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Cox

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Tout ce qui a été posté par Cox

  1. Cox

    Vos Achats De Janvier

    Le siècle des ombres tome 3
  2. [center][url="http://www.bdfugue.com/treize-xiii-t-20-xiii-t20?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782505012948-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : XIII [b]Titre[/b] : Le jour du Mayflower [b]Genre[/b] : Aventure,thriller, espionnage [b]Scenario[/b] : Yves Sente [b]Dessin[/b] : Igor Jigounov avec une particpation exceptionnelle de William Wance sur quelques pages [b]Couleur[/b] : Bérengère Marquebreucq [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Parution[/b] : 18/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/treize-xiii-t-20-xiii-t20"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Après avoir découvert la vérité sur son identité, XIII va tenter de percer les mystères de sa mémoire. Ce 20e album marque le début d'un nouveau cycle, où le héros cherche à retrouver ses souvenirs. Pour ce faire, une charmante psychiatre du Maine, le Docteur Suzanne Levinson, lui recommande la stimulation cérébrale. Grâce à cette expérience XIII croise la piste providentielle d'un vieux copain de classe, Jim Drake. Mais les tueurs de la USafe Incorporated empêchent les retrouvailles. Avant de mourir, Drake a néanmoins eu le temps d'évoquer devant son ami le jour du Mayflower. Voilà XIII face à un nouveau complot... [/i] 2011, l’année des résurrections dans le monde de la bande dessinée. La dernière en date même si on le savait depuis un sacré bout de temps concerne l’héros emblématique de la maison d’édition Dargaud : XIII. Yves Sente reprend la partie scénario et Igor Jigounov, délaissant son personnage fétiche d’Alpha pour se mettre dans le costume de William Vance. A l’arrivée, un résultat mi-figue, mi-raisin, l’album est assez agréable à lire dans les scènes de transition, mais il y a toujours des petits trucs du type "Deus ex machina" pour faire avancer l'action. Un exemple, Jim Drake, un ami d’enfance de Jason Mac Lane (euh oui, l'amnésique réussit à se souvenir qu'il avait des amis d'enfance et même de leurs noms), se fait briser les vertèbres par un gros méchant mais il reste suffisamment en vie pour parler à XIII de ses recherches sur le Mayflower. Jigounov tire son épingle du jeu, son dessin est un vrai régal… A l’arrivé, les auteurs s’en tirent honorablement. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  3. Pas de mal L'album ne m'a pas laissé un grand souvenir du fait que je l'ai lu dans la foulée de Doomboy, autre album de Tony Sandoval qui traitait à peu de chose près du même sujet.
  4. La selection est plus interessante par les absents : 0 alter ego 0 Une nuit de pleine lune 0 les ignorants de Davaudeau et j'en passe... pour ma part, les trois premiers (le carnet de Roger, l'armure du jakolass, la fille de Paname) étaient évident, j'ai longuement hésité avant de mettre reportages et pour le section Trident, j'ai voulu donner un petit coup de pouce à une série à laquelle je crois beaucoup. Axl, rien ne t'empêche de faire la critique de Aama, pour ma part je suis en pleine lecture de l'intégrale le pont sur la vase critique en début de semaine prochaine.
  5. Pas d'accord avec toi... dans ce deuxième diptyque, le gentil Richard n'a plus rien a envié à la violence de Calder. Il le fait pour le bien des affaires. Caldee, lui cherche des fonds pour se venger de la famille. Et toujours cet impression que Taylor a un rôle à jouer, que s'est lui qui raflera la mise au final.
  6. [center][url="http://www.bdfugue.com/le-maitre-de-benson-gate-t-4-le-maitre-de-benson-gate-t4?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205064360-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Le maître de Benson Gate [b]Titre[/b] : Quintana Roo [b]Genre[/b] : Thriller, aventure [b]Scenario[/b] : Fabien Nury [b]Dessin[/b] : Renaud Garreta [b]Couleur[/b] : Jean-Jacques Chagnaud [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Parution[/b] : 18/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/le-maitre-de-benson-gate-t-4-le-maitre-de-benson-gate-t4"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]1912, Boston... Un empire pétrolier gigantesque. 2 frères, un seul héritier. Leur lutte à mort laissera des traces sur tout le continent américain : de la révolution mexicaine à la mort du Président Warren Harding, en passant par la 1re Guerre Mondiale, la montée du communisme, les débuts de la prohibition, la création de la mafia... [/i] Fabien Nury est, à juste titre, le scénariste le plus en vogue actuellement. Après Atar Gull, Il était une fois en France, on le retrouve sur le projet « le maître de Benson Gate ». Ce quatrième tome, basé sur Calder, est une pure merveille. Un messager est chargé par Calder de prévenir sa famille qu’il est vivant et qu’il est sur le point de s’embarquer pour la France afin de participer aux combats contre l’Allemagne. A la fin du tome, Richard ne pouvant tuer son frère, abattra le messager, avec pour conséquence immédiate son arrestation. Entre-temps, le messager nous aura conté les aventures de Calder au Mexique. Le scénario navigue entre western spaghetti (il était une fois la révolution notamment) et l’univers de Sam Peckinpah. On y trouve un Calder des plus désinvoltes qui n’hésite nullement à pratiquer la violence la plus extrême pour arriver à ses fins : récupérer le trésor du Cardinal Cajales avec ses deux compagnons d’infortune un prêtre défroqué et un homme d’affaire véreux. Le dessin de Renaud Garreta accompagne magnifiquement le scenario. C’est une des séries les plus abouties du moment. Un vrai régal. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Cox
  7. Cox

    Wayne Shelton - Tome 10 - La Rançon

    J'arrive même a en regretter le 1.5/5 que j'ai mis au Sherlock Holmes. On voyait un travail de la part de Chanoinat. J'ai énomement de respect pour l'oeuvre de Van Hamme, mais là...
