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Nickad

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Messages posté(e)s par Nickad


  1. Titre de l'album : Romi, la sorcière aux cornes de bélier tome 1
    Scenariste de l'album : ABE Yôichi
    Dessinateur de l'album : ABE Yôichi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    Tout le monde est endormi. Sur cette Terre ne restent plus que moi, ma camarade Sawada... et tout un tas de moutons. Pour une raison qui m'échappe, Sawada est devenue une sorcière, dotée de cornes de bélier. Pour une autre mystérieuse raison, elle m'a tiré du sommeil «pour s'amuser». Et maintenant, elle ne fait que m'embêter ! Que vais-je devenir dans ce monde apocalyptico-romantique ?!

    Critique :

    Déroutant et perplexe, ce sont les deux adjectifs que j’associerai à cette lecture. Déroutant en premier car on pense marcher sur un chemin puis on en change, puis on y revient. On ne sait pas vraiment où l’on se trouve, dans un rêve, dans la réalité, dans une histoire dans l’histoire ?

    Perplexe ensuite, sous ses allures de petite farce de sorcière et ses personnages mignons qui s’amusent et qui plaisantent, la situation décrite est absolument effroyable, les derniers instants avant la fin du monde en quelques sorte !

    Je pourrai aussi ajouter imaginatif, ce nouveau monde est original, au début il est très bucolique avec sa végétation envahissante et ses moutons paisibles. Puis il prend des allures post-apocalyptiques avec une menace sous-jacente et des petites phrases qui nous mènent au bord du gouffre.

    Mais comme on ne sait pas si c’est réel ou non, on n’a pas les critères qu’il faut pour jauger l’œuvre ou plutôt on ne sait pas lesquels prendre. Alors ça reste flou, on se demande si c’est bien, on cherche à comprendre l’objectif de l’auteur, s’il y a un message à trouver, une critique à demi-mot… Finalement on reste coi en espérant que la suite nous donne les clefs de compréhension.

    2 tomes en cours

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/romi-la-sorciere-aux-cornes-de-belier-t01?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement


  2. Titre de l'album : How not to summon a demon lord tomes 1 et 2
    Scenariste de l'album : MURASAKI Yukiya
    Dessinateur de l'album : FUKUDA Naoto / TSURUSAKI Takahiro
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    Il incarnait un roi démon dans son jeu... avant d'être soudainement invoqué dans un autre monde ! Dans le MMORPG Cross Rêverie, Takuma Sakamoto était un joueur si doué qu'on le surnommait le roi démon . Un beau jour, il se réveille dans un lieu qui ressemble à son jeu et se retrouve face à deux filles qui se disputent pour savoir laquelle l'a invoqué. Takuma réalise alors qu'il a été projeté dans un autre monde et qu'il a pris l'apparence de son personnage ! Complètement asocial, il galère à se faire passer pour un roi démon pour s'en sortir !

    Critique :

    Rem, une jeune fille mi-humaine mi-chat et Shera une jeune elfe font un rituel d’invocation en même temps, c’est Diablo un roi démon de niveau 150 qui apparaît. Les deux filles se disputent pour savoir qui sera son maître mais Diablo possède de nombreuses compétences dont un sort qui renvoie les maléfices. Rem et Shera se retrouvent toutes les deux à porter un collier d’invocation qui les oblige à obéir aux ordres de Diablo.

    Mais Diablo n’est pas seulement un roi-démon, il est surtout un joueur de jeu vidéo, otaku et totalement ignorant avec les femmes, qui se retrouve coincé dans le corps de son avatar. Ne sachant pas comment se comporter avec les gens, il n’arrive à s’exprimer qu’en incarnant son personnage, un roi-démon hautain et assez froid.

    Le manga est arrivé en France via son anime en 2018 (2 saisons disponibles). Dans ce genre de cas, on est parfois un peu déçu de découvrir le manga mais dans le cas de How not to summon a demon lord, il n’y a pas de dissonance entre le manga et l’anime ; ils sont cohérents et tout autant agréables l’un que l’autre. Le côté isekai est bien présent car il y a toujours un décalage entre les actions de Diablo et ce qu’il pense vraiment. Lui qui ne côtoyait jamais personne, perd ses moyens devant les femmes et a tendance à laisser vagabonder son imagination car il a lu trop de mangas… Tous les trois vont partir à l’aventure pour régler les problèmes des deux filles.

    On se retrouve donc dans un manga d’heroic fantasy avec ses quêtes, ses non-humains plus ou moins classiques, ses monstres, de la magie et des méchants. Bourré de notes humoristiques, le manga joue également sur le fan-service avec des situations ecchi (à connotations sexuelles). Il y a de l’érotisme dans l’air, si on ne franchit jamais la ligne, il y a quand même une volonté sensuelle marquée. Le manga reste efficace surtout grâce à ses personnages sympathiques et une ambiance bon-enfant. Une bonne distraction.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/how-not-to-summon-a-demon-lord-tome-1?ref=44

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  3. Titre de l'album : Utsubora tome 2 (fin)
    Scenariste de l'album : NAKAMURA Asumiko
    Dessinateur de l'album : NAKAMURA Asumiko
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Asumiko Nakamura, autrice culte au style graphique unique, revient en français avec un polar psychologique particulièrement complexe et ambitieux. Entre suicide, plagiat et fantasmes, où se trouve la vérité ? Malgré l'enquête en cours, le mystère entourant le décès d'Aki reste entier. Les détectives peinent à démêler le vrai du faux... De son côté, Mizorogi continue à graviter autour de celle qui se prétend la jumelle de la victime. Restée seule, Koyomi est rejointe par Tsuji et Yatabe pour un dîner riche en spéculations : tous deux s'interrogent sur la véritable provenance d'Utsubora... Les masques finiront-ils enfin par tomber ?

