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  1. Nickad

    Clevatess tome 1

    Clevatess est l’un des 4 roi démon, il vit tranquillement sur ses terres quand un groupe de héros décide de venir l’éliminer. Ne comprenant pas pourquoi, il décide de se rendre auprès du roi du royaume de Hiden pour en connaître les raisons mais ce dernier dénigre Clevatess en lui disant qu’une bête démoniaque ne pouvait pas comprendre. En repartant après avoir détruit la ville, un enfant lui confie un bébé en lui disant qu’il apprendra à comprendre les humains en s’occupant de lui. Les œuvres de Yuji IWAHARA (le roi des ronces, dimension W…) ont souvent plusieurs niveaux de lecture avec un côté assez sombre, Clevatess n’y déroge pas. Le premier aspect frappant c’est la cupidité sans fin des humains, toujours vouloir plus de terres, plus de richesses… ils envahissent le territoire de Clevatess sous prétexte qu’il est une bête démoniaque. Le deuxième aspect, c’est la malveillance des hommes, la façon de toujours profiter des faiblesses des autres et dès que l’un chute, au lieu de venir l’aider de l’écraser pour prendre sa place. Pour le moment l’humanité n’est pas à la fête ! C’est le périple de Clevatess qui va permettre une observation de ce que l’on est, de poser un regard extérieur et de potentiellement rendre un jugement. La présence du bébé va sans doute amener le côté positif et permettre de montrer qu’il y a aussi du bon dans l’humanité (enfin j’espère !!). Mais le manga est aussi un manga d’aventures avec des combats et du fantastique, difficile cependant de le percevoir uniquement comme un divertissement tellement le discours est fort, impossible de fermer les yeux et de ne pas voir une certaine critique de la société. Un très bon début de série servi par un graphisme intéressant qui donne de la puissance au récit. Extrait Bande annonce
  2. Titre de l'album : Under prison tome 1 Scenariste de l'album : MIYAO Ikumi Dessinateur de l'album : MIYAO Ikumi Coloriste : Editeur de l'album : Omaké Note : Résumé de l'album : Dans un futur proche, la criminalité ultra violente explose de façon exponentielle. Les prisons étant encombrées, les tribunaux condamnent désormais systématiquement les crimes les plus graves et sordides par la peine capitale. Les condamnés à mort sont maintenant regroupés dans les sous-sols des prisons, livrés à eux-mêmes avant d'être exécutés, lorsqu'ils ne sont pas déjà sauvagement tués par leurs codétenus. Junya, lui, n'est pas un criminel. Mais il rêve de se venger de l'assassin de sa famille, qui se trouve dans ces couloirs de la mort. Il veut le tuer avant que la loi ou un autre s'en charge. Il se débrouille alors pour être emprisonné dans cette jungle... Critique : Junya Momose arrive dans la plus haute prison de sécurité et aussi la plus mystérieuse, ici sont détenus les condamnés à mort. Mais ce n’est pas un prisonnier ordinaire, il recherche un détenu pour pouvoir se venger. Seulement il risque de découvrir bien plus de choses qu’il ne l’aurait voulu et son plan risque d’en être chamboulé. Dès le début du livre on plonge dans une atmosphère très particulière, le côté glauque de la prison où le plus fort fait la loi mais aussi le côté énigmatique qui va pousser peu à peu le héros à revoir ses positions. Le graphisme est à la hauteur et l’ambiance est prenante. Quels que soient les aspects de l’histoire, on a qu’une hâte : en savoir plus, découvrir ce qui se cache. Un magnifique 1er tome captivant digne des meilleurs thrillers. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/under-prison-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Nickad

    Under prison tome 1

    Junya Momose arrive dans la plus haute prison de sécurité et aussi la plus mystérieuse, ici sont détenus les condamnés à mort. Mais ce n’est pas un prisonnier ordinaire, il recherche un détenu pour pouvoir se venger. Seulement il risque de découvrir bien plus de choses qu’il ne l’aurait voulu et son plan risque d’en être chamboulé. Dès le début du livre on plonge dans une atmosphère très particulière, le côté glauque de la prison où le plus fort fait la loi mais aussi le côté énigmatique qui va pousser peu à peu le héros à revoir ses positions. Le graphisme est à la hauteur et l’ambiance est prenante. Quels que soient les aspects de l’histoire, on a qu’une hâte : en savoir plus, découvrir ce qui se cache. Un magnifique 1er tome captivant digne des meilleurs thrillers.
  4. Nickad