  8. [center][url="http://www.bdfugue.com/wayne-shelton-t-10-la-rancon?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782505011545-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Wayne Shelton [b]Titre[/b] : La rançon [b]Genre[/b] : Aventure [b]Scenario[/b] : Jean-claude Van Hamme [b]Dessin[/b] : Christian Denayer [b]Couleur[/b] : Bertrand Denoulet [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Parution[/b] : 04/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/wayne-shelton-t-10-la-rancon"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Lieutenant de l'US Army, la fille d'un milliardaire, ami de Wayne Shelton a disparu aux confins de l'Irak. Un message indique qu'elle est l'otage d'un chef de guerre. Celui-ci réclame une fortune en diamants pour sa libération. Shelton accompagne sur place le fiancé de la demoiselle chargé de remettre la rançon. Mais le ravisseur ne se manifeste pas ! Tandis que le comportement du futur gendre se révèle de plus en plus suspect, voici que la prisonnière réapparaît soudain libre comme l'air... [/i] Aïe, Aïe, Aïe, mais où est passé le grand Jean-Claude Van Hamme. Le scénario qu’il nous livre ici est des plus indigestes : une jeune fille organise, avec l’aide de son fiancé, son propre enlèvement pour soutirer à son père de l’argent. Je ne peux même pas vous le cacher, c’est sous-entendu dans le pitch. Il essaie de cacher la faiblesse du scénario par une pirouette graphique : le camion ensevelit par des sables mouvants. Ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup. Rappelez-vous dans l’album XIII, lâchez les chiens, la faiblesse du scénario était masquée par la course poursuite en mongolfière. Heureusement qu’il reste la qualité du dessin de Christian Denayer pour sauver l’album d’un naufrage complet. Reste qu’on peut se poser la question sur la politique des maisons d’éditions qui accepte n’importe quoi dès qu’il s’agit d’un grand nom de la bande dessinée et qui ont beaucoup de mal a accepter des projets de la part des autres. La bande dessinée devient desespérante lorsqu'elle repose sur des noms et plus sur le contenu. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/1.0.png[/img] Cox
  9. [center][img]http://www.bdnet.com/img/couvpage/94/9782746825949_cp.jpg[/img][/center] [b]Série[/b] : Une vie donnée à Dieu et aux Hommes [b]Titre[/b] : Les moines de Tibhirines-Fès-Midelt [b]Genre[/b] : Vécu [b]Scenario[/b] : Gaëtan Evrard [b]Dessin[/b] : Dominique Bar [b]Couleur[/b] : Géraldine Gilles [b]Editeur[/b] : Les éditions du Signe [b]Parution[/b] : 09/12/2011 [i]Au cœur de l'Atlas algérien, le monastère de Tibhirine va-t-il disparaître avec la fin de l'époque coloniale ? Conscient de l'importance de ce lieu de « priants parmi d'autres priants», l'Église d'Algérie va tout faire pour maintenir ce lieu de dialogue, d'échange et de paix au cœur de l'Islam.Loin de toutes considérations dogmatiques ou théologiques, ces quelques moines vivent des rapports amicaux et d'entraide avec leurs voisins. Et lorsque les attentats liés au terrorisme frappent toute l'Algérie dans les années 90, fidèles à leur vœu de stabilité et à leurs voisins, ils préfèrent demeurer, au risque de tout perdre. Après l'enlèvement et la mort de sept moines en 1996, leur témoignage se poursuit au Maroc dans la communauté monastique de Midelt qui accueille le dernier survivant de cette aventure spirituelle et humaine.[/i] Après « des Hommes et des Dieux », c’est la bande dessinée qui s’attaque (je ne suis pas sûr que le mot soit très heureux) au massacre des moines de Tibhirine. Cette histoire réelle avait ému la communauté internationale à l’époque. Sous le contrôle de Frère Jean-Pierre, le seul moine sur les deux rescapés du massacre encore en vie, le scénariste nous évoque la vie de ces moines au milieu le la communauté musulmane. Il retrace essentiellement la vie de Frère Christian, le « chef » des moines. On y voit le jeune homme arrivant au monastère qui s’intéresse à la religion musulmane, n’hésitant pas à pratiquer le Ramadan par respect de la communauté musulmane, cherchant à créer des liens très fort avec cette communauté. Ce même jeune homme qui, vingt ans plus tard, se doutait de l’issue tragique de cette communauté. Notons le choix des auteurs de ne pas entrer dans la polémique, et de suivre la version officielle concernant la fin des moines de Tibhirine. La colorisation de Géraldine Gilles est exceptionnelle, elle réussit à faire oublier le dessin quelque peu moyen de Dominique Bar. A l’arrivée, une bande dessinée réussie, une des meilleures de cette fin d’année. Les auteurs ont réussi à y dégager la même émotion que pour le film. Elle arrive un poil en retard pour faire partie de mon top 5. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox
  10. Cox

    Tibet, L'Espoir Dans L'Exil

    J'ai la chance d'avoir un libraire passionné de bandes dessinées. Il essaie de bosser en direct avec différentes maisons d'éditions. De plus, il s'occupe de la partie bandes dessinées d'une foire aux livres, et donc il a des liens directs avec certains auteurs, surtout en Alsace. Comme il connait mes goûts, il me propose souvent des choses faites par des petites maisons d'éditions.