    Critique :

    Difficile de donner un résumé de ce 2eme et dernier tome, difficile sans risquer de gâcher l’impression du livre, de piétiner le cheminement, de couper l’intrigue…

    Bon sang que ce livre est bon, il mérite d’y revenir, de reprendre le fil, de découvrir à nouveau. Car ce qui fait l’intrigue ce ne sont pas tant les événements que les cheminements de pensées, c’est l’essence des personnages qui détermine toute l’histoire. Et en même temps, il est difficile d’accès, il faut remettre les éléments dans l’ordre au fur et à mesure qu’on les découvre et il faut avoir une certaine quantité d’empathie pour arriver à effleurer la sensibilité des personnages. Se mettre à leur place serait prétentieux tellement ils sont complexes !

    Car tout est là : il y a ce qui fait l’écrivain, sa raison de vivre et surtout ce qui lui manque quand arrive la page blanche. Il y a ceux qui gravitent autour, celles qui cherchent désespérément une place auprès de lui, ceux qui s’inspirent, ceux qui cherchent simplement à exister. Et puis il y a le graphisme, étrangement captivant par moment qui fait ressortir les cris de l’âme.

    Une belle œuvre, à demi-mot, pour ceux qui veulent prendre le temps d’entendre et qui veulent bien se laisser apprivoiser.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/utsubora-tome-2?ref=44

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  4. En avril prochain, les deux grosses stars du Shonen Jump du catalogue Ki-oon ressortent le grand jeu en librairie !
     
    Pour l’achat d’un tome de My Hero Academia et d’un tome de Jujutsu Kaisen : une pochette à livres en tissu aux couleurs des deux séries vous sera offerte !

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  5. Titre de l'album : La petite loutre menteuse tome 1
    Scenariste de l'album : LOMMY
    Dessinateur de l'album : LOMMY
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Noeve Grafx
    Note :
    Résumé de l'album :

    Je suis adorable, mais je ne suis pas très sage. J'adore faire des bêtises. Je souris, je ris, je me fâche, je pleure, mais souvent je fais semblant ! Raconter des mensonges, je trouve ça très amusant ! Pas vous ?

    Critique :

    La petite loutre menteuse est une série humoristique publiée à l’origine sur les réseaux sociaux, c’est un yonkoma, un manga à quatre cases dans le sens vertical.

    La petite loutre est mignonne et coquine, elle aime les blagues sur tout et n’importe quoi. Les dessins, en couleur, sont bien faits et elle a une petite frimousse agréable. Ses petites blagues sont inégales, certaines font sourire, d’autres moins ; mais ce qui est sûr, c’est que c’est une lecture tout public. L’inconvénient de ce genre de format, c’est qu’il est fait pour être lu petit à petit, une petite histoire par jour ou une par semaine. Quand on lit le recueil d’une traite, on tombe forcément dans la sensation de redondance et on peut vite se lasser.

    Dans Hamlet (acte III scène 2) Shakespeare donne des conseils aux comédiens dont celui-ci que je trouve fort à propos pour ce manga : « Et que ceux qui jouent les clowns ne disent rien en dehors de leur rôle ! car il en est qui se mettent à rire d’eux-mêmes pour faire rire un certain de spectateurs ineptes, au moment même où il faudrait remarquer quelque situation essentielle de la pièce. » Qu’il est énervant de voir cette petite loutre dire à la fin de ces blagues « non je rigole » comme si le lecteur n’est pas en mesure de comprendre qu’il s’agit d’humour. D’un autre côté, ses blagues manquent parfois d’une chute…

    Alors c’est mignon, c’est gentillet, parfois drôle mais c’est surtout à prendre à petites doses.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-petite-loutre-menteuse-tome-1?ref=44

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  6. Titre de l'album : Ash, le bâtisseur de civilisation tomes 2 & 3
    Scenariste de l'album : AMAKAWA Mizuumi
    Dessinateur de l'album : KUROKI Yoruno / OKUMA Mai
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Komikku
    Note :
    Résumé de l'album :

    Pour retrouver la culture perdue de l'ancienne civilisation, le jeune Ash fait renaître les techniques apicoles d'antan. Néanmoins, les souvenirs douloureux de la mort de son ami refont surface à l'approche de l'hiver. Il se met alors en tête de créer un remède pour éviter que d'autres ne meurent d'un simple "rhume". Peu après, son amie Maika tombe malade et perd connaissance. Le médicament qu'a développé Ash possède des effets indésirables et nocifs et le jeune garçon va alors devoir prendre une décision importante.

    Critique :

    Ash s’est retrouvé seul dans la forêt qui est très dangereuse, après plusieurs jours les villageois pensent qu’il n’y a plus d’espoir. C’est là qu’Ash revient, heureusement pour lui, il a rencontré Ban en cours de route, le chasseur du village. Avec lui, il découvre d’autres plantes et crée un remède à base d’aloe vera. Voilà un nouveau moyen de récolter de l’argent pour le village ce qui va leur permettre de développer une ferme apicole. Mais la vie reste quand même très dure et les gens peuvent mourir rapidement, d’un rhume ou d’une fracture parfois. Ash doit à tout prix trouver d’autre remèdes surtout avec l’approche de l’hiver.

    Pour rappel Ash est né avec des souvenirs de sa vie antérieure, une vie qui avait sans doute eu lieu de nombreux siècles avant, dans le même monde. Il n’en a que des images confuses et pas de connaissances précises. S’il sait vers quoi il avance, il n’a pas la science infuse et doit travailler et expérimenter pour avancer. C’est donc le point positif de l’histoire, Ash progresse avec les moyens du bord, pas à pas, avec l’aide des gens qui l’entoure. Mais à ce rythme-là, le manga risque de durer longtemps…. Enfin à condition qu’il ne soit pas abandonné entre temps ! Car s’il se lit facilement et qu’il est plutôt agréable, il lui manque la petite étincelle qui pousserait le lecteur à se ruer dessus lors de sa parution. Il n’en reste pas moins un shonen assez classique bien fait qui a les moyens de décoller.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ash-le-batisseur-de-civilisation-tome-3?ref=44

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  7. Titre de l'album : La grossesse de M. Hiyama
    Scenariste de l'album : SAKAI Eri
    Dessinateur de l'album : SAKAI Eri
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Cela fait environ dix ans que, suite à une évolution naturelle, tous les hommes fertiles peuvent tomber enceints. Et jusqu'à ce que ça lui arrive, Kentarô Hiyama n'avait jamais envisagé cette éventualité. Salaryman chargé d'un poste à responsabilité, coureur de jupons célibataire, il profitait de la vie sans réfléchir aux conséquences. Mais quand son médecin lui annonce qu'il est enceint d'environ dix semaines, il devra tout remettre en question. Réalisant alors à quel point la société est inégalitaire, il décide de porter l'enfant à terme et de créer sa place lui-même !

