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Julius Corentin Acquefacques


Monfreid...
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L'intégrale Julius Corentin Acquefacques
Par Marc antoine Mathieu
chez delcourt

Résumé:
Les aventures de Julius Corentin Acquefaques (kafka à l'envers) un employé d'un "oryaum e"étrange qui est celui de la bd...aventures qui serviront de points de départ à des reflexiosn ludiques et pertinentes sur la BD elle même..;entrainant à leur suite des lecteurs qui devront participer à l'histoire...
Avis: que les choses soient claires il y a des artistes que j'apprécient d'autres que j'adorent, certaisn que j'envoie ou que je vénère...mais loin au-dessus d'eux il y a le panthéon le sacro-saitn lieux de pélerinage: les trois grâces qui font que je m'étais dit que jamais je ne posterais sur leur comptes tant ils sont inqualifiables et parfait à mes yeux.

il s'agit de Pratt, Mooore et Mathieu!

Si j'ose en ce début de fin de journée m'attarder à commetre ce crime de lèse-majesté c'est que je viens de finir la lecture deds aventures de julius Corentin pour la troisième foi aujourd'hui...et que j'en suis toujours autant sur le cul.

Je ne ferais pas d'allusion à ses autres oeuvres tant elle sotn fortes (lire le dessin c'est se farcir 10 ans de recherche sur l'esthétisme d'un coup au bas mot!).

Disons que ces aventures sont la quintessence de ce qui peut de faire de mieux en terme de recherche , de graphisme, de composition, de "ludicité" et de mise en abîme..;chaque tome explore une facette nouvelle de la bd, ce médium est alors éclairé et mise en doute par ses propres travers, ses propres mécanisme...il devient métaétextuel tout en restant infra linéaire...mais le pire c'est qu ejamais le propos de Marc-antoine Mathieu n'est pédant ou obséquieux...il garde à l'esprit uen envie de jouer infantine et mutine qui absorde le lecteur pour l'amener très loin jusqu'au rivage de sa propre compréhension de la réalité sans jamais lui faire croire au xalouettes ou à la réalitée des fées!

En cet exercice périeux et difficile de "plaire" sans se complaire dans la facilité, d'user du charme vénéneux de la reflexion sur son propre suport...l'auteur devance quiconque et n'importe qui...il rend inutile toute tentative d'analyse ou d'explication de son oeuvre ou de sa pensée...car ce qui y prime c'est le plaisir instentanée des yeux...
Mathieu abolie la frontières/barrière existentielle de la quête d'une vérité à démontrer par le jeux, par son plaisir à monter des rubicube impossible et insondable il touche la sagesse..;la posture ultime.

Son noir et blancx impeccable rend l'a bsolutisme de nos vies, leur jusqu'au boutisme niais et vain...cette fatalité qu'il nosu faut tout les jours affronter avec courag emai sque jamai son n'ose remettre en question.
Un palette parfaite qui n'est pas seuleument au service d'un concept mais qui digère et désamorce le piège d'une ontologie ou d'une prise aux sérieux...un gros nez un visag etype renaissance une allusion et déjà nosu sommes dans l'art, dans le figuratif, dans le symbolisme...dans l'oubli eexcessivement salutaire de nos passions gainés d'habitude...

Chaqu ealbums devellope un thème, une abstraction mais aussi uen nouvelle manière d'aborder l'album, le papier, la case et le langage eux-mêmes..;chaqu ealbum est uen découverte pour le lecteur qui en se pliant à un exercice toujours plus inventif pourra en oublié sa volonté et ainsi mieux ressentir son propre instinct, son propre mystère ses propres folies et dérive...la nouveauté brille par sa capacité à entrainer le lecteur...à dépasser la participation mercantile du virtuel pour lier le lecteur au bon déroulement de l'histoire...

certes Mathieu joue avec nos habitudes, nos certitudes et nos nerfs on livrant uen narration peu logique...mais ce jeux se joue à deux..;et là ou nombre de petit écrivaillon engonssé dans leur superbe gloire ne savent plus trouver de partenaire...ici le lecteur est le moteur de l'histoire...

l'objet de la quête de Julius c'est ses retrouvaille snon plus avec son inventeur...mais avec son inventeur de chaqu einstant :"nous"!