  11. [center][img]http://ecx.images-amazon.com/images/I/51tlP11708L._SL500_AA300_.jpg[/img][/center] [b]Titre[/b] : Tibet, l'espoir dans l'exil [b]Genre[/b] : Vécu [b]Scenario[/b] : Véronique Jannot [b]Dessin[/b] : Philippe Glogowski [b]Couleur[/b] : Studio Leonardo [b]Editeur[/b] : Editions du Signe [b]Parution[/b] : 09/12/2011 [i]Présidente fondatrice de l’association Graines d’Avenir, Véronique Jannot découvre les valeurs qui forment les racines du peuple tibétain. De cette rencontre avec la culture tibétaine naît l’envie de parrainer une enfant: Migmar. Orpheline, l’enfant est, dès l’âge de huit ans, envoyée en Inde, à Dharamsala où est installé le gouvernement en exil. Ce périple n’est pas sans danger : le départ de Migmar doit être caché aux autorités chinoises. La fillette survivra à une fuite périlleuse à travers les montagnes et échappera aux patrouilles chinoises. De passeurs en hôtes clandestins, elle finira par atteindre l’Inde et le camp de réfugiés. Là bas, Migmar aura la chance de pouvoir bénéficier d’une éducation à la fois moderne et ancrée dans les principes de la culture tibétaine. A travers l’histoire de sa filleule et de leur rencontre, Véronique Jannot nous fait part du combat pacifique d’un peuple pour sa liberté de culture et de religion. [/i] L’histoire est plutôt sympathique, un peu à l’image de la scénariste. Tibet nous raconte l’histoire de sa « filleule », sa jeunesse au Tibet, mais surtout la longue fuite qui l’a conduit à Dharamsala puis sa rencontre avec sa marraine. On peut penser que cette période fut la plus pénible dans la vie de la petite fille. Mais le tout fut édulcoré pour nous montrer une fillette courageuse, déterminée… Un scénario grand public en quelque sorte. La bonne surprise est le dessin de Glogowski que je ne connaissais pas. Il nous démontre un savoir faire, une maîtrise digne des plus grands. Il maitrise à la perfection le style de la ligne claire. Enfin la colorisation des studios Léonardo est tout simplement magnifique. Je mets 4 étoiles parce que c’est Noël et espérant que les aventures de la petite Migmar se terminent comme dans un conte. Interview de Véronique Jannot sur Alsace 20 : [url="http://www.youtube.com/watch?v=vK2QfpGpJ_c"]Ici[/url] [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  12. [center][url="http://www.bdfugue.com/les-archives-secretes-de-sherlock-holmes?ref=44"][img]http://12bis.com/sites/default/files/imagecache/couv_fiche/bande-dessinee/archives-secretes-sherlock-holmes1/couv-sherlockcv1.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Les archives secrètes de Sherlock Holmes [b]Titre[/b] : Retour à Baskerville Hall [b]Genre[/b] : Thriller [b]Scenario[/b] : Philippe Chanoinat [b]Dessin[/b] : Frédéric Marniquet [b]Couleur[/b] : Boubette [b]Editeur[/b] : 12 bis [b]Parution[/b] : 24/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/les-archives-secretes-de-sherlock-holmes"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Novembre 1897 dans le Dartmoor, sud-ouest de l'Angleterre. Trois ans après l'aventure du Chien des Baskerville, l'horreur est de retour sur la lande marécageuse du Devonshire. Les meurtres se succèdent, tous plus terrifiants les uns que les autres et, encore une fois, la sinistre silhouette fantomatique du chien des Enfers sème l'effroi parmi la population de Grimpen. Mis sur la piste de la bête immonde par un mystérieux corbeau, Sherlock Holmes et son fidèle comparse, le docteur Watson, se rendent de nouveau dans cette région particulièrement inhospitalière, afin de venir en aide à leurs vieux amis, Sir Henry Baskerville et le docteur Mortimer. Le plus célèbre détective de tous les temps se retrouve face à son plus grand défi : jamais il n'a eu à faire face a une telle entreprise meurtrière ! Quel génie du mal, plus redoutable encore que feu Professeur Moriarty, se cache dans les bourbiers du Dartmoor ? Et si le célèbre résident du 221B Baker Street avait fini par trouver son maître ?... [/i] Une série sur Sherlock Holmes et son célèbre sens de l’observation, avec Marniquet et Chanoinat à la baguette, avait tout pour séduire sur le papier. Malheureusement, ce fut tout le contraire. On se retrouve avec un Sherlock Holmes bavard à tel point que les phylactères ne sont plus assez grand pour y caser le texte. En fait si, on arrive à les caser en diminuant la taille du texte. On se retrouve avec des cases où les dialogues ont des tailles différentes. Le tout devient très pénible à lire. Le dessin de Marniquet qui se contente de représenter les personnages au niveau du buste : pas d’action possible tout nous ramène vers les phylactères et les textes à taille variable. A l’arrivée, on ne rentre pas dans l’histoire, on ne se souvient même plus de quoi ça parle. Un beau gâchis. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/1.5.png[/img] Cox
  13. On peut se passer de la deuxième saison... La troisième commence bien... à voir comment elle va se poursuivre
  14. [center][url="http://www.bdfugue.com/chant-des-stryges-saison-3-t-14-enlev?ref=44"][img]http://www.editions-delcourt.fr/extension/delcourt/design/delcourt/images/couvertures/9782756024639v.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Le chant des Stryges [b]Titre[/b] : Enlèvements [b]Genre[/b] : Aventures esotériques [b]Scenario[/b] : Corbeyran [b]Dessin[/b] : Richard Guérineau [b]Couleur[/b] : Luca Malisan [b]Editeur[/b] : Delcourt [b]Parution[/b] : 30/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/chant-des-stryges-saison-3-t-14-enlev"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Debrah est sûre d'elle. Pour décider du sort des Stryges, elle doit réunir tous les hybrides. Parce qu'ils sont la chair de leur chair, eux seuls peuvent se prononcer sur le sujet. Et pour obtenir une décision collective, tous doivent être présents, y compris l'incontrôlable Sinner. Cette démarche ne sied guère à Abeau et Cylinia qui comptent bien contrecarrer ses plans en la forçant à agir au plus vite. [/i] Après un excellent premier cycle, un deuxième des plus moyens, Corbeyran retrouve sa patte pour, faire de ce troisième cycle un très grand cru. Depuis le tome précédent, les choses ont changé : les alliances se défont. Débrah a en main l’avenir des Stryges, et par la même l’avenir de l’humanité : la fin des Stryges sonne le glas de l’espèce humaine. Elle décide de réunir tous les hybrides afin de décider de leur sort. Abeau et Cylinia, les deux hybrides les plus anciens, craignent que la rancœur des hybrides vis-à-vis des Stryges soit telle qu’elle sonne obligatoirement la fin de cette race. Ils décident donc de combattre leur ancienne protégée. De son coté, Nivek est poursuivi par la haine de Sinner, le plus dangereux des hybrides. Il demande un coup de main à Jill pour se débarrasser de lui. Le scenario de Corbeyran nous tient en haleine, on finit même par regretter qu’il ne reste plus que quatre albums avant la fin de l’aventure. Le dessin de Guérineau est toujours aussi efficace. Mon seul regret, j’aurais aimé que les Stryges soient un peu plus présentes dans ce troisième cycle. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  15. [center][url="http://www.bdfugue.com/insiders-genesis-t-1-insiders-genesis-1?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205068580-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Insiders Genesis [b]Titre[/b] : Medellin 1991 [b]Genre[/b] : Thriller [b]Scenario[/b] : Jean-Claude Bartoll [b]Dessin[/b] : Luc Brahy [b]Couleur[/b] : Jocelylne Garreta [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Parution[/b] : 25/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/insiders-genesis-t-1-insiders-genesis-1"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Comment devient-on une insider ? Qui est Najah Cruz ? Quel a été son parcours avant de devenir une redoutable combattante ? Insiders Genesis se déroule en Colombie, là où la jeune Isabel Mendoza, celle qui deviendra Najah, va rencontrer son destin. Sur fond de campagne électorale, de guerre des cartels, l'ascension de la jeune femme passera d'abord par un rude et dangereux apprentissage... [/i] On s’attendait à un deuxième cycle d’Insiders dans la continuité du précédent, mais les auteurs ont fait le choix de raconter la naissance du mythe «Najah Cruz». Dans ce premier tome, les auteurs nous racontent l’acte fondateur de la transformation d’Isabel Mendoza. Une longue fusillade racontée sur plus de la moitié du livre, avec un méchant indestructible comme dans les films d’action. C’est bien là que le bas blesse, c’est un livre où il n’existe que trois plans, l’interview de Torquemada, la mise en place du guet-apens,la fusillade.Le scenario parait, dès lors, très light. Les dessins de Luc Brahy excellent dans les scènes de la fusillade. Un premier tome qui ne dévoile pas grand chose à l’arrivée. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img] Cox
  16. [center][img]http://editionsdusigne2.diatem.net/components/com_virtuemart/shop_image/product/Un___t___en_enfe_4e943430861a0.jpg[/img][/center] [b]Titre[/b] : Un été en enfer - camp de Natzweiler - Struhof 1942 [b]Genre[/b] : Historique [b]Scenario[/b] : Roger Seiter [b]Dessin[/b] : Vincent Wagner [b]Couleur[/b] : Vincent wagner [b]Encart[/b] : Robert Steegmann [b]Editeur[/b] : Editions du Signe [b]Parution[/b] : Novembre 2011 [i]Juillet 1942. En ces temps de guerre et de rationnements, faire manger une famille est souvent difficile. C'est pourquoi les parents du jeune Raymond envisagent d'envoyer leur fils en vacances chez sa tante. Quelques jours de vacances pour l'enfant, mais aussi quelques semaines avec une bouche de moins à nourrir pour la famille. Le problème, c'est que la ferme Idoux se trouve sur le lieu-dit du Struthof. Une zone militaire normalement inaccessible aux civils. Sans trop d'espoir, les parents déposent une demande de séjour à la Kommandantur. La réponse leur parvient quelques jours plus tard. A leur grand étonnement, la demande est acceptée par les autorités allemandes. Raymond s'en réjouit. Il aime bien l'oncle Ernest et la tante Marie et apprécie de passer l'été à la montagne. Son dernier séjour remonte à septembre 1939 et il a hâte d'y retourner. Mais il va vite déchanter en arrivant sur place. En moins de trois ans, le Struthof a bien changé et le paisible lieu de villégiature ressemble maintenant à l'antichambre de l'enfer ... [/i] Les éditions du signe étaient essentiellement connues pour leurs publications religieuses. Depuis quelques années, elles cherchent à se diversifier, notamment dans l'Alsatique (une histoire de l’Alsace en 12 volumes en bandes dessinées est en cours) et dans l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale (18 ans dans le Vercors…) Un été en enfer regroupe les deux en parlant d’une tache indélébile dans l’histoire de l’Alsace : le camp du Struthof, le seul camp de concentration nazi en France. À l’époque, rappelons-le, le régime hitlérien avait annexé l’Alsace qui devenait de fait territoire allemand. Le scénario de Roger Seiter (H.M.S., 12 septembre, Mystéries, le policier qui rit…) ne repose pas sur les horreurs faits dans le camp, mais repose sur la l’ambiance très pesante des alentours immédiats du camp : on connaissait l’existence du camp, mais on ne savait pas ce qui s’y passait. Si jamais, on s’y approchait de trop près : c’était un ticket pour l’enfer. Roger Seiter, nous raconte cela à travers les yeux de Raymond un garçonnet de 9 ans qui en vacances chez son oncle à quelques centaines de mètres du camp, va finir accidentellement par voir ce qui s’y passait. Il ne devra son salut qu’à son très jeune âge. Mais pour lui, c’était la fin de son innocence. Roger Seiter retrouve au dessin son jeune complice Vincent Wagner, avec qui il a déjà collaboré pour Mystéries, Wild River et la sorcière de Bergheim. Disons-le de suite, je ne suis pas fan du dessin de Vincent Wagner, mais par moment, je l’ai trouvé très bon comme habité par le sujet. C’est l’une des bonnes surprises du livre. Enfin dans un petit supplément d’une dizaine de pages, René Steegman nous dévoile toute l’horreur de ce camp. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  17. [center][url="http://www.bdfugue.com/immerges-t03?ref=44"][img]http://www.glenatbd.com/images/albums/9782723478557/9782723478557-L.