    Critique :

    Depuis une dizaine d’années ; les hommes peuvent tomber enceints ; pas d’un autre homme comme beaucoup le pense, mais d’une femme. Difficile pour eux de le savoir avant que cela n’arrive vu qu’ils n’ont pas de cycle menstruel. Quand M Hiyama réalise qu’il est enceint, il en est à douze semaines environ, mais il n’est pas marié et ne sait pas qui est la mère. Et comme il est chef d’entreprise, il doit alors prendre une décision cruciale : garder ou non le bébé.

    Au travers de cette histoire un peu fantaisiste, l’autrice aborde tous les préjugés qui existent autour de la grossesse même des préjugés qui pourraient exister si un jour ce cas de figure devenait réel. Cela passe par les remarques désobligées au travail, dans les transports, dans les lieux publics « vous allez être en retard parce que vous avez la nausée […] vous pourriez faire un effort, non ? ». Les remarques sur les parents célibataires sont aussi bien présentes et dans le cas de M Hiyama, la méconnaissance qui le catalogue directement en personne gay.

    D’un autre côté, le fait qu’un homme soit enceint lui permet de mieux réfléchir à la situation, aux difficultés qu’il rencontre, il revient aussi sur sa façon de penser avant d’être dans cette situation. Il est toujours difficile de se mettre à la place des gens quand on n’est pas concerné, on a beau faire de son mieux pour comprendre, ce n’est pas comme si on le vivait, et je ne parle pas que de la grossesse… Alors un livre comme la grossesse de M Hiyama est une aubaine qui pousse le lecteur à voir les choses différemment, il porte un véritable message de tolérance et de compréhension tout en abordant le sujet avec une certaine légèreté et beaucoup de bienveillance. Une réussite !

    Pour information, une série a été réalisée à partir de ce livre sous le même nom, elle est disponible sur Netflix.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-grossesse-de-m-hiyama?ref=44

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  8. L’équipe de Ki-oon est très heureuse de vous annoncer le retour dans son catalogue de Kaiji NAKAGAWA !
    Après une incroyable chasse à l’homme aux côtés d’un nettoyeur de cadavre dans Route End, l’auteur change de registre et nous offre un titre de science fantasy à nul autre pareil : Shadow of the Ring.
     
    En compagnie d’Aushi, partez explorer Keiju, la mystérieuse cité sur rails qui suit l’ombre de l’anneau planétaire ! Cet étonnant parcours permet aux habitants de côtoyer régulièrement les différentes ethnies qui peuplent le monde.
    Source d’une richesse culturelle folle, cette situation est aussi la porte ouverte aux complots, aux conflits géopolitiques et aux tensions larvées…
     
    Shadow of the Ring, une série fascinante en 4 tomes.
     
    Sortie du volume 1 le 24 août !
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    Shadow of the Ring – Sortie du tome 1 le 24 août 2023
    (Kaiji NAKAGAWA, seinen, une série en 4 tomes, 7,95 euros)
     
    Le royaume de Keiju ne ressemble à aucun autre… C’est une véritable cité montée sur rails, qui suit constamment l’ombre portée de l’anneau entourant la planète. Son circuit, identique depuis des générations, lui fait traverser de nombreux territoires. Pour cette raison, Keiju a développé une tradition de neutralité soutenue par une prouesse technique majeure : la création des hakukai, des armures surpuissantes qui améliorent les capacités physiques de ceux qui les portent.
     
    Aushi, fils de notable d’un pays ami, est fasciné par cette ville mouvante, habituellement fermée aux étrangers. Pourtant, grâce à ses relations et à son honnêteté désarmante, il parvient à se faire accepter à bord, où il se lie d’amitié avec Kamalu, l’intrépide petite sœur de la reine.
    Tout à sa joie de l’exploration d’un nouveau monde, il ne se doute pas qu’il arrive au moment où l’équilibre des alliances est sur le point de s’écrouler… Un assassin brise les défenses de Keiju, tuant sur son passage un membre de la famille royale et volant de précieux hakukai ! Quel est l’objectif de ce mystérieux agresseur ?!

    Une ethnie nomade dotée d’une culture aussi étrange que fascinante, une route enveloppée par une nuit éternelle, d’étonnantes armes polymorphes… Après Route End et ses meurtres en série, le talentueux Kaiji Nakagawa est de retour dans un univers de fantasy unique en son genre ! Entre complots et conflits larvés, le peuple de l’ombre trouvera-t-il son chemin ?
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  9. Le 6 avril prochain, Ki-oon vous entraîne dans un road trip décapant avec Badducks !
    Suivez la cavale de plus d’une décennie d’un trio criminel aussi improbable qu’attachant avec cette série en 4 tomes, dont vous pouvez déjà lire un
    premier extrait gratuitement sur notre site.

    Entre thriller, comédie familiale et science-fiction, Badducks brise les codes de la société... et du manga !

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  10. Titre de l'album : Sexy cosplay doll tome 9
    Scenariste de l'album : FUKUDA Shinichi
    Dessinateur de l'album : FUKUDA Shinichi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kana
    Note :
    Résumé de l'album :

     Les dures journées de travail de Marine sont enfin récompensées avec l'achat de son propre appareil photo ! Pour le tester, elle décide de participer au prochain rassemblement de cosplayeurs, mais, cette fois, de l'autre côté de l'objectif. Gojô, lui, a prévu de retrouver une personne rencontrée sur les réseaux sociaux et qu'il admire beaucoup, au même rassemblement. Invité avec Marine à un after par d'autres cosplayeurs, il plonge encore plus profondément dans l'univers des fans de mangas et d'anime !

