et je le trouve même meilleur que dans les tomes précédent. La bonne surprise de ce tome vient du lettrage de bien meilleure qualité que les tomes précédents surtout le premier. Cet album est divertissant, sans plus. Ma note :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img]

Francis Keller est décédé vendredi dernier à l'âge de 50 ans d'une crise cardiaque. Pour beaucoup, ce nom ne dira pas grand chose et pourtant il était connu dans le microsme de la bande dessinée en Alsace. Il s'était fait connaitre avec la série Martin Lohrer au milieu des années 90, et travaillait actuellement avec Christophe Carmona et Marcel Uderzo sur une Histoire de l'Alsace en Bandes déssinées en 12 volumes. Le site 1001 bd présente ses condoléances à sa famille.

[center][img]http://i31.servimg.com/u/f31/11/21/16/06/couvmb11.jpg[/img][/center] [b]Série [/b]: Allan Mac Bride [b]Titre[/b] : L'"Oiseau des îles" [b]Scenario[/b] : Jean-Yves Brouard [b]Dessin[/b] : Patrick A. Dumas [b]Genre[/b] : Aventure [b]Editeur[/b] : JYB Aventures [b]Année[/b] : 2011 L'archéologue Allan Mac Bride parcourt le monde à la découverte des traces de civilisations anciennes. Or, la recherche de la vérité s'apparente parfois à une formidable enquête policière semée d'embûches... Je n'y croyais plus... Cela fait près de 4 ans que j'attendais la sortie de ce tome. Cela en valait la peine. Après l'Egypte et l'Amérique du Nord, c'est dans l'Océan Pacifique et plus particulièment sur l'archipel de la Micronésie que se situe l'action. Petit mea culpa, dans mes souvenirs la série était sympa mais un peu naïve, or la sortie de ce troisième album, m'a permis de relire les deux tomes précédents, et je dois le dire je m'étais trompé, c'est tout simplement excellent. D'aucuns penseront à juste titre à du "Blake et Mortimer" ou à du "Lefranc". La série est dans cette lignée. Cet album commence à apporter des éléments de réponses sur l'origine des egyptiens (fil rouge aux trois albums qu'on peut lire indifférement mais je le déconseille). Le scenario intègre quelques histoires saugrenues mais tout à fait authentiques comme les deux polynésiens sur leur pirogue en pleine mer ou encore le cochon qu'on jette à l'eau pour savoir où se trouve la terre ferme. Ces anecdotes, Jean-Yves Braud les tenaient du capitaine de l'"Oiseau des îles", navire qui a réellement éxisté et qui a été détruit alors que Dumas dessinait les dernières planches de ce livre. N'oublions pas le clin d'oeil à Amelia Earhart, ainsi que le rajout d'une épaisseur politique avec la présence secrète de militaires japonais sur l'une des îles (Nous sommes à la toute fin des années 1930). Un très bon travail scénaristique de Jean-Yves Braud (Missions Kimono). Coté dessin et couleur, Patrick Dumas (Les dossiers secrets de maître Berger) reste fidèle à la ligne clair, même s'il essaie de la dépoussiérer quelque peu par des dégradés dans les couleurs et quelques grandes cases à fond perdu. Très bon album de détente, tous les amateurs de Blake et Mortimer et autre Guy Lefranc devront y trouver leur compte. Je prends le pari que dans quelques années cette série deviendra culte. N.B. Jean-Yves Brouard est également l'éditeur de la série. Ma note : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img]

Toutes mes félicitations aux parents. Bienvenue aux filles. Et dit toi que si elles ne font pas les nuits aujourd'hui, dans 20 ans, elles ne les feront pas non plus.

