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Imbéciles Heureux !


okilebo
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Résumé : La vie est un long fleuve tranquille, paraît-il. En tout cas, il ne faudra pas aller dire ça aux héros d'Imbéciles Heureux ! Des héros comme vous et moi, qui à force de pressions, ne vont plus assumer leur existence. Il suffit d'un rien dans la vie d'un individu pour que tout s'effondre. Et c'est avec un certain goût pour le cynisme que Shaku Eishô contemple la décomposition de l'humain dans les sociétés modernes. Politique, sexe, société de consommation, idéologies douteuses... L'auteur aborde des sujets aussi variés que dérangeants.

Mon avis : Tout le monde sait que le Japon est une des plus grande puissance mondiale. Dans ce pays ultra-modernisé, des gens y vivent avec leurs habitudes, leurs traditions et mêmes leurs vices. Avec beaucoup de cynisme, Eishô Shaku s'est amusé des moeurs et des principes de la société japonaise pour nous proposer un recueil teinté d'humour noir et de sarcasme.

A travers cinq récits differents, l'auteur nous donne une vision personnelle de son peuple. C'est parfois dérangeant et méchant mais c'est souvent drôle et plein de bon sens. Oui, en effet, Shaku ne manque pas de lucidité quant il sagit de nous montrer un angle original de la vie quotidienne sous le soleil levant. Ici, beaucoup de thèmes sont abordés. Tout d'abord nous avons :"Le droit chemin" où l'honneur et la réussite sont égratignés à travers le portrait d'un jeune loubard, fils d'un politicien en vue pour les élections. "Japonaise Modèle" a comme thème la virginité. On y voit une jeune fille qui recherche tant bien que mal le grand amour. Ironie du sort, elle est toujours vierge malgrès ses 21 printemps. J'ai particulièrement bien aimé le retournement de situation à la fin de cette histoire. Ensuite vient "Rue du Parc". Un récit court et très glauque. "Plus fort que moi" met en valeur la discipline si chère aux yeux des japonais. Et pour finir, "Mouches à merde" où on constate qu'une information non fondée peut engendrer un drame. Personnellement, c'est ce dernier chapitre qui m'a semblé le plus réussi. Ceci-dit, j'ai remarqué une constance tout au long de ces mini-histoires. Chacune d'elles nous proposent son lot de surprises. De ce fait, la lecture ne subit aucun temps mort et on est à chaque fois impatient d'entamer un nouveau recit.

J'aime beaucoup le dessin d'Eishô Shaku. Son traît ne manque pas d'assurance et je dois dire que j'ai vraiment accroché à ses visages si expressifs devant la peur, la folie ou la colère (Voir la couverture). De plus, son coup de crayon ne manque pas de finesse et celui ci se revèle parfois même très délicat comme par exemple quand on voit le profil de Rié à la page 84 ("Japonaise Modèle").

Trois albums sont prévus pour cette série. Si les deux prochains tomes sont du même gabarit, cela nous promets encore des bons moments en perspective.
Imbéciles Heureux est à conseiller ou à essayer ! biggrin.gif
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  • 2 weeks later...
ayé je l'ai lu!





alors que dire de vite et de bien...

que c'est enfin une chronique cruelle et réaliste sur le japon, qui bien qu'affichant ses troubles et ses obsessions finissait par devenir pâlotte en terme de manga subversif...comme si l'adapatation gratuite et crue de films aller suffir à nourrir les esprits contestataire, comme ci il suffisait de faire dans le pathos pour ne pas avoir à faire son auto-critique.

Des histoires dures, qui touchent le lecteur comme autant d'évidence devant la lâcheté et la superficialité humaine.

Des chroniques que l'on croirait prises sur le vif dans elle déploie un savori faire dans la gestion du rythme!

des petites histoires, qui empruntent à certains comics leur virtuosité et leur ton au vitriol.

Des saynètes comme autant de miroir, pour une société qui à appris à se taire par le biais d'un expressionisme forcé.

autant de nouvelles à dévorer avant de lire la suite biggrin.gif

et en plus le dessin "grossi" est parfait, pas de fautes de constructions, de mise en place...des persos qui sont expressifs mais qui ne tirent pas la couverture à eux, une psychologie et une profondeur présente malgré la rapidité des récits.