    Critique :

    Marine se retrouve face à un problème de poids : elle a grossi ! Enfin légèrement bien sûr mais suffisamment pour ne plus rentrer dans les costumes que Gojô lui a fait. Elle finit par comprendre que c’est parce qu’elle est trop gourmande et surtout qu’elle mange entre les repas ! Puis tous les deux s’essayent à la photographie comme Marine s’est acheté un super appareil photo ! Gojô se découvre alors un nouvel intérêt et commence à communiquer avec un certain Akira qu’il décide de rencontrer à la prochaine convention.

    Nos deux héros continuent leur petit bonhomme de chemin, tranquillement, un peu trop peut-être concernant leur histoire sentimentale ! On aimerait vraiment qu’ils passent enfin la seconde ! Mais ce qui est bien, c’est qu’ils sont comme tout le monde, de simples adolescents passionnés. Le lecteur peut facilement s’identifier et apprendre tout un tas d’astuces sur le cosplay, le maquillage, la photographie… On se rend compte quand même que du côté du cosplay, les français sont moins bien lotis que les japonais et n’ont pas de boutiques dédiées avec tout un tas de matériaux et d’accessoires. Le manga reste toujours agréable à lire, alterne entre cosplay et tranche de vie pour ne pas lasser. Un bon divertissement.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sexy-cosplay-doll-tome-9?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement


  11. Titre de l'album : High Key x Low Key
    Scenariste de l'album : HAIDA Nanako
    Dessinateur de l'album : HAIDA Nanako
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Captivé par les photos du mystérieux et peu médiatisé Kei, modèle du photographe appelé Mel, Mao se rend souvent aux expositions photos dans le but de voir son idole. Alors qu''il était en train d''admirer un tableau, le photographe Mel en personne lui propose de devenir son modèle. Envoûté par le regard pénétrant de Mel, son visage de mannequin et sa voix posée, Mao se retrouve dans son lit sans même s''en apercevoir.

    Critique :

    Au cours d’une exposition, Mao découvre un jour les photos de Mel et son mannequin fétiche Kei. S’il est d’abord envouté par Kei, il finit peu à peu par apprécier tout autant le photographe. Il parcourt alors les différentes expositions de l’auteur, seul endroit où il peut voir ses œuvres. C’est là qu’il finit par rencontrer Mel qui lui propose de devenir mannequin.

    Avant toute chose, ce yaoi est pour public averti et contient des scènes plus qu’érotiques. Le graphisme très fin avec des personnages élancés et résolument fait pour plaire au lectorat féminin et n’est pas sans rappelé celui de Setona Mizushiro (le jeu du chat et de la souris). Les trois personnages principaux sont tous avides de présence, d’une âme sœur qui comblerait le vide en leur cœur. Ils s’approchent, se jalousent, se cherchent et finissent par trouver un équilibre tant sur le point sentimental que sur le point physique. C’est un manga sensuel et élégant et aussi très osé. Le seul bémol en ce qui me concerne c’est l’apparence un peu trop androgyne de Mao mais sinon, c’est une lecture agréable et une belle leçon d’amour sans préjugé et sans limite.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/high-key-low-key/?ref=44

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  12. Titre de l'album : Game of Familia tomes 4 et 5
    Scenariste de l'album : YAMAGUCHI Mikoto
    Dessinateur de l'album : D.P.
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    Un nouvel arc commence ! En s'infiltrant dans l'État magique de Laiknel, Sasae va découvrir une puissance technologique allant à l'encontre de la morale humaine... ! L'ordre a enfin été rétabli à Daba, mais le répit de Sasae et sa famille sera de courte durée, car ils apprennent que les Dead Mells ont finalement brisé les derniers remparts de la forteresse nord et ont envahi le royaume. Suspectant que l'État magique de Laiknel pourrait être responsable d'avoir utilisé la force de l'armée des Dead Mells à son avantage, Sasae prétend vouloir inscrire Hinana dans leur école de magie pour infiltrer le pays avec elle et mener son enquête. Dans cette école où enseigne le plus puissant des Sorciers, Ode Seeker, ils vont tenter de percer le mystère entourant une étrange jeune fille et des expériences qui semblent conduites par l'école... Pour le bien de son pays, elle va offrir son corps au démon ! Que l'opération d'infiltration de l'école de magie commence !!

    Critique :

    Le machiavélique Sasae a manipulé les différents enfants du roi de Daba afin qu’ils s’entretuent, pendant ce temps, il compte bien trouver le mécanisme qui bloque la magie. Mais il n’est pas le seul à être malin et il se retrouve à affronter le roi ! Tout finit bien pour la familia qui se retrouve à participer aux affaires politiques de Daba.

    Si les 3 femmes de la familia sont plus là pour le plaisir des yeux que pour l’avancée de l’histoire, Sasae lui est le personnage principal autour duquel tout s’articule. Il est le manipulateur de l’ombre qui s’occupe des sales besognes et qui semble toujours avoir un coup d’avance. Cela rend l’histoire très mature et un poil obscure. Comme il s’agit de survie avant tout et de protéger sa familia, ses décisions sont parfois très dures et son sens moral peut être remis en question. On en apprend plus sur son passé avec son père, qui en passant, était une belle ordure !

    Toujours destiné à un lectorat adulte, ce sombre « héros » apporte une vraie nouveauté dans l’isekai, rend les situations plus denses et intenses. Mais attention, les ennemis de Sasae semblent être tout autant intelligents et les stratagèmes se multiplient. C’est bien aussi parfois d’avoir des méchants puissants et des affrontements complexes ! Un manga tout en action et bien rythmé.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/game-of-familia-tome-5?ref=44

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  13. Titre de l'album : GRAY tome 1
    Scenariste de l'album : WOOLLEE
    Dessinateur de l'album : WOOLLEE
    Coloriste :
    Editeur de l'album : KOYOHAN
    Note :
    Résumé de l'album :

    Lee Seolwon a toujours rêvé d'être un super-héros, au point qu'il fi nit par se faire fabriquer un véritable costume ! Mais un problème se pose alors, comment devenir un super-héros sans super-vilain ? Une seule solution : en créer un soi-même. Dis-nous, Gray, que se passerait-il si ton secret était dévoilé ?

