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Un pacte avec dieu


Rand
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Titre : Un pacte avec dieu
Auteur : Will Eisner
Editeur : Delcourt (VO : DC comics)



Résumé : Puisant dans ses souvenirs d'enfance, Will Eisner nous conte quatre récits situés dans les quartiers pauvres de New York des années 30. A commencer par celle de Frimme Hersch, ce juif qui, avant de fuir sa Russie Natale, grava dans la pierre un "contrat avec Dieu". En échange de la protection divine, il s'engageait à mener une vie exemplaire. Mais Dieu n'honora pas son contrat.

Voilà une bonne idée qu'ont eu les éditions delcourt de reéditer cet album. Il est en fait très étonnant qu'un grand nom de la BD comme Eisner ait si peu de livres disponibles à la vente.
Ce livre est un recueil de 4 histoires, un pacte avec dieu qui donne son nom au recueil, chanteur de rue, conscierge et Cookalein. Leur point commun : elles se déroulent toutes au 55 Dropsie avenue dans le bronx dans les année 30 et elles sont toutes véridiques (du moins selon Eisner).
A travers ces 4 histoires Eisner brosse le portrait de ces comtemporains et on peut dire qu'il a trempé son pinceau dans le vitriol. Ces protagonistes sont arrivistes, à l'images des jeunes personnes dans Cookalein qui n'envisage leur vacances que comme un moyen de rencontrer un riche époux, méchants, cyniques et motivés par leur bas instincts. Les enfants ne sont pas épargnés comme il nous le montre dans Concierge où une petite fille par un perfide stratagème va profiter des faiblesses du concierge (le sexe toujours le sexe)pour voler ses économies et le mener au suicide. Les années 30 ont été des années terribles mais la crise n'explique pas tout, les hommes sont par eux même terribles. Cette vision si desespérant de la société peut trouver sa réponse dans la première histoire : un pacte avec dieu où Eisner nous pose la seule question valable. A quoi sert il d'être bon ? Doit on attendre quelque chose en retour de notre bonté ?

Eisner est aujourd'hui qualifié de maître de la bande dessinée et à lecture de cette BD on ne peut qu'acquiescer. Si ces histoires nous touchent autant c'est que son dessin est si plein de vie qu'il donne une réelle substance aux personnages. Sa narration est fluide et idéalement efficace. Concierge à ce niveau est un véritable bijou, en quelque cases Eisner parvient à nous faire changer complètement de point de vue sur l'histoire. Le lecteur se fait véritablement manipuler.

en conclusion je dirais que la lecture d'un pacte avec dieu est indispensable et c'est l'un de must de ce mois de juin.
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ce titre est un chef d'oeuvre comme tous eisner

et ta chroniques est très bien!

reste que je saisis cette opprotunité pour poser une question au monde de l'édition...pourquoi chacunes des tentatives de rééditions ou d'éditions du maître à t'elle invariablement aboutie à des échecs ou à "épuisé"?

pourquoi delcourt que j'estime de prime abord s'asume à publier certains des album d'eisner "celui au vietnam" en grand format et d'autres en petit comem ce pacte avec dieu?
pourquoi chercher à rendre populaire un auteur qui est un génie sans y mettre les formes qui lui sont dues?

je pose ces questions en sachant très bien que je n'aurais pas de réponse si ce n'est quelques ochements de têtes...du style "c'est comme ça" certes peu-être mais moi ça me rend dingue, fou et énervé :evil:

d'aucuns ni voit juste que l'édition d'albums et bien à ceux là s'ils aime astérix ou tintin je leur demande comment il réagirait si chacun des albums d'hergé se voyait édité selon un format différent des précédent sans cohérence chronologique et en étant très peu disponiblmes sur le long terme...ha là les émules qui nous pondent 30 livres par an crieraient au scandale immédiatement, on aurait trop à de magnifiques montées au crénau..;mais là on en a cure!

je pose la question sous quel prétexte?
sous quel prétexte aussi soleil qui font un travail de qualité sur les "spirit" le font ils à un pri xsi exhibitant?

là encore..;cela rend somptuaire un artiste avant tout populaire qui tire sa substance de la rue dans un constant hommage!

alors il ne sont pas les seuls à subir ces affres éditoriales (les petits livres hos de prix sur les monstres de franquin:bonjour :evil: )...mais parfois je trouve que l'on s'écharne sur des auteurs...en plus il n'est pas encore mort...

alors que diantre messieurs les décideurs du produit à nous donner à becqueter...un peu d'honneur ne fait jamais de mal!

entre ça et les traductions de sandman y'a des envies de baffes qui me montent moi parfois :evil:

reste que je ne peux que vous conseiller la lecture de cet album génial

merci Eisner
bien à vous,
Monfreid...
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Eisner est un dieu. je n'ai pas lu celui-là mais j'ai beaucoup aimé la valse des mariages dernièrement.

je crois me rappeler avoir lu un dossier très complet sur lui dans un magasine l'année dernière, calliope ou pavillon rouge ou autre je sais plus (mais je peux retrouver si ça intéresse quelqu'un).
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  • 2 weeks later...

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