Lolika T1

[poseidon2]

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[b]Série :[/b] Lolika
[b]Scénario :[/b] Brémaud
[b]Dessin :[/b] Rigano
[b]Genre :[/b]Anticipation
[b]Edition :[/b] Le Lombard
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[b]Résumé :[/b][i]
Nous sommes en 2080 en Europe, dans la mégapole couvrant les zones Londres-Paris-Bruxelles. Les problèmes liés à l'environnement n'ont jamais été résolus. Au contraire, ils persistent et sont plus graves que jamais. Par ailleurs, des hordes de laissés-pour-compte, affamés et contaminés, attaquent régulièrement la ville pour obtenir de quoi survivre.

Dans ce contexte explosif, la police et l'armée prennent une importance de plus en plus grande et menacent régulièrement l'équilibre de la démocratie que l'Europe se targue d'être restée.

Gothic Lolita est le nom de code d'une élève d'un programme de l'armée visant à améliorer les facultés des soldats. C'est une élève douée, mais difficilement contrôlable. Quand elle perd une camarade au cours d'une mission, sa rage accumulée pendant les années d'entraînement éclate. Elle s'enfuit du centre de recherche et devient par conséquent une menace à éliminer à tout prix.

La traque peut commencer... Même si les chasseurs pourraient rapidement devenir des proies.[/i]

C'est marrant comme cette BD est un bon exemple pour montrer que pour faire une bonne BD il faut une osmose entre le dessin et le scenario. En effet une BD qui se classe parmi les plus grandes est toujours portée par un scénario en osmose avec le dessin. Et bien cette bd ci... est l'exemple typique de l'inverse. En fait c'est même encore plus bizarre.

Le résumé est super alléchant avec un mix entre Blade Runner et Nikita. Une histoire de SF bien burnée comme on aime en lire de temps en temps. Mais le dessin part contre. Et bien il y a un truc qui ne va pas. Un décalage. Le dessin est en effet plus proche d'un dessin de type manga fait donc pour des plans rapprochés, ciblant des personnes et des actions précises. Hors dans une BD d'anticipation ou le rendu de l'ambiance dépends de la ville, des rues et de l'action, on se retrouve ici avec de superbes personnages mais aussi des décors un peu bâclés ou en tout cas pas maitrisés. Alors le dessin oscille entre de très beau et le franchement moyen.

Dans un style qui n'est pas le sien Rigano se perd en essais la ou son dessin habituel aurait fait merveille. Et un tel décalage entre un scénario ambitieux et des dessins trop expérimentales ont tendance à provoquer une envie de vite finir la BD... ce qui n'est pas une bonne chose.


Pos2, dommage que les dessins soient si irréguliers...

[b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img]