    Critique :

    GRAY est LE super héros coréen, sa notoriété est même devenue mondiale et des touristes font le déplacement exprès dans l’espoir de l’apercevoir. Mais un jour, il tue le méga super vilain de la ville Pinoki. Tout super héros qu’il soit, un meurtre reste un meurtre et il se rend à la police. Devant l’inspecteur, il passe aux aveux, il revient sur ses débuts et comment il en est arrivé là.

    Gray s’est vraiment l’histoire à laquelle on ne s’attendait pas. C’est l’histoire d’un homme, Lee Seolwon, fan de super héros et président d’une société de jouets qui veut vendre du rêve aux enfants et aux adultes. Qui devant le manque d’enthousiasme de ses directeurs, monte un projet insensé pour faire vendre des produits dérivés : créer de toute pièce un super héros !  Mais pour que son personnage devienne une star, il faut qu’il devienne indispensable au pays en combattant les méchants. Et c’est encore mieux s’il y a un super vilain. C’est comme ça que le spectacle commence ! Un super plan orchestré de main de maître.

    Gray montre donc l’arrière du décor, la manipulation de l’opinion publique en fonction de la psychologie humaine. Tout est extrêmement bien pensé, tout est calculé pour que l’on voit que ce que le héros veut que l’on voit. Alors pourquoi en est-il arrivé au meurtre ? C’est toute la question et c’est toute l’histoire du livre. Avec un peu de Batman pour les accessoires, un peu de Kick Ass pour la mise en scène, Gray nous dévoile de sombres côtés : l’appât du gain, la crédulité des hommes, la facilité de se laisser mouvoir par les évènements sans chercher à comprendre… En tout cas c’est une approche intéressante des super-héros.

    Série finie en 3 tomes

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gray-tome-1?ref=44

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  14. Titre de l'album : Goodbye Harlequin
    Scenariste de l'album : KUSABI Keri
    Dessinateur de l'album : KUSABI Keri
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Le mannequin populaire Eichi Shimizu devient l'égérie masculine de la marque à l'avenir prometteur, Gallant Quartz. Mais il se rend très vite compte qu'il a en fait été recommandé par un ancien camarade de classe, Akino Kubo, avec lequel il avait eu un rapport sexuel.

    Critique :

    Au lycée Akino Kubo, un élève brillant qui s’ennuie dans la vie car son avenir est tout tracé, rencontre un jour Eichi Shimizu, redoublant à cause de ses absences liées à son métier de mannequin. Il est tout de suite attiré par ce garçon à la beauté froide et peu communicatif. Après une relation courte et osée, Shimizu quitte le lycée. Des années plus tard, Kubo, devenu styliste retrouve Shimizu et décide de faire de lui l’égérie de sa marque.

    Les deux personnages principaux ont tous les deux des situations familiales compliquées. Si dans le cas de Kubo, ce n’est pas dramatique et crée de la concurrence dans la fratrie, c’est beaucoup plus sérieux pour Shimizu. Le jeune homme a été marqué par des drames et des séparations douloureuses, il ne veut plus s’attacher à personne de peur de souffrir. Il est devenu mannequin dans l’espoir que sa véritable famille le voit.

    Hélas, si les bases de leurs caractères sont intéressantes, le manga peine à les exploiter. C’est pareil concernant leur relation qui découle d’un arrangement professionnel ou encore des personnages secondaires qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés. Le graphisme est très beau et très sensuel (à réserver à un public averti), les personnages sont élégants, et l’univers de la mode renforce le côté artistique du titre mais le scénario aurait pu être plus profond. On reste en survol la majorité du temps.

    En conclusion, Goodbye Harlequin est un manga plus agréable à regarder qu’à lire.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/goodbye-harlequin?ref=44

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  15. Titre de l'album : Last mission : PK killer tome 1
    Scenariste de l'album : AAA
    Dessinateur de l'album : HARADA Eri
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Nishiki, jeune salary man, accro aux jeux vidéo, fait partie de la classe des marchands dans son RPG en réalité virtuelle. Un jour, les joueurs de sa propre guilde décident de le virer car il ne leur est plus d'aucune utilité. Désabusé, il décide de se lancer dans une dernière quête avant de décrocher. Naît alors en lui une soif de combattre comme il n'en avait jamais connue auparavant !

    Critique :

    Nishiki, un jeune salarié, aime jouer aux jeux vidéo en réalité virtuelle. Depuis qu’il est petit son rêve est d’incarné un marchand dans un jeu d’heroic fantasy, hélas, il se rend vite compte que la classe marchand est dénigré et quand il se retrouve expulsé de la guilde, il décide de faire une dernière mission avant d’arrêter de jouer. Au cours de cette dernière mission, il va rencontrer une jeune joueuse de la classe « marchand » et surtout, n’ayant plus rien à perdre, il va se donner à fond pour éliminer les PK (Player killer : les joueurs qui s’en prennent aux autres joueurs pour leur dérober leurs biens et compétences). Il se découvre alors un penchant pour le combat.

    Dans le style de manga MMORPG, il y a évidemment Sword Art Online, la référence en la matière et puis il y en a plein d’autres, plus ou moins intéressants. Il y a deux points qui se démarquent dans Last mission : PK Killer. D’abord l’objectif de Nishiki, abandonnés son rêve et ses espoirs sur la classe « marchand », il va trouver une motivation pour éliminer les PK et laisse un peu de côté la quête principale du jeu. Ensuite, son attitude dans le jeu va avoir des répercussions directes dans sa vraie vie, il va se mettre à avoir des agissements qu’il n’avait pas avant.

    Etant donné que la série est terminée en 3 tomes, on suppose que c’est avant tout la transformation de Nishiki qui va être mise à l’honneur ; en espérant que cela soit vraiment le cas car si c’est juste le déroulé du MMORPG, l’intérêt n’est pas le même. En attendant d’en savoir plus, le manga est bien conçu, agréable à la lecture et au visuel et il est divertissant.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  16. Titre de l'album : Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde tome 1
    Scenariste de l'album : KANEMOTO
    Dessinateur de l'album : SHIBATA Hikari
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mana Books
    Note :
    Résumé de l'album :

    Le quotidien de Dobara, 35 ans, employé de bureau, est chamboulé lorsque débarque dans sa vie Mio Hayama, son ancienne camarade de classe, qu'il n'avait pas revue depuis plus de dix-sept ans. Cette dernière lui apprend que son fils est décédé dans un tragique accident de voiture, mais elle reste convaincue qu'il continue de vivre quelque part, dans un des mondes fantastiques qu'il aimait tant. Elle compte sur les connaissances d'otaku de Dobara pour l'aider à le retrouver.

