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  1. Nickad

    Android type one tome 1

    En 2059, il est devenu courant d’avoir un androïde à la maison pour aider aux tâches ménagères, s’occuper des enfants… Yûgo est tiré au sort pour tester pendant 90 jours le dernier modèle « type one », pendant ce temps deux membres de l’association de protection des androïdes sont chargés de récupérer les carcasses de robots laissés à l’abandon. Manga futuriste qui met en scène un quotidien possible où les robots seraient présents. Ce 1er tome est une introduction, la mise en place du contexte, on nous raconte l’arrivée des androïdes dans les foyers, comment les humains méfiants au début les ont acceptés petit à petit, comment une association de protection a vu le jour, les différences selon les pays. On nous rappelle également les 3 lois d’Asimov, les modifications illégales des robots, l’obsolescence… Et puis, il y a en arrière-plan, la présence d’un robot inconnu qui semble échapper à tout contrôle, l’arrivée potentielle d’une révolte qui n’est pas sans rappeler certains films. Un graphisme peut-être un peu trop simple pour nous plonger complétement dans le futur mais qui a le mérite de nous rapprocher d’une réalité peut-être pas si lointaine. Quelques longueurs dans ce volume mais une fin qui annonce un peu d’action pour la suite. Série finie en 3 tomes.
  2. Titre de l'album : Android type one tome 1 Scenariste de l'album : YASHIMA Dessinateur de l'album : YASHIMA Coloriste : Editeur de l'album : Omaké Note : Résumé de l'album : Tokyo, 2059… Yûgo Sawatari est un jeune employé de bureau. Un beau jour, il est tiré au sort et gagne un essai d’une période de 90 jours pour un « androïde Type One ». Commence alors pour lui une nouvelle vie avec son automate qu’il baptise Yui. Dans le même temps, alors que les enquêteurs de l’APA, l’Association de Protection des Androïdes, récupèrent les robots abandonnés illégalement en ville, ceux-ci se retrouvent nez à nez avec un Type One « errant »… Critique : En 2059, il est devenu courant d’avoir un androïde à la maison pour aider aux tâches ménagères, s’occuper des enfants… Yûgo est tiré au sort pour tester pendant 90 jours le dernier modèle « type one », pendant ce temps deux membres de l’association de protection des androïdes sont chargés de récupérer les carcasses de robots laissés à l’abandon. Manga futuriste qui met en scène un quotidien possible où les robots seraient présents. Ce 1er tome est une introduction, la mise en place du contexte, on nous raconte l’arrivée des androïdes dans les foyers, comment les humains méfiants au début les ont acceptés petit à petit, comment une association de protection a vu le jour, les différences selon les pays. On nous rappelle également les 3 lois d’Asimov, les modifications illégales des robots, l’obsolescence… Et puis, il y a en arrière-plan, la présence d’un robot inconnu qui semble échapper à tout contrôle, l’arrivée potentielle d’une révolte qui n’est pas sans rappeler certains films. Un graphisme peut-être un peu trop simple pour nous plonger complétement dans le futur mais qui a le mérite de nous rapprocher d’une réalité peut-être pas si lointaine. Quelques longueurs dans ce volume mais une fin qui annonce un peu d’action pour la suite. Série finie en 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/android-type-one-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Nickad