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Immergés [b]Titre[/b] : Wilhelm Pelosi [b]Genre[/b] : Thriller [b]Scenario[/b] : Nicolas Juncker [b]Dessin[/b] : Nicolas Juncker [b]Couleur[/b] : Greg Salsedo [b]Editeur[/b] : Treize étrange [b]Parution[/b] : 30/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/immerges-t03"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]L'équipage de notre sous-marin allemand fête le torpillage du Laconia, paquebot anglais mis par le fond en Atlantique Sud. À la surface, des centaines de rescapés s'accrochent aux chaloupes et à des débris. Les réjouissances prennent fin lorsque les nazis réalisent que le paquebot transportait aussi des prisonniers italiens, ce qui risquerait de fâcher Mussolini... Mais comment faire le tri entre les naufragés ? Les membres d'équipage du sous-marin, pas vraiment des enfants de chœur, embarquent donc tout le monde à bord : femmes, enfants et soldats, Anglais, Italiens et Polonais ! Pelosi dit le rital, nazi italo-allemand, ne voit pas cette cohabitation forcée d'un bon œil... [/i] Immergés est une série quelque peu atypique dans le monde de la bande dessinée. Elle raconte l'histoire d'un équipage de sous-mariniers allemand durant la seconde guerre mondiale. Chaque membre d'équipage sera le héros d'un des tomes. On y verra son histoire personnelle, ses sentiments dans cet univers ultra confiné qu'est le sous marin. Wilhelm Pelosi, est le troisième tome de la série. Il est italo-allemand. Cette Origine permet à Nicolas Juncker de parler d'un fait réel qui lui tenait à cœur, le torpillage du paquebot "Laconia" et des jours qui suivirent. Le paquebot transportait des civils et des militaires anglais, mais surtout des prisonniers de guerre italiens. Pour ne pas fâcher les alliés italiens, les sous mariniers allemands organisent les secours. Nicolas Juncker, grâce à de très petites cases accentue l'atmosphère de confinement et d'oppression du au sous-marin mais aussi du à la surpopulation des personnes repêchées. Le dessin de Nicolas Juncker où les personnages sont découpés à la serpe accentue également la dureté de l'album. On regrettera qu'Immergés n'est pas su trouver son public. L'éditeur a donc décidé de jeter l'éponge sur cette très belle série. Mais en cette période, où l'on voit des résurrections dans le monde de la bande dessinée, on a le droit d'espérer qu'un jour... [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
  18. Cox

    Reportages

    [center][url="http://www.bdfugue.com/journalisme-histoires-courtes?ref=44"][img]http://www.futuropolis.fr/couv_maxi/9782754806695.gif[/img][/url][/center] [b]Titre[/b] : Reportages [b]Genre[/b] : Reportages en bandes dessinées [b]Scenario[/b] : Joe Sacco [b]Dessin[/b] : Joe Sacco [b]Couleur[/b] : Joe Sacco et divers [b]Editeur[/b] : Futuropolis [b]Parution[/b] : 04/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/journalisme-histoires-courtes"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]En parallèle de ses livres documentaires, Joe Sacco travaille régulièrement pour la presse nternationale. Reportages est le premier recueil de ses différents articles. Il nous conduit en Irak, auprès des soldats américains et Irakiens, en Palestine, au tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie de la Haye pour le procès d’un docteur Serbe accusé de génocide, et pour des récits plus longs, auprès des immigrés clandestins débarquant sur l’île de Malte, des intouchables en Inde, et des réfugiés Tchétchènes en Ingouchie. Ce livre est aussi pour Joe Sacco l’occasion de revenir sur son travail, d’expliquer ses méthodes d’investigation, et de replacer la bande dessinée reportage dans le contexte journalistique. Plus qu’une bande dessinée, Reportages est le reflet de notre monde après la première décennie du XXIe siècle. [/i] Joe sacco est le chef de file du journalisme en bandes dessinées. Dans un avant propos, il répond à tous ceux qui estiment que journalisme et bandes dessinées sont antinomiques. Pour eux la bande dessinée est purement subjectif alors que le journalisme se veut par essence objectif. Par une série de reportages où il se montre proche des plus démunis, il nous démontre que la bande dessinée de journalisme existe. Le respect de la chronologie nous montre l'évolution de Sacco dans le domaine. Les premiers repotages 'Tribunal Penal International' laisse un peu dubitatif. En effet, le dessin ne vient qu'en illustration du texte comme une photo. Par la suite, grâce à une astuce, le lien devient plus évident. L'astuce ??? il se dessine lui même (en personnage passif) ce qui crée un lien beaucoup plus évident entre les différentes cases ou les différentes séquences. A l'arrivée, Joe Sacco nous démontre que le journalisme de bande dessinée existe bel et bien. Mais pour cela il faut une grande rigueur de la part de l'auteur. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img] Cox
  19. [center][url="http://www.bdfugue.com/gabrielle-b-cycle-ii-livre-ii?ref=44"][img]http://www.epeditions.fr/sites/default/files/imagecache/largeur200max/GabrielleB2-01_Coverweb.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Gabrielle B. [b]Titre[/b] : Liberté [b]Genre[/b] : Aventure historique [b]Scenario[/b] : Dominique Robet [b]Dessin[/b] : Alain Robet [b]Couleur[/b] : Alain Robet [b]Editeur[/b] : Emmanuel Proust [b]Parution[/b] : 20/10/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/gabrielle-b-cycle-ii-livre-ii"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]L’espionne de Napoléon est envoyée aux Antilles pour une mission décisive : attirer dans un guet-apens, la flotte de l’amiral Nelson. Une mission secrète très risquée pour la belle Gabrielle … Entre l’absurdité de la guerre et les horreurs de l’esclavage, elle ne pourra compter que sur le fidèle Masque d’Argent. [/i] J'adore le personnage de Gabrielle, j'étais donc heureux que le personnage puisse bénéficier d'un deuxième cycle. Malheureusement, j'étais un peu déçu à la lecture de ce premier opus du deuxième cycle : il s'agit d'un album de transition, bon sans aucun doute, mais un album de transition quand même. Des Antilles, on ne voit que quelques scènes de révoltes des esclaves noirs et de meurtres rituels (???). Pour le reste, l'action se situe essentiellement en France dans l'immédiate continuité du cycle précédent. Les dessins et les couleurs d'Alain Robet sont magnifiques. Je regrette qu'il n'a pas accordé plus de place à certaines scènes notemment la bataille navale. J'ai le même sentiment mitigé de cet album qu'après la lecture de Wotan d'Eric Libergé. On a le sentiment que l'histoire ne commence réellement qu'au tome suivant et qu'elle sera excellente. Frustrant. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  20. [color="#FF0000"][/color][center][url="http://www.bdfugue.com/l-affaire-des-affaires-t-4-l-affaire-des-affaires-t4?ref=44"][img]http://bdi.dlpdomain.com/album/9782205068672-couv-I400x523.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : L'affaire des affaires [b]Titre[/b] : Justice [b]Genre[/b] : Roman Graphique, [b]Scenario[/b] : Denis Robert [b]Dessin[/b] : Laurent Astier [b]Editeur[/b] : Dargaud [b]Parution[/b] : 25/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/l-affaire-des-affaires-t-4-l-affaire-des-affaires-t4"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]Après plus de dix ans d'enquêtes, de procès, de condamnations et de rebondissements, Denis Robert est enfin blanchi par la plus haute juridiction française, la Cour de cassation, et relaxé à l'issue du procès Clearstream. Le quatrième et dernier tome de L'Affaires des affaires nous plonge au coeur de ce maelström judiciaire dans lequel un président de la République, un ancien Premier ministre, le numéro 2 d'une multinationale et un vétéran des services secrets s'entre-déchirent. Une aventure fascinante, plus forte que la fiction, qui met en lumière les incroyables dysfonctionnements de la finance internationale. Un thriller haletant servi par le découpage exceptionnel de Laurent Astier.[/i] Denis Robert est un journaliste, romancier et cinéaste. Il s’est fait connaitre en révélant le fonctionnement opaque de la chambre de compensation financière Clearstream. Il est également le scénariste de la bande dessinée : « l’affaire des affaires » dont le quatrième tome qui vient de sortir. [color="#FF0000"]www.1001bd.com [/color] : Bonjour Denis, nous venons d’apprendre que parallèlement à la sortie du quatrième et dernier tome de « L’affaire des affaires », la justice française s’est définitivement prononcée en votre faveur. Est-ce une page qui se tourne ? Est-ce pour vous la fin de l’affaire Clearstream ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Bonjour, non, je suis persuadé qu’on parlera de l’affaire Clearstream pendant longtemps. Le jugement du 3 février 2011 est le plus important, c’est là que les juges ont dit que l’enquête était sérieuse, de bonne foi, servait l’intérêt général et ont débouté Clearstream de toutes leur demandes. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Derrière les procès n’y avait t’il pas un autre message : « foutez-nous la paix où on vous pourrit la vie » ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Il y a du vrai. La charge des multinationales a commencé 3 mois après la sortie de mon premier livre, et malgré les moyens mis en place, un rouleau compresseur médiatique, j’ai su résister notamment grâce au millier de personnes qui m’ont soutenu. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Clearstream 2 est-il un contre-feu afin de masquer Clearstream 1 ? Le faux listing servant à dénigrer toute votre enquête sur Clearstream 1 ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Je sais que plusieurs personnes pensent cela, mais je n’y crois pas, même si, je suis très conscient du fait que Clearstream s’est servi de Clearstream 2 pour tenter de m’abattre. Mais ce ne sont pas eux qui sont à l’initiative de la manipulation. On a à peu près décrypté l’histoire aujourd’hui. L’effet induit par Clearstream 2 a été de tuer les informations beaucoup plus intéressantes que contenait Clearstream 1. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Vous êtes journaliste, romancier, réalisateur, pourquoi le choix de la bande dessinée pour raconter votre histoire ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : le choix de la bande dessinée n’est pas anecdotique, c’est le choix de la maturité et du recul. On a réalisé, avec Dargaud et Laurent Astier, un objet unique qui va perdurer dans le paysage de la bande dessinée, par la qualité de l’histoire : ce n’est pas tous les jours qu’on a une histoire aussi dingue que Clearstream 1 et 2. On a aussi le sentiment d’innover. On va sur un terrain inexploré en cela par la bande dessinée. Raconter l’histoire de Clearstream en bédé tenait du challenge impossible. Mais on y est parvenu. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Comment s’est fait votre rencontre avec Laurent Astier ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Par le biais de Dargaud, on avait une liste de dessinateurs et Laurent s’est imposé assez vite par la qualité du dessin et aussi par la rapidité de son travail. Il est très précis dans son dessin et il a imposé un style. Il est impressionnant. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Comment avez-vous travaillé avec lui ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Je n’écris pas les scénarios case par case, mais plus comme ceux du cinéma, très dialogués avec des situations. Je laisse une grande latitude à Laurent pour décliner cela en une page, deux pages… Il a toujours des idées très justes. Il a réussi à entrer dans ma tête. On se comprend sans se parler. Yann Lindingre a story-boardé le premier tome, les trois autres c’était moi. Laurent fait d’abord un crayonné, il travaille seul pendant deux à trois mois puis il fait une à deux planches par jours. A raison d’un peu plus de 200 pages par album, vous imaginez le temps qu’il a pu passer dessus. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Quelle a été votre réaction quand vous vous êtes vu pour la première fois sur une planche ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : je sais faire la part des choses entre moi et le héros de papier que je suis devenu. Cela m’amuse de voir comment Laurent m’a dessiné, je trouve cela assez réaliste. J’ai eu un peu de soucis à la maison, où on a moyennement apprécié de voir la nana du héros continuellement énervé contre son mec. Je suis assez pudique concernant ma vie de famille dans la bande dessinée, mais il fallait que j’explique certaines choses. Quand Imad Lahoud entre dans ma vie, il y a la naissance de mon fils, et ma femme tombe gravement malade. Je dois m’occuper de mon fils, je passe mes journées à l’hôpital. On ne peut pas comprendre mon temps de réaction si on n’intègre pas la situation familiale. Je ne le dis pas pour faire pleurer ou dévoiler des choses sur ma vie privée, mais c’était nécessaire pour la compréhension du récit. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Il est vrai qu’à la lecture du tome 3, la première réaction était de dire qu’Imad Lahoud vous a bien enfumé. Il se présente comme le neveu d’un président libanais, il vous invite au siège d’EADS. [color="#000080"]Denis Robert[/color] : L’ancien président libanais Emile Lahoud a un neveu qui s’appelle Imad. Et quand il vient chez moi, il est recommandé par un ami de Libération qui me dit qu’il est le neveu d’un ancien président libanais. Je vais sur Google, je fais des recherches sur internet, je vais sur le site du Matin de Beyrouth, j’ai vérifié tout cela. Imad est très fort. Je vous invite à regarder un web documentaire qui s’appelle « Manipulations, une histoire française – France 5 » qui est formidable est qui raconte bien l’histoire [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Petite question qu’on aurait aimé poser à Laurent, mais peut-être que vous pouvez répondre à sa place. Votre scénariste est en procès pour l’histoire que vous dessinez, comment le vivez-vous ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Ce qui était intéressant : c’est qu’on ne connaissait pas la fin. On était sur matière complètement électrique, ça bougeait en permanence mais la bande dessinée laisse pas mal de liberté. Et l’histoire se termine bien, c’est une chance. D’ailleurs, la bd sort en Espagne et en Italie, j’espère que l’on va avoir une version anglaise. On voit bien que l’affaire Clearstream dépasse le cadre de la France, même si elle est très française. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Autre question qu’on aurait aimé poser à Laurent. Si un autre protagoniste avait eu la velléité de faire une bande dessinée sur l’affaire avec « sa vérité », aurait-il été partant ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : C’est vraiment à Laurent qu’il faut demander. Je pense que cela lui plaisait bien de le faire avec moi. On est devenu copain. D’autre part je vois mal Jean-Louis Gergorin, Imad Lahoud ou un autre avoir le recul nécessaire. Ma particularité est que je suis le seul personnage de cette histoire Clearstream 1 et 2 a n’avoir été motivé que par la vérité et l’information. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Etes vous lecteur de bandes dessinées ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Oui, je place au dessus de toutes les bandes dessinées « Maus » d’Art Spiegelman, sinon j’aime beaucoup les Corto Maltese, Guy Delisle, en ce moment je lis « Chroniques de Jérusalem ». J’aime bien Martin Veyron, les bd de super héros quand j’étais môme, Marvel, Pérsépolis de Marjane Satrapi, j’aime beaucoup ce que font les requins marteaux, etc.… J’ai des goûts assez éclectiques. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Avez-vous d’autre(s) projet(s) dans le monde de la bande dessinées ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Je scénarise une nouvelle série, tirée de mon dernier roman Dunk, avec au dessin Franck Biancharelli, qui était chez Soleil auparavant. C’est l’histoire d’un milliardaire à la Howard Hugues qui cherche à s’approprier le corps d’un jeune basketteur. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Si vous n’aviez qu’une seule bande dessinée à conseiller ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : « Maus » bien évidemment. (NDLR : C’est la seule bande dessinée à avoir reçu le prestigieux prix Pulitzer) [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] : Quel est votre souhait, en général, pour 2012 ? [color="#000080"]Denis Robert[/color] : Je souhaite qu’on ne se plante pas au niveau de l’élection. On vit une période tumultueuse, on est à la fin d’un monde et on ne connait pas le prochain. La démocratie est une petite chose fragile. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] remercie Denis Robert pour sa disponibilité et sa patience. [color="#FF0000"]www.1001bd.com[/color] tient également à remercier Angèle de la maison d’édition Dargaud sans qui cette interview n’aurait pas été possible.
  21. Cox

    Muraqqa'

    C'est vrai que c'est pas mal. Le seul truc qui me gène c'est qu'Anna Miralès a dû mal à faire autres choses que des bédé exotiques et donc on a toujours un peu le sentiment de déjà vu.
  22. Cox

    Le Secret De Guillaume

    Toute petite maison d'édition bas rhinoise, qui a dans son catalogue, les aventures d'Aline de Christophe Carmona.
  23. [center][img]http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/3/0/8/9782915626803.jpg[/img][/center] [b]Titre[/b] : Le secret de Guillaume [b]Genre[/b] : Historique [b]Scenario[/b] : Thomas Boussion - Matias Istolainen [b]Dessin[/b] : Matias Istolainen [b]Couleur[/b] : Yannick Masson [b]Editeur[/b] : I.D. l'édition [b]Parution[/b] : Novembre 2011 [i]Au 11ème siècle, alors que les invasions barbares mettent l'Europe à feu et à sang, le roi Edouard le Confesseur parvient à rétablir brièvement la paix et la prospérité en Angleterre. Mais le monarque n'a aucun descendant et une crise de succession sans précédent menace ce fragile équilibre... De l'autre coté de la manche, le jeune duc Guillaume II de Normandie résiste au roide France et accroît son influence; Dans les esprits, l'idée fait son chemin qu'à la mort d'Edouard, le duc héritera du royaume d'Angleterre. Le 5 janvier 1066, Edouard le Confesseur rend son dernier soupir. L'aristocratie anglo-saxonne désigne alors Harold Godwinson, puissant comte de Wessex, comme héritier de la couronne. Dès lors, pour s'emparer du royaume qui lui semblait acquis, le duc de Normandie n'aura plus qu'une solution : conquérir l'Angleterre... En septembre, les Normands débarquent par le sud de l'île, Guillaume à leur tête. les troupes saxonnes menés par le roi harold se pressent à leur rencontre et la bataille décisive s'engage le 14 octobre sur la colline de Senlac, non loin de la ville d'Hastings... Rapidement l'affrontement tourne à l'avantage des Saxons, et les Normands doivent se replier; Afin d'éviter la débâcle, Guillaume se lance lui-même au coeur de la bataille. Mais sous les assauts de l'ennemi, son cheval s'éffondre, et le duc tombe à terre...