[center][b][url=http://www.bdfugue.com/les-mysteres-d-osiris-t04?ref=44"][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/7/6/4/9782723474467.jpg[/img][/url][/b][/center] [b]Série[/b] : Les mystères d'Osiris [b]Titre[/b] : La conspiration du mal (2ème partie) [b]Scenario[/b] : Maryse et Jean François Charles d'après l'oeuvre de Christian Jacq [b]Dessin[/b] : Benoît Roels [b]genre[/b] : BD historique [b]Editeur[/b] : Glénat (en partenariat avec XO éditions) [b]Année[/b] : 2011 [b][url="http://www.bdfugue.com/les-mysteres-d-osiris-t04"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] Le pouvoir du Pharaon est menacé de toutes parts suite aux actions rebelles de l'Annonciateur qui dirige un véritable réseau terroriste, ainsi qu'aux abus de pouvoir de personnalités en place. Menant ses troupes jusqu'à Abydos pour encercler les forces loyales au Pharaon, ce dernier espère avoir gagné la dernière partie. De son côté, le jeune Iker recueille les informations de femmes effrayées par les visions machistes du meneur. Certaines le payeront de leur vie. Démasqué, l'Annonciateur compte bien se venger sur son dénonciateur... Pas évident d'adapter une oeuvre d'environ 1600 pages en bandes dessinées. C'est pourtant le pari qu'on fait Maryse et Jean-François Charles (les pionniers du nouveau monde, India dreams, etc...) et le dessinateur Benoit Roels (Bleu Lézard). Les tomes précédents (couvrant environ 600 pages du roman de Christian Jacq) servant à présenter les personnages et l'intrigue principale (une conspiration visant à renverser Pharaon et faire du culte de Seth la religion principale) montrent quelque peu des longueurs, l'action tarde un peu à se mettre en place. On y suit les aventures d'Iker, un pion dans une manipulation qui le dépasse qui cherche sa voie, sa destiné. On le laisse à la fin du tome 3 face à face avec pharaon pour leur première confrontation. Le tome 4 (couvrant environ 1000 pages du roman) s'ouvre sur cette confrontation, le jeune Iker comprend qu'il a été trompé et se range au coté du pharaon (qui le prend comme fils adoptif) pour lutter contre le mal. Ce tome est une juxtaposition de scènes afin de déméler l'écheveau tissé lors des trois tomes précédents. En effet, prévu au départ en 8 tomes, la série n'a pas connu le succès escompté et les auteurs nous ont délivré un album final dense, nerveux à l'inverse des trois premiers tomes de la série afin de terminer la série proprement sans laisser des questions en suspend. Surprise dès l'ouverture de l'album, les couleurs. Elle sont plus dynamiques, plus de nuances, en clair moins plate que les 3 albums précédents. Elles accompagnent parfaitement le talent de Benoit Roels. Je pense que les auteurs se sont laissés dévorer par le gigantisme de l'oeuvre de Christian Jacq. La richesse et la diversité du roman est importante, ils n'ont pas su en tirer la subsantifique moëlle. Dommage, car l'idée était plaisante. Ma note :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img]

Je viens de lire Bad atmosphère de Chatton et Alessandra publié en 2009 chez Paquet. [center][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/Grandes110/0/0/0/9782888903000.gif[/img][/center] Il s'agit d'un polar écologique rythmé qui pose des questions sur notre mode de vie et nos valeurs morales. Un peu dans la facilité concernant les arrières plans dommage Ma note : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]

[center][url="http://www.bdfugue.com/leo-loden-t20?ref=44"][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/5/5/5/9782302015555.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Léo Loden [b]Titre[/b] : Langoustines breizhées [b]Scenario[/b] : Arleston - Nicoloff [b]Dessin[/b] : Carrère [b]Couleur[/b] : Cerise [b]Genre[/b] : Policier, Humour [b]Editeur[/b] : Soleil [b]Année[/b] : 2011 [b][url="http://www.bdfugue.com/leo-loden-t20?ref=44"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] La Bretagne : ses ports, ses églises, ses langoustines, ses galettes… et ses kidnappings ! Une affaire iodée pour notre privé marseillais qui le mènera lui et son marin de Tonton des îles d’Ouessant au festival de Brest, en passant par le célèbre phare d’Eckmühl. Pour ce 20ème opus, les auteurs puisent leur inspiration dans l'actualité : l'immigration clandestine et plus particulièrement dans sa face la plus sombre, le traffic d'êtres humains. Une préface nous raconte la vie et le parcours (fictif mais réaliste) de Sangaré, 8 ans, et de sa famille dont le rêve d'Europe les mènera des bas fonds de Bamako au fond de l'océan. La disparition de la journaliste racontant cette histoire sert de prétexte à Léo et a son oncle pour mener l'enquête et de découvrir la vérité sur le traffic d'êtres humains. Une longue course poursuite s'engage entre les traffiquants et Léo ayant la Bretagne comme toile de fond, de Quimper à Rennes en passant par le phare d'Eckmühl et le rail d'Ouessant, sans en oublier les clichés : la pluie et l'alcool (ce dernier ne déplaisant pas forcément à l'Oncle Loco). Léo Loden est avant tout une série de divertissement, dès lors faire rire et sourire avec un thème aussi difficile n'est pas forcément gagné d'avance. L'humour est bel et bien présent grâce à l'Oncle Loco et surtout grâce à Johnny ou plutôt son sosie officiel breton Erwan "Hollyday" Keradec. En résumé, Arsleston, Nicoloff, Carrere et Cerise ont fait le pari de nous amuser en traitant d'un sujet grave. Ce pari est réussi. Même si j'avoue que la trame me laisse un peu perplexe. Je ne suis pas sür qu'il fallait le traiter dans le cadre d'un Léo Loden, même si,je le répète, les auteurs s'en sortent correctement. Mais nos rires et nos sourires ont aussi quelque chose de gené, de coupable face aux victimes. Un album prise de conscience en quelque sorte. Les différents degrés de lecture font que chacun pourra en retenir ce qu'il voudra. [b]Ma Note :[/b] [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img]