    Critique :

    Avant toute chose, ne vous fiez pas au titre, ne partez pas en courant en pensant qu’il s’agit encore d’un isekai, ce serait franchement dommage. Car il ne s’agit pas d’un isekai même si cela aborde le sujet.

    Mio Hayama est une jeune mère dont le fils de 17 ans est mort dans un accident de la circulation. En voulant en savoir plus sur son fils, elle découvre que celui-ci était féru de light novel et lisait beaucoup d’isekai. Elle commence à lire ses livres et peu à peu elle pense que son fils n’est pas mort et qu’il s’est réincarné dans un autre monde. Elle contacte alors Dobara, un ancien camarade de lycée qu’elle n’a pas revu depuis des années, le seul dans son entourage qui s’intéressait aux mangas. Elle lui demande alors de l’aider à trouver un moyen de se rendre dans un autre monde afin de revoir son fils.

    C’est un sujet extrêmement difficile et douloureux qui est abordé : le deuil de son enfant. Mio est une femme qui s’est persuadé que son fils s’est réincarné, que ce soit vrai ou pas, on sent que la perte est tellement forte qu’elle cherche absolument de l’espoir. Inconsciemment, elle refuse le décès. Dobara n’était qu’un élève dans la même classe, il n’était pas proche de Mio et si lui, avait déjà rêvé d’aller dans un autre monde, il sait que cela reste de la fiction. Pourtant il va aider Mio dans ses recherches, il se doute qu’elle est dans le déni et peut-être même dans la folie, il sait qu’elle aurait besoin d’une aide médicale mais ne peut rester les bras croisés devant sa détresse.

    Toute la force de l’histoire réside dans les silences, Mio se comporte normalement, elle ne montre pas ses sentiments profonds car elle est persuadée que son fils est vivant ailleurs, il y a même une certaine légèreté dans la narration. Pourtant on ressent constamment le drame qui est derrière. Peut-être parce qu’en tant que parent, on a tous un jour pensé à ce qui se passerait si on perdait un enfant, comment on réagirait… On sait que l’on ne se remet jamais.

    Alors merci à l’autrice d’avoir écrit cette histoire, d’avoir pensé aux parents qui restent derrière et même si l’origine du scénario était d’imaginer les parents des jeunes qui se retrouvent réincarnés ou invoqués dans un autre monde, l’absence reste la même. Destiné à un public mature pour tout ce qui se trouve entre les lignes, le manga aborde le deuil de façon différente et sous des allures fantaisistes sait nous émouvoir.

    Extrait

    Série finie en 5 tomes

     

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  17. Titre de l'album : Mecha-mages d'esclave à héros tome 1
    Scenariste de l'album : RYOMA
    Dessinateur de l'album : CAMBRIA Bakuhatsu Taro , KUROI Susumu
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Komikku
    Note :
    Résumé de l'album :

    Dans un autre monde, existent des machines appelées "mecha-mages" que seuls des hommes possédant une énergie particulière, baptisée "rudia", peuvent contrôler. Ses habitants ont l'habitude d'invoquer fréquemment des terriens de manière aléatoire pour faire d'eux les pilotes de ces machines. La raison est simple : les terriens possèdent des niveaux élevés de rudia. Un jour, la classe de Yûta se fait invoquer dans cet autre monde, mais le jeune garçon se retrouve avec un niveau de rudia incroyablement bas.

    Critique :

    C’est marrant, ce manga commence exactement pareil que le webtoon Arena : des élèves partent faire un voyage scolaire en bus quand tout à coup, le bus est aspiré dans un autre monde ! Les voilà vendus au plus offrant en fonction de leur quantité de rudia : une énergie possédée par les humains qui permet de piloter des mecha-mages, des sortes de robots destinés au combat. Toute la classe a eu son niveau de rudia mesuré, c’est Yui Shirayuki la plus belle fille de la classe qui obtient le meilleur score (36 000) et Yûta, notre héros, amoureux de la belle, lui a le score de 2, n’ayant aucun intérêt pour aucun des pays, il est vendu comme esclave contre quelques noix.

    Vous vous en doutez, le niveau de rudia de Yûta, a été mal évalué, il va devoir se débrouiller dans ce monde où l’on n’est rien sans rudia, faire des rencontres en cours de route, monter son petit groupe et partir à l’aventure ! Un déroulement shonen assez classique. Mais il y a un autre aspect intéressant dans ce manga : c’est la valeur d’un être humain ! Ici le niveau de rudia définit les classes, tout à coup, des élèves quelconques vont se comporter comme des rois et traiter les plus faibles comme de la bouse. Il est facile de se laisser emporter par un nouveau pouvoir, nos héros arriveront-ils à garder leur humanité ? D’autant plus difficile qu’ils vont de voir combattre et ça dans des pays différents, leur amitié risque d’en souffrir…

    Mecha-mages est donc un bon shonen d’aventure avec des personnages attachants, qui a un dessin agréable et un rythme soutenu. D’ailleurs, je suis arrivée au bout de ce 1er tome en me disant quoi ? déjà fini ? ce qui est plutôt bon signe !

    4 tomes en cours

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  18. Titre de l'album : Stigmata - les empreintes de la passion tomes 1 et 2 (FIN)
    Scenariste de l'album : TAKAHASHI Hidebu
    Dessinateur de l'album : TAKAHASHI Hidebu
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Akata
    Note :
    Résumé de l'album :

    Depuis qu'il s'est installé chez Kuroiwa, Asako a de plus en plus de mal à contenir ses sentiments. Perturbé par ses rêves et visions, il ne sait plus comment se comporter avec son collègue, surtout que ce dernier fait parfois preuve d'une intimité troublante. Mais tandis que l'enquête sur l'assassinat de Mari piétine, une vieille photo pourrait donner les premiers éléments de réponse...