[/i] Après un début historique relatant la victoire de Gullaume le conquérant à la bataille d'Hastings, et un cours d'histoire sur la naissance du duché de Normandie, L'album continue dans une histoire à la Da Vinci Code light, mais pas désagréable pour autant. Scénaristiquement, on a un album bien ficelé, quoique un peu trop rapide à mon goût (même si l'album fait quand même une bonne soixantaine de pages). Le scénario aurait mérité deux voire trois volumes. Le choix du one shot, bien compréhensible pour une petite maison d'édition telle que I.D. l'édition, fait que l'on a une histoire un peu trop nerveuse, ou il n'y a pas de temps de récupération, où les personnages sont présentés un peu trop sommairement. C'est un peu dommage. Graphiquement, le bon alterne trop souvant avec le moyen. Très bon dans les gros plans et les dessins architecturaux, le dessin devient un peu fainéant dans les secondaires ou de groupe. Mais on va pas l'en blamer c'est un peu la maladie actuelle de nos dessinateurs. L'encrage et surtout la forte dominante noire de l'album est le gros point faible. Un peu plus de clacissisme dans le choix des couleurs n'aurait pas été un mal. Malgré tous ses défauts, le secret de Guillaume reste avant tout un bon album de détente, le travail de recherche historique et géographique est indéniable. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img] Cox
  24. [center][url="http://www.bdfugue.com/caroline-baldwin-t-15-l-ombre-de-la-chouette?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/40588/9782203038868_cb.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Caroline Baldwin [b]Titre[/b] : L'ombre de la chouette [b]Genre[/b] : Aventure [b]Scenario[/b] : André Taymans [b]Dessin[/b] : André Taymans assisté d'Erwin Drèze et de raphaël Schierer [b]Couleur[/b] : Bruno Wesel [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 28/09/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/caroline-baldwin-t-15-l-ombre-de-la-chouette"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i]À Paris, l’agent du FBI Gary Scott échappe de peu à la mort en enquêtant sur la disparition de l’attaché culturel de l’ambassade américaine. Celui-ci, agonisant, a le temps de lui remettre un billet froissé d’un dollar avant de mourir. De retour à New York où il croise brièvement Caroline Baldwin – ils partagent le même appartement – et lui prête un peu de menue monnaie, dont le billet d’un dollar, Gary rejoint le siège du FBI pour un débriefing. Mais il y est interrompu par une mission impromptue : il faut intercepter d’urgence un islamiste candidat à une mission suicide contre la présidente des Etats-Unis, localisé à New York. Gary fonce… pour s’apercevoir que l’appartement visé par son groupe d’intervention n’est autre que celui qu’il partage avec Caroline ! Pendant ce temps, en pleine campagne à une centaine de kilomètres de New York, celle-ci échappe miraculeusement à une tentative d’assassinat grâce à une inconnue qui abat ses agresseurs. Là encore, le fameux billet d’un dollar semble être au centre de l’affaire… [/i] Pas facile de chroniquer un album lorsque l'on est amoureux de l'héroïne principale. C'est pourtant ce à quoi je vais m'atteler aujourd'hui. Pour ce quinzième album en autant d'année d'existence, André Taymans ne ménage pas son héroïne en la transformant en terroriste islamiste. Retour aux sources également pour la belle, fini les albums intimistes tel que "La nuit du grand marcheur" et "Free Tibet" pour revenir dans le polar politique. Et enfin retour sous la forme d'un diptyque. Malheureusement, je dois convenir que j'ai été déçu, non pas par une Caroline qui "retrouve" sa maladie (elle est atteinte du sida), ses défauts (elle est portée sur la bouteille), ses amours (elle vit chez Gary), mais par un scénario très (trop ?) nerveux qui booste tellement l'histoire que l'on a fini de lire l'album avant même de s'en rendre compte. Voilà c'est dit, le scénario manque un peu de gras, un peu d'épaisseur dans ce nouvel opus. Caroline se fait manipuler trop rapidemment, on aurait aimé en savoir un peu plus, même si le deuxième tome du diptyque devrait apporter toutes les réponses. Ce n'est pas un mauvais album, je préfère cette Caroline là à la Caroline plus intimiste des précédents albums,mais voilà je reste un peu sur ma faim. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img] Cox
  25. [center][url="http://www.bdfugue.com/alix-t-30-la-conjuration-de-baal-60930?ref=44"][img]http://bd.casterman.com/docs/Albums/40550/9782203035942_cb.jpg[/img][/url][/center] [b]Série[/b] : Alix [b]Titre[/b] : La conjuration de Baal [b]Genre[/b] : Aventure historique [b]Scenario[/b] : Michel Lafon d'après les personnages créés par Jacques Martin [b]Dessin[/b] : Christophe Simon - Manuela Jumet (décors) [b]Couleur[/b] : Alexandre de la Serna - Bruno Wesel [b]Editeur[/b] : Casterman [b]Parution[/b] : 09/11/2011 [b][url=http://www.bdfugue.com/alix-t-30-la-conjuration-de-baal-60930"]Acheter sur bdfugue[/url][/b] [i] La Conjuration de Baal a pour cadre Pompéi puis Rome. Sur fond de lutte acharnée entre Pompée et César pour le pouvoir suprême, elle met en scène une conjuration menée sous l’égide du dieu Baal et de la secte de ses adorateurs masqués, les « molochistes », qui lui rendent un culte sanglant. La compétition entre les deux rivaux se double d’une lutte, tout aussi âpre, entre Alix et le Grand Prêtre de Baal, qui a manifestement des comptes personnels à régler avec lui… [/i] Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu une aventure d'Alix, je ne lui trouvais plus vraiment ce côté aventurier. Avec la sortie de ce premier album d'Alix depuis le décès de Jacques Martin, la curiosité a été la plus forte, j'ai donc voulu voir ce qu'on lui réservait. Michel Lafon, le nouveau scénariste connait son Alix par coeur, et à l'instar de Régis Hautière pour Aquablue, il nous réserve un véritable retour aux sources. On y retrouve les personnages des albums classiques : les molochistes, un homme armé de la célèbre griffe noire, et surtout l'ennemi favori de notre héros : Arbacès, pour un opus qui se situerait chronologiquement juste après "Le dieu Sauvage". Christophe Simon, qui avait délà collaboré avec Jacques Martin sur la série Lefranc, est un pur produit de la ligne claire franco-belge. Cependant, je retrouve un Alix avec des traits plus adulte, moins adolescent que dans mon souvenir. Cet album permet à Alix de se recentrer sur ses racines. L'avenir de la série est en de très bonnes mains avec ces deux auteurs. [b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] Cox
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