    Love me for who I am tome 1

    3eme titre de la collection Mue chez Ototo, le manga y a toute sa place car il aborde le sujet de la non-binarité. Un thème très actuel et plus vaste qu’il n’y paraît. Pour information, le pronom « iel » est utilisé pour les personnes non binaires. Mogumo est biologiquement né garçon mais il s’habille en fille au lycée. Tetsu un de ses camarades de classe pensant avoir compris quel type de personne était Mogumo lui propose de travailler dans un café où les serveurs sont des otokonoko : des garçons habillés en fille et cherchant à être plus mignons qu’elles. Seulement voilà, Mogumo ne se reconnaît pas dans cette appellation car lui ne se sent ni fille ni garçon, iel a du mal à expliquer ce qu’iel ressent. Qu’est-ce que quelqu’un de non binaire ? Le manga propose une approche du sujet en montrant toute la complexité des sentiments : ceux de Mogumo qui se cherche et ne se reconnaît pas dans les deux genres proposés par la société et qui a du mal à expliquer ce qu’iel est. Et puis ceux de son entourage, la méprise de Tetsu d’abord qui tire des conclusions rapidement, puis ceux des autres employés du café, chacun s’habillant en fille pour des raisons différentes. Même au sein de minorités comme les transgenres, le cas de Mogumo n’est pas évident à comprendre. Merci à Ototo de nous proposer un tel manga, avec un sujet dont on entend beaucoup parler ces derniers temps et qui n’est pas facile à comprendre. Le début du manga est assez complexe et ce n’est que petit à petit qu’on cerne mieux la situation, car le développement de l’histoire est à l’image de notre société, on nous en parle mais sans explication, on ne peut pas comprendre. Le manga propose à la fin un après-propos permettant de clarifier un peu les différentes catégories de non-binarité. Un manga d’actualité, très intéressant où il faut prendre le temps de la lecture mais qui permettra j’espère une meilleure intégration de ces personnes dans la société, car hélas, l’humain est ainsi fait : il rejette ce qu’il ne comprend pas. Série finie en 5 tomes
  4. Titre de l'album : Love me for who I am tome 1 Scenariste de l'album : KONAYAMA Kata Dessinateur de l'album : KONAYAMA Kata Coloriste : Editeur de l'album : Ototo Note : Résumé de l'album : Au lycée, Mogumo semble ne pas avoir d’amis, et ne paraît pas non plus chercher à s’en faire. Pourtant, son camarade Tetsu connaît exactement le lieu où Mogumo pourrait rencontrer des personnes qui lui ressemblent : le maid café que tient sa sœur, où le service est assuré par des otokonoko, des garçons habillés en fille. Ni une ni deux, Tetsu propose à Mogumo d’y travailler... Mais qui a dit que Mogumo était un garçon ? Critique : 3eme titre de la collection Mue chez Ototo, le manga y a toute sa place car il aborde le sujet de la non-binarité. Un thème très actuel et plus vaste qu’il n’y paraît. Pour information, le pronom « iel » est utilisé pour les personnes non binaires. Mogumo est biologiquement né garçon mais il s’habille en fille au lycée. Tetsu un de ses camarades de classe pensant avoir compris quel type de personne était Mogumo lui propose de travailler dans un café où les serveurs sont des otokonoko : des garçons habillés en fille et cherchant à être plus mignons qu’elles. Seulement voilà, Mogumo ne se reconnaît pas dans cette appellation car lui ne se sent ni fille ni garçon, iel a du mal à expliquer ce qu’iel ressent. Qu’est-ce que quelqu’un de non binaire ? Le manga propose une approche du sujet en montrant toute la complexité des sentiments : ceux de Mogumo qui se cherche et ne se reconnaît pas dans les deux genres proposés par la société et qui a du mal à expliquer ce qu’iel est. Et puis ceux de son entourage, la méprise de Tetsu d’abord qui tire des conclusions rapidement, puis ceux des autres employés du café, chacun s’habillant en fille pour des raisons différentes. Même au sein de minorités comme les transgenres, le cas de Mogumo n’est pas évident à comprendre. Merci à Ototo de nous proposer un tel manga, avec un sujet dont on entend beaucoup parler ces derniers temps et qui n’est pas facile à comprendre. Le début du manga est assez complexe et ce n’est que petit à petit qu’on cerne mieux la situation, car le développement de l’histoire est à l’image de notre société, on nous en parle mais sans explication, on ne peut pas comprendre. Le manga propose à la fin un après-propos permettant de clarifier un peu les différentes catégories de non-binarité. Un manga d’actualité, très intéressant où il faut prendre le temps de la lecture mais qui permettra j’espère une meilleure intégration de ces personnes dans la société, car hélas, l’humain est ainsi fait : il rejette ce qu’il ne comprend pas. Série finie en 5 tomes Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/love-me-for-what-i-am-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Shaman king t12

    A 5 tomes de la fin de la réédition, ce tome 12 marque la fin de la transition dans notre Shaman fight et donc le début de la fin comme on dit. Ce tome finit les réflexions de notre auteur au travers de ses différents personnages. On connait les différents points de vue et les différentes motivations et la combats en lui-même va repartir de plus belle dans le prochain tome. Comme certains le savent, ce tome regroupe ce qui a "perdu" la série lors de sa sortie initiale. En effet ce côté réflexion sur la vie et ce côté "tout le monde a un bon côté et il est possible de sauver tout le monde" avaient mis un frein à la série original et l'auteur avait été "obligé" de terminer le plus rapidement possible sa série faute de ventes acceptables. Heureusement pour nous il a réécrit la fin qui sera celle de cette star Edition. Fin qui commence par la reprise du Shaman Fight au prochain tome.
  6. poseidon2