    Critique :

    Asako est un jeune policier qui a un don bien étrange, en allant sur des scènes de crimes, il peut ressentir les derniers instants de la victime. Non seulement il accède à ses pensées, à ses dernières paroles mais les traces des violences apparaissent alors sur son corps. Cela permet aux enquêteurs de trouver des indices sur les événements. Asako fait partie de la 6eme division et il travaille avec l’inspecteur Kurowa. Leurs relations commencent à changer au moment au la victime est l’ex-femme de Kurowa, Asako ne sait plus si ce qu’il ressent vient de lui ou de la défunte.

    Accèder à la dernière essence d’une victime de meurtre, on l’a déjà vu, mais c’était surtout des informations ou des visions, il n’y avait encore jamais eu l’apparition de stigmates. Ça c’est la première nouveauté, la seconde c’est le partage de sentiments entre la victime et Asako, ce mélange qui lui fait perdre pied sans savoir si ce sont ses propres sentiments ou ceux d’une autre. La trame du récit est innovante et intéressante. Le graphisme est inégal, parfois détaillé, il lui arrive d’être aussi épuré, c’est peut-être volontaire mais c’est plus difficile de s’immerger dans l’histoire.

    Quant aux sentiments des personnages (attention scènes érotiques), ils auraient pu être plus profonds, on reste dans une certaine incertitude. Globalement le manga nous apporte de la nouveauté mais il laisse un côté inachevé qui ne convainc pas vraiment.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  19. Titre de l'album : Hana l'inaccessible tome 5
    Scenariste de l'album : MURATA Koji
    Dessinateur de l'album : MURATA Koji
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Meian
    Note :
    Résumé de l'album :

    La super carte maîtresse du fabricant de pâtisseries traditionnelles, Mitsubachi, se nomme Hana Takamine et a vingt-sept ans ! Une belle jeune femme aussi douée qu'une écolière de CM2 pour ce qui est de l'amour !! Sa relation avec Tsuyoshi finit par passer de simples collègues à presque couple, mais suite au retour de Nagi Fudô, la légendaire carte maîtresse de l'entreprise Mitsubachi, Hana est en proie à une grande panique !! De plus, un voyage d'entreprise qui s'annonce très mouvementé, commence !!

    Critique :

    Le nouveau personnage arrivé dans le tome 4 : Nagi, l’ancien chef de Hana a un gros problème de communication… enfin qu’avec Hana. Il est amoureux d’elle et perd ses moyens en sa présence, du coup, il parle peu et surtout en anglais. Hana se méprend constamment sur son attitude et interprète à sa façon. Ne se sentant pas à la hauteur (elle pense avoir beaucoup de chemin à faire professionnellement), elle décide de rompre avec Tsuyoshi.

    Si au début de la série, il y avait une redondance et une niaiserie que je trouvais énervantes, la suite avait fini par être agréable. Sans être un grand manga, l’histoire se lisait bien et le dessin réussi, surtout dans les expressions des personnages, y était pour beaucoup. Mais pourquoi le personnage de Nagi ?? On avait déjà Hana qui n’arrivait pas à s’exprimer, alors pourquoi ajouter un personnage dans le même style ? On sent que l’auteur a voulu ajouter une touche comique avec les quiproquos que cela engendre mais franchement, c’est lourd…

    Heureusement qu’il y a des personnages secondaires comme Ichigo qui permettent de faire avancer un peu le récit mais cela n’est pas suffisant, il y a un vrai problème d’équilibre entre l‘humour et la romance et je crains qu’on ne passe à côté des deux.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hana-l-inaccessible-tome-5?ref=44

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  20. Titre de l'album : Des détectives au poil
    Scenariste de l'album : NOJI
    Dessinateur de l'album : NOJI
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Rô, un assistant brillant, travaille dans l'agence de détective Sako. Malgré son air menaçant et ses cheveux roses, il est adoré des animaux de compagnie et est la meilleure personne pour les retrouver en cas de disparition. Et surtout, il est fou amoureux de Fumika, son patron. Rô travaille d'arrache-pied pour soutenir Fumi à résoudre ses enquêtes, mais ne perd aucune occasion pour tenter de le faire chavirer...

    Critique :

    Un ancien policier devenu détective privé et un jeune assistant qui ressemble à un voyou sans en être un, et qui le don d’attirer les animaux, se retrouvent à enquêter plus souvent sur la disparition d’animaux domestiques que sur des affaires plus sérieuses (d’où le jeu de mot dans le titre « au poil » faisant référence à nos amis les bêtes).

    Inutile de s’appesantir sur l’histoire car il n’y a pas grand choses à en dire… Tout dans ce manga est moyen, l’histoire d’amour n’est pas développée, l’auteur nous avance des personnages différents mais leur caractère n’est pas exploité. Quant aux animaux… c’est anecdotique…

    Attention, il n’y a pas non plus d’éléments rédhibitoires et il est tout public (pas de scène de sexe) mais on s’ennuie ferme… Allez lire melty kiss plutôt…

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/des-detectives-au-poil?ref=44

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  21. Titre de l'album : Call of the night tome 4
    Scenariste de l'album : KOTOYAMA
    Dessinateur de l'album : KOTOYAMA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Kurokawa
    Note :
    Résumé de l'album :

    Impossible de résister à l'appel de la nuit ! La nuit où Kô Yamori, collégien et éternel insomniaque, décide de sortir se promener seul, il fait la rencontre de Nazuna Nanakusa, une jolie vampire. Sa veillée seule avec elle va bouleverser le destin de Kô...

    Critique :

    Kô continue ses errances nocturnes avec Nazuna, cette fois ils vont donner un coup de main à Midori, une autre vampire qui travaille dans un maid café. Puis au hasard de la nuit, Kô va tomber sur son professeur principal !

