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Dômu


Rand
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résumé :J’ai découvert Dômu grâce à la réédition de ce titre dans la collection Styx des humanoïdes associés. Précédant d’un an la sortie d’Akira, l’œuvre maîtresse d’Otomo, on trouve déjà dans Dômu les thèmes chers à l’auteur : vision de l’enfance, pouvoirs psychique, corruption et effets dévastateur des mêmes pouvoirs. L’histoire s’ouvre sur une enquête policière particulièrement mystérieuse. Dans un regroupement d’immeuble ont été recensés vingt cinq morts suspectes. Entre le manque d’indice et les faits apparemment impossibles la police piétine. Cela n’a rien d’étonnant car comme l’apprendra à ses dépends le brave commissaire de police, le coupable, un vieil homme sénile, est doué de pouvoirs psi. Seule alors une petite fille douée des mêmes pouvoirs pourra s’opposer à notre tueur.

Pour moi, c’est dans cet affrontement entre d’un coté un vieil homme sénile qui tue de manière arbitraire et de l’autre une enfant responsable qui se dresse pour aider ses camarades, cibles faciles pour le tueur, que se trouve l’essence de Dômu. D’une manière symbolique ce combat pourrait représenter la situation difficile des enfants dans notre société dont ils sont souvent les premières victimes.
La narration est époustouflante. Le rythme assez lent au départ s’accélère pour nous entraîner vers un final apocalyptique. Le découpage haletant et les cadrages hors normes confèrent aux scènes d’affrontement une puissance rarement vue.
Pour conclure je dirai que Dômu est un petit chef d’œuvre de la BD tant sur le plan technique que sur les idées qu’il véhicule.
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  • 1 month later...
Ce bouquin est impréssionant, non pas vraiment dans son intrigue, mais comme tu l'a bien dit tout est dans l'affrontement.
Au deux tiers du livre démarre une bataille titanesque entre le viel homme et la petite fille, ça dure presque 70 pages et c'est proprement hypnotique, on peut pas en décrocher (j'en ai d'ailleurs raté ma station de métro :roll: ). Les cadrages et le découpage donnent vraiment l'impréssion que ça bouge, que ça vit (et accéssoirement que ça meurt pas mal aussi).
Ensuite, l'auteur vous laisse a peu près tranquille jusqu'au final, et là, l'affrontement reprend, tout en tension cette fois. Mais nouveau tour de force, la tension est palpable, preque rien ne bouge mais c'est aussi impressionnant que la débauche d'énergie précédente.
Et la dernière image ne manque pas d'ambiguité.
Au final, c'est une espèce de terrain d'essai avant d'attaquer les choses serieuses, Akira, et c'est déja très fort.
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