[img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/37556/9782203018211_cb.jpg[/img] [b]Titre[/b] : Un hiver de glace [b]Genre [/b]: Polar [b]Scenario[/b] : Romain Renard d'après le roman de Daniel Woodrell [b]Dessin[/b] : Romain Renard [b]Editeur[/b] : Rivages Casterman [b]Année[/b] : 2010 [b]Le pitch[/b] Il fait froid, très froid cet hiver-là dans lesMonts Ozarks, Arkansas. Et l’avenir est sombre pour la jeune Ree Dolly, 16 ans, et sa famille, qui vivent à l’écart de tout dans la forêt. Jessup, le père, a disparu. Et Ree vient d’apprendre qu’il a hypothéqué lamaison familiale en échange d’une libération conditionnelle. S’il ne se présente pas au tribunal le jour de son jugement, la maison sera saisie et lesDolly mis à la rue. Comment survivraient-ils à cet hiver de glace, alors que lamère n’a plus toute sa tête et que les deux garçons sont trop jeunes pour se prendre en charge ? Tout repose sur les épaules deRee, aînée de la fratrie. L’adolescente doit absolument localiser et ramener son père - ou, s’il est mort, retrouver son cadavre. [b]Le scenario[/b] : Un scenario des plus convenus mais qui repose sur une certaine amérique, autarcique où la violence et l'omerta sont les règles. L'auteur insite sur ces peronnages frustres, qui vivent leurs "vies" sans que personne ne doivent les déranger. Et voilà qu'une gamine de 16 ans vient les questionner sur son père. Dès lors, elle est baloté comme un fétu de paille dans cet environnement où même sa propre famille (son oncle en l'occurence) lui sera hostile. Sa détermination est sa seule arme. [b]Le dessin[/b] : Le dessin de Romain Renard est magnifique et le choix de la bichromie avec un petit dégradé sépia fait ressortir le coté noir de l'histoire et des personnages. A noter le soin particulier apporté au paysage qui devient presque de ce fait un personnage supplémentaire de cette histoire. [b]Mon avis[/b] Je me suis vite laisser prendre par ce livre. L'héroïne par son courage et sa ténacité devient plus belle au fur et à mesure que l'histoire avance. Un bon moment en perspective pour tous les amateurs de polar noir. Une vraie réussite. [b]Ma Note[/b] 16/20

