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875 ExcellentÀ propos de Kevin Nivek
- Date de naissance 04/04/1979
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Titre de l'album : Hild - Les femmes des Nilbelungen Scenariste de l'album : Veerle Hildebrandt Dessinateur de l'album : Veerle Hildebrandt Coloriste : Veerle Hildebrandt Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Vers l'an 400, les Burgondes s'infiltrent sur le territoire de l'Empire romain d'Occident et y fondent leur royaume. Vers 510, la Burgondie comprend la Bourgogne, la Franche-Comté, le sud de l'Allemagne et de la Suisse, ainsi que la vallée du Rhône. À Burg Weltz, la capitale, Kriemhild, fille du roi Dankwart, réalise très vite qu'elle n'est qu'une monnaie d'échange pour forger des alliances avec d'autres monarchies. À la mort de Dankwart, son fils Gunther monte sur le trône. Faible et influençable, il s'entiche du héros Siegfried de Xanten. Ce dernier promet au roi de l'aider à conquérir Brunehilde, reine d'Yslande. En effet, cette dernière a l'habitude de trancher la tête de ses soupirants. Le lâche Gunther n'a pas une chance. Sauf si... Ils passent alors un terrible accord qui va faire le malheur de Brunehilde et Kriemhild, deux femmes que pourtant tout oppose. Critique : Après la parution de son premier roman graphique Black paradise (édition Bloan), la belge Veerle Hildebrandt confirme son talent avec une revisite des légendes celtes et nordiques du grand compositeur Wagner. Elle utilise les mythes de cet imaginaire pour en faire un grand jeu de pouvoir façon Game of thrones avec l'accent mis sur les personnages féminins. Dans cette époque où la part belle était réservée uniquement aux hommes, allant même jusqu'à priver les femmes de leur héritage, elle dépeint la vie de Kriemhild qui tente par tous les moyens de s'émanciper de ses règles terriblement sévères et injustes. Seule fille aux côtés de ses trois frères, Kriemhild réalise très vite au décès de son père le roi, que le pouvoir demeure une affaire d'hommes, parfois même en dépit de qualités médiocres comme c'est le cas avec son frère Gunther. C'est dans un déluge de trahisons et "d'associations" forcées, qu'elle va tenter de trouver sa place en s'adaptant et en subissant de terribles affronts. Car l'auteure n'épargne pas ses protagonistes, les têtes tombent à notre grande surprise parfois ! Son dessin au crayon peut sembler simpliste de prime abord, les traits son simples, elle s'épargne les détails en arrière plan, mais elle parvient à donner une très belle expressivité aux visages. Un style graphique "enfantin" pour une histoire adulte à ne pas confier aux plus jeunes pour la violence du propos lors de certains passages. La noirceur du récit est compensée par des couleurs lumineuses telles la chevelure flamboyante de Kriemhild. On est pris d'empathie pour cette femme subissant les pires outrages, il est difficile de quitter la lecture de cet épais volume sans l'avoir terminé. Découvrez le sort que réserve la talentueuse auteure Veerle Hildebrandt à cette femme éprise de liberté et rêveuse de paix dans ce récit poignant au son des batailles d'antan ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hild-les-femmes-des-nilbelungen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après la parution de son premier roman graphique Black paradise (édition Bloan), la belge Veerle Hildebrandt confirme son talent avec une revisite des légendes celtes et nordiques du grand compositeur Wagner. Elle utilise les mythes de cet imaginaire pour en faire un grand jeu de pouvoir façon Game of thrones avec l'accent mis sur les personnages féminins. Dans cette époque où la part belle était réservée uniquement aux hommes, allant même jusqu'à priver les femmes de leur héritage, elle dépeint la vie de Kriemhild qui tente par tous les moyens de s'émanciper de ses règles terriblement sévères et injustes. Seule fille aux côtés de ses trois frères, Kriemhild réalise très vite au décès de son père le roi, que le pouvoir demeure une affaire d'hommes, parfois même en dépit de qualités médiocres comme c'est le cas avec son frère Gunther. C'est dans un déluge de trahisons et "d'associations" forcées, qu'elle va tenter de trouver sa place en s'adaptant et en subissant de terribles affronts. Car l'auteure n'épargne pas ses protagonistes, les têtes tombent à notre grande surprise parfois ! Son dessin au crayon peut sembler simpliste de prime abord, les traits son simples, elle s'épargne les détails en arrière plan, mais elle parvient à donner une très belle expressivité aux visages. Un style graphique "enfantin" pour une histoire adulte à ne pas confier aux plus jeunes pour la violence du propos lors de certains passages. La noirceur du récit est compensée par des couleurs lumineuses telles la chevelure flamboyante de Kriemhild. On est pris d'empathie pour cette femme subissant les pires outrages, il est difficile de quitter la lecture de cet épais volume sans l'avoir terminé. Découvrez le sort que réserve la talentueuse auteure Veerle Hildebrandt à cette femme éprise de liberté et rêveuse de paix dans ce récit poignant au son des batailles d'antan !