    Boy meets Maria

    Titre de l'album : Boy meets Maria Scenariste de l'album : PEYO Dessinateur de l'album : PEYO Coloriste : Editeur de l'album : Taifu Note : Résumé de l'album : Taiga est un jeune lycéen plein d’enthousiasme, qui se rêve en héros sauvant des demoiselles en détresse. Un jour, en assistant à une représentation du club théâtre de son lycée, il va tomber des nues devant la beauté et la grâce de Maria, une des membres du club. Mais que se passerait-il si la belle n’en était pas une ? Accompagnez Taiga et Arima sur le chemin qui mène à l’affirmation de soi ! Critique : Excellente surprise que ce one-shot !! Taiga, un jeune homme extrêmement positif, voir naïf qui a décidé de tout prendre de façon superficielle a le coup de foudre pour Maria à la fête de l’école. Il lui fait sa déclaration dans la foulée et se fait refouler car Maria n’est pas vraiment une fille, c’est un garçon ou plutôt un iel, quelqu’un qui se cherche et ne sait pas où est sa place. Au 1er abord, on pourrait penser que Maria est non-binaire ou souffre de dysphorie de genre (c’est comme cela qu’il est perçu dans le livre), mais ce n’est pas vraiment cela, Arima (ou Maria) est un garçon qui a été élevé comme une fille à cause des envies de sa mère, il n’a jamais pu agir comme un garçon. Arrivé au lycée, il aimerait avoir le choix et qu’on lui laisse la possibilité d’être un garçon ! Seulement voilà, après une quinzaine d’années passées à être une fille, il ne sait ni comment faire ni si être un garçon lui conviendrait. A côté de lui, il y a Taiga, un garçon qui a choisi de ne pas se poser de questions (suite à un événement du passé traumatisant), il a un regard innocent sur ce qui se passe et du coup, il est ouvert à tout. On pourrait dire qu’il a le regard d’un enfant qui va grandir et poser des questions sur le monde comme « pourquoi un garçon ne peut pas aimer un autre garçon ? ». Au fur et à mesure, ils vont se découvrir et affronter le monde. Boy meets Maria est un livre à lire et à savourer, bien qu’abordant de nombreux sujets sérieux, l’autrice a su y amener une saveur particulière, parfois dans l’émotion, parfois dans l’humour. Tout y est très juste : la narration, le graphisme et les sentiments. Pour information, PEYO de son vrai nom Kôsei Eguchi est décédée en aout 2020 à l’âge de 23 ans, boy meets Maria est sa seule œuvre achevée. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boy-meets-maria?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Boy meets Maria

    Excellente surprise que ce one-shot !! Taiga, un jeune homme extrêmement positif, voir naïf qui a décidé de tout prendre de façon superficielle a le coup de foudre pour Maria à la fête de l’école. Il lui fait sa déclaration dans la foulée et se fait refouler car Maria n’est pas vraiment une fille, c’est un garçon ou plutôt un iel, quelqu’un qui se cherche et ne sait pas où est sa place. Au 1er abord, on pourrait penser que Maria est non-binaire ou souffre de dysphorie de genre (c’est comme cela qu’il est perçu dans le livre), mais ce n’est pas vraiment cela, Arima (ou Maria) est un garçon qui a été élevé comme une fille à cause des envies de sa mère, il n’a jamais pu agir comme un garçon. Arrivé au lycée, il aimerait avoir le choix et qu’on lui laisse la possibilité d’être un garçon ! Seulement voilà, après une quinzaine d’années passées à être une fille, il ne sait ni comment faire ni si être un garçon lui conviendrait. A côté de lui, il y a Taiga, un garçon qui a choisi de ne pas se poser de questions (suite à un événement du passé traumatisant), il a un regard innocent sur ce qui se passe et du coup, il est ouvert à tout. On pourrait dire qu’il a le regard d’un enfant qui va grandir et poser des questions sur le monde comme « pourquoi un garçon ne peut pas aimer un autre garçon ? ». Au fur et à mesure, ils vont se découvrir et affronter le monde. Boy meets Maria est un livre à lire et à savourer, bien qu’abordant de nombreux sujets sérieux, l’autrice a su y amener une saveur particulière, parfois dans l’émotion, parfois dans l’humour. Tout y est très juste : la narration, le graphisme et les sentiments. Pour information, PEYO de son vrai nom Kôsei Eguchi est décédée en aout 2020 à l’âge de 23 ans, boy meets Maria est sa seule œuvre achevée.
  6. Nickad

