BD Cool

Peut-être pas la BD du siècle, mais elle est vraiment réussie et très aboutie. POur un premier tome c'est putôt étonnant. C'est 96 pages de bonheurs en compagnie de personnages altruistes et surprenants. Mais ce qui me séduit le plus dans cet album, c'est l'émotion qui s'en dégage et cette envie que nous avons de vraiment "pénétrer" dans le récit et de prendre part au destin qui attend les deux protagonistes.

J'ai envie de vous parler d'un vieux film, tourné en 1938. "L'Etrange Monsieur Victor" de Jean Germillon avec dans le rôle principal le grand RAIMU! Il passait hier soir sur RTBF 2 et comme à chaque fois avant un grand classique, Hugues Dayez nous parle du film que nous allons regarder. En grand connaisseur il ne fait que confirmer le sentiment que nous ressentons en visionnant un film qui, pour l'époque, est surprenant au niveau de la prouesse technique. Le bon monsieur Victor (Raimu), cache derrière sa bonhomie et son accent méridionale, un aspect plutôt inquiétant. Receleur d'abord, meurtrier ensuite et menteur. Il fera accuser le pauvre cordonnier (Pierre Blanchard) à sa place pour le meurtre d'un certain Amédée qui le faisait chanter. Sept ans après, l'innocent s'évade et est bien décidé à revoir son fils. C'est vers ce bon Monsieur Victor qui ne cessait de clamer l'innocence du bagnard, qu'il va se tourner. Pensant faire confiance à ce personnage rondouillard, il est loin de penser que derrière cette apparence, se cache un malfaiteur. Un rôle ambigu pour Raimu qui n'était pas vraiment attendu dans ce genre de film. Un film qui n'a d'ailleurs pas susciter beaucoup d'enthousiasmes à sa sortie, peut-être cette collaboration franco-allemande à l'aube d'une guerre cruelle en était pour quelque chose. Pourtant, il mérite d'être vu ce grand classique, ce polar noir aux ambiances pesantes. Raimu marque t-il un tournant de sa carrière ? Habitué de jouer dans les films de Pagnol, le spectateur découvre une autre facette du futur "boulanger" qui maîtrise ce rôle de composition avec un altruisme qui fait ressortir la personnalité de Pierre Blanchard aussi impressionnant que subtil. Un excellent film donc qui met en vedette deux personnages imposants de l'époque!

Je viens de finir le tome 2, formidable! En plus Philippe Briones succède bien à Varanda, je le trouve même plus dynamique. Surtout dans la scène de la battaile avec le dragon, c'est vertigineux :wink:

Formidable BD, la tragédie est éloquente et les personnages attachants. Je me suis laissé emporté par cet univers subtil et émouvant au travers d'un graphisme aux couleurs chaleureuses et au trait d'une grande assurance. D'ailleurs le dessin me fait penser à quelqu'un, mais j'arrive pas à me souvenirs qui. Je m'impatiente de découvrir la suite en tout cas, j'ai l'impression que quelques surprises vont ponctuer ce récit d'une grandeur rare!

Un livre assez intéressant pour ceux qui aiment la psychologie c'est Toutes les familles sont psychotiques de Douglas Coupland. Il y a un certain humour assez... subtil par moment et parfois très... atypiques au vue de la situation. [img]http://www.alapage.com/get_img.php?cgi=livre_l&ref=l_isbn&num_ref=2846260397r[/img]

C'est vraiment onirique comme série, et en même temps, je trouve que le coté un peu démesuré des personnages apporte une certaine ironie. Ouais, une très bonne série que je conseille à beaucoup!

Rhaaaaaaaa, il faut j'attende le 5 février pour le commander. TU ME RESERVES UN HEIN!!!! :wink:

Lors de la sortie du premier tome de Robur, je n’avais pas caché mon enthousiasme. Je réitère donc avec le second opus « 20 000 ans sous les mers » ! Le lecteur plonge une nouvelle fois dans cet univers particulier, un steampunk maître du genre, un récit de Science-Fiction démesuré et sublime. On retrouve donc les principaux protagonistes engagés dans une lutte infernale contre une forme extra-terrestre hostile. Le lecteur est au cœur d’une action qui bat son plein, il y tout intérêt à bien s’accrocher. Au dessin, on retrouve Gil Formosa. Toujours aussi surprenant, on admire avec émerveillement la somptuosité de son dessin. C’est avec une maîtrise étonnante qu’il mélange le dessin traditionnel à un 3D très remarqué pour sa qualité. Le découpage quasi cinématographique donne l’impression d’être au cœur de l’histoire et la scène de la bataille de Robur est à elle-même un chef-d-œuvre. Au scénario, Randy et Jean-Marc Lofficier se font plaisirs en imaginant – tout en lui rendant hommage – un monde opposé à celui de Jules Verne. Un monde que le grand écrivain avait imaginé et, qui sait, aurait peut-être pu s’avérer vrai. Bref, le talent du couple n’est plus à démontrer et ils atteignent ici l’apogée de leur art !