    J’étais curieuse de lire la suite de ce manga pour voir si le coup de cœur du début était passager ou non. Je suis ravie, la suite est dans la même veine que le début, cette même ambiance particulière qui rend la lecture agréable et prenante. Pourtant, si on regarde les sujets du manga, ses personnages, il n’y a rien d’extraordinaire, des vampires qui vivent tranquillement au milieu des humains, qui boivent du sang certes, mais modérément. Des adolescents, lassés du système scolaire qui trainent la nuit, des petites tranches de vie… Est-ce parce que tous ses petits bouts sont bien agencés ou parce que l’histoire se déroule en nocturne, là où le temps semble s’écouler différemment, là où l’on sort du quotidien répétitif, que le manga fait mouche ? Difficile à dire… Ce qui est sûr c’est que Call of the Night sait nous emmener dans des errances nocturnes inhabituelles, une ballade étrangement plaisante…

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  22. Titre de l'album : Laisse-moi te détester tome 2
    Scenariste de l'album : HIJIKI
    Dessinateur de l'album : HIJIKI
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Taifu
    Note :
    Résumé de l'album :

    Après être devenu le partenaire de Hazuki, Naoto a donné naissance à un nouvel enfant. Minato. Formant désormais une famille de quatre membres avec Shizuku, les deux hommes filent le parfait amour. Cependant, Naoto est sur le point de faire face à nouveau à son passé traumatisant...

    Critique :

    Naoto et Hazuki sont devenus partenaires, ils mènent une petite vie tranquille avec leurs deux enfants. Il y a bien les petits soucis du quotidien et des doutes, notamment Naoto s’inquiète de la relation entre sa fille Shizuku et son nouveau père, mais rien qui ne soit dramatique. Seulement un jour, Naoto croise celui qui l’avait agressé autrefois et qui pourrait bien être le vrai père de Shiziku.

    Encore une fois, l’histoire dépasse le cadre du omegaverse, car au travers de ce contexte, le manga aborde des thèmes sérieux et importants. La peur que le nouveau conjoint n’accepte pas les enfants issus d’un autre homme, la confiance dans l’autre, la communication, la peur d’être rejeté et surtout l’affrontement d’une victime face à son bourreau.

    Le graphisme est réussi et met en valeur toute cette palette de sentiments, le scénario est bien mené, on ne voit pas le temps passé. Mais surtout c’est une histoire touchante, avec sa part de tristesse mais qui montre des personnages prêts à tout pour s’accorder un droit au bonheur.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  23. Titre de l'album : Hitomoji - stress mortel tome 1
    Scenariste de l'album : MASE Motoro
    Dessinateur de l'album : MASE Motoro
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Crunchyroll
    Note :
    Résumé de l'album :

    Le Japon ploie sous une épidémie sans précédent. Une mutation du myxomycète, organisme de la famille des amibes, contamine les humains et, sous l'effet du stress, les transforme en hitomoji. Mais la brigade médicale menée par la téméraire Misaki Tamaru se bat pour aider les victimes à surmonter leurs angoisses... Car chaque minute compte avant que la mutation ne grignote leur humanité et ne fasse de nouvelles victimes !

    Critique :

    Un petit début scientifique pour bien comprendre le manga : certaines personnes sont porteuses d’une bactérie appelée anthropamide, quand celle-ci se réveille à cause d’un stress important, son hôte perd alors sa forme humaine (sauf la tête), devient une sorte de blob et peut finir par mourir si la cause du stress n’est pas résolue le plus rapidement possible. On les appelle alors des hitomojis.

    L’histoire suit le quotidien de la brigade spéciale en charge des hitomojis, elle doit d’une part protéger le malade et les personnes aux alentours (quand un hitomoji meurt, il répand alors ses miasmes dans l’air), et elle doit surtout trouver rapidement la cause du stress et essayer de le résoudre. Ce 1er tome suit donc deux patients : un homme divorcé pris dans les tumultes du droit de garde et une femme devenue alcoolique suit à l’abandon de son petit ami.

    S’il y a une part de fantastique sur la transformation de l’homme en hitomoji, c’est surtout la psychologie qui est importante. Ici, l’enquête doit être rapide et ensuite il faut user de diplomatie pour arriver à résoudre les problèmes. Ce qui est bien, c’est que la brigade spéciale ne réussit pas à tous les coups. Finalement, on se rend compte que l’hitomoji n’est qu’une métaphore de notre société, c’est une représentation physique du stress qui nous ronge, de ce « poison quotidien » qu’il convient d’éliminer avant qu’il ne soit trop tard. Une série intéressante finie en 4 tomes.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  24. Titre de l'album : Il ne comprend pas qu'il me plaît tome 1
    Scenariste de l'album : KENNOJI / MATSUURA Haco
    Dessinateur de l'album : MODORIKAWA Yoh / Fly
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Alors qu'il prend le train pour se rendre au lycée, Ryô porte secours à une passagère victime d'un pervers sexuel. Cette dernière n'est autre qu'Hina, son amie d'enfance avec qui il avait pris ses distances depuis le collège. Dès lors, Hina semble s'intéresser de nouveau à son camarade, mais de façon plus... mature ! Ryô sera-t-il quant à lui assez mature pour comprendre ce qu'elle veut...?

    Critique :

    Après avoir aidé une jeune fille dans le train alors qu’elle se faisait tripoter, Ryo découvre qu’il s’agit de son amie d’enfance avec qui il n’a plus de relations depuis longtemps. Cet événement permet de renouer des liens. Mais entre-temps, lui est un peu le garçon à part de la classe, et elle, Hina est devenue la star du lycée. Ryo ne comprend pas trop pourquoi, après tant d’années, elle décide de lui parler à nouveau. Ensemble, ils revivent des souvenirs et peu à peu, les promesses de l’enfance refont surface.

    Adapté d’un light novel ce manga est réellement un shojo au sens premier du terme, inutile d’aller chercher midi à quatorze heures, il y a de la romance, de la romance et que de la romance ! Pas de propos cachés, pas de lycéens hors normes ou atypiques ; juste une histoire d’amis d’enfance qui se sont fait des promesses d’enfants, qui se sont éloignés et qui vont se retrouver. Hina a un côté timide et essaye de faire des gros sous-entendus pour faire comprendre ses sentiments. Ryo n’est pas encore au stade où il pourrait croire qu’il a une chance car pour lui, la star du lycée ne peut pas être avec un gars comme lui.

    Alors c’est sans grande originalité mais c’est mignon, c’est frais et ça se lit tout seul.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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