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Mais qu'est-il réellement arrivé à la famille Ichinose ??? Taizan5 mène suffisamment bien son récit pour que l'on se pose toujours la question à la fin de ce tome 3.... c'est-à-dire à la moitié de l'histoire. Et pourtant. Pourtant, le milieu de ce tome trois nous ouvre grand une porte de sortie.... Mais Taizan5, bien décidé à brouiller les pistes jusqu'au bout, nous refroidit assez vite. Est-ce vraiment une "sortie" ? Si oui est-ce vraiment une bonne chose de sortir ? On se pose toujours autant de questions sur le passé de Tsubasa et le lien étrange qui lie les différents membres de la famille. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que taizan5 réussi à nous projeter dans la tête de Tsubasa. On se pose les mêmes questions que lui durant ce tome 3...Et ne pas avoir "globalement compris" au milieu d'un manga en 6 tomes c'assez rare pour être souligné. Vivement le mois de septembre pour lire le tome 4 !
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Titre de l'album : The Ichinose family's deadly sins tome 3 Scenariste de l'album : Taizan5 Dessinateur de l'album : Taizan5 Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Kôzô fait une révélation des plus surprenantes à Tsubasa : en réalité, ils seraient coincés dans une boucle temporelle et auraient déjà vécu leur réveil à l'hôpital 2 000 fois ! Encore sous le choc, Tsubasa décide d'aller demander des éclaircissements au faux Kakeru, qui lui répond qu'ils comprendront tout en retrouvant leurs souvenirs liés à l'accident. Tsubasa et le reste de la famille s'empressent alors de chercher des indices et mettent la main sur un album photo qui pourrait bien leur apporter quelques réponses... Critique : Mais qu'est-il réellement arrivé à la famille Ichinose ??? Taizan5 mène suffisamment bien son récit pour que l'on se pose toujours la question à la fin de ce tome 3.... c'est-à-dire à la moitié de l'histoire. Et pourtant. Pourtant, le milieu de ce tome trois nous ouvre grand une porte de sortie.... Mais Taizan5, bien décidé à brouiller les pistes jusqu'au bout, nous refroidit assez vite. Est-ce vraiment une "sortie" ? Si oui est-ce vraiment une bonne chose de sortir ? On se pose toujours autant de questions sur le passé de Tsubasa et le lien étrange qui lie les différents membres de la famille. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que taizan5 réussi à nous projeter dans la tête de Tsubasa. On se pose les mêmes questions que lui durant ce tome 3...Et ne pas avoir "globalement compris" au milieu d'un manga en 6 tomes c'assez rare pour être souligné. Vivement le mois de septembre pour lire le tome 4 ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-ichinose-family-s-deadly-sins-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
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Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre .
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Titre de l'album : Le dernier vol Scenariste de l'album : Lorenzo Coltellacci Dessinateur de l'album : Davide Aurilia Coloriste : Davide Aurilia Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une histoire inspirée de faits réels. À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Alors que Juana angoisse à l'idée de revoir son ex-mari et s'inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d'autres projets. Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d'inattendu. Critique : Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-vol/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉
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Titre de l'album : Entre deux gares Scenariste de l'album : Sébastien Samson Dessinateur de l'album : Sébastien Samson Coloriste : Sébastien Samson Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Fils aîné d'une famille de jeunes ruraux, le jeune Sébastien Samson ne connait que le périmètre de son petit village et du chemin de fer qui le traverse comme une veine et rythme les journées de sa maman, garde-barrière. Enfant, il se construit dans ce monde clos, dans lequel la naïveté et l'ignorance du monde favorisent les rêves, en même temps qu'elles tendent à les rendre caduques. Pourtant, Sébastien sent déjà que sa vie ne se passera pas ici, pas dans le même monde que ses parents. Aujourd'hui, Sébastien est devenu adulte, parent. En plus d'être professeur d'arts plastiques, il est également auteur de bande dessinée. Il se rend à New York pour la promotion de son dernier livre. Soudainement, Sébastien croit apercevoir son double, enfant, en plein New York. Une illusion saisissante... Revenu sur les terres de son enfance rendre visite à ses parents, l'adulte entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été. Explorant ensemble les terrains en jachère et maisonnettes en ruine de son passé, Sébastien éclaire d'une lumière nouvelle cette enfance disparue. D'abord tenté par une forme de nostalgie, Sébastien adulte va progressivement transformer son regard sur cet environnement familier, jusqu'à considérer que l'enfance vécue ici était privilégiée, sans doute même favorisée, à rebours des clichés sur la vie en milieu rural. Critique : Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-deux-gares/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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