[img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/8/0/9782917237083.jpg[/img] [b]Titre[/b] : Tueuse [b]Genre[/b] : Polar [b]Scenario[/b] : Damien May d'aprèse le livre d'Annie Barrière [b]Dessin[/b] : Damien May [b]Editeur[/b] : Des ronds dans l'O [b]Année[/b]: 2010 [b]Le pitch[/b] Méthodique, implacable, une tueuse recevant ses missions par téléphone, tombe amoureuse d’une jeune prostituée noire. Alors que tout était bien réglé, voilà le grain de sable venu chambouler la machine. [b]Mon avis[/b] Le scenario : Très classique, remise en cause après la perte d'un proche. L'intérêt du scenario (très proche du roman) repose avant tout sur la vision nihiliste de la société. L'héroïne, dont on ne ignore le nomet dont les seules traces de socialisation est la présence d'un animal de compagnie, Léa une chatte et de Zan une protitué noire qui ne parle pas notre langue si ce n'est le minimum requis pour exercer sa profession, ne voit le monde qu'à travers le sexe, l'alcool et bien entendu l'assassinat. Le dessin : sec et nerveux au pinceau et à l'encre de Chine fait penser aux oeuvres de jeunesse d'Hugo Pratt et plus à l'univers d'Edmond Baudouin (triple lauréat à Angoulème) dont Damien May n'hésite pas à revendiquer la filiation. La gestion du noir et blanc et un graphisme remarquable lui permet de jouer entre noirceur et poésie. [b]En résumé[/b] Une bonne première oeuvre d'un nouveau venu dans le 9ème art. On reparlera de lui dans le futur. [b]Ma note[/b] 14/20

Pas vraiment non. J'avais pris la série, car derrière le pseudo Novy se cache l'un des fondateurs de bodoï et de Pavillon rouge. Sinon, ce week end j'ai lu [b]braquages et bras cassés[/b] (déjà chroniqué par Axl23), c'est sympa à lire et je termine [b]Tueuse[/b] de Damien May, c'est franchement pas mal pour une première oeuvre. Et je vais poursuivre mes lectures soit avec le premier diptyque [b]Secrets Bancaires Usa[/b] de Richelle et Hé soit avec [b]Un hiver de glace [/b]de Romain Renard d'après le livre de Daniel Woodrell.

[b]Braquages et bras cassés[/b] de Fischer et Van Linthout. Etonnant et jubilatoire. Un bon petit polar...

[img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/5/7/4/9782302010475.gif[/img] [img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/4/6/0/9782302016064.gif[/img] [b]Titre[/b] : Les carnets secrets du Vatican Tome 4 : Les tenailles Tome 5 : Le baton de Moïse [b]Genre[/b] : Esotérisme [b]Scenario[/b] : Novy [b]Dessin[/b] : Darko Perovic (Tome 4) Roman Surzhenko (Tome 5) [b]Editeur[/b]: Soleil [b]Année[/b] : 2010 -2011 [b]Le spitch[/b] Rome, Constantinople, Kiev, Trondheim... Garoa Aristeguy, enquêtrice au Vatican, remonte plus de 1500 ans d'histoire le long des routes des Viking... Des tenailles extraordinaires sont (ré)apparu à Mexico. Elles figuraient au 5ème siècle parmi les nombreux trésors disparus de la chrétienneté et provoquent un cortège d'interrogations, de vol, et de meurtres. La Familia, un cartel mexicain extrèmement dangeureux, convoite également ce trésor. [b]Mon avis[/b] Le scenario : Le scenario part sur des faits utopiques, il y manque la base crédible pour toute bonne histoire esotérique. Le cheminement est confus accentué par des sauts dans le temps et dans l'espace. [b]Le dessin[/b] : Le dessin de Perovic : ses personnages manquent de vie sont statiques. Le dessine de Surzhenko est plus agréable. [b]En résumé[/b] Idées interessantes, mais la confusion scenaristique rend la lecture pénible. Le triangle secret à mis la barre très haute et là on en très loin. [b]Ma note[/b] 5/20