Julius Corentin Avquefacques
tome 5: la 2,333 dimension

Résumé
:Alors que des inspecteurs tentent d'emprisonner les rêves qui s'échappent de lui par dizaines, Julius, employé au ministère de l'humour, commet le songe "de trop": il passe derrière la ligne d'horizon, et tombe en emportant avec lui un des points de fuite qui créent la perspective et donc le relief. A son réveil, le monde est devenu plat !

avis:
Me voici donc face à ce nouvel opus!
Il reserve des trésors insoupçonné qu'il serait vain d'essayer de résumé ici...il faut juste savoir...qu'encore une fois Mathieu s'amuse à défaire, à démonter le mécano artistique de la bd pour come un gamin le remonter à l'envers...sauf que non seuleument ce bricolage hasardeux et improbable fonctione à merveille...mais on se prend à vouloir en faire ^de mêm...à transcender véritablement l'histoire à lui redonner vie et sens...et bien (sans rien dévoiler du truc) c'est ce à quoi parvient Mathieu par uen astuce d'autant plus folel qu'elle est connu...un régal

encore une fois la patte léchée et sans concessions du maître et au rendez-vous, le trait est subtilement évocateur et pesament significatif sachant à merveille s'effacer devant le texte, jouer avec ou bien encore le surpasser...

que dire sinon qu'il vous faut lire cet album et comprendre que la BD à des auteurs, des talents masis aussi et c'est plus rare des artistes..;de ceu xqui humblement s'en fotn jouer avec plaisir et nosu livre de quoi nosu substanter et nous régaler à notre tour!

Cher auteur si tu passes dans le coin et lit ces quelque smisérables lignes écrit sans relecture et sans la moindre intentions ne serait-ce que d'effleurer ton talent ...MERCI à toi parce qu elà pendant cette lecture rien n'est meilleure!
et si une petite interview te tente y'a mon mail just'en desous

bonn lecture
bien à vous,
Monfreid...
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CITATION(Monfreid)
Si j'ose en ce début de fin de journée m'attarder à commetre ce crime de lèse-majesté c'est que je viens de finir la lecture deds aventures de julius Corentin pour la troisième foi aujourd'hui...et que j'en suis toujours autant sur le cul.


Tiens toi aussi tu as eu mal au popotin biggrin.gif C'est le double effet MAM. Tu as la tete qui explose et tu te retrouves sur le cul.
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  • 1 month later...
bon, en faisant de la spéléotopicologie, je me suis dis qu'il fallait remonter ç'ui là... comme j'ai rapidement feuilleté la 2333ème dimension, et qu'évidemment il est superbe, génial, et tout et tout... :roll: bref, comment on fait pour rencontrer MAM et pour avoir une dédicace ?? je l'ai jamais vu dans un festival, c'est moi ou je suis bigleux ??


voilà voilà, et pis ça fera plaisir à mon petit Monfreid préféré ! :wink:
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  • 5 months later...
CITATION(Monfreid...)
CITATION(Rand)
(accessoirement j'ai déniché un exemplaire d'escondida par le meme occasion)


je te hais :evil:

sinon tu en as pensé quoi de la série des julius corentin avec ce tome en plus ?

cher ami biggrin.gif
que je hais quand même


Jusqu'à présent je n'ai lu que les deux premiers tomes. Le premier fut une belle claque, une des meilleures (voire la meilleur) BD mettant en avant les possibilités de la bd et donnant le vertige à la lecture. J'ai été moins convaincu par la lecture de la qu..., il m'est apparu moins fort que le premier.
Si tout va bien j'attaque la lecture du processus ce we (si j'arrive à sortir de la lecture des invisibles de morrison) et j'embraye aussitot sur la 2.333 dimension (a moins que tu me dises qu'il faut absolument lire le début de la fin avant.)