    Shaman king t12

    Titre de l'album : Shaman king t12 Scenariste de l'album : Hiroyuki Takei Dessinateur de l'album : Hiroyuki Takei Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Yoh a abandonné le Shaman Fight en échange d'une promesse faite à Maiden afin qu'elle ressuscite Ren. Mais la situation s'est envenimée : Redseb a tué Chocolove pour venger la mort de son père. Malheureusement, Yoh et ses amis sont arrivés trop tard sur les lieux... Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les voilà à présent de nouveau face à la bande de Hao ! Critique : A 5 tomes de la fin de la réédition, ce tome 12 marque la fin de la transition dans notre Shaman fight et donc le début de la fin comme on dit. Ce tome finit les réflexions de notre auteur au travers de ses différents personnages. On connait les différents points de vue et les différentes motivations et la combats en lui-même va repartir de plus belle dans le prochain tome. Comme certains le savent, ce tome regroupe ce qui a "perdu" la série lors de sa sortie initiale. En effet ce côté réflexion sur la vie et ce côté "tout le monde a un bon côté et il est possible de sauver tout le monde" avaient mis un frein à la série original et l'auteur avait été "obligé" de terminer le plus rapidement possible sa série faute de ventes acceptables. Heureusement pour nous il a réécrit la fin qui sera celle de cette star Edition. Fin qui commence par la reprise du Shaman Fight au prochain tome. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shaman-king-star-edition-tome-12?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Hello les fans de manga Je suis désolé je vous ai fait languir plus de 15 jours avant de vous révéler nos coups de cœurs de l'année passées. Cette année nous avons décidé de ne pas nous restreindre. Cette sélection a tous les albums qui nous ont marqué l'année dernière. Que se soit des suites, des oneshot, des premiers tomes.... peu importe. Et bien pour les mangas malgré cette absence de restriction, il a quand même fallut faire des choix.... ce fut dure ! Il faut juste savoir que nos chroniqueurs ont forcement prit une claque à la lecture des ces albums. N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez ! Poseidon2 pour la team 1001BD
  8. Tokiko et son père déménage de Tokyo pour Sunanomori, un petit village en bord de mer et aussi le village de naissance de sa mère. Cette dernière ne fait pas partie du voyage et semble même être partie tout court. Tokiko serait déjà venue quand elle avait 4 ans, le bruit des vagues et l’air marin font remonter des souvenirs : un accident lointain où elle a failli se noyer et une image floue de quelqu’un qui l’aurait sauvée et qu’elle cherche à retrouver. Ce séjour lui apportera peut-être les réponses. L’histoire navigue entre réalité et conte : il y a la nouvelle vie de Tokiko, les nouveaux élèves de l’école, son intégration dans cette classe où tout le monde se connait depuis toujours et puis il y a l’omniprésence des sirènes, ceux qui les cherchent et ceux qui n’y croient pas. La façon que l’auteure a de les faire apparaître dans les conversations ou les souvenirs, rien de concret, plutôt une image furtive que Tokiko poursuit. Le graphisme a quelque chose d’enfantin, une simplicité qui se rapproche du livre d’image et un jeu dans les noirs et blancs qui renforce le côté imaginaire, rêveur de l’histoire. C’est une certaine impression de sérénité, de calme qui s’en dégage, une sorte de mélancolie comme lorsqu’on regarde la mer. Et pour Yoko Komori qui voulait écrire une histoire sur les souvenirs liés au bruit de la mer, le défi est réussi et l’ambiance est bien présente, un bon 1er tome. Série finie en 2 tomes.
  9. Titre de l'album : Le secret des écailles bleues tome 1 Scenariste de l'album : KOMORI Yoko Dessinateur de l'album : KOMORI Yoko Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'approche de la rentrée scolaire, Tokiko et son père emménagent dans une petite ville côtière. En écoutant le bruit des vagues, la jeune fille sent remonter en elle le souvenir confus du jour où une sirène l'a sauvée de la noyade... Critique : Tokiko et son père déménage de Tokyo pour Sunanomori, un petit village en bord de mer et aussi le village de naissance de sa mère. Cette dernière ne fait pas partie du voyage et semble même être partie tout court. Tokiko serait déjà venue quand elle avait 4 ans, le bruit des vagues et l’air marin font remonter des souvenirs : un accident lointain où elle a failli se noyer et une image floue de quelqu’un qui l’aurait sauvée et qu’elle cherche à retrouver. Ce séjour lui apportera peut-être les réponses. L’histoire navigue entre réalité et conte : il y a la nouvelle vie de Tokiko, les nouveaux élèves de l’école, son intégration dans cette classe où tout le monde se connait depuis toujours et puis il y a l’omniprésence des sirènes, ceux qui les cherchent et ceux qui n’y croient pas. La façon que l’auteure a de les faire apparaître dans les conversations ou les souvenirs, rien de concret, plutôt une image furtive que Tokiko poursuit. Le graphisme a quelque chose d’enfantin, une simplicité qui se rapproche du livre d’image et un jeu dans les noirs et blancs qui renforce le côté imaginaire, rêveur de l’histoire. C’est une certaine impression de sérénité, de calme qui s’en dégage, une sorte de mélancolie comme lorsqu’on regarde la mer. Et pour Yoko Komori qui voulait écrire une histoire sur les souvenirs liés au bruit de la mer, le défi est réussi et l’ambiance est bien présente, un bon 1er tome. Série finie en 2 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-secret-des-ecailles-bleues-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Nickad