[img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/1/8/4/9782203033481.gif[/img] [img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/8/9/4/9782203033498.gif[/img] [b]Titre[/b] : Sept jours pour une éternité [b]Genre[/b] : Comédie sentimentale [b]Scénario[/b] : Corbeyran d'après le livre de Marc Lévy [b]Dessin[/b] : Espé [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Année[/b] : 2010 -2011 [b]Le pitch[/b] Quand au bout de plusieurs milliers d'années, Dieu et Diable passent un contrat pour savoir qui règnera sur la Terre, forcément le combat sera titanesque. Mais comme Dieu (Monsieur) et Diable (Président) ne souhaitent pas déchaîner les foudres sur le monde entier, ils vont envoyer leurs deux meilleurs agents à San Francisco pour départager les camps. Le vainqueur de cette semaine entre le bien et le mal déterminera l'avenir de l'humanité toute entière ! Côté blanc, ce sera Zofia, une jeune femme qui ne vit que pour aider les autres. Côté noir, ce sera Lucas, un maître dans l'art de rendre catastrophique n'importe quel événement. Entre sombres magouilles chez A&H, la plus grosse entreprise immobilière de la région, et tentatives pour sauver les dockers du chômage, le combat des sept jours pour une éternité devrait être mouvementé. Mais que se passerait-il si le noir et le blanc venaient à se rencontrer? [b]Mon avis[/b] - Le scenario : Un pitch impressionnant pour une histoire inexistante. Sur deux tomes, il ne se passe absolument rien. Les rares scènes d'action sont évacuées en quelques cases pour laisser la place à l'histoire d'amour entre Zofia et Lucas. Le fait de parler de Dieu et du Diable nous laisse envisager des combats qui n'auront jamais lieu. En fait, il s'agit de deux garnements éffrontés qui jouent avec le destin des hommes et que la nouvelle donne (l'amour de Lucas et Zofia) amusent. - Le dessin : Un dessin réaliste avec un rendu trop propre voire trop lisse. Les bonnes trouvailles ( car il y en a quelques unes) : Dieu et le diable habitant dans la même tour, l'un au sous sol ave les détritus (beurk), l'autre habitant au dernier étage dans un appartement immaculé et même asceptisé (Re - beurk). Dernier point que seul les alsaciens peuvent comprendre (désolé pour les autres), Dieu a la même tête que Roger Siffer, célèbre troubadour alsacien. [b]En résumé :[/b] Je soupçonne qu'on a affaire à une oeuvre de commande qui est plus faite pour la gloire de Marc Lévy que pour le neuvième art. Corbeyran et Espé ont déjà été beaucoup plus inspiré. [b]Ma note[/b] 5/20

Malheureusement, pour eux il existe Lefranc de Jacques Martin. Et là la comparaison est terrible.

[img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/9/6/9782203003699.jpg[/img] [b]Titre[/b] : Missing [b]Genre[/b] : Polar noir [b]Scenario[/b] : Will Argunas [b]Dessin[/b] :Will Argunas [b]Editeur[/b] : KSTR - Casterman [b]Année[/b] 2007 [b]Le pitch[/b] Nord des États-Unis, à l’orée de l’hiver. Une voiture de patrouille à l’abandon est découverte en pleine forêt par un policier en tournée. Elle vient d’un autre état. Son contenu est macabre. C’est l’histoire tragique des passagers de ce véhicule naufragé que va renouer Missing, en remontant peu à peu le temps, à rebours de quelques heures. Comment un banal contrôle de routine dégénère en une affaire plus grave ; comment un policier fou de douleur en vient à commettre ce qui lui est absolument interdit ; et ce qui s’ensuit, comme une machinerie infernale que plus personne ne sait arrêter… [b]Mon Avis[/b] : Le scénario : en deux partie, la première assez classique, une enquête traditionnelle avec une partie en huis-clos puis après que l'un des enquêteurs pense avoir mis la main sur l'assassin de sa fille, on se trouve avec un excellent road movie où les différents personnages de part leurs obsessions sombrent peu à peu dans la folie. On a un scénario dans l'esprit de Fargo des frères Cohen dans le cinema ou de "A History of Violence" de Locke et Wagner pour rester dans le monde de la BD. Le dessin : fait à la plume n'est pas très précis, ce qui n'est pas forcément le but recherché, mais donne lui donne une energie avec l'histoire qu'il voulait raconter. Seul bémol, le dessin aurait sans doute gagner plus en intensité sans la colorisation. [b]En résumé[/b] : Excellent polar très noir, un must, à mettre d'urgence dans toutes les bonnes bibliothèques. [b]Ma note[/b] 15/20

[center][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/1/8/4/9782203033481.gif[/img] [img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/8/9/4/9782203033498.gif[/img] [/center] [b]Titre[/b] : Sept jours pour une éternité [b]Genre[/b] : littérature sentimentale [b]Scenario[/b] : Corbeyran d'après le livre de Marc Lévy [b]Dessin[/b] : Espé [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Sortie[/b] : 2010 - 2011 [b]Le pitch[/b] : Elle a la force des anges... Il a le charme du diable...Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi....Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents....Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp, décidant ainsi qui du bien ou du mal gouvernera les hommes....En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu, sauf une chose...Que l'ange et le démon se rencontreraient... [b]Mon Opinion[/b] : Le scenario : digne d'une comédie sentimentale de Barbara Cartland(et là je suis très méchant pour elle). On se retrouve avec une oeuvre en deux tomes où il ne se passe absolument rien. Zofia et Lucas tombent amoureux l'un de l'autre, sans que Dieu ou Lucifer y trouvent queque chose à redire. Y'a un manque de rythme évident et les longueurs ne font que s'accumuler. [b]Le dessin[/b] : Un style réaliste propre que malheureusement un scenario quelque peu défaillant rend lisse. [b]En résumé[/b] : Je pense qu'il s'agit d'une oeuvre de commande où les auteurs n'ont jamais réussi à rentrer dedans. Pour les inconditionnels de Marc Lévy uniquement. [b]Ma note[/b] : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/1.0.png[/img] (ou 5/20)

