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Demon Yak


Monfreid...
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Demon Yak
Par Tarek et Morinière
aux editions pointe noire et soleil

Résumé
: Dans un futur lointain? Achkabad est une ville où le crime est présent à chaque coin de rue.
Dans le quartier Q-222, un inspecteur tente, tant bien que mal, d'endiguer la violence. Il s'appelle Demon Yäk?
Sous ses ordres : cinq hommes, quatre droïdes et Justine, une secrétaire attirante et dévouée.
Demon Yäk est un introverti qui n'a gardé aucune trace de son passé dans sa mémoire. Un accident de guerre l'a laissé amnésique et défiguré à tout jamais.
Imposée par son ancien général, la police a accepté, à contre coeur, la nomination de Demon Yäk dans ses rangs. Afin de l'évincer, le directeur l'a muté dans un quartier pourri et lui ordonne de reprendre une affaire de meurtres non élucidée. Sans comprendre ce qui lui arrive, Demon Yäk enquête sur des crimes commis avant la Guerre.


Avis : Un nuage de poussières lourd et sombre annonce la venue d’albums qui vous collent aux semelles !

Demon Yak est de ces albums improbables, de ceux qui vous laisse circonspect avant de ne plus vous lâcher. Il faut l’avouer cette première collaboration de Tarek avec Morinière ne tient pas toutes ses promesses. Le scénario est très bien calibré par le scénariste qui s’il ne se gène pas pour mélanger les genres le fait avec tant de rigueur que le tout est très cohérent. Par contre il faudra attente le deuxième album de la série pour que l’intrigue se révèle vraiment prenante. Les premières pages laissent un peu le lecteur en arrière, de ce fait les dialogues perdent un peu de leur vivacité. Par contre cette distance est utile par la suite puisque l’on entre dans la trame sans vraiment sans rendre compte, ce qui est une bonne chose, c’est comme-ci elle se formait peut à peu autour de nous. Une construction qui sied parfaitement à l’enquête. Le tout reste donc un peu froid au début avant de vraiment se décanter et de devenir plus chaud. Les personnages sont très bien dépeint et immédiatement crédibles renforçant encore l’unité de ce futur plutôt singulier. Il serait difficile de gloser sur cette bd sans en dévoiler la fin ; mais il est important de dire qu’elle mérite une lecture approfondit car elle se révèle sur sa longueur toute en subtilité.

Cette « tardivité » dans l’éclosion de cette BD, tient sans doute à ce qu’il s’agit de la première collaboration des deux auteurs mais aussi à la première BD de Morinière. Non pas que le talent de ce dernier soit en cause, mais certains réglages sont encore à peaufiner sur le premier volume. La verve solide de Tarek aurait du être chambouler par un graphisme plus osé Morinière suit au contraire son acolyte sur un terrain trop sûr, nous livrant un album de qualité mais sans grandes ambition.
Tout change avec le deuxième album qui se donne de nouveaux horizons et à nous aussi par la même occasion. Le scénario est bien mis en place et l’histoire se suit avec beaucoup plus d’implication de notre part. De plus le dessin y prend vraiment sa place, la griffe de Molinière se fait plus indépendante prenant elle aussi la BD à son compte…elle sert admirablement l’album mais à sa manière. Les deux talents font alors plus qu’aller dans le même sens, ils se complètent avec virtuosité.

Voici donc une série qu’il faut en quelque sorte laisser se dévoiler en nous…comme quoi il ne faut jamais faire de jugements hâtifs.

Bonne lecture,
Monfreid...
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J'aime beaucoup Tarek. Je trouve que c'est un scénariqte très "polyvalent" et il le prouve avec Demon Yäck. J'ai particulièrement aimé les ambiances sombres qui se dégagent de cet album, ce côté très envoûtant qu'il procure. Je n'ai pas encore lu le second tome, mais ça ne saurait tarder :wink:
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  • 4 weeks later...
Et bien après relecture du 1, et lecture du 2, j'avoue que j'ai passé un bon moment de lecture.

Le scénario, à mon avis, est peut-être un peu curieux aux premiers abords en mélangeant plusieurs genres sur un fond futuriste de mafia et de compromissions, mais nous emène finalement sur un terrain fantastique (qui je trouve n'est justement pas assez poussé peut-être non ?).

Côté défauts (enfin si on veut), quelques 'sauts rapides' entre 2 pages aussi m'ont fait revenir en arrière pour être sur de bien suivre la chronologie.

Et côté dessin j'adore. Ca remonte bien le côté obscur de cette ville.
8)
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