    Adabana tome 1

    Titre de l'album : Adabana tome 1 Scenariste de l'album : NON Dessinateur de l'album : NON Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : La tranquillité d’une petite ville japonaise, recouverte de neige, est brutalement perturbée par un meurtre odieux. Le corps démembré d’une lycéenne du nom de Mako Igarashi, est retrouvé près d’un lac. Bientôt, Mizuki Aikawa, élève au même lycée que la victime, revendique les faits auprès des forces de police locales. Cependant, alors qu’elle relate les événements, le doute s’invite progressivement dans la tête de ses avocats. Quels lourds secrets Mako et Mizuki partageaient-elle ? Critique : Mizuki est une jeune lycéenne qui subit les récriminations incessantes de sa mère, un matin au lieu d’aller au lycée, elle se rend au commissariat pour avouer le meurtre de sa meilleure amie. Qu’est-ce qui a pu la conduire à une telle extrémité ? Si la police ne semble pas vouloir en chercher plus, ce n’est pas le cas de son avocat commis d’office qui pense que Mizuki cache quelque chose ou protège quelqu’un. L’enquête commence… Adabana est un thriller en 3 tomes, une série éditée en format A5 qui permet de mieux apprécier les différentes expressions des personnages, le graphisme et l’emploi des trames y sont particulièrement bien maitrisés et on ressent bien les différentes émotions qui se dégage des protagonistes. Si l’histoire semble simple au début, plus on avance dans l’intrigue, plus elle devient complexe nous laissant entrevoir plusieurs motifs possibles. Ce sentiment est d’autant plus renforcé que les policiers, journalistes, avocats… ne sont pas du même avis. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire est prenante et que l’on veut connaître la suite ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adabana-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nickad