Un premier tome que je conseille vivement.


bien à vous,
Monfreid...
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  • 4 weeks later...

pas encore de page sur bdnet!
Imbécile heureux
tome 2
de Eisho
aux éditions Delcourt




Résumé : Minamida, professeur de collège, est devenu célèbre du jour au lendemain, après avoir sauvé un jeune homme, Nakanishi, qui voulait se jeter sous un train. Minamida découvre alors que Nakanishi a déjà été tourmenté dans le collège où il travaille et a même tenté de se suicider en se jetant d'un bâtiment, mais...

Avis Autant le premier tome m'avait vraiment emballé par son aspect irrévérencieux, crade et cruel, qui pour moi manquait au japon; autant ce tome me déçoit un peu par son côté trop capon, mais offre en même temps des perspectives alléchantes. les limites du gore pour le gore s'exprime ici.

considérations sur le gore en génral que l'on peut passer si on veutBien évidement il ne faut pas se leurrer, la plupart des lecteurs seront des ados boutonneux, qui ne verront que la joie primaire de voire des yeux se faire arracher par des hameçons ou ce genre de chose. Et ne nous en cachons pas, bien qu'étant un outil de subversion idéal et fort pratique, le gore à aussi c'est limite. En plongeant dans les tréfonds de notre décorum et de nos non-dits pour en ressortir les aspects le plus crades, la critique qui en est issue ne peut pas atteindre des sommets de nuance. Si des œuvres comme "zombie" ou "histoires e cannibales " démontrent une force incroyable dans leur utilisation de la violence; il ne faut pas oublier que "brain dead" et beaucoup d'autres ne sont que pour objet jouissif (l'occasion de régler des comptes et formellement irréprochables parfois, l'un n'empêche pas l'autre). Le gore ne bd, comme les adaptations des contes de la cryptes ou d'autres albums plus vieux encore (disons dans les années 40 ou 50 au usa et même après) vise un "entre deux", permettant des délires visuels et quelques propos qui ne passerait pas la censure autrement.

On le voit le gore n'est pas un support n'ayant qu'une seule utilité. Le premier tome de la série proposait des nouvelles qui, déformant la réalité en montrer les exagérations et appuyait là ou ça fait mal.


L'auteur continu invariablement sur le même credo, le souci c'est qu'il semble parfois se faire dépasser par son style.

En attaque par une histoire plus longue que d'habitude, celle d'un fils tourmenté par les affres de ses hormones, en rapport avec les jupes des filles, qui se met à découvrir la vie de son père. Alors de ce point de vue, cette histoire est très bien, lier la puberté ingrate et coupable, avec le discernement sur la vie familiale est une très bonne idée. Franchement s'est abouti, bien fait, efficace, on perçoit bien la façon dont le conditionnement de notre vision s'effectue selon des repères égoïste. Le couplet sur les actions coupables, l'hypocrisie ou la compensation est bien mis en place. La personnalité du père est décrite de façon réaliste et probante.

Le problème, c'est que le traitement narratif est beaucoup trop lourd et trop long! Les flashs back rendent le tout redondant et sont inutiles. L'exagération devient elle aussi pesante, à force de prendre appuie sur tout ce qui se présente à elle. Il aurait à mon humble avis plus probant, de laisser une place à un doute plus subtil. L'adolescence c'est la période des exagération du point de vue du fils il est logique de tout monter en épingle; or là tout est prétexte à refaire la boutonnière en entier! C'est un peu comme dire que le rouge se perçoit mieux, que cela fait ressortir les choses, pour finalement tout peindre en rouge! Au final le résultat est le même qu'auparavant!

Une première histoire qui aurait méritée plus d'attention, et moins de laissé aller de la part d'un auteur qui, on le sent à l'idée juste, le traitement mais qui ne sait pas s'arrêter dans son approche.

Ensuite, il y a peu à dire sur l'histoire des poissons. Elle est courte, sobre se pose comme une métaphore de qualité; ici le gore montre bien sa capacité à nous faire ressentir la douleur, provocant de l'empathie et une émotion forte! C'est agréable à lire! Que du bon!

On finit sur une histoire longue encore une fois (enfin long compte tenu du fait que ce sont des nouvelles!) en deux partis. Une histoire mettant en parallèle un jeune prof timoré et un adolescent harcelé par ses camarades.

