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  1. Bon alors je débarque dans l'univers du Shaolin Cowboy directement sur ce tome 4... n'ayant pas bien compris qu'il s'agissait d'un tome 4. Après lecture je rassure toute personne souhaitant se lancer dans l'aventure, je n'ai absolument pas vu que c'était un tome 4. j'ai surement raté un grand nombre de références mais ca ne m'a pas gêné. Pour tout vous dire j'étais tellement déboussolé par l'ovni que j'avais entre les mains que je n'y ai pas pensées. Car en effet ce Shaolin Cowboy est un vrai ovni. La description la plus fidèle serait un mix entre le Transmetropolitain et L'incal, le tout saupoudré par des passages issus des meilleurs combats de Garth Ennis... Oui oui vous avez bien lu. Si vous vous lancez dans cette lecture, mettez de côté tout ce que vous avez lu et votre vision cartésienne de ce qu'il est possible. Une fois ceci fait, on prend en pleine gueule l'inventivité, l'humour et le graphisme de Geof Darrow. Chaque planche peut être regardée 5 minutes pour essayer de bien voir tous les détails. Chaque dialogue se lit et relit pour apprécier l'humour et le ton sarcastique des répliques. Un Ovni à connaitre même si je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 4 albums d'un coup tellement la lecture est "fatigante".
  2. Titre de l'album : The shaolin cowboy tome 4 - Pour une poignée de beaufs Scenariste de l'album : Geof Darrow Dessinateur de l'album : Geof Darrow Coloriste : Geof Darrow Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Afin d'empêcher un bébé varan de Komodo de rejoindre la liste des espèces en voie de disparition, le Shaolin Cowboy doit d'abord en faire un orphelin (il était menacé d'être mangé par son propre père), puis l'adopter. Et d'en faire son disciple. Car au moins, «Les bouddhistes ne mangent pas de viande... Et encore moins leurs parents.» Mais cela ne sera pas de tout repos. Comme chacun le sait maintenant, un épisode de Shaolin Cowboy ne se résume pas à une séquence de dégustation dans un salon de thé. Et notre «héros» va retrouver anciens et nouveaux ennemis. Mais sous la fable, le vernis craque : néonazis, racistes, Trump et les Trumpistes, réactionnaires, fanatiques religieux, supporters de la National Riffle Association. C'est l'Amérique dans ce qu'elle a de pire que dénonce Geof Darrow. On pensait les aventures du Shaolin Cowboy terminées, il revient pourtant dans un nouvel épisode, le plus dense à ce jour : 220 pages percutantes ! À l'extrême précision du dessin, s'ajoute une narration exceptionnelle et des dialogues particulièrement jouissifs. Derrière l'aventure burlesque, c'est une satire mordante des dérives américaines... Geof Darrow a reçu Trois Eisner Awards dont celui de meilleur auteur pour The Shaolin Cowboy. Critique : Bon alors je débarque dans l'univers du Shaolin Cowboy directement sur ce tome 4... n'ayant pas bien compris qu'il s'agissait d'un tome 4. Après lecture je rassure toute personne souhaitant se lancer dans l'aventure, je n'ai absolument pas vu que c'était un tome 4. j'ai surement raté un grand nombre de références mais ca ne m'a pas gêné. Pour tout vous dire j'étais tellement déboussolé par l'ovni que j'avais entre les mains que je n'y ai pas pensées. Car en effet ce Shaolin Cowboy est un vrai ovni. La description la plus fidèle serait un mix entre le Transmetropolitain et L'incal, le tout saupoudré par des passages issus des meilleurs combats de Garth Ennis... Oui oui vous avez bien lu. Si vous vous lancez dans cette lecture, mettez de côté tout ce que vous avez lu et votre vision cartésienne de ce qu'il est possible. Une fois ceci fait, on prend en pleine gueule l'inventivité, l'humour et le graphisme de Geof Darrow. Chaque planche peut être regardée 5 minutes pour essayer de bien voir tous les détails. Chaque dialogue se lit et relit pour apprécier l'humour et le ton sarcastique des répliques. Un Ovni à connaitre même si je ne suis pas sûr de pouvoir lire les 4 albums d'un coup tellement la lecture est "fatigante". Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-shaolin-cowboy-tome-4-pour-une-poignee-de-beaufs?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    La forteresse volante