    Adabana tome 1

    Mizuki est une jeune lycéenne qui subit les récriminations incessantes de sa mère, un matin au lieu d’aller au lycée, elle se rend au commissariat pour avouer le meurtre de sa meilleure amie. Qu’est-ce qui a pu la conduire à une telle extrémité ? Si la police ne semble pas vouloir en chercher plus, ce n’est pas le cas de son avocat commis d’office qui pense que Mizuki cache quelque chose ou protège quelqu’un. L’enquête commence… Adabana est un thriller en 3 tomes, une série éditée en format A5 qui permet de mieux apprécier les différentes expressions des personnages, le graphisme et l’emploi des trames y sont particulièrement bien maitrisés et on ressent bien les différentes émotions qui se dégage des protagonistes. Si l’histoire semble simple au début, plus on avance dans l’intrigue, plus elle devient complexe nous laissant entrevoir plusieurs motifs possibles. Ce sentiment est d’autant plus renforcé que les policiers, journalistes, avocats… ne sont pas du même avis. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire est prenante et que l’on veut connaître la suite !
  8. Titre de l'album : Les enfants d'Hippocrate tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : HIGASHIMOTO Toshiya Dessinateur de l'album : HIGASHIMOTO Toshiya Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Maco Suzukake est un jeune pédiatre, qui adore son métier, bien qu'il ne soit pas des plus évidents. Dans un pays où la baisse de la natalité se fait de plus en plus ressentir, il doit faire face à des parents surprotecteurs qui exigent un service immédiat. Cependant, il en faut plus pour décourager Maco, qui décide de se dévouer corps et âme pour aider ses petits patients.Après Le Bateau de Thésée, Toshiya Higashimoto revient avec une nouvelle oeuvre pleine d'humanité, portée par un héros sincère au grand coeur. Critique : Des mangas sur le monde hospitalier, il y en a déjà eu plusieurs, certains étaient centrés sur les services d’urgence, sur les équipes d’intervention sur les lieux des accidents, sur des chirurgiens, sur des infirmières… Celui-ci se penche sur le domaine de la pédiatrie : on y suit le quotidien d’un jeune pédiatre, un peu étrange, ses relations avec ses patients, sa conception de son métier mais aussi une partie sur sa vie privée et les relations compliquées avec sa famille. Ce qui frappe d’abord, et c’est un aspect que j’avais déjà noté dans d’autres livres : c’est l’aspect financier des hôpitaux. Au Japon, il est possible de fermer un service parce que celui-ci n’est pas rentable même si ce service existe pour sauver des vies ! Le service administratif est également très regardant sur tout ce qui peut lui apporter des problèmes : par exemple, on ne va s’occuper d’un patient si le risque que la famille porte plainte est trop important. Il y a un passage très marquant dans le livre où des médecins parlent entre eux « Quand on est dans un avion et qu’on demande s’il y a un médecin à bord, est-ce qu’on lève la main ? Ben non ! Parce que le faire, ça revient à prendre ses responsabilités. » L’autre thème important est bien sûr autour de l’enfant : sa façon d’exprimer sa douleur ou plutôt de ne pas l’exprimer, ce qui apporte de la difficulté pour établir des diagnostics. Le rôle du pédiatre est également mis à l’honneur, son comportement vis-à-vis de l’enfant pour le rassurer et aussi par rapport aux parents pour arriver à s’imposer et à faire comprendre la maladie. Et en plus de tout ça, il y a aussi les relations parents-enfants qui sont abordées et comment celles-ci peuvent mettre l’enfant en danger. Avec son drôle de médecin, les enfants d’Hippocrate aborde pleins d’aspects autour de l’enfance et de la santé mais parle aussi de relations familiales. C’est un récit qui se lit bien et qui interpelle quand il le faut, il y a une leçon à tirer dans chaque histoire. Un très bon début. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-d-hippocrate-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Des mangas sur le monde hospitalier, il y en a déjà eu plusieurs, certains étaient centrés sur les services d’urgence, sur les équipes d’intervention sur les lieux des accidents, sur des chirurgiens, sur des infirmières… Celui-ci se penche sur le domaine de la pédiatrie : on y suit le quotidien d’un jeune pédiatre, un peu étrange, ses relations avec ses patients, sa conception de son métier mais aussi une partie sur sa vie privée et les relations compliquées avec sa famille. Ce qui frappe d’abord, et c’est un aspect que j’avais déjà noté dans d’autres livres : c’est l’aspect financier des hôpitaux. Au Japon, il est possible de fermer un service parce que celui-ci n’est pas rentable même si ce service existe pour sauver des vies ! Le service administratif est également très regardant sur tout ce qui peut lui apporter des problèmes : par exemple, on ne va s’occuper d’un patient si le risque que la famille porte plainte est trop important. Il y a un passage très marquant dans le livre où des médecins parlent entre eux « Quand on est dans un avion et qu’on demande s’il y a un médecin à bord, est-ce qu’on lève la main ? Ben non ! Parce que le faire, ça revient à prendre ses responsabilités. » L’autre thème important est bien sûr autour de l’enfant : sa façon d’exprimer sa douleur ou plutôt de ne pas l’exprimer, ce qui apporte de la difficulté pour établir des diagnostics. Le rôle du pédiatre est également mis à l’honneur, son comportement vis-à-vis de l’enfant pour le rassurer et aussi par rapport aux parents pour arriver à s’imposer et à faire comprendre la maladie. Et en plus de tout ça, il y a aussi les relations parents-enfants qui sont abordées et comment celles-ci peuvent mettre l’enfant en danger. Avec son drôle de médecin, les enfants d’Hippocrate aborde pleins d’aspects autour de l’enfance et de la santé mais parle aussi de relations familiales. C’est un récit qui se lit bien et qui interpelle quand il le faut, il y a une leçon à tirer dans chaque histoire. Un très bon début.
  10. Titre de l'album : Zone fantôme tome 1 Scenariste de l'album : ITO Junji Dessinateur de l'album : ITO Junji Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Recueil de quatre nouvelles : - Le coteau aux pleureuses. - Maudite madone. - La rivière spectrale de Aokigahara. - Léthargie. À la suite d'un voyage improvisé, une jeune femme est prise de sanglots incontrôlables, un internat catholique au fonctionnement obscur semble vénérer la Sainte Vierge comme une divinité à part entière, la forêt tristement célèbre pour ses suicides qui s'étend au pied du mont Fuji devient le théâtre d'un déferlement d'âmes errantes et un étudiant en droit se demande s'il ne serait pas le tueur en série qui défraie la chronique depuis plusieurs jours... Critique : Zone fantôme est le dernier manga en date de Junji Itô, d’abord publié sous forme de nouvelles sur l’application Line Manga, il est ensuite sorti en version reliée en mars 2021 au Japon. Le 1er aspect à noter c’est le format de ces 4 histoires, en changeant de mode de publication (en partie dû au coronavirus), Junji Itô a pu prendre plus de temps sur les planches de zone fantôme, il n’a pas eu de contraintes quant aux nombres de pages à respecter, ce qui selon ses dires lui a permis de finir ses nouvelles sans avoir besoin de les remanier pour respecter un format imposé. Il a pu ainsi aller au bout de ses envies. L’autres aspect et qui ne se ressent absolument pas, c’est qu’il a travaillé uniquement en numérique. Zone fantôme regroupe 4 nouvelles autour de phénomènes plus ou moins psychiques/paranormaux. Les deux premières le coteau aux pleureuses et maudite madone sont particulièrement réussies : contenant des aspects fantastiques et inexplicables, ces histoires arrivent à nous captiver, on est à la fois dérouté et fasciné. La 3eme est plus mystique avec une recherche transcendantale de l’être. En ce qui me concerne, la dernière est un peu à part car elle relève moins du fantomatique que de la manipulation psychologique, l’histoire est très bien mais un peu moins dans le thème. En conclusion, ce recueil est un ouvrage très bien fait et intéressant qui nous prouve encore une fois que le maître peut toujours nous surprendre et nous amener sur des chemins inédits et énigmatiques. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zone-fantome-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Nickad