    En attendant lundi tome 2 (fin)

    Mizutani et Tsukino continuent leurs rendez-vous secrets du lundi soir. Hiki, la peste / voyou de la classe semble en avoir toujours après Tsukino, Mizutani décide d’aller lui parler et dévoile qu’ils se connaissent mieux que tout le monde le croit et qu’ils se voient en cachette. Hiki se pointe un lundi soir, Tsukino le vit mal et c’est tout l’équilibre de leur relation qui est fragilisé. En attendant lundi est un peu un ovni dans l’univers du manga, l’auteur utilise des enfants pour faire passer ses messages mais Mizutani a bien un langage adulte, réfléchi. Elle porte sur le monde un regard blasé, empreint de poésie, entre spleen et mélancolie. Le propos est profond, les interactions entre les personnages permettent de s’appesantir sur la nature de l’homme et pose des questions philosophiques, qui sommes-nous ? où est ma place dans la société ? et même comment vivre sa propre vie, être maitre de son destin ? Le manga n’est pas forcément facile d’accès, il faut vraiment prendre le temps de le parcourir, de s’y arrêter. Il a une ambiance très particulière soulignée par un graphisme qui joue sur les rendus en noir et blanc les associant ou les opposant. Un manga qui ne laisse pas indifférent mais qu’on ne peut ranger dans aucune case. A découvrir.
  11. Titre de l'album : En attendant lundi tome 2 (fin) Scenariste de l'album : ABE Tomomi Dessinateur de l'album : ABE Tomomi Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : L'arrivée de l'automne et du nouveau trimestre sont synonymes de retour à la routine... Mais pour une fois, ce quotidien, Mizutani arrive à l'envisager avec bonheur. Même s'il y a toujours les cours et autres sempiternelles contraintes, elle sait qu'elle pourra également retrouver Tsukino lors de leurs rendez-vous nocturnes du lundi. Combien de temps pourront-ils continuer leur manège avant d'être découverts ? Critique : Mizutani et Tsukino continuent leurs rendez-vous secrets du lundi soir. Hiki, la peste / voyou de la classe semble en avoir toujours après Tsukino, Mizutani décide d’aller lui parler et dévoile qu’ils se connaissent mieux que tout le monde le croit et qu’ils se voient en cachette. Hiki se pointe un lundi soir, Tsukino le vit mal et c’est tout l’équilibre de leur relation qui est fragilisé. En attendant lundi est un peu un ovni dans l’univers du manga, l’auteur utilise des enfants pour faire passer ses messages mais Mizutani a bien un langage adulte, réfléchi. Elle porte sur le monde un regard blasé, empreint de poésie, entre spleen et mélancolie. Le propos est profond, les interactions entre les personnages permettent de s’appesantir sur la nature de l’homme et pose des questions philosophiques, qui sommes-nous ? où est ma place dans la société ? et même comment vivre sa propre vie, être maitre de son destin ? Le manga n’est pas forcément facile d’accès, il faut vraiment prendre le temps de le parcourir, de s’y arrêter. Il a une ambiance très particulière soulignée par un graphisme qui joue sur les rendus en noir et blanc les associant ou les opposant. Un manga qui ne laisse pas indifférent mais qu’on ne peut ranger dans aucune case. A découvrir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/en-attendant-lundi-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Nickad

    Hellbound - l'enfer tome 2 (fin)