La remarque sue escondita n'était là que pour te faire rager. Et oui je suis un pervers :wink:
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CITATION(Rand)
La  remarque sue escondita n'était là que pour te faire rager. Et oui je suis un pervers  :wink:


le pire c'est que j'en étais sûr :roll: laugh.gif

bonen lecture de cette bd magnifique! (c'est bess est bess c'est dieu alors 8) )

sinon à la relecture, c'est effectivment le deuxième tome qui m'avait fait le moins d'effet (ainsi que le dernier) mais ça reste du haut vol biggrin.gif

oublie pas de venir donner ton avis, biggrin.gif
bien à toi,
Monfreid...
ps :pour info,(pour ceux qui n'ont pas lu) la "qu..." ça n'a rien de sexuel, mais veut dire "quadrichromie" la couleur quoi :wink:
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a kel affreu dilemme !!!!!! je devrai arreter tou de suite de trainer sur ce forum ! je vous explique : etan donné donné ke mon budget bd n'est pas infini (snif) je suis tiré entre diverses et cruels choix:
donjon (g toujours voulu commencé cette série)
ou le regard ne porte pas
le cri du peuple
et maintenant Julius Corentin Acquefacques
OUIN !!!!! help me
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je dirais "ou le regard ne porte pas"

pourquoi?^
même si tu adores, il n'y a que 2 tomes!
donc pas à te lancer dans une série de folie
si tu n'aimes pas c'est pareil tu ne le regrettes pas trop :wink:

julius, je pense quand même (les autres peuvent répondre aussi là ) qu'il faut avoir lu quelques bds avant de s'y attaquer

le cri du peuple, c'est super mais c'est cher, connais tu et aimes tu Tardi?
si oui fonce
sinon je ne conseillerais pas celui là en premier

pour donjon
je te conseilles le premier de la collection "zénith"
mais fais gaffe si tu aimes tu as 20 albums à acquérir et vite parce que
"dans le donjon tout est bon"

voilà :wink:
mais ce n'est que mon avis biggrin.gif
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  • 3 weeks later...
CITATION(Monfreid...)


[...]


bonne lecture
bien à vous,
Monfreid...


MAM et son Julius: excellentissme. Bien Bonne Critique.
Je vais m'enregistrer et me loguer rien que pour voter! tongue.gif

Syl
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CITATION(Invité)
MAM et son Julius: excellentissme. Bien Bonne Critique.
Je vais m'enregistrer et me loguer rien que pour voter!  :P  

Syl

Et puis, tu peux même t'atarder à donner un avis un peu plus détaillé si tu en as l'envie... biggrin.gif
Bienvenue sur 1001bd!
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  • 2 months later...
Hop, juste un petit message pour indiquer un article sur L'origine :
Comment la bande dessinée de Marc-Antoine Mathieu, L'Origine, renouvelle le concept de mise en abyme déjà présent dans la littérature?

A noter que j'ai trouvé cet article en me baladant sur le site de Syl, alors merci Syl!
Ton site est excellent d'ailleurs!
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CITATION(zeas)
Hop, juste un petit message pour indiquer un article sur L'origine :
Comment la bande dessinée de Marc-Antoine Mathieu, L'Origine, renouvelle le concept de mise en abyme déjà présent dans la littérature?

A noter que j'ai trouvé cet article en me baladant sur le site de Syl, alors merci Syl!
Ton site est excellent d'ailleurs!


:merci:
Hey merci comme sur la pancarte!!!

:welcome:
ben bienvenu alors!
et Je t'en prie smile.gif J'adore ce que fait MMA.

Je me disais justement: tiens j'ai un lien vers un essai du meme genre, et puis j'ai vu que c'était le meme smile.gif

Merci, c'est exactement ça, il faut s'y balader, plein de chose a voir, des leins et des infos à choper sur differents themes "culturels"
(j'espere qu'il n'y a pas trop de liens morts c'est tout, il y en a tellement, partout des liens, et je n'ai pas trop de temps là).
Cette partie BD est plutot récente, je n'ai pas encore le temps de la developper plus, mais ça viendra.
En tout cas ça fait plaisir!

Syl, content
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Les bd de Monsieur Marc antoine Mathieu sont intéressantes car concçues comme de véritables exercices de style. Nos petits cerveaux se plaisent donc à se perdre et à se retrouver dans ces intrigues aux multiples tiroirs.