    Zone fantôme tome 1

    Zone fantôme est le dernier manga en date de Junji Itô, d’abord publié sous forme de nouvelles sur l’application Line Manga, il est ensuite sorti en version reliée en mars 2021 au Japon. Le 1er aspect à noter c’est le format de ces 4 histoires, en changeant de mode de publication (en partie dû au coronavirus), Junji Itô a pu prendre plus de temps sur les planches de zone fantôme, il n’a pas eu de contraintes quant aux nombres de pages à respecter, ce qui selon ses dires lui a permis de finir ses nouvelles sans avoir besoin de les remanier pour respecter un format imposé. Il a pu ainsi aller au bout de ses envies. L’autres aspect et qui ne se ressent absolument pas, c’est qu’il a travaillé uniquement en numérique. Zone fantôme regroupe 4 nouvelles autour de phénomènes plus ou moins psychiques/paranormaux. Les deux premières le coteau aux pleureuses et maudite madone sont particulièrement réussies : contenant des aspects fantastiques et inexplicables, ces histoires arrivent à nous captiver, on est à la fois dérouté et fasciné. La 3eme est plus mystique avec une recherche transcendantale de l’être. En ce qui me concerne, la dernière est un peu à part car elle relève moins du fantomatique que de la manipulation psychologique, l’histoire est très bien mais un peu moins dans le thème. En conclusion, ce recueil est un ouvrage très bien fait et intéressant qui nous prouve encore une fois que le maître peut toujours nous surprendre et nous amener sur des chemins inédits et énigmatiques.
  12. Titre de l'album : in these words - Bad company tome 1 Scenariste de l'album : NARCISSUS Dessinateur de l'album : TOGAI Jun Coloriste : Editeur de l'album : Taifu Note : Résumé de l'album : Après une soirée torride, le détective David Krause quitte à regret les bras de son amant pour retrouver un informateur. Toutefois, le rendez-vous tourne court quand David se fait droguer et enlever… Katsuya prend alors les choses en main et tente par tous les moyens, même les plus risqués, de sauver l’homme qu’il aime. À ce moment-là, le récit se divise en deux : d’un côté, David impuissant, qui subit les châtiments barbares d’un geôlier sadique, et de l’autre, Katsuya qui met tout en œuvre pour le retrouver ! De révélations bouleversantes en rencontres inattendues, le passé tragique de Katsuya se dévoile... Critique : Avant les événements racontés dans In these words, David et Katsuya avaient déjà vécu des aventures, pas toujours joyeuses mais quand on travaille dans la police, devenir une cible est un risque. Le détective David Krause est enlevé un soir, il se retrouve à être victime d’un site malaisant sur le darkweb, l’information est donnée, il tiendra peut-être une semaine, le temps est compté pour résoudre cette affaire. Guilt Pleasure sait nous emmener dans des sphères un peu particulières, dans des affaires sordides qui ne mettent pas l’humain à l’honneur. Plus concret que in these words qui joue beaucoup sur la psychologie et les troubles, Bad company nous plonge dans les travers de notre société et dans une enquête qui part pour être très intéressante. Le graphisme est toujours superbe, surtout les représentations du corps humain. Les autrices confirment leur talent et montrent encore une fois qu’elles ont une place à part dans l’univers du yaoi où chacun de leur livre est attendu avec ferveur. 4 tomes en cours. Pour public averti Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/in-these-words-stories-bad-compagny?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Avant les événements racontés dans In these words, David et Katsuya avaient déjà vécu des aventures, pas toujours joyeuses mais quand on travaille dans la police, devenir une cible est un risque. Le détective David Krause est enlevé un soir, il se retrouve à être victime d’un site malaisant sur le darkweb, l’information est donnée, il tiendra peut-être une semaine, le temps est compté pour résoudre cette affaire. Guilt Pleasure sait nous emmener dans des sphères un peu particulières, dans des affaires sordides qui ne mettent pas l’humain à l’honneur. Plus concret que in these words qui joue beaucoup sur la psychologie et les troubles, Bad company nous plonge dans les travers de notre société et dans une enquête qui part pour être très intéressante. Le graphisme est toujours superbe, surtout les représentations du corps humain. Les autrices confirment leur talent et montrent encore une fois qu’elles ont une place à part dans l’univers du yaoi où chacun de leur livre est attendu avec ferveur. 4 tomes en cours. Pour public averti
  14. Titre de l'album : Nina du Royaume aux étoiles tome 1 Scenariste de l'album : RIKACHI Dessinateur de l'album : RIKACHI Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Nina, jeune orpheline aux yeux d'un bleu profond, est enlevée et emmenée au palais royal pour remplacer la princesse Alisha, disparue dans un accident. Destinée à épouser le prince héritier du royaume de Galgada, elle a trois mois pour apprendre à se comporter comme une véritable princesse, tout en trompant l'ensemble des nobles de la Cour. Critique : La princesse du royaume est décédée dans un accident, pour ne pas perturber l’ordre dans un pays déjà en proie à des manigances politiques autour du pouvoir, une orpheline est choisie par le 2eme prince pour remplacer sa défunte sœur : la jeune Nina devient alors Alisha et doit donner le change en attendant de se marier au prince du royaume voisin. Le synopsis n’est pas forcément innovant, des sosies de prince ou princesse on en a vue dans d’autres mangas mais souvent c’était un personnage destiné à gouverner, ce qui n’est pas le cas ici. Alisha n’est pas à la tête du royaume et ne doit pas le devenir, elle est un « outil » ; tout d’abord pour le pays car elle doit se marier avec le prince d’un autre pays et nouer ainsi une alliance et puis pour Azur, le 2eme prince dans un dessein que l’on ignore encore. Et puis Nina est une jeune fille qui n’a plus rien et qui n’a plus rien à perdre, enfin pour le moment, car elle va finir par s’attacher à certaines personnes. Le shojo est bien fait et comme tout shojo un peu historique, le graphisme s’attache aussi à bien représenter les décors, costumes et autres détails. La lecture est fluide, sans temps mort et le personnage de Nina intéressant, loin d’être une pauvre ingénue, elle ne se laisse pas faire et se permet parfois une attitude des plus familières. La série fait partie de la nouvelle collection Kazoku (« famille ») de l’éditeur Michel Lafon qui a été lancée en septembre 2021 avec le titre La peste. Elle compte 6 tomes en cours. Extrait Autres infos : Edition Michel Lafon - collection Kazoku Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nina-du-royaume-aux-etoiles-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. La princesse du royaume est décédée dans un accident, pour ne pas perturber l’ordre dans un pays déjà en proie à des manigances politiques autour du pouvoir, une orpheline est choisie par le 2eme prince pour remplacer sa défunte sœur : la jeune Nina devient alors Alisha et doit donner le change en attendant de se marier au prince du royaume voisin. Le synopsis n’est pas forcément innovant, des sosies de prince ou princesse on en a vue dans d’autres mangas mais souvent c’était un personnage destiné à gouverner, ce qui n’est pas le cas ici. Alisha n’est pas à la tête du royaume et ne doit pas le devenir, elle est un « outil » ; tout d’abord pour le pays car elle doit se marier avec le prince d’un autre pays et nouer ainsi une alliance et puis pour Azur, le 2eme prince dans un dessein que l’on ignore encore. Et puis Nina est une jeune fille qui n’a plus rien et qui n’a plus rien à perdre, enfin pour le moment, car elle va finir par s’attacher à certaines personnes. Le shojo est bien fait et comme tout shojo un peu historique, le graphisme s’attache aussi à bien représenter les décors, costumes et autres détails. La lecture est fluide, sans temps mort et le personnage de Nina intéressant, loin d’être une pauvre ingénue, elle ne se laisse pas faire et se permet parfois une attitude des plus familières. La série fait partie de la nouvelle collection Kazoku (« famille ») de l’éditeur Michel Lafon qui a été lancée en septembre 2021 avec le titre La peste. Elle compte 6 tomes en cours. Extrait
  16. Nickad