Aucun problème, là je dispose d'un peu de temps libre... D'autres critiques vont venir prochainement, Missing de Will Argunas (15/20), Sept jours pour une éternité de Corbeyran et Espé d'après Marc Lévy (5/20) et enfin le retour des capucins de Delvaux et Dubois que je terminerai de lire dans la soirée (sans doute pas la moyenne).

Aucun problème, simplement j'estime qu'il peut être interessant de savoir pourquoi on a fait ce choix. Le seul regret c'est de ne pas avoir mis Jeanine de Matthias Picard dans ma liste (voilà qui est fait), sinon les autres albums ont été cité...

A noter, que je suis rarement objectif quand je fais un choix. Donc je vous dois une petite explication. [b]L'art de voler[/b] est pour moi la meilleure bd de cette moitié d'année. Je suis un inconditionnel du travail de [b]De Metter[/b] et de [b]Croci[/b], ce n'est pas leur meilleur oeuvre, mais voilà il s'agit de De Metter et de Croci (à son propos pour ce qui ne le connaissent pas, je vous conseille de lire [b]Auschwitz[/b] il s'agit pour moi d'une des 5 meilleures bd de tous les temps). [b]Juge Bao[/b] n'a peut être pas le meilleur scenario, mais il a sans doute en [b]Chongrui Nie[/b] l'un des tous meilleurs si ce n'est le meilleur dessinateur du moment. [b]L'héritier fragile, tome 13 de Rubine[/b] est un choix fait pour saluer une série qui comme je l'ai dit s'arrête. Ce n'est pas la série incontournable de ce siècle, mais j'ai toujours pris énormément de plaisir à la lire. C'est clair qu'elle va me manquer. Voilà l'explication de mon choix.

Je me permets de donner mon top 5 perso 1. [b]L'art de voler[/b] d'Altarriba et Kim chez Denoêl Graphic 2. [b]Scarface[/b] de Christian De Metter chez Casterman 3. [b]Janet Burroughs[/b] de Françoise-Sylvie Pauly et Pascal Crocci chez Emmanuel Proust édition 4. [b]Juge Bao tome 3 la belle empoisonnée[/b] de Patrick Marty et Chongrui Nie au Editions Fei 5. [b]Rubine Tome 13 l'héritier fragile[/b] de Mythic, Walthéry et Di Sano chez le lombard. (Explication : dernier album d'une série injustement méconnue)

[img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/5/9/8/9782872654895.jpg[/img] [b]Titre[/b] : Du raisiné sur Paname [b]Scenario[/b] : Pierre Guilmard [b]Dessin[/b] : Pierre Guilmard [b]Genre[/b] : Polar années 50 / humour [b]Editeur[/b] : Editions Joker [b]Le spitch[/b] Pigalle. Le "Perroquet Bleu" est un cabaret discret et sélect offrant de la distraction prometteuse.. Une affaire qui tourne gentiment, avec à sa tête le patron Monsieur Charles, un ex-truand reconverti dans le paisible et sa légitime, Madame Gilda, qui tient la caisse avec autorité. Mais, si l’homme est rangé de « l’active », il n’en reste pas moins homme et la belle Zaza, strip-teaseuse vedette, il se la friandiserait volontiers… Les choses auraient pu en rester là, si un soir une bande de malfaisants n’avaient explosé à coup de calibres la moitié du bar. Mais tout ça baigne dans l’embrouille, dans le pas clair, dans l’entourloupe !... Qui tire les ficelles ?... Qui a intérêt à couler le « Perroquet bleu » ?... [b]Mon Opinion[/b] Le dessin : Joli coup de crayon qui retranscrit parfaitement l'ambiance pigalienne des années 50 comme qon peut le voir dans les films de "gangsters" des années 50. Le scenario : Ce qui aurait pu être un bel album hommage sous forme humoristique à la littérature et aux films policiers des années 1950 est compêtement raté à cause de dialogues imagés à défaut d'être argotiques quasiment présent dans chaque phylactère de l'album. Si le fait d'en faire des tonnes participe au coté farce, ça en devient très vite lassant voir pénible à lire. N'est pas Audiard qui veut. [b]En résumé[/b] Frustré parce que je pense que l'auteur est passé à coté d'un album qui aurait pu être sympa, que j'aurai aimé relire. [b]Ma note[/b] 8/20