    Après son réussi et intrigant Fleur de lait , Miguel Vila revient aux manettes avec un roman graphique , véritable ovni (et je pèse mon mot) dans le monde du 9ème art . Il s'associe avec le scénariste Lorenzo Palloni , bien connu des éditions Sarbacane , puisqu'il a déjà publié The corner et Burn baby burn entre autres . De cette association naquit La forteresse volante . Une histoire se déroulant durant le régime fasciste de Benito Mussolini , au milieu des années 30 , avec l'apparition d'un objet non identifié dans l'espace aérien territorial , qui va engendrer une multitude de répercussions sur les protagonistes présents , le pays et le monde en général . Ainsi , cette palette de personnages aux motivations diverses , va se retrouver mêlée à cette apparition et apprendre à vivre avec , voire même en bénéficier ! On découvre très vite qu'il s'agit d'un aéronef extra-terrestre et qu'il est pourvu de technologies inconnues par les humains . L'exploitation de ces découvertes avec pour toile de fond la propagande du Duce et on l'imagine , des perspectives d'avenir radieuses pour qui est en possession de ce savoir ! Les auteurs se régalent à dépeindre cet environnement suspicieux , où la censure et l'autorité font loi . La très large galerie de personnages évolue dans ce biotope et se retrouve confrontée face à des choix cornéliens . Trahisons , mensonges , mais aussi amours se font et défont sous nos yeux . Le lecteur doit rester attentif et admirer le découpage en mosaïque du dessinateur . Tel le déroulement d'un film , il suit les protagonistes caméra à l'épaule et les expose pas à pas , expression par expression , dans une farandole de cases défiant le gaufrier "classique" de la BD . Les couleurs sont pâles , si ce n'est ce rose qu'il attribut aux "3èmes types" et leurs engins . Un rose présent dans les bulles des dialogues aussi , comme pour mieux signifier un espoir dans cette société aux chemises brunes et bérets noirs . C'est assez déroutant de prime abord , puis la fluidité de lecture s'enclenche et on admire ce talent aux faux airs de Moebius dans l'Incal ; en effet le traitement des visages me fait étonnamment penser au regretté génie français .Une lecture exigeante avec une pagination importante , pour cette découverte de début d'année . L'Italie prend de plus en plus de place dans le paysage bédéiste "franco-belge" !
  4. Titre de l'album : La forteresse volante Scenariste de l'album : Lorenzo Palloni Dessinateur de l'album : Miguel Vila Coloriste : Miguel Vila Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Une nuit d'été en 1933, un mystérieux avion s'écrase près de Vergiate, dans la région de Varèse, laissant derrière lui une épaisse colonne de fumée rose et un meurtre non résolu. Mussolini en personne ordonne immédiatement que l'incident soit dissimulé et met en place un groupe secret de scientifiques pour enquêter sur l'objet volant non identifié. Personne n'a jamais vu ce modèle d'avion mais tout le monde, absolument tout le monde, a une opinion sur ce qui s'est passé : une arme secrète allemande, une technologie britannique, ou encore un avion américain... La vérité finit par s'imposer : il s'agit d'une technologie extra-terrestre et l'apprivoiser permettrait enfin aux fascistes de gouverner le monde. Mais très vite, l'événement fuite et, partisans italiens, Nazis et Américains commencent à s'y intéresser de près. Un tourbillon d'espionnage international se met alors en branle alors que la Seconde Guerre mondiale est sur le point d'éclater... Critique : Après son réussi et intrigant Fleur de lait , Miguel Vila revient aux manettes avec un roman graphique , véritable ovni (et je pèse mon mot) dans le monde du 9ème art . Il s'associe avec le scénariste Lorenzo Palloni , bien connu des éditions Sarbacane , puisqu'il a déjà publié The corner et Burn baby burn entre autres . De cette association naquit La forteresse volante . Une histoire se déroulant durant le régime fasciste de Benito Mussolini , au milieu des années 30 , avec l'apparition d'un objet non identifié dans l'espace aérien territorial , qui va engendrer une multitude de répercussions sur les protagonistes présents , le pays et le monde en général . Ainsi , cette palette de personnages aux motivations diverses , va se retrouver mêlée à cette apparition et apprendre à vivre avec , voire même en bénéficier ! On découvre très vite qu'il s'agit d'un aéronef extra-terrestre et qu'il est pourvu de technologies inconnues par les humains . L'exploitation de ces découvertes avec pour toile de fond