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Titre de l'album : La duelliste tome 1 - Le maître d'armes Scenariste de l'album : Trifogli Dessinateur de l'album : Trifogli Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Paris, sous le règne de Louis XV. La vie de Françoise, une jeune fille de bonne famille de 15 ans, est bouleversée lorsque son père meurt dans un duel d'honneur contre le baron de Valmy, première épée de France. L'adolescente se donne pour mission d'apprendre l'art de l'escrime afin de lui rendre justice. Critique : Chic, le binôme de la trilogie romaine Thrace (édition Graph zepellin) se réunit à nouveau pour une histoire de capes et d'épées sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé. Nous quittons le sable des arènes de gladiateurs pour un autre type de combat, celui des duels ! L'honneur est de mise et provoquer une personne en duel n'était pris à la légère, c'est bien ce que va découvrir la jeune Françoise avec la mort de son père au cours d'une de ces joutes aux fines lames. Ce postulat de départ va marquer en elle au fer rouge une envie irrépréhensible de vengeance envers le bourreau de son père et comme le dicton l'affirme, cela se mange froid. La patience et le temps seront ses meilleurs atouts. Car devenir elle aussi une bretteuse assez forte pour affronter la première épée du royaume, relève de l'exploit ! Un maître d'arme déchu va l'aider dans cette entreprise, non sans mal et avec une grande curiosité, car elle se déguise en homme ! Trifogli soigne ce tome introductif avec une présentation large des personnages, les liens les unissant et ceux pouvant les déchirer. Il joue avec les faux-semblants et le passif des uns et des autres pour mettre en place une histoire bien plus grande que cette "simple" quête de vengeance. Les deux tomes suivants seront riches en rebondissements et révélations 😉 Une fois de plus, leur association graphique fait des étincelles, le trait fin de Trifogli associé aux couleurs de Celestini rend une copie soignée et appliquée. Les jeux de regards sont toujours aussi saisissants, les cases bien détaillées pour un découpage dynamique et immersif. Les costumes et mobiliers dans les boudoirs sont fidèles et du plus bel effet, il en est de même pour les dialogues soutenus et fleuris sentant bons le "vieux français". Un lexique est d'ailleurs fourni en annexes pour les traductions et explications. Un beau saut dans le temps qui demande confirmation dans le tome suivant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-duelliste-tome-1-le-maitre-d-armes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Chic, le binôme de la trilogie romaine Thrace (édition Graph zepellin) se réunit à nouveau pour une histoire de capes et d'épées sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé. Nous quittons le sable des arènes de gladiateurs pour un autre type de combat, celui des duels ! L'honneur est de mise et provoquer une personne en duel n'était pris à la légère, c'est bien ce que va découvrir la jeune Françoise avec la mort de son père au cours d'une de ces joutes aux fines lames. Ce postulat de départ va marquer en elle au fer rouge une envie irrépréhensible de vengeance envers le bourreau de son père et comme le dicton l'affirme, cela se mange froid. La patience et le temps seront ses meilleurs atouts. Car devenir elle aussi une bretteuse assez forte pour affronter la première épée du royaume, relève de l'exploit ! Un maître d'arme déchu va l'aider dans cette entreprise, non sans mal et avec une grande curiosité, car elle se déguise en homme ! Trifogli soigne ce tome introductif avec une présentation large des personnages, les liens les unissant et ceux pouvant les déchirer. Il joue avec les faux-semblants et le passif des uns et des autres pour mettre en place une histoire bien plus grande que cette "simple" quête de vengeance. Les deux tomes suivants seront riches en rebondissements et révélations 😉 Une fois de plus, leur association graphique fait des étincelles, le trait fin de Trifogli associé aux couleurs de Celestini rend une copie soignée et appliquée. Les jeux de regards sont toujours aussi saisissants, les cases bien détaillées pour un découpage dynamique et immersif. Les costumes et mobiliers dans les boudoirs sont fidèles et du plus bel effet, il en est de même pour les dialogues soutenus et fleuris sentant bons le "vieux français". Un lexique est d'ailleurs fourni en annexes pour les traductions et explications. Un beau saut dans le temps qui demande confirmation dans le tome suivant.
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Me demande pas pourquoi 🙂 Potentiel relecture, je sais pas, ça reste très bien ceci dit !
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Aaaah j'aime bien des fois une petite édition limitée, t'as pas pris un UL cette année ?
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popopopo quelle balle cette BD !!
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Jolis dessins, jamais j'aurais pensé que c'était une BD sur les pirates !