    4 ans après le châtiment public de Park Jeong Ja la secte Neo Veritas a pris de l’ampleur et s’est associée avec les pointes de flèches. Il est désormais difficile d’aller contre leurs opinions en public ou même de vivre sa vie comme on l’entend de peur de passer pour un hérétique et d’être passé à tabac. Quant à ceux qui ont reçu une damnation, s’ils ne se dénoncent pas pour que leur châtiment soit filmé, leur famille est prise pour cible. Heureusement, un groupe essaye de les aider. Hellbound est un manga résolument destiné à un public adulte, d’abord parce qu’il y a de la violence mais surtout par son propos : une réflexion sur le bien et le mal, les péchés et la dérive du fanatisme religieux. C’est percutant, effrayant même, bien sûr il y a le côté damnation et la façon dont le châtiment est exécuté mais c’est surtout l’attitude des humains qui est effroyable avec une montée d’intolérance et de haine. Certes, il faut prendre un peu de temps dans la lecture pour bien appréhender le propos mais c’est un très bon scénario servi par un graphisme réaliste notamment sur le rendu des traits de personnages qui situe bien l’action en Corée. Je n’ai pas vu la série mais le manga m’en a donné l’envie. A lire.
  13. Titre de l'album : Hellbound - l'enfer tome 2 (fin) Scenariste de l'album : SANG-HO Yeon Dessinateur de l'album : KYU-SOK Choi Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Des hommes censés être honnêtes reçoivent un message mystérieux leur annonçant qu'il leur reste peu de temps à vivre avant d'être conduits en Enfer. À l'heure dite, des créatures apparaissent, ne laissant que des corps calcinés derrière eux ! Qui tire les ficelles de ce théâtre macabre ? Critique : 4 ans après le châtiment public de Park Jeong Ja la secte Neo Veritas a pris de l’ampleur et s’est associée avec les pointes de flèches. Il est désormais difficile d’aller contre leurs opinions en public ou même de vivre sa vie comme on l’entend de peur de passer pour un hérétique et d’être passé à tabac. Quant à ceux qui ont reçu une damnation, s’ils ne se dénoncent pas pour que leur châtiment soit filmé, leur famille est prise pour cible. Heureusement, un groupe essaye de les aider. Hellbound est un manga résolument destiné à un public adulte, d’abord parce qu’il y a de la violence mais surtout par son propos : une réflexion sur le bien et le mal, les péchés et la dérive du fanatisme religieux. C’est percutant, effrayant même, bien sûr il y a le côté damnation et la façon dont le châtiment est exécuté mais c’est surtout l’attitude des humains qui est effroyable avec une montée d’intolérance et de haine. Certes, il faut prendre un peu de temps dans la lecture pour bien appréhender le propos mais c’est un très bon scénario servi par un graphisme réaliste notamment sur le rendu des traits de personnages qui situe bien l’action en Corée. Je n’ai pas vu la série mais le manga m’en a donné l’envie. A lire. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-hellbound-l-enfer-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Kengan ashura t13-14

    Ça y est le premier tour du Kengan Ashura est terminé ! Et il se termine en apothéose sur ces deux tomes ci avec en clou du spectacle celui que tout le monde redoute : Le croc ! Et ce combat tient toute ces promesses. SI le premier combat est encore un combat bizarre avec un docteur tiré de the Rocky Horror Show, ce dernier combat st un vrai combat intense avec de la lutte, de la boxe et des combattants d'un niveau exceptionnel ! Le combat est dense, plein de rebondissement et nous montre un Croc qui fait froid dans le dos. En bref un combat qui clôture à merveille cette première phase et nous lance vers des combats encore plus ardus. Rien de nouveau sous le soleil de Kengan Ashura : ça se bat de façon violente et ça ne lâche rien. Le seul bémol ici est qu'on est uniquement centré sur les combats et que malheureusement on n'a pas trop d'affaire entre les patrons en coulisse. Affaires qui sont le sel de ces combats et rompent la monotonie.
  15. Titre de l'album : Kengan ashura t13-14 Scenariste de l'album : Sandrovich Yabako Dessinateur de l'album : Daromeon Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : L'université Teito. Fondée comme une simple école la 4e année de la période Tenwa (1684), cette institution est devenue la première université nationale du Japon durant la 10e année de l'ère Meiji (1877). Depuis, elle est régulièrement première du classement des meilleurs établissements d'enseignement d'Asie. Toute l'élite du pays y est formée. Palmarès KENGAN : 1827 victoires et 842 défaites. ET SI TU ME FAISAIS LE PLAISIR... DE MOURIR ? MUJI TV. Chaîne hertzienne fondée en 1957 qui possède aujourd'hui 30 antennes locales dans tout le pays. C'est le sponsor offi ciel de la fédération de MMA Ultimate Fight, dont elle diffuse les combats. Palmarès KENGAN : 748 victoires et 103 défaites.TU VAS VOIR DE QUOI SONT CAPABLES LES HOMMES !! Critique : Ça y est le premier tour du Kengan Ashura est terminé ! Et il se termine en apothéose sur ces deux tomes ci avec en clou du spectacle celui que tout le monde redoute : Le croc ! Et ce combat tient toute ces promesses. SI le premier combat est encore un combat bizarre avec un docteur tiré de the Rocky Horror Show, ce dernier combat st un vrai combat intense avec de la lutte, de la boxe et des combattants d'un niveau exceptionnel ! Le combat est dense, plein de rebondissement et nous montre un Croc qui fait froid dans le dos. En bref un combat qui clôture à merveille cette première phase et nous lance vers des combats encore plus ardus. Rien de nouveau sous le soleil de Kengan Ashura : ça se bat de façon violente et ça ne lâche rien. Le seul bémol ici est qu'on est uniquement centré sur les combats et que malheureusement on n'a pas trop d'affaire entre les patrons en coulisse. Affaires qui sont le sel de ces combats et rompent la monotonie. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kengan-ashura-tome-13?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Nickad