Ne vous marrez pas, mais je suis pas très émotif. Je ne pleure jamais, même avec des films tristes. Par contre, j'ai eu les larmes aux yeux avec King Kong

J'aime un peu moins le troisième, je suis pas un fan des dessins de Puech, en tout cas pour cette série.

C'est vrai que gary Sinise est quelque peu dans l'ombre du duo Kidman-Hopkins, mais j'ai surtout l'impression que c'est le but de son rôle. Finalement c'est lui qui va raconter l'histoire de ce "couple" et il me semble que l'écrivain n'a pas à se mettre en avant par rapport à celui qu'il considérait comme son ami.

Je trouve cette collection très jolie. C'est une belle évasion au coeur de récits trenscendants. Les dernières parutions sont vraiment bien je trouve, par rapport aux anciennes j'ai l'impression qu''il y a eu du changement au coeur de la politique de cette collection.

Série: Le Village qui s'amenuise Auteurs: Balez et Corbeyran Editeur: Dargaud RESUME: 1950. Tout va bien dans la belle campagne de Saint-Pol-En-Avoinie. Pourtant par une belle nuit d'été retentit une déflagration qui réveille tous les habitants. Lesquels sont "rassurés" immédiatement par la gendarmerie: c'est une petite explosion de rien du tout, tout le monde peut rentrer chez soi ! 50 ans plus tard, d'étranges phénomènes inquiétent les habitants. Le plus incongru de ces phénomènes est quand même surprenant : le village et ses alentours semblent se rétrécir, inexorablement, sous l'oeil pour le moins circonspect des habitants. MON AVIS: Amateurs de lectures iconoclastes, ce récit est pour vous ! Plongez au cœur d’une histoire qui brisera les idées les plus rationnelles. Un village qui s’amenuise, ce n’est pas courant. Découvrez des personnages incongrus et paillards, des campagnards charognards qui sont à l’apogée du cliché – et ce n’est pas une critique – au contraire on en redemande. Mélange d’humour et de fantastique, « Le Village qui s’Amenuise » est digne d’un roman où les situations se retournent sans cesse. Le lecteur a envie d’aller plus loin et se laisse immerger dans cet album aux saveurs particulières. Au scénario on retrouve un nom connu du 9ème art, Eric Corbeyran. L’auteur tient une nouvelle fois le lecteur en haleine, son récit est pointu et rien n’est laissé au hasard. Le scénariste balade le lecteur au gré d’une aventure atypique et attachante. Enfin, et comme c’est indiqué dans la préface de Francis Mizio, ceux qui pensent que la BD n’est pas littéraire et n’est qu’un ramassis d’onomatopées incompréhensibles, en auront pour leur argent grâce à Corbeyran qui nous fera plaisirs en nous régalant de jolis mots. Au dessin, Olivier Balez n’en est pas à son premier essai. On se souviendra d’un épisode du « Poulpe » qu’il avait admirablement « croqué ». Avec cet album, le dessinateur nous prouve l’étendue de son talent. Un trait vif, expressif et de surcroît caricatural à souhait ravira le lecteur qui se laissera « emballer » par cette force qui se dégage du dessin. Bref, on ne peut rester de marbre face à cet album qui est d’une grande réussite. A lire obligatoirement.

Que dire ? Face à une série aussi grandiose les mots me manquent. Que ce soit le dessin ou le scénario, dés que l'on plonge dans cet univers on ne décroche plus. C'est rythmé et Jodorowsky offre un scénario à la hauteur, sans jamais n'y laisser de failles. Je dis bravo face à cette série aussi éloquente

Dans le dessin animé c'est vrai qu'il y en des bons, par exemple, hum-hum: - Musclor (Les Maîtres de l'Univers) - Les Mystérieuses Cités d'Or - Les Mondes Engloutis - Jayce et les Conquérants de la lumière - Galaxy Express 999 - Mask - Les Barbapapas - Albator - Capitaine Flam - Silver Hawks - Pole Position - Les génériques de "Il était une fois..." - Le croque Monstre Show Je sais pas si vous vous souvenez, mais il y avait une série qui s'appelait "Zora la Rousse", j'adorait le générique. Et en Belgique (je sais pas si on le passait en France) il y avait aussi "Les Galapias" trop génial quand même. D'ailleurs, pour ceux qui connaissent, la RTBF a sorti le DVD de tous les épisodes.