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Titre de l'album : L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire Scenariste de l'album : Catherine Monnot-Berranger Dessinateur de l'album : Paolo Vincenzo Castaldi Coloriste : Paolo Vincenzo Castaldi Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Jeune infirmière à Cherboug au milieu des années 70, Joëlle découvre par hasard les coordonnées de Médecins sans Frontières dans un magazine au salon de coiffure. Trois semaines plus tard, la voilà sous le feu de Beyrouth en guerre. C'est l'électrochoc, il lui est désormais impossible de reprendre une vie « normale ». En quarante ans, Joëlle a connu toutes les grandes crises de la fin du XXe siècle : Congo, Haïti, Afghanistan et bien d'autres... Une vie de tarmacs et de grandes organisations internationales d'aide comme la Croix-Rouge ou Aide Médicale Internationale. Au fil de ses voyages, elle voit son activité bénévole se structurer, et naître des carrières d'humanitaire, comme la sienne, qu'elle regarde rétrospectivement avec émotion mais sans ménagement. Critique : Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-des-bouts-du-monde-une-vie-d-humanitaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !-
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Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
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Fils du tonnerre - Tome 1 - Thor, enfant terrible
Kevin Nivek a répondu à un(e) sujet de The_PoP dans Toute la BD
Gaffe t’as pas mis le bon éditeur 😉 -
Titre de l'album : Oni - Plaisirs intimes Scenariste de l'album : Cyril Corti, Chaytan Dessinateur de l'album : Elena Ominetti Coloriste : Elena Ominetti Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Jeune femme avide d'expériences, Oni trouve en Cyril celui qui la guidera sur les chemins du plaisir. Au fil des années, les attentes de la jeune femme s'adaptent au gré de sa maturité, l'entraînant vers une féérie de jouissances. Les deux amants jouent pourtant à un jeu d'apprentissage qui finira par les dépasser tous les deux. Que deviennent en effet leurs sentiments dans tout cela ? Vécues par intervalles de dix années, ces trois histoires livrent une réponse hédoniste... Critique : Après Sans un mot et Les mots pour le dire, nous retrouvons avec plaisir le trait doux et élégant de l'artiste italienne Elena Ominetti dans cette histoire où l'amour charnel défie le temps qui passe. Avec un scénario à quatre mains des auteurs Chaytan et Cyril Corti, ce trio nous offre l'histoire d'une jeune femme nommée Oni, dans le sud de la France lors d'un été en route vers un festival. Elle y fait la rencontre de Cyril qui va lui ouvrir les portes d'une variété de plaisirs luxurieux ! L'originalité ici viendra du fait que ces expériences sensorielles se feront tous les 10 ans jusqu'à l'âge de raison : la quarantaine 🙂 Ainsi, après un premier "jet" à leurs 20 ans déjà chaud à l'arrière d'une voiture, Oni va faire sa vie et prendre de l'expérience sexuelle jusqu'à leur nouvelle rencontre 10 ans plus tard et encore une dizaine d'années après. A chacune de ces rencontres, les deux protagonistes vont expérimenter avec leur vécu et toujours ce but d'atteindre le plaisir ultime. A 2, voire à 3, ces ébats passionnés vont les mener vers un choix final que vous découvrirez en lisant cette chronologie des sens. Le trait fin à l'aquarelle de Elena Ominetti est d'une élégance rare et dépeint les scènes torrides avec précision et des proportions "humaines" des corps. Pas de seins ou verges disproportionnés, mais un réalisme sincère au son de dialogues chauds comme la braise, chaleur d'un amour naissant ! Un fichier pdf des premières pages ci-dessous, pour les plus de 18 ans 🙂 ONI.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oni-plaisirs-intimes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Sans un mot et Les mots pour le dire, nous retrouvons avec plaisir le trait doux et élégant de l'artiste italienne Elena Ominetti dans cette histoire où l'amour charnel défie le temps qui passe. Avec un scénario à quatre mains des auteurs Chaytan et Cyril Corti, ce trio nous offre l'histoire d'une jeune femme nommée Oni, dans le sud de la France lors d'un été en route vers un festival. Elle y fait la rencontre de Cyril qui va lui ouvrir les portes d'une variété de plaisirs luxurieux ! L'originalité ici viendra du fait que ces expériences sensorielles se feront tous les 10 ans jusqu'à l'âge de raison : la quarantaine 🙂 Ainsi, après un premier "jet" à leurs 20 ans déjà chaud à l'arrière d'une voiture, Oni va faire sa vie et prendre de l'expérience sexuelle jusqu'à leur nouvelle rencontre 10 ans plus tard et encore une dizaine d'années après. A chacune de ces rencontres, les deux protagonistes vont expérimenter avec leur vécu et toujours ce but d'atteindre le plaisir ultime. A 2, voire à 3, ces ébats passionnés vont les mener vers un choix final que vous découvrirez en lisant cette chronologie des sens. Le trait fin à l'aquarelle de Elena Ominetti est d'une élégance rare et dépeint les scènes torrides avec précision et des proportions "humaines" des corps. Pas de seins ou verges disproportionnés, mais un réalisme sincère au son de dialogues chauds comme la braise, chaleur d'un amour naissant ! Un fichier pdf des premières pages ci-dessous, pour les plus de 18 ans 🙂 ONI.pdf