    Golden Guy tome 1

    Titre de l'album : Golden Guy tome 1 Scenariste de l'album : WATANABE Jun Dessinateur de l'album : WATANABE Jun Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Kai Sakurai est le chef d'un petit clan, appartenant à la famille Kamezuru, une influente organisation de yakuzas. Alors qu'il pense couler des jours heureux avec une partie de ses membres, un de ses compagnons est sauvagement assassiné ! Prêt à tout pour retrouver le meurtrier, Kai est loin de se douter que cette affaire va faire remonter d'anciens conflits à l'intérieur du clan, et pourrait même le mener au fameux trésor des Tokugawa...Désir, violence et complot seront les maîtres-mot de cette série de Jun Watanabe (Montage, Malédiction finale). Critique : Si les querelles entre des clans de yakuzas sont courantes, leurs motivations ne sont pas toujours les mêmes, et si en plus il y a un trésor mythique à trouver, certains ne vont reculer devant rien pour arriver à leur fin. Est-ce que les liens de la « famille » au sens mafieux pourront survivre à de tels événements ? Le manga se situe entre thriller et aventure car ce n’est pas juste une chasse au trésor, il s’agit aussi de relations humaines et des liens qui sont très forts entre les membres d’un clan de yakuza. Complots, meurtres, manipulations, combats, le clan Osaragi arrivera-t-il à s’en sortir surtout que l’argent fait tourner les têtes et que personne n’est à l’abri d’une trahison ? Soutenu par un graphisme fort et des personnages facilement identifiables avec des visages masculins bien marqués, le manga va droit au but avec ce qu’il faut de violence et de tension. On aime ça et on en redemande, vivement la suite ! Autres infos : 6 tomes en cours Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/golden-guy-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    Golden Guy tome 1