Franchement, c'est méritant. Je suis bien contents que cet album ne soit pas passé inaperçu. Parce que c'est l'impression que j'en ai eu quand il est sorti. :?

CITATION(Grand-Pas)Je viens de recevoir les ex-libris imprimés et j'suis content du résultat :mrgreen: Je vais demain à Angoulême pour rencontrer les auteurs et les faire signer Les envois commenceront à partir de Lundi prochain... @+ GP TU ES UN DIEU

Il y avait aussi ces BO suivantes qui n'étaient pas mal: Dans les classiques: - Le professionnel - La 7ème Compagnie - Les Gendarmes - Le Flic de Beverly Hills - ... Bienvenue à Gattaca ? Je me souviens plus, je vais la télécharger :wink:

CITATION(Canth)CITATION(BD Cool)Moi j'ai aimé: - La BO du film Amélie Poulain - La chanson "Jésus Revient" dans La Vie est un Long Fleuve Tranquille - La BO du Seigneur des Anneaux - La BO du Voyage de Chihiro - La BO des Triplettes de Belleville - La BO de Virgin Suicides - La BO du film Ed Wood - La BO de La Liste de Schindler - La BO de la Vie est belle BD Cool, dans mes bras... J'AAAAAAAARRIIIIIIVE :mrgreen:

Morricone!!! Comment ai-je pu oublier :x Tu as raison, là on est impardonnable. Donc, je corrige, j'aime les BO de Morricone!!!! :wink: Euh et la BO de Titanic ?

Dans les triplettes de Belleville, j'aime surtout le passage où la vieille dame est sur la mer déchaînée, avec cette musique puissante de Mozart. J'ai eu des frissons sur cette scène... J'ai oublié aussi la BO du film Spider, trop bon... :wink:

Moi j'ai aimé: - La BO du film Amélie Poulain - La chanson "Jésus Revient" dans La Vie est un Long Fleuve Tranquille - La BO de Star Wars - La BO du Seigneur des Anneaux - La BO de Gladiator - La BO du Voyage de Chihiro - La BO des Triplettes de Belleville - La BO de The Hours - La BO de Virgin Suicides - La BO de In the mount for love (J'hésite un peu sur l'ortho désolé) - La BO de Robin des Bois (Avec Kevin Kostner) - La BO du Roi Danse (Je suis un inconditionnel de Lully) - La BO du film Ed Wood - La BO de Star Trek - La BO de La Liste de Schindler - La BO de la Vie est belle - La BO de Ghostbusters J'en passe et des meilleurs

Y'a pas que le coffret qui est beau. Y'a le prix aussi Oooooh mes pauvres économies :cry: Dommage, j'aurai bien aimé voir les bonus aussi :wink:

RESUME: Accusé d'avoir tenu des propos racistes envers deux étudiants, Coleman Silk, brillant professeur de lettres, démissionne brutalement de son université. Déterminé à mener une guerre contre le "politiquement correct", il décide d'approcher un écrivain de talent, à même de raconter son histoire. Alors qu'une solide amitié se tisse rapidement entre les deux hommes, Coleman fait la rencontre d'une jeune employée de son ancienne faculté. Tourmentée et sulfureuse, cette relation passionnelle va faire chavirer ses certitudes et son existence. De profonds secrets refont alors surface. Confesser la vérité aurait pourtant changé le cours de sa vie... MON AVIS: La couleur du mensonge est adapté du roman « La Tache » de Philippe Roth. Ce film qui met en scène Anthony Hopkins et Nicole Kidman, instaure une ambiance déjà fortement pesante. Le côté lymphatique du film ne doit pas surprendre le spectateur qui se retrouve face à un rythme lent, mais admirablement bien orchestré par deux acteurs au talent irréfutable. L’histoire en elle-même n’est pas nouvelle, le point d’orgue est le racisme, la différence et l’amour. On s’accroche au film car on cherche surtout à comprendre la psychologie des personnages, on tente de comprendre leur vie et on se laisse surprendre par la morale de ce film. Le seul petit reproche que je pourrais faire, c’est les quelques flash-back qui sont trop soudains et viennent casser le rythme. Toutefois, « La couleur du mensonge » est un film étonnant où l’on retrouve une Nicole Kidman une nouvelle fois éblouissante dans son rôle et un Anthony Hopkins irréprochable. L’ancien « Hannibal Lecter » endosse ici le costume d’un professeur de lettres avec justesse.

Voilà, commandé! Merci Grand-Pas de nous réjouir avec ces excellents ex-libris. J'espère qu'il y en aura d'autres. D'ailleurs, s'il en a, n'hésite pas à me prévenir par mail :wink: