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Tout ce qui a été posté par BD Cool

  1. BD Cool

    [DVD] Tron

    Il me semble en effet... A l'expo Moebius à Liège j'avais même été étonné de voir qu'il avait participé à Tron.
  2. BD Cool

    [Film] I, robot

    Je suis allé le voir hier I, Robot. En fait, on devait aller voir The Village, mais plus de places. Je dirais qu'il s'agit surtout d'un film du samedi soir. Les répliques toutes faites sentent plus le réchauffée que l'innovation. Les clichés se superposent, comme le bras robotique de Will Smith, comme par hasard, où encore le grand ordi central qui prend le contrôle.... Bon, j'avoue quand même que de temps en temps le p'tit Will m'a fait rire. Mais le truc incensé, c'est que, là aussi comme par hasard, il est seul à pas faire confiance aux robots suite à un accident,... Enfin bref, je trouve que ce film manque cruellement d'ambition.
  3. BD Cool

    [DVD] Tron

    Ah ouais, c'est excellent Il est repassé à la télé il y a pas longtemps. C'est un grand film ça je trouve, une S-F parfaitement maîtrisé que l'on regarde avec délectation.... Ah ben je crois que le dvd va bientôt rejoindre ma collection de films cultes :wink:
  4. BD Cool

    Jimmy Tousseul (Reédit.)

    J'ai connu Jimmy Tousseul alors que je n'étais encore qu'un gosse, ou un jeune adolescent, et c'est avec une joie non dissimulée que je le retrouve aujourd'hui. Le plus agréable, c'est qu'il n'a pas vraiment changé, si ce n'est qu'il est devenu adulte. Et puis, revoir l'Afrique qui fait tant rêver, se replonger dans des aventures passionnantes et humoristiques, où la raison et le bon sens tiennent une place importante, c'est quand même du bonheur à l'état pur :wink:
  5. BD Cool

    Fées et tendres automates

    Excellente série! En plus, je trouve que l'automate est assez obsolète par rapport à notre époque et la fée, elle, plutôt une perception mythologique. C'est ce contraste qui donne aux 3 tomes cette assurance, cette grâce et cette poésie. Bref, que du bon :wink:
  6. BD Cool

    l'oeuvre de jean dufaux

    C'est vrai que sur ce coup là, vous avez pas été très sympa... On a tous été étudiant quand même :roll: Il y a chez Dufaux cette capacité à explorer des temps, des lieux et des actions très différentes. Que ce soit le 19ème siècle, le polar, l'aventure, chaque album est riche et bien construit. Car Jean Dufaux, et c'est là un point qu'ul faut mettre en exergue, est un scénariste qui sait mettre en place les événements, sans que le lecteur ne cherche, à un quelconque moment de la lecture, à se dépêtrer d'une situation dans laquelle on l'aurait poussé. La façon dont Dufaux nous sert la narration ou les dialogues, résulte d'un travail réfléchis et subtil - en gardant l'esprit du divertissement évidemment - et toujours très accessible. Que ce soit dans "La Complainte des Landes Perdues, Jessica Blandy, Dixie Road, Les Voleurs d'Empire,...", Dufaux déborde d'imagination. D'ailleurs, lorsque je termine un album, je me sens - aussi étrange que cela paraisse - comme en manque de quelque chose. Car malheureusement, beaucoup d'éditeurs limitent les pages à 48 et il faut donc plusieurs tomes pour tout savoir de l'histoire, pour connaître son aboutissement. Et Dufaux captive ! Tellement que l'on se sent soudainement privé d'un délicieux dessert, il y a un goût de trop peux et... il faut attendre. Le maître se remet à ses fourneaux et la préparation d'un bon plat demande toujours du temps... Bon, alors, suite à ta demande d'en savoir plus sur nous, voici quelques infos: - Grand Fan de Dufaux avant-tout, donc lecture régulière et presque tous les albums dans la bibliothèque. - 23 ans - Profession: Policier (enfin pas encore tout à fait, seulement dans quelques semaines) - Egalement étudiant en musicologie. (Oui je sais ça colle pas trop avec mon job) et... c'est tout :wink: Bonne chance et n'hésite pas à me contacter sur mon mail si tu veux en savoir plus sur Dufaux.... :wink:
  7. BD Cool

    Fishermen Story

    CITATION(zeas)Ca se lit pas un peu vite? Il n'y a pas beaucoup de dialogues au début en tout cas je crois... C'est vrai que le début ne comporte pas beaucoup de dialogues, mais le plaisir d'un tel album, c'est de s'attarder sur le dessin qui offre pas mal de choses, qui est très narratif et c'est cela aussi le bonheur de la Bande Dessinée, pouvoir s'attarder sur l'imagination de l'auteur et, ainsi, de s'immerger totalement dans l'histoire. D'autant que, parfois, les silences sont plus beaux que les mots...
  8. BD Cool

    Religion, SF, historique

    Il suffit d'un faux pas… … pour traverser la frontière qui sépare le Paradis de l'Enfer. Un ange, un jour, a fait ce pas pour sauver un enfant. Quelques minutes de l'autre côté auront suffi pour qu'il en voit trop… Pour qu'il se trouve pris, sans le vouloir, dans un piège qui décidera de l'avenir de l'humanité. Pour qu'il décide d'aller chercher, à la force de l'épée, la démone dont il a entrevu le visage et qui hante ses rêves depuis toujours… La descente aux enfers a commencé. Voilà déjà le résumé, et je peux te dire que cette série de Ange et Varanda est tout simplement sublime. :wink:
  9. Si l'information est passée sous la trappe en Belgique comme en France, et c'est bien regrettable, il était important de vous faire part de cette triste information: Jerry Goldsmith, l'un des plus grands compositeurs de musiques de films, vient de nous quitter. Jerry Goldsmith était, au même titre que Bernard Herrmann et Christopher Young, de ces grands compositeurs qui ont marqué de leur empreinte un cinéma de qualité. Aimant jouer avec la dissonance, n'ayant pas peur d'utiliser un orchestre atypique où se mélangeait les cordes grinçantes et les instruments à vents puissants, Goldmsith à composé plus de 200 musiques de films. Nous aurons tous le souvenir de: - Planète of the aps - Poltergeist - Secret of Nimh - Under Fire - Alien - Forever Young - Warlock - Gremlins - ... Le cinéma part un de ses derniers bastions qui avait apporté sa pierre à l'édifice. Nul doute qu'il sera difficile de le remplacer.
  10. BD Cool

    [dvd] MillenniuM

    C'est une super série, quoique un peu trop mystique parfois, et donc difficile de bien cerner les événements. Mais Frank Black, ce personnage lymphatique qui n'esquisse que très rarement un sourire, est merveilleusement bien interpreté par Lance Henrikssen (pardon pour l'ortho). Et la musique, splendide je trouve :wink:
  11. BD Cool

    télécharger

    Je suis d'accord avec toi sur cette pratique odieuse, mais en même temps je comprends la position du posteur. On joue un peu à la politique de l'autruche là, parce que nous sommes tous, j'en suis persuadé, des utilisateurs acharnés de Kazaa pour le téléchargement de films et musiques. La raison invoquée à ce téléchargement, c'est le prix! J'avoue toutefois que télécharger des albums de BD c'est pas bien, et il n'y a pas le plaisir de toucher les pages, de sentir l'album sous ses doigts,... Donc, ne cautionner pas cette critiques, ni toutes les autres d'ailleurs :wink:
  12. BD Cool

    Robur

    CITATION(pimousse)Je crois que je suis charmé. Je trouve ça génial qu'un auteur de bd vienne sur les forums. Tiens bé le mois prochain pour la peine je m'achéte un robur  :P !!! Oh ben alors, pour l'occasion, jete un petit coup d'oeil à la petite expo: http://www.bdcool.com/event/ROBUR/index.php3 :wink:
  13. Bon, alors en vrac: BRIDE OF FRANKENSTEIN: James Whale 1935 Lorsque les studios « Universal » proposent à James Whale de tourner une suite au « Frankenstein » de 1931, ce dernier hésite, il est proche du refus. La raison donnée par James Whale est qu’après avoir tourné « Invisible Man », sa volonté est de ne plus être cantonné dans le film fantastique. Les pressions du studio sont énormes, Whale fini par accepter ! Aussitôt, le cinéaste va proposer à Boris Karloff de recouvrer une nouvelle fois les traits du monstre le plus célèbre du cinéma. Mais Karloff ne l’entend pas de cette oreille. En effet, dans le scénario « Le monstre » parle. Il n’utilise pas des phrases complètes, simplement des brides de mots. Boris Karloff refuse que le personnage soit humanisé, il apprécie le rôle muet qu’il a joué dans le premier opus car son personnage représente tout ce qu’il y a de plus niais dans le regard. Finalement, il accepte le rôle. On comprend dés lors que, le film n’ayant pas encore débuté, certains problèmes se posent chez l’acteur et le cinéaste. Pourtant, « Bride of Frankenstein » surplombera le premier film. Tout d’abord, on doit ce succès aux effets spéciaux qui, pour l’époque, furent surprenants. Ensuite, la transition imaginée par James Whale pour entamer ce second film est digne du plus habile des magiciens. Il nous plonge au cœur de cette nuit d’orage en la demeure de Lord Byron. Mary Shelley est là, prête à conter la suite de son personnage. L’intelligence du film n’est pas à négliger. Nous sommes dans les années 30, l’Amérique puritaine n’agit que par des préjugés. Lorsque « le monstre » poursuit, sans but hostile, une jeune bergère les villageois le harcèlent, le ligotent et le condamnent à mort. Plusieurs fois James Whale met en point d’orgue les difficultés des minorités face à la médisance d’une société enclavée dans des idées proches du « Ku-Klux-Klan » ! C’est donc attendrissant de voir ce « monstre » qui n’a pas le but de tuer, être persécuté à cause de son côté niais, simplet même. Notons aussi que cet être est conscient de son état, lorsqu’il se regarde dans l’eau il ressent alors ce même sentiment que les habitants ont envers lui. Il se déteste et à plusieurs reprises éprouve l’envie de retourner à la mort. Clin d-œil à la phrase de la fin ! Boris Karloff est donc à l’apogée de son rôle. Jack Pierce, qui signe le maquillage, nous gratifie une fois de plus de ce physique étonnant. Le front large et la couche de maquillage offrent un effet des plus saisissant. Lorsqu’on pense à Frankenstein c’est automatiquement le visage de Karloff qui nous vient à l’esprit. La profondeur du regard dont Karloff nous fait part sert admirablement le personnage. L’acteur, lorsqu’il prête sa voix dure et gutturale à la créature, partage avec le spectateur un moment intense qui restera dans les anales du cinéma fantastique. « Bride of Frankenstein » est donc un film incontournable pour tous les vrais fans de cinéma. Le 7ème art à atteint avec cette production un paroxysme qu’il n’avait plus connu depuis longtemps, enfin si l’on excepte quelques films comme : « King Kong (1933 de Schoedsak et Cooper) », « Dracula (1931 de Tod Browning) » ou encore « Invisible Man (1933 de James Whale) » ! Le Récupérateur de Cadavres: Robert Wise - 1945 Edimburg, 1831 ! Le Docteur Macfarlane est un éminent médecin et un grand professeur. Il a souvent recours aux services de John Gray, un cocher, pour lui amener des spécimens à dépecer. Des cimetières sont profanés, et rapidement une garde accrue va fleurir sur ces lieux. Faute de cadavres, le cocher va rapidement prendre des espèces encore bien vivantes. Tout les bons cinéphiles se souviendront de la « RKO », productrice entre autre de classiques comme « Citizen Kane, La Chevauchée Fantastique, Le Train Sifflera Trois Fois, L’Enigme du Chicago Express », mais ce studio dispose également d’une belle production de cinéma fantastique avec des titres aussi célèbres que « King Kong, La Malédiction des Hommes-chats, Le récupérateur de cadavres, Angoisse,… ». Avec « Le Récupérateur de Cadavres » ce studio se dote d’un film macabre qui marque le retour de Boris Karloff dans un rôle qui l’éloigne de son célèbre Frankenstein. Karloff aura l’occasion, dans ce film, de nous montrer son talent d’acteur, de prouver que sous le masque de la bête, se cache un physique d’une grandeur jamais égalée. Au commande de ce chef d-œuvre : Robert Wise, dont c’est la deuxième production. Pour la petite anecdote, le réalisateur récupéra les décors du « Bossu de Notre-Dame », afin de faire des économies dans son budget. Bien évidement, Robert Wise caractérisé par son génie, ne laisse rien transparaître de cela et le film se révèle tout aussi passionnant qu’intriguant. Notons également une certaine originalité, puisque les deux acteurs phares du cinéma fantastique se retrouvent dans cette super production. Boris Karloff et Bela Lugosi se donnent la réplique et la scène où la bagarre éclate entre eux est, en ce sens, tout à fait allégorique ! C’est le choc des titans, Dracula contre Frankenstein, c’est beau, c’est puissant et c’est admirablement bien joué ! D’ailleurs, autre petite anecdote, Val Lewton, le producteur, ne voulait pas que Bela Lugosi se retrouve au générique. Peut-être un effet de l’apparition des vecteurs commerciaux ? Heureusement, on retrouve le nom de ce dernier dans un rôle qui, même s’il est minime, à le mérite d’être remarqué. Bref, cette œuvre intemporelle du 7ème art met en exergue un Boris Karloff qui offre une performance étonnante (si je puis me permettre d’utiliser ce mot) ! A posséder OBLIGATOIREMENT dans sa cinémathèque !!! Phantom of the Opera: Arthur Lubin - 1948 près avoir été congédié de l’Opéra de Paris, Eric Claudin, violoniste, propose à un éditeur un concerto qu’il a écrit. Son aspiration est de faire d’une jeune soprano un peu ingénue, Christine Dubois, une grande vedette. Pensant que sa musique lui a été volée, Eric devient complètement fou et assassine l’éditeur. Cependant, son assistante a eu le temps de lui jeter du cyanure au visage. Se réfugiant sous les catacombes de l’Opéra de Paris, masque sur le visage, cape et chapeau sombre, l’homme hantera ces lieux en multipliant les meurtres. Son unique but : faire que Christine chante ! « Le Fantôme de l’Opéra » est avant tout connu pour être un célèbre roman de Gaston Laroux. Un livre étonnant et qui, au fil du temps, est resté une œuvre grandiose. Le cinéma ne pouvait donc passer à côté d’un tel scénario. Ce sera donc en 1925, dans un film muet, que le célèbre personnage trouvera son identité sous les traits de Lon Charney. Acteur phare de l’époque du cinéma muet, il était ainsi surnommé : l’homme au 1000visages. Mais ce n’est pas sans mal que ce film a vu le jour. Des contraintes entre la production et l’acteur, des adaptations frauduleuses et parfois ringardes, retarderont la sortie du film. L’acteur se séparera ainsi du producteur, Julian Rupert qui, pour un commentaire plus personnel, avait tout de même tourné quelques scènes d’anthologies. C’est Lois Weber qui sera, dés lors, chargée du montage. Dans le rôle de Christine, on retrouve Mary Philbin. Pour la petite histoire, le studio avait organisé un casting afin de recruter de jolies jeunes filles, ayant le charme et la désinvolture qui se devait d’être le point d’orgue d’une bonne comédienne. Exemple assez éloquent, quelques années plus tard, avec Katherine Hepburn ou Grace Kelly. La jeune Mary a donc été choisie pour le rôle de la soprano. Elle découvre alors Hollywood, en pleine expansion, et sera même le témoin d’une grande innovation : la construction d’une structure métallique pour reproduire, copie conforme, l’Opéra de Paris. Ce décor sera utilisé une nouvelle fois en 1943 dans la version de Arthur Lubin. Film au caractère plutôt baroque, contrairement à la version de 1943 plus gothique, il faut noter, pour la petit anecdote, que les scènes de danses et de chants, furent tournées en technicolor. En 1927, « Jazz Singer » sort dans les salles. C’est le début du cinéma parlant. C’est dés lors décidé, il faut retravailler sur la version de 1925 du « Fantôme de l’Opéra » pour en faire un film parlant. Mais 1927 marque la chute d’un grand style de cinéma, celui du muet, et Lon Charney se refuse à devenir l’homme aux 1000 voix. Que faire, si on ne peut rendre le personnage de Charney parlant ? Les producteurs utiliseront une voix « off » qui retranscrit les pensés les plus secrètes de cet infâme musicien détraqué. Il faudra attendre 1943 pour qu’un premier remake voie le jour. Arthur Lubin écrit donc une nouvelle version, toujours basée sur le roman de Gaston Leroux, du « Fantôme de l’Opéra » qui met en vedette le talentueux « Claude Rains », souvenez-vous de « L’Homme Invisible » de James Whale en 1933 ou encore de « Casablanca » de Michael Curtiz. On y retrouve également Susanna Foster dans le rôle de Christine. Une interprétation qui n’a d’ailleurs rien à envier à Mary Philbin. Claude Rains lui-même est étonnant dans ce rôle de désaxé qu’il interprète avec une émotion rendant le personnage touchant. Cette version plus gothique n’est pourtant pas dénuée de charme. Oscillant entre le tragédie et l’horreur, c’est surtout une belle histoire d’amour qui sa cache derrière. Un faste musical vient embellir ce film aussi réussi que la version de 1925 et qui reste un grand classique incontournable. Ce succès on le doit aussi à ces scènes devenues légendaires. La plus impressionnante, celle qui demande une performance où il ne faut pas faillir, c’est bien entendu le moment où Christine arrache le masque. Scène anthologique qui a marqué le cinéphile jusqu’à en devenir un véritable chef d’œuvre. Si d’autres versions existent, je pense à Dario Argento en 1998 ou encore celle de 1963, rien ne vaut les œuvres de Rupert Julian et Arthur Lubin qui, d’ailleurs, sont reconnues comme étant les plus abouties et les plus belles. Hill House: Robert Wise - 1963 S’il était question de maisons hantées, le spectateur penserait tout de suite à « Poltergeist, ou encore La Maison Winchester, voir aussi Amytiville… ». Mais il est une maison encore plus effrayante : « Hill House » ! Tourné en 1963 à la « Métro Goldwin Meyer » par le génialissime Robert Wise (Le jour où la terre s’arrêta, Le récupérateur de cadavres, West Side Story,…) ce film à l’atmosphère oscillant entre le thriller fantastique et le film d’horreur, joue sur la psychologie de nos peurs primales. Bénéficiant d’un petit budget, le réalisateur nous convie à un genre où il excelle particulièrement, celui du huis clos ! La maison, d’abord, qui renferme une malédiction vieille de 90 ans. La maison est-elle hantée ? Si aucun fantôme n’est apparent, nous serons vite confrontés à des événements surnaturels effrayants. Le personnage de Eleanore (Julie Harris) est, elle aussi, le symbole de se huis clos. Personnage renfermée, peu sûre d’elle et qui pendant plus de 11 ans a été la victime de sa mère impotente ajoute une touche encore plus sombre à ce film. Il faut ici saluer la prestation de l’actrice qui est très convaincante dans son interprétation et qui ne manque pas de sincérité. Nous devrions encore citer Claire Bloom dans le rôle de « Théodora » et qui à un manifeste poussé à son paroxysme, tant la désinvolture de son personnage est éblouissante. L’acteur de théâtre Richard Johnson (qui épousera Kim Novak) se complait dans le rôle du chercheur en paranormal – un métier qui inspira bien d’autres cinéastes – et qui à d’ailleurs la prestance et l’assiduité d’un acteur dans sa plus grande splendeur. Enfin, pour l’anecdote, on notera l’apparition de Lois Maxwell, la célèbre Moneypenny dans James Bond, qui interprète « Claire », la femme du docteur Markway. Bref, ce film qui joue sur les ambiances noires et inquiétantes est un véritable chef d’œuvre du cinéma. Notons qu’en 1998, un remake de ce grand film est sorti sur les grands écrans : The Haunting dont l’adaptation ainsi que les acteurs furent particulièrement décevants. Catherine Zeta-Jones n’arrivant pas à la cheville de Claire Bloom est obligée de jouer sur son physique, heureusement bien plus beau que son jeu d’actrice. Lili Taylor reprend le rôle de Julie Harris et aurait eu mieux fait de se casser une jambe plutôt que d’essayer de se mesurer à des pointures du cinéma. Enfin, Liam Neeson, que j’apprécie beaucoup, m’a plutôt laissé un effet de déception. Même si cet acteur au talent irrévocable et le seul « pilier » du film, il ne ressemble en rien à la prestation excellente de Richard Johnson. En conclusion, mais vous l’aurez compris, visionnez plutôt la version de 1963 qui est la seule et unique ! L'étrange Monsieur Victor: Jean Grémillon - 1937 Le bon monsieur Victor (Raimu), cache derrière sa bonhomie et son accent méridionale, un aspect plutôt inquiétant. Receleur d'abord, meurtrier ensuite et menteur. Il fera accuser le pauvre cordonnier (Pierre Blanchard) à sa place pour le meurtre d'un certain Amédée qui le faisait chanter. Sept ans après, l'innocent s'évade et est bien décidé à revoir son fils. C'est vers ce bon Monsieur Victor qui ne cessait de clamer l'innocence du bagnard, qu'il va se tourner. Pensant faire confiance à ce personnage rondouillard, il est loin de penser que derrière cette apparence, se cache un malfaiteur. Lorsque sort en 1937 le nouveau film de Jean Grémillon, ce dernier reçoit de la part du publique un accueil plutôt hostile. En effet, la co-production est assurée par l’UFO, un studio allemand. Or, la situation politique en Allemagne n’engage en rien un succès pour ce film qui, pour l’époque, faisait plutôt l’objet d’une grande qualité. On aura tantôt fait d’accuser Jean Grémillon de collaborer avec l’Allemagne nazis. Mais le réalisateur ne voulait-il pas simplement faire un film ? Quoiqu’il en soit, on peut dire aujourd’hui qu’il est un véritable chef d-œuvre ! Mettant en scène Raimu dans un rôle que l’on n’attendait pas, l’acteur joue sur l’ambiguïté de son personnage. Habitué aux films de Marcel Pagnol, il n’a pas été difficile pour l’acteur d’interpréter un bon rondouillard respecté par tous. Mais derrière la bonhomie se cache l’infamie. Raimu nous prouve dans ce rôle son talent d’acteur. Sa performance est éloquente et son rôle de malfaiteur, tentant de se dépêtrer d’une situation qu’il a lui-même créée, surprendra le cinéphile tant le réalisme et la sincérité de Raimu servent ce bon Monsieur Victor. A ses côtés, un autre grand acteur de l’époque, Pierre Blanchar. Lui aussi joue sur une certaine ambiguïté, peut-être moins poussée que l’interprétation de Raimu, puisque son rôle est de rendre le personnage macho et un rien misogyne du début touchant et un rien niais. Là aussi, nous saluerons la performance de cet acteur qui a joué dans des succès tels que : « L’Atlantide, Crime et Châtiment, Un Seul Amour,… » ! Pour la petit anecdote (il y en a tellement pour ces films de l’époque) le film est resté seulement deux semaines à l’affiche, les raisons en sont principalement politique, voir plus haut. Toutefois, l’ingéniosité de ce polar sombre en fait un succès incontournable, le réalisateur est parvenu à faire jouer les ambiances aussi bien que les acteurs. Un grand film qu’il ne faut donc pas rater ! La Guerre des Mondes: Byron Haskins - 1953 Dans la petite bourgade de Linda Rosa, après l'atterrissage d'un vaisseau spatial, 3 personnes sont désintégrées. D'autres soucoupes volantes suivent bientôt la première pour coloniser la Terre. Martiens contre Terriens sont alors en guerre. Les armes utilisées par l'homme sont impuissantes face à cet ennemi destructeur. Clayton Forrester, un physicien reconnu tente de trouver une parade à l'invasion avant l'utilisation de la Bombe atomique. Cette ultime chance n'y fait rien, la population attend la mort jusqu'au moment où des bactéries détruisent les Martiens. Adapté d’un roman de Herbert G. Wells, « La Guerre des Mondes » est un véritable film culte des années 50. Byron Haskins, qui signe la réalisation, nous transporte dans une invasion de la terre saisissante grâce à des effets spéciaux d’une incroyable assurance. Le superviseur, Walter Hoffman, joue vraiment sur les détails pour donner à cette invasion une crédibilité telle que beaucoup de citoyens croyaient vraiment subir une attaque martienne. Au scénario, Barré Lyndon respecte assez bien le roman de Wells. A quelques détails prêts évidemment, je pense à la scène de fin. Le plus intéressant dans cette production est qu’il n’y a pas véritablement de protagonistes sauveurs du monde. Il ne faut pas compter sur quelques scientifiques, ni sur Gene Barry (Clayton Forrester) qui, même s’il a la carrure pour le faire, se frotte à des difficultés. N’attendez pas de voir surgir un prétorien assidûment féroce et courageux pour se frotter à l’attaque extra-terrestre. Je me rapporte, vous l’aurez compris, à la scène de fin qui est restée intemporelle et qui signe une orchestration habile et inattendue, et pourtant si logique. Quelques-uns y verront une facilité, d’autres un chef d-œuvre. Si aujourd’hui quelques producteurs à la bravoure certaine se sont frottés à cette difficulté d’invasion de la terre, pas mal de ces derniers iront jusqu’à se casser la figure. Je pense à « Independance Day » qui est vraiment la daube la plus extraordinaire qu’il nous a été donné de voir. Dans « La Guerre des Mondes », Byron Haskins et Barré Lyndon nous ont offert un 7ème art en puissance et il faut aller chercher loin pour trouver pareil production à notre époque ! La Planète Interdite: Fred McLeod Wilcox - 1956 Année Terrestre 2257. Suite à la disparition d'une expédition scientifique, une équipe est envoyée sur Altaïr IV à la recherche d'éventuels survivants. Dès son arrivée en orbite, le croiseur C-57-D reçoit un message du Professeur Morbius. Rescapé de l'expédition, il les enjoint à ne pas se poser car au sol un terrible danger menace. Malgré les recommandations le vaisseau se pose sur cette planète où vivent en autarcie le professeur Morbius, Altaïra, sa fille, et Robby le Robot. Ancien berceau de la civilisation Krell, Altaïr 4 renferme des mystères à l'image de cette gigantesque machine qui fonctionne seule depuis des siècles ... Mais, la nuit venue, une entité invisible attaque le vaisseau .... Véritable chef d-œuvre du cinéma de science-fiction, « La Planète Interdite » n’est pas un space-opera dont la pléthore de cliché agacent le spectateur. Loin de cette vulgarisation qu’il nous a déjà été donné de voir, « Forbidden Planet » - de son titre original – est une œuvre à part entière. A la réalisation on retrouve Fred McLeod Wilcox, au scénario, trois noms connus : Cyril Hume, Alan J. Adler et Irving Block. L’équipe a donc su donner une originalité au film. Mêlant l’intrigue à des effets spéciaux qui, pour l’époque, furent d’une incroyable réussite, ils ont apporté un savoir-faire trop longtemps oublié. Les décors de Hugh Hunt et Edwin B. Willis composent sur le même ton. Le spectateur plonge dans l’univers terrifiant de « Altaïr 4 » à la poursuite d’un monstre invisible. Enfin, l’ambiance sonore qui tombe généralement dans un ringardisme douteux, est ici à son apogée. Elle dégage une ambiance particulièrement sombre et renforce l’atmosphère pour que nous puissions partager un peu plus l’émotion qui se dégage de cette planète étrange. Autre originalité à souligner, Robby le robot ! Saviez-vous qu’il est devenu encore plus populaire que le film ? Aujourd’hui encore il est une référence pour les multiples producteurs de S-F. Peut-être est-ce dû au caractère de ce personnage ? S’il n’est qu’une machine il semble pourtant doté de sentiments. Il est serviable, n’a aucune hostilité et parle quand même plusieurs langues et leurs dialectes. Cette idée de polyglotte sera d’ailleurs reprise par Georges Lucas pour son robot 6PO. Bien entendus, les décors représentant le futur ne sont pas à négliger. Le vaisseau C-57-D est peut-être le seul cliché de ce film. Une soucoupe – attention à ne pas comparer avec « Plan 9 from outer space » de Ed Wood qui avait utilisé de vulgaires assiettes de cuisine – il s’agit ici d’un aspect tout à fait respectable. Enfin, je m’en voudrais de ne pas parler des personnages, et surtout d’un en particulier, celui du commandant Jean-Jacques Adams. Devinez qui tient le rôle ? Il s’agit de Leslie Nielsen. Loin de son rôle de « Frank Drebin » celui qui est aujourd’hui un des comiques les plus primés de Hollywood nous prouve qu’il avait un talent et, mesdemoiselles, un charme irrésistible. C’est lui qui découvrira l’origine du monstre, c’est de lui aussi que la fille du Docteur Morbius tombera amoureuse. D’ailleurs voilà bien un personnage étonnant. Le Docteur Morbius est-il à cataloguer dans les « méchants » ou est-ce seulement un savant fou avide de connaissances ? Est-il peut-être simplement niais, quels étaient les desseins qu’il projetait ? Walter Pidgeon tient un rôle sur mesure ! Son physique un peu dur et son regard foudroyant interpelle le spectateur. Bref, même si aujourd’hui beaucoup ne se souviennent que de « Star Wars, Star Trek ou Mars Attak », pour les cinéphiles « Forbidden Planet » reste une œuvre intemporelle qui aura marqué le cinéma de Science-Fiction ! J'ai encore plusieurs articles de films cultes à terminer, mais en vrac voici quelques titres: Nosferatu (1921-1922), Dracula (1931) les Films de Ed Wood en général, ainsi que les films de Fritz Lang principalement "Métropolis" en 1927. Et beaucoup d'autres encore :wink:
  14. Blacksad aussi... Mais il y a quand même d'autres séries qui sont pas mal: SAMBRE!!!! Mais aussi, les albums de Nicolas Dumontheuil, le Régulateur, Les Mémoires Mortes, Berceuse Assassine, Monsieur Noir, Aldebaran et Betelgeuse, UW1, Le Fléau des Dieux, .... :wink:
  15. Avant de dire une bêtise, l'adresse du site de chez Nuclea, c'était bien nuclea.fr ? Si c'est le cas, alors il n'existe plus... Maintenant, de là à déduire une quelconque faillite...
  16. Là pour le moment: L'Homme de Londres, de Georges Simenon. Et ça se passe de commentaires évidemment :wink:
  17. BD Cool

    DVD série Alias

    Et tu n'es pas encore au bout de tes surprises Mais chut, j'en dis pas plus :wink: Sinon, je suis devenus tellement fan de la série (et pas que pour le plastique de Jennifer Garner) que les DVD, je le sens, vont bientôt compléter ma vidéothèque.... Vivement la saison 3!!!!
  18. BD Cool

    Fishermen Story

    CITATION(brodieman)juste pour chipotter parce que ça à l'air bien, on dit un ciel -> des cieux Oups, désolé, vraiment pour cette grossière faute d'orthographe... :oops: Merci à toi :wink:
  19. BD Cool

    commodore for ever

    CITATION(Renardrouge)ben de la meme manière que sur les disquettes. :mrgreen: Ouais, mais ce que l'on comprenait pas, c'est que la bande défile, donc forcément, si avec un personnage on revenait un peu en arrière, où on s'attardait sur un niveau, on aurait dû arriver àla fin de la k7 sans avoir terminé. Enfin... c'est pas bien important :wink: Ooooh, je vais me coucher là
  20. BD Cool

    Fishermen Story

    Série: Fishermen Story Titre: En attendant Hemingway Tome: 1 Auteur: Konior Editeur: Caravelle BD / Glénat Bénélux Prix: 11,40 € RESUME Deux petits pêcheurs isolés sont complètement dépassés par la situation : les poissons sont devenus trop gigantesques, trop hargneux… et trop nombreux pour qu'ils puissent exercer leur gagne-pain. Contraints à fuir le littoral, ils vont néanmoins retrouver une lueur d'espoir au détour d'une rencontre inattendue : Hemingway. MON AVIS: Envie de voyager, de partir à l'aventure et de découvrir des horizons lointains tout en restant chez soit ? C'est maintenant possible grâce à un nouveau label associé aux éditions Glénat : Caravelle BD ! Pour inaugurer ce nouveau venu, deux collections et deux premières parutions. Celle qui nous intéresse est " Fishermen Story ", dans la collection " Migration ". Et là, quelle belle surprise, on plonge dans un récit à la manière d'Ernest Hemingway, quoi de plus logique vu le titre de ce premier album, et d'ailleurs ce récit est un patchwork de petits trésors. Plutôt proche du roman éponyme " Le Vieil Homme et la Mer " vu le thème que cet album aborde, on y retrouve de l'aventure, de l'humour, du fantastique,… et tout cela desservis par des personnages attachants et cocasses. Notamment notre célèbre écrivain que l'on découvre sous un aspect plutôt drôle et séduisant. Cette série est prévue en plusieurs tomes, chacun nous emmènera sous des cieux différents pour vivre des aventures à profusion, aussi sulfureuses que dangereuses. Dessinateur et scénariste de ce premier album, Konior nous offre un dessin proche de l'animation grâce à un trait assez vif et qui fait preuve d'une grande dextérité. On appréciera le côté tantôt assez rugueux et tantôt l'aspect complètement déjanté. L'auteur fait donc preuve d'un talent indéniable et ne se refuse pas l'exagération. Il nous surprendra aussi en passant d'un dessin plutôt caricaturale à un dessin très réaliste qui est surprenant pas sa beauté. Et pourtant, ce n'est qu'un bref passage, mais très percutant. Konior, c'est aussi des couleurs directes d'une beauté étonnante. Donnant un air suranné au récit, la couleur apporte une atmosphère particulière, très atypique, mais dans laquelle on s'immerge totalement. Enfin, le scénario est tout aussi réussi. On est évidemment très proche de Hemingway, surtout dans les dialogues et la narration. Sans avoir adapté un quelconque roman de l'écrivain, Konior, nous fait part d'une belle originalité en l'injectant dans un récit qui aurait pu être le siens. Ses influences sont par ailleurs très présentes. Bref, un album d'une rare beauté qui ne doit pas passer inaperçu !
  21. BD Cool

    Numéro d'édition ???

    Tu regardes dans le copyright. Si tu vois qu'il est indiqué, par exemple, 1995 et que plus bas tu lis © 2003, c'est une deuxième ou troisième édition.
  22. BD Cool

    commodore for ever

    Quel époque le Commodore. J'avais le "Commodore 64" et on passait des heures à s'amuser avec les jeux. D'ailleurs, on s'est toujours demandé avec mes frères comment on pouvait faire un JV sur une K7... :roll: :shock: En tout cas, c'était une belle époque je trouve... aaaahhh, nostalgie :wink:
  23. BD Cool

    Les Arcanes du Midi-Minuit

    Dans le deuxième ils nous menaient sur une piste, j'avais d'ailleurs pensé que dans le troisième on en saurait plus. Enfin, qui sait, peut-être dans les prochains tomes. Mais j'ai ma petite idée sur la question quand même :wink:
  24. BD Cool

    Les Arcanes du Midi-Minuit

    Le dernier tome est vraiment génial!!! Même si on en apprend pas plus sur Jim et Jenna, les enquêtes restent succulentes... J'espère qu'ils continueront à nous gratifier de quelques albums de cette trampe :wink:
  25. Pour le moment, je me passe en boucle un truc qui plus tout jeune. Enfin, si, c'est pas une sortie qui date de 10 ans... Quoique :roll: Enfin, bref, c'est le dernier album de William Dunker... Avant que vous ne me demandiez de qui il s'agit, c'est un chanteur belge de blues qui ne chante uniquement qu'en wallon. Mais ça vaut le coup :wink:
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