    Chacun ses gouts tome 4

    Ao et Haru continue leur colocation et leur découverte de l’autre : le fait que Haru se dévalorise parce qu’elle est une otaku et qui dit « otaku » dit personne qui n’est pas à la mode, qui est « répugnante », le petit côté boudeur de Ao quand Haru lui fait défaut…. On découvre aussi leur entourage et plus particulièrement celui de Ao avec la rencontre avec son amie d’enfance et une collègue de travail sous son charme. Ce qu’il y a de bien dans ce manga, c’est le côté positif. Chaque personnage, ou même plus généralement humain, a des blessures du passé, plus ou moins importantes, chacun a des points positifs et négatifs. La combinaison de nos deux protagonistes permet à chaque fois de discuter des situations et d’en ressortir le meilleur, cela finit toujours bien en gardant l’aspect le plus positif. Et même si Haru et Ao n’ont pas des personnalités que l’on croise tous les jours, au point de pouvoir s’y identifier, les situations évoquées sont celles du quotidien et peuvent nous permettre d’en tirer une leçon. Chacun ses gouts est un manga bienveillant, avec une grande bouffée d’optimisme, qui nous présente des tranches de vie simples et nous apprend à profiter du quotidien. Carpe diem comme on dit.
  17. Titre de l'album : Chacun ses gouts tome 4 Scenariste de l'album : MACHITA Dessinateur de l'album : MACHITA Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Haru craque pour un bijou qu'elle aperçoit. Ao est content de découvrir une nouvelle facette de Haru et l'invite à faire du shopping, mais Haru refuse catégoriquement sous prétexte que si une personne comme elle se fait belle, c'est répugnant. Ao ne veut plus que Haru se dévalorise et il va lui faire une proposition... Critique : Ao et Haru continue leur colocation et leur découverte de l’autre : le fait que Haru se dévalorise parce qu’elle est une otaku et qui dit « otaku » dit personne qui n’est pas à la mode, qui est « répugnante », le petit côté boudeur de Ao quand Haru lui fait défaut…. On découvre aussi leur entourage et plus particulièrement celui de Ao avec la rencontre avec son amie d’enfance et une collègue de travail sous son charme. Ce qu’il y a de bien dans ce manga, c’est le côté positif. Chaque personnage, ou même plus généralement humain, a des blessures du passé, plus ou moins importantes, chacun a des points positifs et négatifs. La combinaison de nos deux protagonistes permet à chaque fois de discuter des situations et d’en ressortir le meilleur, cela finit toujours bien en gardant l’aspect le plus positif. Et même si Haru et Ao n’ont pas des personnalités que l’on croise tous les jours, au point de pouvoir s’y identifier, les situations évoquées sont celles du quotidien et peuvent nous permettre d’en tirer une leçon. Chacun ses gouts est un manga bienveillant, avec une grande bouffée d’optimisme, qui nous présente des tranches de vie simples et nous apprend à profiter du quotidien. Carpe diem comme on dit. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chacun-ses-gouts-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Alors que Slam Dunk Star Edition vient de finir et que Shaman King tire sur sa fin, Kana nous relance une série d'un manga culte des années 80 : Yu yu Hasusho. Yu yu Hasusho c'est le premier manga à succès de l'auteur de Hunter x Hunter. C’est un manga terminé en 19 tomes (donc 10 tomes en Star édition si tout va bien) qui nous raconte l'histoire d'un gamin qui devient enquêteurs d'affaires impliquant des démons. Si le côté "shinigami" à la bleach est tout sauf nouveau, on doit se dire enlisant ce manga que c'est surement lui qui a démocratisé le genre. Concernant le manga en lui-même, je ne vous cacherais pas que les dessins sont vraiment old school. Plus que dans Shaman King. Mais par conter on retrouve avec plaisir un manga d'une époque où l'histoire évoluait rapidement. Pas de perte de temps ou d'histoires parallèles. Notre histoire avance à un rythme soutenu et on a la une histoire qui, sur un manga à succès actuel, serait délayé sur bien plus de tome. On se retrouve donc à être vraiment embarqué dans cette histoire et l'on suit avec plaisir ce héros très manichéen à la vision de la vie facile : ça me plait je suis à fond derrière. Ça ne me plait pas je castagne. Un manga qui mérite d'être re découvert !
  19. Titre de l'album : Yuyu Hasusho Star Edition - t1 et2 Scenariste de l'album : Yoshihiro Togashi Dessinateur de l'album : Yoshihiro Togashi Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Yûsuke est un jeune homme malpoli, téméraire et parfois violent. On le craint dans toute la ville. Mais un beau jour, contre toute attente, il vole au secours d'un enfant, se fait percuter par une voiture à la place du jeune garçon et il perd la vie. Une fois arrivé dans l'autre monde, Yûsuke ne manque pas de se faire remarquer et se dispute avec le Roi Enma. Yûsuke se voit proposer de passer une épreuve qui lui permettrait peut-être de ressusciter. Mais de quoi pourrait-il bien s'agir ? Critique : Alors que Slam Dunk Star Edition vient de finir et que Shaman King tire sur sa fin, Kana nous relance une série d'un manga culte des années 80 : Yu yu Hasusho. Yu yu Hasusho c'est le premier manga à succès de l'auteur de Hunter x Hunter. C’est un manga terminé en 19 tomes (donc 10 tomes en Star édition si tout va bien) qui nous raconte l'histoire d'un gamin qui devient enquêteurs d'affaires impliquant des démons. Si le côté "shinigami" à la bleach est tout sauf nouveau, on doit se dire enlisant ce manga que c'est surement lui qui a démocratisé le genre. Concernant le manga en lui-même, je ne vous cacherais pas que les dessins sont vraiment old school. Plus que dans Shaman King. Mais par conter on retrouve avec plaisir un manga d'une époque où l'histoire évoluait rapidement. Pas de perte de temps ou d'histoires parallèles. Notre histoire avance à un rythme soutenu et on a la une histoire qui, sur un manga à succès actuel, serait délayé sur bien plus de tome. On se retrouve donc à être vraiment embarqué dans cette histoire et l'on suit avec plaisir ce héros très manichéen à la vision de la vie facile : ça me plait je suis à fond derrière. Ça ne me plait pas je castagne. Un manga qui mérite d'être re découvert ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yuyu-hakusho-star-edition-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Nickad