la propagande du Duce et on l'imagine , des perspectives d'avenir radieuses pour qui est en possession de ce savoir ! Les auteurs se régalent à dépeindre cet environnement suspicieux , où la censure et l'autorité font loi . La très large galerie de personnages évolue dans ce biotope et se retrouve confrontée face à des choix cornéliens . Trahisons , mensonges , mais aussi amours se font et défont sous nos yeux . Le lecteur doit rester attentif et admirer le découpage en mosaïque du dessinateur . Tel le déroulement d'un film , il suit les protagonistes caméra à l'épaule et les expose pas à pas , expression par expression , dans une farandole de cases défiant le gaufrier "classique" de la BD . Les couleurs sont pâles , si ce n'est ce rose qu'il attribut aux "3èmes types" et leurs engins . Un rose présent dans les bulles des dialogues aussi , comme pour mieux signifier un espoir dans cette société aux chemises brunes et bérets noirs . C'est assez déroutant de prime abord , puis la fluidité de lecture s'enclenche et on admire ce talent aux faux airs de Moebius dans l'Incal ; en effet le traitement des visages me fait étonnamment penser au regretté génie français .Une lecture exigeante avec une pagination importante , pour cette découverte de début d'année . L'Italie prend de plus en plus de place dans le paysage bédéiste "franco-belge" ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-forteresse-volante/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Pour l'amour de Monna Lisa

    Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure .
  6. Titre de l'album : Pour l'amour de Monna Lisa Scenariste de l'album : Marco Rizzo Dessinateur de l'album : Lelio Bonaccorso Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir. Critique : Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-l-amour-de-monna-lisa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉
  8. Kevin Nivek

    Bunkerville

    Titre de l'album : Bunkerville Scenariste de l'album : Pascal Chind , Benjamin Legrand Dessinateur de l'album : Vincenzo Baldano Coloriste : Vincenzo Baldano Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Laurel, un jeune golden boy mélancolique, s'enfonce dans l'océan pour rejoindre dans la mort Éléonore, l'amour de sa vie. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve sur une île flottante mécanisée où a été construite une vieille cité rafistolée à l'aspect très vernien. Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble... Critique : Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bunkerville/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Entre deux gares

    Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉
  10. Titre de l'album : Entre deux gares Scenariste de l'album : Sébastien Samson Dessinateur de l'album : Sébastien Samson Coloriste : Sébastien Samson Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Fils aîné d'une famille de jeunes ruraux, le jeune Sébastien Samson ne connait que le périmètre de son petit village et du chemin de fer qui le traverse comme une veine et rythme les journées de sa maman, garde-barrière. Enfant, il se construit dans ce monde clos, dans lequel la naïveté et l'ignorance du monde favorisent les rêves, en même temps qu'elles tendent à les rendre caduques. Pourtant, Sébastien sent déjà que sa vie ne se passera pas ici, pas dans le même monde que ses parents. Aujourd'hui, Sébastien est devenu adulte, parent. En plus d'être professeur d'arts plastiques, il est également auteur de bande dessinée. Il se rend à New York pour la promotion de son dernier livre. Soudainement, Sébastien croit apercevoir son double, enfant, en plein New York. Une illusion saisissante... Revenu sur les terres de son enfance rendre visite à ses parents, l'adulte entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été. Explorant ensemble les terrains en jachère et maisonnettes en ruine de son passé, Sébastien éclaire d'une lumière nouvelle cette enfance disparue. D'abord tenté par une forme de nostalgie, Sébastien adulte va progressivement transformer son regard sur cet environnement familier, jusqu'à considérer que l'enfance vécue ici était privilégiée, sans doute même favorisée, à rebours des clichés sur la vie en milieu rural. Critique : Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-deux-gares/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou .
  12. Titre de l'album : Yougo - Un conscrit casque bleu Scenariste de l'album : David Cénou Dessinateur de l'album : David Cénou Coloriste : David Cénou Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Juin 1992, les nations constitutives de laYougoslavie se déchirent. Pendant ce temps, en France, Samuel Marchadier, jeune skinhead nationaliste effectue son service militaire au 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde. Attentif aux débuts de ce conflit, Samuel voit se présenter une opportunité inespérée d'en devenir un de ses acteurs car son régiment est appelé à y intervenir, dans le cadre du mandat donné à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU). Demander à Samuel ses motivations pour partir là-bas, c'est aller au-devant d'une vraie déception car le sens du devoir humanitaire et de l'aide à son prochain ne font pas partie de ses valeurs : faire la guerre, partir au feu constituent le leitmotiv de ce jeune homme aux idées aussi courtes que ses cheveux, bien content par la même occasion d'arrondir quelque peu sa solde de conscrit. Pourtant, il se retrouvera bientôt face à une réalité bien différente de elle qu'il attendait et à ses émotions d'homme. Un récit autobiographique vivant, captivant et sans concessions. Critique : En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yougo-un-conscrit-casque-bleu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Tout savoir en BD - L'univers Scenariste de l'album : Bombom Story Dessinateur de l'album : Choi Woo-Bin , Lee Jungtae Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tout savoir en BD , une série pour informer de façon ludique la nouvelle génération à propos des sciences humaines et naturelles. Sam a obtenu une mauvaise note lors d'un concours scientifique et se voit offrir un voyage dans l'espace par Orion, le président de Korea Group. Surpris, Sam ne comprend pas ce qui lui arrive, Orion lui explique que ce voyage est une opportunité pour lui de s'intéresser davantage aux sciences. Sam et son amie Léna s'entraînent alors pour partir dans l'espace et montent finalement à bord du vaisseau spatial. Arrivés dans l'espace, le président Orion, Sam et Léna explorent diverses planètes du système solaire. Ils commencent par apprendre les principes de la rotation de la Terre et de la Lune, puis la structure du Soleil et les caractéristiques d'autres planètes comme Jupiter, Mars et Saturne. Ils découvrent aussi la vie des étoiles dans l'Univers. Critique : Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-univers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Tout savoir en BD - L'univers

    Après un premier opus sur le monde des dinosaures , les auteurs coréens nous entrainent vers l'infini et l'au delà , si vous me permettez l'expression 🙂 . A la lecture très enrichissante de cette aventure spatiale , on pense aux mots de la devise des explorateurs de la série tv Star Trek : « Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial (...) " Nos deux explorateurs en herbe Léna et Sam , ont l'occasion de poser 2001 questions sur l'odyssée spatiale et la formation du cosmos . Des premiers vols spatiaux , à la création d'un trou noir , en passant par chacune des planètes de notre système solaire , vous saurez tout ! Un vocabulaire adapté pour une compréhension par le plus grand nombre de profanes, dont je fais partie , est la recette qui fonctionne pour ce genre de documentaire . Le style graphique "manga" avec les poncifs habituels humoristiques si caractéristiques ,peut en rebuter certains , mais là n'est pas l'objet de ce docu-bd . La construction des découvertes est réussie avec des schémas et autres images d'archives ponctuant le récit . On passe de Mars à Saturne avec l'envie d'en découvrir d'avantage . Une belle réussite , pour autant que le sujet vous intéresse 😉 Les prochaines sorties en février 2024 porteront sur le corps humain , et la Terre .