On remarque déjà que l'auteur aime bien ce système en parallèle, dans lequel les histoires se répondent l'une à l'autre, où les personnages évoluent au contact des autres. De ce point de vue, ce récit est très réussi. Il ne faut pas non plus perdre de vue, que la situation est à peine exagérée, voire qu'elle est peut être en dessous de la réalité! Il est fréquent, au Japon, qu'un élève soit pris en grippe par les autres, traité comme un rebus, molesté et humilié. Bien souvent le silence, le dénie et autres joyeusetés courageuses sont les seules réponses possibles.
Le traitement n'est donc pas gore pour un sou! Au contraire il aurait tendance à être très réaliste. Reste des choix graphique parfois choquant, mais sommes toutes rien d'inadmissible au vu des situations décrites! Tout cela est loin d'être gratuit.

la présence du jeune professeur ainsi que ses actions; vont obliger la reconnaissance des événements, il va être le médium par lequel les lecteurs font avoir accès à l'histoire, et cette découverte va en même temps lui ouvrir les yeux. On pourra alors percevoir, le peut de cas que fait l'auteur de la morale de ses concitoyens et on en peut que lui donner raison sur ce point! Chacun ne cherchant rien d'autres qu'à sauver sa peau et à rendre les autres responsables de sa propre lâcheté. Encore une fois rien à redire, les pires atrocités s'expliquant par réaction épidermique aux bassesses et à la pleutrerie dont nous sommes capables.

Mais on ne proposant pas de fin véritable (ou alors dans le prochain numéro, mais j'ai un doute!), en ne permettant pas à la morale de s'instaurer autrement que par le stupre ou la vilenie, l'auteur inflige au lecteur une réalité encore pire. Tout cela ne "servant" à rien d'autres qu'à l'affirmation d'une personnalité. Avec son assurance en bandoulière, ce personnage ne pourra pourtant et on le sait, s'affranchir des "devoirs" de son administration. Au moment où il retire quelque chose de ce qu'y vient de se passer, il rentre du même coup dans le rang, son individualisme n'existant que par la notion de reconnaissance.

Une fin sordide et lucide, qui offre un pendant réjouissant comparé à une première histoire en deçà de ce que l'on attendait. Reste ici aussi, un traitement trop long, trop chargé, une exagération de la narration; qui tombe parfois dans la facilité et dans le remplissage.

Un album qui propose le moins bon et le très bon, qui se termine par une "bonne note"; mais qui montre aussi les manies de l'auteur et son incapacité à se nuancer son approche.

A suivre…
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CITATION(Monfreid...)
 
Un album qui propose le moins bon et le très bon, qui se termine par une "bonne note"; mais qui montre aussi les manies de l'auteur et son incapacité à se nuancer son approche.


Après avoir lu ce tome 2, je suis assez d'accord avec toi. Cet album est un peu moins nuancé que le précédent. Mais comme le scénario m'a autant captivé que le premier , je serais plus indulgent dans ma note. :wink:

Vivement le tome 3 ! smile.gif :wink:
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  • 4 weeks later...
  • 1 month later...
  • 3 weeks later...


Imbécile Heureux tome 3
de Shaku
aux éditions Delcourt



Pour les deux premières histoires

[img]http://www.1001bd.com/bd/images/ng_tres_bien.gif[/img][img]http://www.1001bd.com/bd/images/ng_genial.gif[/img][img]http://www.1001bd.com/bd/images/ng_joker.gif[/img]
Pour la dernière histoire
Résumé : Sujet brûlant et source de débats, la peine de mort est toujours appliquée au Japon. C'est même le cheval de bataille d'un avocat talentueux, qui lutte de toutes ses forces contre cette pratique qu'il juge barbare. Jusqu'au jour où ses convictions profondes, confrontées à l'agonie de ses proches, se heurtent aux cris de désespoir de son propre c?ur... Alors, pour ou contre la peine de mort ?


Avis : Ce troisième et dernier tome de la série, nous propose un conte moral, une allégorie animalière et une réfléxion sur la peine de mort.
Bien plus que les précédentes histoires assez gores, c'est cette dernière qui va nous laisser un goût profondément amer en bouche. Et si l'humour était aussi une pirouette démonstrative de plus, un boniment de plus.