    Butterfly beast II tome 1

    Voici donc la suite des aventures de Ochô la kunoichi reconvertie en chasseuse (pour en savoir plus, allez voir la critique de la 1ere saison). Aventures n’est pas vraiment le terme approprié car Ochô n’a pas eu tellement le choix sur son nouveau mode de vie, elle doit éliminer les anciens shinobis qui ont mal tourné, et elle en souffre à chaque fois. Au travers des différentes histoires, on apprend un peu plus à connaître le quartier de Yoshiwara, le « quartier des plaisirs » situé au cœur de Tokyo et qui avait ses propres règles. Et c’est surtout la condition des courtisanes qui est dépeinte, leurs obligations, leurs rangs et leurs sentiments. Car aucune n’était vraiment libre, même celles de haut rang et à moins qu’un riche seigneur rachète leur dette, l’avenir était plutôt limité. Quant aux histoires d’amour, il valait mieux y renoncer. Ce tome est donc axé sur le quotidien de l’équipe de chasseur, l’histoire principale autour du passé d’Ochô n’est pas abordé dans ce tome mais on se doute qu’elle sera dans la suite. En plus d’un graphisme soigné avec une grande précision sur les personnages et décors, le scenario est des plus prenant entre aspect historique et action. Si vous aimez l’époque des samouraïs et ninjas, ce livre est fait pour vous. (en plus l'édition est de belle qualité)
  21. Titre de l'album : Butterfly beast II tome 1 Scenariste de l'album : NAGATE Yuka Dessinateur de l'album : NAGATE Yuka Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : 1636, début de l'ère d'Edo. Ochô a enfin retrouvé Kazuma, son ancien compagnon d'armes, qu'elle s'était juré de traquer. Cependant, ce dernier réussit à lui échapper, la kunoichi ne trouvant la force de l'arrêter. Malgré la paix ambiante, une guerre se prépare en secret dont l'objectif est de renverser le gouvernement en place. Kochô parviendra-t-elle à mettre finaux sombres desseins de son ancien amant ? Passion, crimes et châtiments sont au rendez-vous dans ce drame historique du Japon féodal ! Critique : Voici donc la suite des aventures de Ochô la kunoichi reconvertie en chasseuse (pour en savoir plus, allez voir la critique de la 1ere saison). Aventures n’est pas vraiment le terme approprié car Ochô n’a pas eu tellement le choix sur son nouveau mode de vie, elle doit éliminer les anciens shinobis qui ont mal tourné, et elle en souffre à chaque fois. Au travers des différentes histoires, on apprend un peu plus à connaître le quartier de Yoshiwara, le « quartier des plaisirs » situé au cœur de Tokyo et qui avait ses propres règles. Et c’est surtout la condition des courtisanes qui est dépeinte, leurs obligations, leurs rangs et leurs sentiments. Car aucune n’était vraiment libre, même celles de haut rang et à moins qu’un riche seigneur rachète leur dette, l’avenir était plutôt limité. Quant aux histoires d’amour, il valait mieux y renoncer. Ce tome est donc axé sur le quotidien de l’équipe de chasseur, l’histoire principale autour du passé d’Ochô n’est pas abordé dans ce tome mais on se doute qu’elle sera dans la suite. En plus d’un graphisme soigné avec une grande précision sur les personnages et décors, le scenario est des plus prenant entre aspect historique et action. Si vous aimez l’époque des samouraïs et ninjas, ce livre est fait pour vous. (en plus l'édition est de belle qualité) Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/butterfly-beast-ii-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Nickad

    La déchéance d'un homme tome 2

    Yozo Oba continue tant bien que mal sa misérable existence, passant d’une femme à l’autre, se laissant entretenir, buvant plus que de raison, trahi par son « ami », il s’enfonce un peu plus chaque jour, se rapprochant dangereusement de la folie. Le texte de Dazai est d’une grande force, on ressent le cheminement qui mène Yozo vers l’enfer mais ce qui est encore plus surprenant c’est de voir combien Junji Itô lui apporte de la consistance. Il ne se contente pas d’illustrer le récit mais donne vie aux troubles psychiques, aux égarements de l’âme. De toute part, on est assailli des pensées du personnage, à la fois attiré par sa singularité et écœuré par son comportement ; même si lui se cherche ou cherche une place dans ce monde, il n’y a rien de bien à en tirer. On attend impatiemment ce qui le mènera à sa fin, la maladie ou la folie ? Fin au prochain volume.
  23. Titre de l'album : La déchéance d'un homme tome 2 Scenariste de l'album : DAZAI Osamu Dessinateur de l'album : ITÔ Junji Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c'était le désespoir. » Critique : Yozo Oba continue tant bien que mal sa misérable existence, passant d’une femme à l’autre, se laissant entretenir, buvant plus que de raison, trahi par son « ami », il s’enfonce un peu plus chaque jour, se rapprochant dangereusement de la folie. Le texte de Dazai est d’une grande force, on ressent le cheminement qui mène Yozo vers l’enfer mais ce qui est encore plus surprenant c’est de voir combien Junji Itô lui apporte de la consistance. Il ne se contente pas d’illustrer le récit mais donne vie aux troubles psychiques, aux égarements de l’âme. De toute part, on est assailli des pensées du personnage, à la fois attiré par sa singularité et écœuré par son comportement ; même si lui se cherche ou cherche une place dans ce monde, il n’y a rien de bien à en tirer. On attend impatiemment ce qui le mènera à sa fin, la maladie ou la folie ? Fin au prochain volume. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-decheance-d-un-homme-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Nickad

    La déchéance d'un homme tome 1

    La déchéance d’un homme c’est tout d’abord un roman de Osamu Dazai sorti en 1948 où l’auteur s’inspire fortement de sa propre vie pour montrer ses désillusions du monde et surtout du genre humain. On suit la vie d’un homme qui ne sait pas s’affirmer, qui va subir la présence des autres, qui craint plus que tout leur regard et qui va finir par se perdre. Junji Itô en fait ici une adaptation en 3 volumes. Si le scénario suit le roman, Itô nous entraine bien dans son univers. D’abord par son dessin, sa façon très particulière de faire ressortir les émotions (l’effroi, le dégoût, la peur, la lassitude…) de ses personnages, ensuite par son interprétation des hallucinations que vit le personnage principal entre fantastique et horreur. Le rendu des paysages d’époque est superbe, avec le souci du détail mais c’est surtout dans les moments dramatiques que l’on ressent tout le génie de l’auteur avec sa capacité de nous entrainer avec lui. Soulignons aussi le grand retour de Junji Itô chez nos éditeurs avec la sortie des intégrales de Spirale et Gyo chez Delcourt et Tomié prévue en juillet chez Mangetsu.
  25. Titre de l'album : La déchéance d'un homme tome 1 Scenariste de l'album : DAZAI Osamu Dessinateur de l'album : ITÔ Junji Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu'il finit par trouver pour s'en guérir : se transformer en bouffon. C'est ainsi que s'écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c'était le désespoir. » Critique : La déchéance d’un homme c’est tout d’abord un roman de Osamu Dazai sorti en 1948 où l’auteur s’inspire fortement de sa propre vie pour montrer ses désillusions du monde et surtout du genre humain. On suit la vie d’un homme qui ne sait pas s’affirmer, qui va subir la présence des autres, qui craint plus que tout leur regard et qui va finir par se perdre. Junji Itô en fait ici une adaptation en 3 volumes. Si le scénario suit le roman, Itô nous entraine bien dans son univers. D’abord par son dessin, sa façon très particulière de faire ressortir les émotions (l’effroi, le dégoût, la peur, la lassitude…) de ses personnages, ensuite par son interprétation des hallucinations que vit le personnage principal entre fantastique et horreur. Le rendu des paysages d’époque est superbe, avec le souci du détail mais c’est surtout dans les moments dramatiques que l’on ressent tout le génie de l’auteur avec sa capacité de nous entrainer avec lui. Soulignons aussi le grand retour de Junji Itô chez nos éditeurs avec la sortie des intégrales de Spirale et Gyo chez Delcourt et Tomié prévue en juillet chez Mangetsu. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-decheance-d-un-homme-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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