    Si les querelles entre des clans de yakuzas sont courantes, leurs motivations ne sont pas toujours les mêmes, et si en plus il y a un trésor mythique à trouver, certains ne vont reculer devant rien pour arriver à leur fin. Est-ce que les liens de la « famille » au sens mafieux pourront survivre à de tels événements ? Le manga se situe entre thriller et aventure car ce n’est pas juste une chasse au trésor, il s’agit aussi de relations humaines et des liens qui sont très forts entre les membres d’un clan de yakuza. Complots, meurtres, manipulations, combats, le clan Osaragi arrivera-t-il à s’en sortir surtout que l’argent fait tourner les têtes et que personne n’est à l’abri d’une trahison ? Soutenu par un graphisme fort et des personnages facilement identifiables avec des visages masculins bien marqués, le manga va droit au but avec ce qu’il faut de violence et de tension. On aime ça et on en redemande, vivement la suite !
  18. Nickad

    Survivor's club tome 1

    Les auteurs ont trouvé une façon efficace de lutter contre le harcèlement scolaire ! Une solution radicale : au lieu que l’élève brimé se suicide seul en espérant peut-être attirer l’attention sur les problèmes qu’il a vécu, il se fait exploser en emmenant ses camarades avec lui ! Là, c’est sûr les coupables seront punis ! Mais est-ce que tous les élèves de la classe sont coupables ? A mi-chemin entre signal 100 et many reasons why, le manga tient autant du survival (quel élève va s’en sortir ?) que de l’enquête : comment l’élève brimé a-t-il pu se procurer la bombe ? qui l’a aidé ? D’un côté on a les survivants du 1er attentat qui cherchent à comprendre et de l’autre les otages d’une autre classe en prise avec un simulacre de procès pour savoir qui est ou n’est pas coupable de brimades. C’est là, que les sombres côtés de la nature humaine vont ressortir : êtes-vous prêts à sacrifier votre prochain pour survivre ? Le manga est plutôt efficace, avec une scène d’explosion choquante, un après attentat ancré dans la réalité (les survivants ont des prothèses !). Maintenant, il faudra voir si cela sera suffisant pour lutter contre le harcèlement, est-ce que le message va passer ou est-ce qu’on va se cantonner à du survival sans lendemain ? Série finie en 3 tomes.
  19. Titre de l'album : Survivor's club tome 1 Scenariste de l'album : AOISEI Dessinateur de l'album : ANAJIRO Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Une succession d'actes terroristes organisés par des élèves brimés répand la terreur dans les classes de la ville ! Trois ans après le premier attentat, un survivant enquête pour trouver qui a fourni la bombe de l'attentat. Trois années ont passé depuis qu'un élève, persécuté par ses camarades, s'est fait exploser, tuant de nombreux élèves. Takumi Shindô et six autres survivants se réunissent pour découvrir qui a fourni la bombe. Au même moment, une jeune fille brimée, fait son apparition dans une classe d'un lycée privé, le corps recouvert de bombes. « Ceci est un procès pour harcèlement moral. Vous allez tous mourir avec moi ». Critique : Les auteurs ont trouvé une façon efficace de lutter contre le harcèlement scolaire ! Une solution radicale : au lieu que l’élève brimé se suicide seul en espérant peut-être attirer l’attention sur les problèmes qu’il a vécu, il se fait exploser en emmenant ses camarades avec lui ! Là, c’est sûr les coupables seront punis ! Mais est-ce que tous les élèves de la classe sont coupables ? A mi-chemin entre signal 100 et many reasons why, le manga tient autant du survival (quel élève va s’en sortir ?) que de l’enquête : comment l’élève brimé a-t-il pu se procurer la bombe ? qui l’a aidé ? D’un côté on a les survivants du 1er attentat qui cherchent à comprendre et de l’autre les otages d’une autre classe en prise avec un simulacre de procès pour savoir qui est ou n’est pas coupable de brimades. C’est là, que les sombres côtés de la nature humaine vont ressortir : êtes-vous prêts à sacrifier votre prochain pour survivre ? Le manga est plutôt efficace, avec une scène d’explosion choquante, un après attentat ancré dans la réalité (les survivants ont des prothèses !). Maintenant, il faudra voir si cela sera suffisant pour lutter contre le harcèlement, est-ce que le message va passer ou est-ce qu’on va se cantonner à du survival sans lendemain ? Série finie en 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/survivor-s-club-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Nickad