  15. C'est vraiment étonnant comme ce troisième tome d'Oxymore jeunesse ne ment pas. C'est peut-être la première fois que je vois un sticker qui dit "histoire complète se lisant indépendamment" et qui ne ment pas. Mais pas du tout. En effet je ne connaissais rien aux histoires de Sacha et Tomcrouz et j'ai pourtant vraiment apprécié cet album jeunesse. On a quasiment l'impression de ne rien rater en n'ayant pas lu les 4 premiers. On suit avec plaisir les aventures des sacha et de son espiègle chat Tomcrouz dans leurs aventures chez les incas. Le décalage temporel de la présence de Sacha durant l'époque incas et ses connaissances d'enfant de primaires sont bien intégrés et l'aventure est intense et émouvante. Une bonne lecture jeunesse qui se lit réellement toute seule et qui donne envie de lire les précédents
  16. Titre de l'album : Sacha et Tomcrouz tome 5 - Chez les Mayas Scenariste de l'album : Anaïs Halard Dessinateur de l'album : Bastien Quignon Coloriste : Bastien Quignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : « SACHA ET TOMCROUZ », UNE SÉRIE BD JEUNESSE D'AVENTURE FANTASTIQUE QUI PROPOSE DE CAPTIVANTS VOYAGES A TRAVERS LE TEMPS.Sacha Bazarec vit avec sa mère, antiquaire. Pour ses dix ans, il rêvait d'un rat, mais à la place, sa mère lui a offert un chihuahua, baptisé Tomcrouz. Depuis qu'il a léché une mystérieuse gelée, un phénomène étrange se produit : lorsque Tomcrouz éternue sur un objet ancien, s'amorce un voyage à travers le temps...C'est le jour J, Sacha et sa classe visitent leur futur collège. Mais son objectif, c'est la... Critique : C'est vraiment étonnant comme ce troisième tome d'Oxymore jeunesse ne ment pas. C'est peut-être la première fois que je vois un sticker qui dit "histoire complète se lisant indépendamment" et qui ne ment pas. Mais pas du tout. En effet je ne connaissais rien aux histoires de Sacha et Tomcrouz et j'ai pourtant vraiment apprécié cet album jeunesse. On a quasiment l'impression de ne rien rater en n'ayant pas lu les 4 premiers. On suit avec plaisir les aventures des sacha et de son espiègle chat Tomcrouz dans leurs aventures chez les incas. Le décalage temporel de la présence de Sacha durant l'époque incas et ses connaissances d'enfant de primaires sont bien intégrés et l'aventure est intense et émouvante. Une bonne lecture jeunesse qui se lit réellement toute seule et qui donne envie de lire les précédents Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sacha-et-tomcrouz-tome-5-chez-les-mayas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le charme que dégage cette série mais chaque fois qu'un tome sort et que je me replonge dans l'univers des Chevaliers Dragons, je passe un excellent moment. C'est surement dû aux parutions lentes, à l'opposé des Elfes and co. parutions qui permettent de re-découvrir l'univers à chaque lecture. Ou alors c'est peut-être du à la promesse d'une fin triste, fin découlant du status de Chevalier dragon. Je ne saurais trop dire, mais ce tome 32 m'a encore une fois envouté. Le destin de ces deux femmes croquant la vie tant qu'elles le peuvent dans l'attente du combat fatidique, et souvent fatal, est encore une fois poignant. Leurs côtés "entourloupeuses" et charmeuses ou encore vénales est contrebalancé par l'appel du devoir quand celui vient de façon irrémédiable. Un tome 32 peut être un peu moins intense que certains mais ravivant la flamme des fans de la Geste des Chevaliers Dragon.
  18. Titre de l'album : La geste des chevaliers dragons tome 32 - Et la Hache passe dans d'autres mains Scenariste de l'album : Ange Dessinateur de l'album : Dragan Paunović Coloriste : Dragan Paunović Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Akanah et Eléanor sont Chevaliers, sont amies, sont soeurs. Elles vivent, elles combattent, elles flirtent, elles aiment... Jusqu'au jour où le destin et leur devoir les rattrapent. La lutte contre le Dragon, contre l'Ennemi, n'a pas de fin. Leur lutte, jamais, n'aura de fin. Critique : Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le charme que dégage cette série mais chaque fois qu'un tome sort et que je me replonge dans l'univers des Chevaliers Dragons, je passe un excellent moment. C'est surement dû aux parutions lentes, à l'opposé des Elfes and co. parutions qui permettent de re-découvrir l'univers à chaque lecture. Ou alors c'est peut-être du à la promesse d'une fin triste, fin découlant du status de Chevalier dragon. Je ne saurais trop dire, mais ce tome 32 m'a encore une fois envouté. Le destin de ces deux femmes croquant la vie tant qu'elles le peuvent dans l'attente du combat fatidique, et souvent fatal, est encore une fois poignant. Leurs côtés "entourloupeuses" et charmeuses ou encore vénales est contrebalancé par l'appel du devoir quand celui vient de façon irrémédiable. Un tome 32 peut être un peu moins intense que certains mais ravivant la flamme des fans de la Geste des Chevaliers Dragon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-geste-des-chevaliers-dragons-tome-32-et-la-hache-passe-dans-d-autres-mains/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Lucky Luke vu par Blutch - Les indomptés Scenariste de l'album : Blutch Dessinateur de l'album : Blutch Coloriste : Blutch Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Pour Lucky Luke, c'est le repos. Une dernière mission et enfin le calme... C'est du moins ce qu'il croit, avant qu'une petite fille au caractère bien trempé ne le menace d'une arme en criant « Les bras en l'air, coyote ! » ! Lucky Luke reprend vite la situation en main et découvre que cette petite fille, Rose, vit seule avec son frère, Casper, dans une cabane isolée, leurs parents ayant disparu. Lucky Luke décide de les ramener au shérif, en ville... Mais il réalise vite qu'il devra, jusque-là, jouer à « la nounou » avec ces enfants particulièrement turbulents ! Un rôle totalement inattendu pour lui... Critique : C'est au tour de Blutch de nous livrer sa version de Lucky Luke. Blutch nous livre un Lucky Luke en mode "parent" qui, si c'est surprenant au début, s'avère très bien trouvé. L'intérêt de cet album est tant le rôle de garde d'enfant de Luke que la difficile application de la loi quand elle touche une famille et risque de faire payer aux enfants les fautes de leurs parents. Un questionnement qui dérange Luke, mais qui le force à évoluer et qui, en tant que lecteur, nous fait découvrir un Lucky Luke encore une fois très différents du cowboy pour enfant. Cette collection Lucky Luke vu part était déjà une réussite et le sera encore plus avec cet album-ci. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lucky-luke-vu-par-les-indomptes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. C'est au tour de Blutch de nous livrer sa version de Lucky Luke. Blutch nous livre un Lucky Luke en mode "parent" qui, si c'est surprenant au début, s'avère très bien trouvé. L'intérêt de cet album est tant le rôle de garde d'enfant de Luke que la difficile application de la loi quand elle touche une famille et risque de faire payer aux enfants les fautes de leurs parents. Un questionnement qui dérange Luke, mais qui le force à évoluer et qui, en tant que lecteur, nous fait découvrir un Lucky Luke encore une fois très différents du cowboy pour enfant. Cette collection Lucky Luke vu part était déjà une réussite et le sera encore plus avec cet album-ci.
  21. Titre de l'album : Le grimoire d'Elfie tome 4 - Le trésor de la tricomancienne Scenariste de l'album : Scotch Arleston | Audrey Alwett | Dessinateur de l'album : Mini Ludvin Coloriste : Mini Ludvin Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une aventure émouvante et pleine de surprises, où l'amour de la nature façonne un lien fort entre les générations. C'est dans les Pyrénées qu'arrive le bus-librairie d'Elfie et ses deux soeurs. Là, vit leur Grand-Pé, un berger montagnard. Mais les filles le trouvent changé : il semble ne pas avoir fait son deuil de la mort de leur mère, et elles se demandent s'il a encore toute sa tête. Sur place, Elfie découvre que sa grand-mère était une sorcière du tricot, et surtout qu'elle a tricoté dans des couvertures des indications que seule Elfie peut voir. Une carte qui pourrait la conduire à un fabuleux trésor. Elfie va déployer sa magie pour le retrouver... Une aventure émouvante et pleine de surprises, où l'amour de la nature forme un lien fort entre les générations. Critique : Aussi étonnant que celui puisse paraitre, je pense que ce tome 4 du grimoire d'Elfie est surement la meilleure après le premier. Non pas que le deux précédents n'étaient pas bons. Plutôt que celui-ci est excellent. Il coche toutes les cases : Une bien belle histoire mais aussi et surtout une relation entre les filles et leur grand-père pleine d'émotions et d'amours. L'amour filial que portent les filles à leur grand-père est émouvant à souhait et porte une histoire tout en tendresse. C'est mignon tout plein et c'est ça que l'on aime dans les aventures d'Elfie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-grimoire-d-elfie-tome-4-le-tresor-de-la-tricomancienne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Aussi étonnant que celui puisse paraitre, je pense que ce tome 4 du grimoire d'Elfie est surement la meilleure après le premier. Non pas que le deux précédents n'étaient pas bons. Plutôt que celui-ci est excellent. Il coche toutes les cases : Une bien belle histoire mais aussi et surtout une relation entre les filles et leur grand-père pleine d'émotions et d'amours. L'amour filial que portent les filles à leur grand-père est émouvant à souhait et porte une histoire tout en tendresse. C'est mignon tout plein et c'est ça que l'on aime dans les aventures d'Elfie.
  23. poseidon2

    Nos mondes perdus

    Après le succès planétaire de son reportage humoristique sur Thomas Pesquet, Marion Montaigne nous revient avec un autre reportage sur un thème complètement différent : L'évolution de la science au fil des ages. Reprenant les mécaniques qui ont fait le succès de "La combi de Thomas Pesquet", c'est-à-dire une dualité entre sujet sérieux et décalage humoristique de la voie off (en l'occurrence une vue du XX ieme siècle du passé). Et ca marche... tout du moins si on ne lit ce livre que par pas de 5 pages. Et c'est le point ou il ne faut pas s'attendre au "miracle" Thomas Pesquet. Je parle de miracle, car les BD d'humour comme celles-ci ne réussissent quasiment jamais à accrocher le lecteur pour une lecture complète. La faute à un fil rouge souvent quasi inexistant ou peu dynamique. Et si cette alchimie miraculeuse s'est produite sur "Dans la combi de Thomas Pesquet", ce n'est malheureusement pas le cas ici. On retombe dans un reportage rigolo à poser sur une table et à lire par petits morceaux. D'autant plus que graphiquement, je trouve de Marion Montaigne un cran en dessous de son précédent album, surtout au début ou les dessins pourraient repousser un certain nombre de lecteurs. Bref un tome à lire une fois qui se couplera (c'est mon cas) très bien avec un cadeau à un ami 🙂
  24. Titre de l'album : Nos mondes perdus Scenariste de l'album : Marion Montaigne Dessinateur de l'album : Marion Montaigne Coloriste : Marion Montaigne Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : 1993, sortie en salles de "Jurassic Park" et traumatisme total pour la jeune Marion Montaigne, alors âgée de 13 ans. De cette fascination pour ces terribles reptiles d'un âge oublié va naître une obsession pour les fossiles, la science en général et le dessin anatomique... ainsi que quelques angoisses existentielles. Alors pour exorciser ses démons, rien de tel que la méthode Montaigne : recherches à fond dans les livres et les musées, humour décapant et interrogations bien senties. Une plongée dans la paléontologie, l'histoire des sciences et finalement, l'histoire de l'Histoire. Critique : Après le succès planétaire de son reportage humoristique sur Thomas Pesquet, Marion Montaigne nous revient avec un autre reportage sur un thème complètement différent : L'évolution de la science au fil des ages. Reprenant les mécaniques qui ont fait le succès de "La combi de Thomas Pesquet", c'est-à-dire une dualité entre sujet sérieux et décalage humoristique de la voie off (en l'occurrence une vue du XX ieme siècle du passé). Et ca marche... tout du moins si on ne lit ce livre que par pas de 5 pages. Et c'est le point ou il ne faut pas s'attendre au "miracle" Thomas Pesquet. Je parle de miracle, car les BD d'humour comme celles-ci ne réussissent quasiment jamais à accrocher le lecteur pour une lecture complète. La faute à un fil rouge souvent quasi inexistant ou peu dynamique. Et si cette alchimie miraculeuse s'est produite sur "Dans la combi de Thomas Pesquet", ce n'est malheureusement pas le cas ici. On retombe dans un reportage rigolo à poser sur une table et à lire par petits morceaux. D'autant plus que graphiquement, je trouve de Marion Montaigne un cran en dessous de son précédent album, surtout au début ou les dessins pourraient repousser un certain nombre de lecteurs. Bref un tome à lire une fois qui se couplera (c'est mon cas) très bien avec un cadeau à un ami 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nos-mondes-perdus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Que peut-on encore dire de Kid Paddle ? Pas grand-chose si ce n'est que ce tome-ci est... exactement comme les autres. pas vraiment de thème, juste des blagues complètement débiles, mais rigolotes quand on en lit de temps en temps. Des blagues pour enfants de 6 à 10 ans.... Ma fille aime bien. Moi j'avoue avoir bien rigolé aux partis de jeu vidéo....
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