En refermant ce tome, je me suis dis que les réflexions de Bergson sur le rire, aussi subtiles soient-elles, ne prenaient pas en compte ce genre de cas de conscience de paradoxe.

Alors qu'une bonne partie de la population se gave de manga, sans trop réfléchir à leur contenu, d'autres s'ébaudissent du "merveilleux échange culturel qui à lieu en ce moment".
Il est vrai que les opportunités récentes dans ce domaine sont impressionnantes, ainsi que l'ouverture d'esprit des jeunes lecteurs. Reste qu'il ne faut pas se leurrer, consommer 25 mangas par mois, tout connaître des studios Ghibli, de l'art des samouraïs, des dernières boîtes à la mode, de la mode en générale, de ce qui "marche" au japon…tout cela ne nous rendra jamais japonais. On aura beau voir tout les films japonais du monde, le résultat sera le même.
Le souci n'est pas la déferlante asiatique, le souci c'est que l'on essaie de nous vendre comme valide la culture qui va avec. Il est là le sophisme premier, celui des marchands.
Aller voir tout les blockbusters, être pour la guerre en Irak en rotant un Mc Do ne vous rendra jamais américain (du nord!). on a beau faire, on à beau dire, on reste dans le folklore. (à la limite les "emprunts" de la culture japonaise à notre propre fond commun sont plus pertinents, car moins immédiat).

La première histoire, est encore une fois un conte extrapolant sur un comportement ado. La pulsion qui consiste à désirer la mort de ses parents et notamment de sa mère, c'est-à-dire de l'instance morale. Ce schéma peut évidement être agrandit pour y voir, l'esprit de culpabilité qui ronge le japon moderne. Un pays où s'affronte respect de traditions ancestrales et volonté farouche d'émancipation.
L'humour est presque totalement absent de ces pages, ce qui est dommage car l'histoire en elle-même n'est pas très original, ou palpitante. Comme d'habitude le dessin de l'auteur fait mouche en nous choquant, son sens du récit fait que l'on suit le tout sans déplaisir. Mais déjà, le coup des "flash back" commencent à s'user (au bout de 2 tomes déjà bien remplis) on connaît le truc, il à moins d'impact sur nous.
Surtout la fin du récit gâche toute la mise en place, dire "ô mon dieu il à voulu tuer sa mère" c'est horrible, car il comprend que le faire vraiment c'est quelque chose de "mal"! C'est faire preuve d'un esprit un poil réactionnaire dans la provocation. Tout le monde a eu un jour l'envie de tuer, de frapper ou d'insulter ses parents, rien de plus normal. Il y a peut être un verrou social autour de ce sujet (c'est sûr, je pense qu'on en cause rarement en famille), mais ce silence ne couvre rien de particulièrement gênant (ça revient à parler masturbation chez les adolescents, il n'y a guère que les ados pour s'en offusquer, à mon avis peu de lecteur de manga adulte seront choqués par le fait qu'un fils puisse avoir l'envie de tuer sa mère par pure frustration quotidienne!) mais rien qui ne justifier un tel propos.

Un premier récit décevant sur bien des points.

Le deuxième plus court, fable animalière sur le but d'une destinée, à le mérité de rappeler aux lecteurs une certaine vérité naturelle. Tout ce qui naît doit mourir et lycée de versaille. Bien que "valable" en soit cette démonstration recherche surtout une énergie graphique. Posée à plat, elle ne tient pas le choc, soit par excès d'anthropomorphisme, soit par vanité pure et simple. Reste une grande maîtrise graphique, un bon sens du découpage et du cadrage, qui nous font passer un agréable moment.

Vient enfin la toute dernière histoire de ce recueil, celle qui personnellement m'a déçu au plus haut point. Si les deux précédentes montrent surtout les limites de l'auteur et de son approche du monde, l'histoire qui clôt ces recueils dépasse certaines bornes.

[SPOILER]
Il parle donc du sophisme consistant à défendre la peine de mort, alors que lorsqu'un drame nous arrive, l'esprit de vengeance personnel prend le dessus et que l'on fait tout pour tuer la personne qui nous à blessée quelque soit nos convictions!

