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Junk T2


goffer
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[center][img]http://www.izipik.com/images/201001/30/gu2glsgn86lriq5ykh-100515_c.jpg[/img][/center]

[b]Série [/b]: Junk
[b]Dessinateur [/b]: Brüno
[b]Scénariste [/b]: Nicolas Pothier
[b]Editeur [/b]: Treize étrange

[b]Résumé [/b]: [i]Quand la bande des Jersey Cowpunchers s'est séparée il y a quinze ans par dépit de n'avoir pas réussi à mettre la main sur le trésor des Confédérés, les six membres du groupe pensaient ne jamais se revoir. C'était sans compter sur leur leader Hank Williams qui reforme l'équipe pour un dernier baroud d'honneur : une chasse au trésor dans les montagnes. Mais pour la bande des vieux cow-boys, rien ne se passe comme prévu.[/i]

Apres un premier tome qui paraissait cousu de fil blanc, il y a toujours ces petits grains de sable qui viennent dérégler les projets. C’est ce que nous a suggéré la dernière planche du premier opus. Junk est avant tout un western, un western classique, dans le sens noble du terme, reprenant les grandes lignes du genre. Une histoire d’or, des personnages bien trempés, une issue inévitable. Pour exemple, les couvertures qui ne sont ni plus ni moins que des adaptations des affiches d’un certain « Rio Bravo ». Le déroulement de l’histoire dont l’auteur est celui de Ratafia, ne vient pas déroger à la règle et se traduit comme un hymne au genre. Les langues se délient, les armes font actes, tandis que le vautour rode toujours autour des premiers cadavres. Le rythme est régulier, équilibré, la lecture est sans accroc, fluide.

Le style du dessinateur qui ne prône pas le spectaculaire possède un graphisme incomparable et inimitable. Aventure, SF, comique et maintenant western, le trait ne joue pas sur la précision, voire revendique ce coté « main levé », mais sur une forte personnalité et sait s’adapter avec efficacité. J’en veux pour preuve la planche 36 avec un découpage réfléchi et une colorisation en symbiose, contribuant à l’ambiance générale. Il faut dire que le duo Brüno – Laurence Croix, n’en sont pas à leur premier essai depuis le génial Nemo.

Inconditionnel du dessinateur, je me retrouve une nouvelle fois dans ce diptyque, alors que je m’extirpe de mon coin retranché à l’abri des quelques balles, qui m’a permit d’assister jusqu’au bout d’une scène digne de John Sturges, le nombre élevé de coup de feu en moins. L’aube se lève et les premiers rayons de soleil commencent à réchauffer mon long manteau gelé par cette nuit hivernale. Une courte série rafraichissante à découvrir.

Au fait, pour ceux qui l’ont lu, vous parieriez les 50 dollars sur qui ?

[img]http://www.flixster.com/static/images/rating/4.0.png[/img]
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