La Profession Du Père

[poseidon2]

[center][url="https://www.bdfugue.com/profession-du-pere?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782754820592_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center]

[b]Série :[/b] La profession du père
[b]Scenario :[/b] Sébastien Gnaedig adapté de Sorj Chalandon
[b]Dessin :[/b] Sébastien Gnaedig
[b]Genre [/b]: Adaptation
[b]Edition :[/b] Futuropolis
[url=https://www.bdfugue.com/profession-du-pere?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url]

[b]Résumé :[/b][i] Émile pourrait être un enfant comme un autre... s'il n'y avait pas son père. Nous sommes au début des années soixante, la guerre d'Algérie fait rage, et des putschistes tentent de renverser la République. Le père tente d'enrôler son fils dans l'organisation secrète O. A. S. qui a pour but d'assassiner le général de Gaulle, ce « salaud qui brade la France aux Russes et aux cochons ». Lever en pleine nuit, coups de ceinturon et de poing, punitions, enfermement dans l'armoire (« la maison de correction ») : Émile subit la violence de ce père qui n'en finit pas de l'entraîner dans ses délires mensongers et paranoïaques. La mère, elle, s'efface dans un consentement subi : « Tu connais ton père ? ». Comment fait-on pour résister, à douze ans, à un tel déchaînement de brutalité paternelle ?[/i]

J'ai beaucoup entendu parler de l'œuvre de Sorj Chalandon mais n'avais jamais pris le temps de la lire. Je me suis donc rabattu assez naturellement sur l'adaptation en BD.
Et..... Et bien je suis mitigé. J'ai l'impression que cette BD est une vraie adaptation de l'œuvre originale car le découpage en histoires courtes et le déroulé de l'histoire correspond vraiment à une roman... et donc un peu moins à une BD. En fait pour tout vous dire j'ai trouvé la grosse première moitié aussi dérangeante que longue. Dérangeant car il toujours insupportable de voir une enfant se faire battre par son père. Long car... ben c'est long. Les mensonges de plus en plus gros deviennent limite grotesque et l’endoctrinement d'Emilie peu crédible.

Peut-être cela vient-il du trait Sébastien Gnaedig qui nous présente un Emilie toujours froid et ne montrant aucun sentiment. On ne sait donc s'il croit vraiment son père ou s'il le méprise. En fait on n’arrive pas à s'identifier à ce garçon ce qui rend la lecture longue. Là où cela change c'est lors du passage à la vie d'adulte. Le personnage devient plus expressif et on comprend beaucoup mieux les rapports familiaux avec un rôle très intéressant de la mère jusqu'alors complètement absente.

Bref une lecture en demi-teinte avec une fin très intéressante mais un début très poussif....

[b]Ma Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img]