Je fais un effort, et passe outre la "dédicace populiste" qui tien lieux de phrase d'introduction (déjà rien que ça ne laisse aucun doute sur les opinions de l'auteur).
Mais je ne peux aller plus loin dans ma vision des choses!
Sous prétexte de relancer un débat, l'auteur met en place une véritable propagande (allons y avec les grands mots il fait pareil!) contre les plaidoyer anti-peine de mort, le tout en faisant comme à son habitude en voulant "choquer son monde", en nous mettant en face de nos hypocrisies quotidiennes.

Alors, dans un premier temps je précise que la peine de mort (par pendaison je crois) et encore en vigueur au Japon!
Et, qu'ensuite je ne suis pas contre un débat sur la peine de mort, pas de souci, tout questionnement est bon.
Reste que pour moi c'est dépasser les limites que de qualifier de "sophisme" (idéaliste vu le titre "la beauté du sophisme" très sarcastique) les propos anti peine de mort "de base".

Le sophisme est dans le camp de l'auteur!
Il en commet un énorme, en se basant sur l'affect immédiat des gens! Il mélange (sciemment à mon avis) "rendre justice" et "rendre des comptes".
Ce constat n'est pas formel il est évident. En gros, si on déplace son point de vue, c'est comme si il nous disait "l'avortement c'est mal, parce que rendez vous compte, la dame là bas à avorté et bien figurez vous que son enfant s'il faut c'était un génie qui aurait sauvé la planète".
Ça ne tient que par l'affect et la culpabilité ce genre d'arguments à la mord moi le nœud.

Plus grave, en plus de fausser d'avance tout débat et tout réflexion, l'auteur fait preuve d'un mépris flagrant vis-à-vis des avocats. Il les dépeints comme de jeune utopistes-arrivistes, capable de grand discours moralisateurs, mais sans vergogne lorsqu'il s'agit de détourner la loi à leur profit.
Bien sûr, les lois ne sont pas parfaites, bien sûr il y a des abus, aucun problème là-dessus, reste que ce n'est pas en dépeignant un tableau aussi puérile et manichéen de la condition humaine sur cette question que cet homme fera avancer le débat.

Plutôt que de perdre votre temps à lire cette histoire je vous conseille "les chiens de paille" de Peckinpah, ce film à la mérité de ne pas vous faire la morale.

[END SPOILER].

Au-delà du sentiment d'abus qui est le mien à la lecture de cette dernière histoire, je trouve qu'il y a eu au fur et à mesure des tomes un glissement d'effectuer. D'une vision grotesque, exagérée et lucide de la société nippone (ni mauvaise !), l'humour noir à cédé la place à des considérations moralistes ambiguë (ce qui n'est pas un mal en soit) puis carrément à des prises de positions, ce qui est dommage c'est que l'auteur tronque d'entrée de jeu les données du problème.

Ces trois volumes on le mérite de nous faire réfléchir, sur les limites de l'humour et de sa portée. L'idée de géniale se transforme peut à peut en "pouvoir".

Bien à vous,
Monfreid…
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  • 3 weeks later...
Je suis assez d'accord avec toi concernant ton avis sur ce tome 3.
Perso, le principal reproche que je ferais à l'auteur (Surtout dans la dernière histoire) c'est le manque de finesse qu'il se dégage dans sa manière de voir les choses. :roll:

Ceci-dit, m'étant, peut-être, auto-conditionné pour lire cette série, je maintiens que Imbéciles Heureux reste très sympa à condition, bien-sûr, de prendre un certain recul devant les évènements relatés, ici. :wink:
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mouais!
m'enfin je te trouve un peu "gentil" sur ce coup là.

parce que sans recul, ça fait un peu "pied dans le plat" limite propagande.
et tout le charme de la série étant justement de proposer des histoires sans recul, mais assez "punchy" prendre du recul sur cette dernière, je trouve que c'est lui trouver une excuser un peu facile non ?

soit on passe dessus, on l'oublie parce qu'elle n'est pas drôle, ce qui en minimise la portée (combien de môme lisant cette série le feront ? seront capables de le faire ?)
soit on prend du recul et on la dédouane aussi sûrement.

bref, pour moi impossible de l'oublier.

et sur les deux premières histoires ?

bien à toi,
Monfreid...
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