J'ai lu cet après midi l'affaire de l'auberge rouge de Moca Queylla-Guyot et De Caneva. Mon Opinion :[url="http://www.1001bd.com/forums_BD/topic/13947-laffaire-de-lauberge-rouge/"]ici[/url] Le prochain Du raisinné sur Paname de Pierre Guilmard chez Joker Editions

[url="http://www.bdfugue.com/l-affaire-de-l-auberge-rouge"][center][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/0/4/9782812901409.jpg[/img][/center][/url] [b]Titre[/b] : L'affaire de l'auberge rouge [b]Scenario[/b] : Julien Moca - Didier Queylla-Guyot [b]Dessin[/b] : Stéphane de Caneva [b]Genre [/b]: Affaires judiciaires célèbres [b]Editeur [/b]: De Borée [url="http://www.bdfugue.com/l-affaire-de-l-auberge-rouge"][b]Acheter sur BDFugue[/b][/url] [b]Le pitch[/b] Plateau de Peyrebeille, campagne ardéchoise, dans les années 1830. Pierre et Marie Martin sont aubergistes. Les rumeurs les plus folles courent sur leur compte ! On les accuse de détrousser et d'assassiner leurs clients. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement au regard de la fortune qu'ils ont accumulée en si peu de temps ? Pour les aider : leur valet, un grand Noir, plus proche de la bête que de l'homme, à ce qu'on raconte. Ce pauvre Rochette ne mesurait en fait pas plus de 1,60 mètre ! Les rumeurs, les rumeurs, toujours les rumeurs. La vindict populis a tranché, on doit juger et condamner les Martin. De toute façon, ils sont coupables, tout le monde le sait. Ils seront guillotinés, chez eux, dans la cour de leur établissement, sur un plateau montagneux où la foule s'est agglutinée pour l'occasion. Ce n'est pas tous les jours jour de fête. [b]Mon Opinion[/b] - Scenario : Le scenario est tiré d'un fait divers authentique. Les auteurs mélangent flashback et minute du procès pour nous livrer une enigme judiciaire. J'ai un peu peur que les auteurs n'ont pas vraiment pu exprimer tout ce qu'ils avaient à dire car prisonnier du format 46 planches. On a un début et une fin très dense, mais un petit passage, où l'on sent bien la présence des avirons. Une petite allusion bienvenue nous rappelle le contexte la révolte des canuts à Lyon, l'affaire des forêts royales etc... Pour ne pas être limoger le prefet doit montrer toute sa determination et pousse a faire un exemple. C'est le début de l'affaire de l'auberge rouge. Coupable ou innocent peu importe, il faut à tout prix les condamner. Faux témoignage, intimidation, tout est bon pour que les époux Martin soit condamnés. - Le dessin :Le dessinateur Stéphane de Caneva montre des signe de maladresse. J'ai l'impression par moment qu'il s'agit plus de crayonné qu'un dessin fini. Le choix des couleurs ternes participe bien à l'ambiance générale de l'album. [b]En résumé[/b] Je ne connaissais rien à l'affaire de l'auberge rouge si ce n'est le film avec Fernandel avant d'ouvrir cet album. Cet album résume bien la réalité historique ainsi que l'affaire en elle même. J'ai aimé le passage ou la fille du couple vient dire au revoir en déposant une bise sur le front du cadavre de sa mère (Bonne trouvaille). Cependant, cet album reste avant tout un objet fait pour les accros des faits divers (ce qui fait du monde quand même). [b]Ma note[/b] [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] (11/20) [b]Critique de Cox[/b]