Cependant,
ce que l'auteur gagne en pirouettes scénaristiques et visuelles. il le perd en "chaleur".

Je trouve chacune de ces bd froide, froide, froide,... brrrr!!!. Je n'ai jamais réussi à m'attacher, à me projeter ou à compatir aux péripéties du/des personnages qui ne sont là que pour nous entraîner dans un tourbillon gigantesque mené par le chef d'orchestre Mathieu.

Comme une bonne mécanique bien huilée et qui tourne au quart de tour, les histoires de Mr Mathieu sont trop froides, trop lisses, trop impersonnelles pour moi.


[The Argonaut 2004]
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salut,

c'est marrant, je ne ressent pas ça du tout de la même manière.

surtout dans julius (on ne vas pas commencer à parler des autres ici, restons dans le topic)

pour une simple et bonne raison.
Mathieu suit de près son modèle qui est kafka, au delà même du jeu de miroir qui s'instaure entre les deux auteurs.
Mathieu met effectivement en place une mécanique froide, horrible, terrible, superbement orchestré.

dans ce cas, il "dénonce" l'univers que l'on vit, celui de la bd par son appriche "mécaniste" et impersonnel.

du coup sa propre recherche "d'effet' parait elle aussi impersonnelle.

et pourtant ça fait mouche, ça reste dans la cadre de la narration et pas de la "démonstration".
car enfin, ce ne sont pas là que des exercices de style ou de l'esbrouffe, mais bel et bien la "mise en pratique" d'idée...qui se doivent de fonctionner.

jusque là, facile à dire pas facile à faire.

surtout qu'il risque de tomber dans le piège de "la chambre froide", genre "kant à côté de moi c'est un grand enfant"!

l'élement moteur! (au sens d'aristote) à cette série, n'est donc pas pour moi, la prise de conscience du monde, sa lucidité effroyable...mais bel et bien son humour.

je serais de tout coeur avec toi mon cher Argonaut, s'il n'y avait cette note permanent d'humour noire et grinçant.
cacher au fond des rouages parfait de son monde, notre héros le parcours bien malgré lui, le détruisant, le découpant pour nous en permettre la vision et la prise de conscience.

Mathieu n'est pas un grand auteur parce qu'il parvient à se rendre compte du monde, ni même à en rendre compte (enfin si déjà pour ça)
mais parce que son horlogerie interne, n'est pas si froide qu'on veut bien le dire. parce que pour "faire le malin" il le fait, à la manière d'édika qui se met en scène Mathieu fout en l'air la machinerie la perturbe de l'intérieur.
bien sûr c'est orchestré, mais de la même manière que chaplin ou kubrick, ou kafka...le burlesque n'est jamais facile! n'est jamais vulgaire! c'est un instrument d'insurection, le scalpel du créateur!

les jeux de mots, n'existent pas "de base" dans le monde de julius, mais l'auteur nous y donne accès, comme une bouffée d'air frais.
l'humour devient l'arme, le recours absolu.
ne serait ce que pour rire lors de la fin du monde!
mais surtout pour ne jamais se prendre aux sérieux!

je pense que cette démarche est souvent mesestimé ou incomprise car elle ne fait pas appelle au procédé classique de "l'identification", ou de la "politisation".
elle demande beaucoup au lecteur, qui à la fois doit se prendre la réalité du monde en pleine gueule, mais en même temps doit aussi apprendre à en rire...

et surtout, surtout ce que l'on à du mal à admettre chez Mathieu c'est la manière horrible qu'il à de nous dire que nous existont pas.
en n'offrant pas d'identification, nous ne sommes pas julius, nous sommes la foule anonyme !
cela aussi est très kafkaien (n'oublions pas que mathieu à bosser pour la pub et qu'il connait ce procédé de globalisation).

on aimerait être le héros...on en l'est pas...pas évident du coup de vraiment en rire de tout ça, puisque cela nous force à contempler nos propres errances.

pour moi, c'est cette gestion de l'humour qui est énorme chez Mathieu.

bien à toi,
Monfreid...
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