    Alma tome 1

    Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes.
  21. Nickad

    Alma tome 1

    Titre de l'album : Alma tome 1 Scenariste de l'album : MITO Shinji Dessinateur de l'album : MITO Shinji Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : Dans un monde en ruine d'où l'humanité semble avoir été éradiquée, Ray cherche désespérément d'autres survivants sous le regard inquiet de son amie Trice. Lorsqu'un attaquant venu du ciel tente de tuer Ray, Trice s'interpose et révèle au grand jour un secret caché depuis quinze ans... Commence alors pour le jeune homme un long voyage, guidé par les paroles de son amie. Critique : Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alma-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Nickad

    Tomie

    Sacrée expérience que la lecture de Tomie, cette œuvre qui lança la carrière de Junji Ito et qui débute la collection de l’auteur chez Mangetsu. Tomie est une jeune fille, extrêmement belle, qui ne laisse pas les hommes indifférents et attisent la jalousie des femmes ; mais une jeune fille destinée à avoir un destin tragique à chacune de ses renaissances. Si le principe de base était d’inventer un personnage qui pourrait se régénérer à partir d’un morceau de son corps, l’histoire est imprégnée de deux autres points importants de la vie de l’auteur : la mort d’un de ses amis quand il était adolescent et sa peur des femmes. Mais résumer Tomie à ces aspects serait vraiment restrictif. Tomie est d’abord l’incarnation du mal, le mal à l’état pur, sans état d’âme, qui devient de plus en plus violent mais c’est aussi une malédiction, destinée à ne jamais trouver le repos, à être assassinée à chaque fois. Et plus on lui fait du mal, plus il y a de Tomie. S’il y avait un fil conducteur entre les premiers chapitres, où l’on voyait bien d’où elle venait, Tomie a fini par prendre son indépendance, et les chapitres aussi ; comme si Tomie s’était répandue dans le monde pour mettre les humains face à leurs plus sombres instincts. Tomie est donc un manga incontournable, vous n’êtes pas obligé d’aimer, cela reste un manga d’horreur et l’univers de Junji Ito est assez particulier, par contre, il ne vous laissera pas indifférent. De plus, Mangetsu nous propose une édition de qualité avec une préface d'Alexandre Aja (réalisateur français) et une postface de Morolian, spécialiste de l’auteur qui revient sur l’origine de l’œuvre et en fait une analyse.
  23. Nickad

    Tomie

    Titre de l'album : Tomie Scenariste de l'album : ITÔ Junji Dessinateur de l'album : ITÔ Junji Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Tomie Kawakami est le mal incarné. Reconnaissable entre mille grâce à ses longs cheveux noirs et son grain de beauté sous l’œil gauche, elle déclenche les passions chez tous les hommes qui croisent son regard, jusqu'à les pousser à l'assassiner dans d'atroces circonstances. Ce que ses amants ne savent pas, c'est qu'une fois sous son emprise démoniaque, il est impossible de lui échapper et que la mort elle-même fait partie de son plan de conquête. Ses victimes, partagées entre l'amour et la folie, vont petit à petit réaliser l'indicible : peu importe le nombre de fois qu'ils la tueront, le monde ne pourra jamais se débarrasser de Tomie. Pire, son pouvoir ne fait que grandir inlassablement à chacune de ses renaissances. Critique : Sacrée expérience que la lecture de Tomie, cette œuvre qui lança la carrière de Junji Ito et qui débute la collection de l’auteur chez Mangetsu. Tomie est une jeune fille, extrêmement belle, qui ne laisse pas les hommes indifférents et attisent la jalousie des femmes ; mais une jeune fille destinée à avoir un destin tragique à chacune de ses renaissances. Si le principe de base était d’inventer un personnage qui pourrait se régénérer à partir d’un morceau de son corps, l’histoire est imprégnée de deux autres points importants de la vie de l’auteur : la mort d’un de ses amis quand il était adolescent et sa peur des femmes. Mais résumer Tomie à ces aspects serait vraiment restrictif. Tomie est d’abord l’incarnation du mal, le mal à l’état pur, sans état d’âme, qui devient de plus en plus violent mais c’est aussi une malédiction, destinée à ne jamais trouver le repos, à être assassinée à chaque fois. Et plus on lui fait du mal, plus il y a de Tomie. S’il y avait un fil conducteur entre les premiers chapitres, où l’on voyait bien d’où elle venait, Tomie a fini par prendre son indépendance, et les chapitres aussi ; comme si Tomie s’était répandue dans le monde pour mettre les humains face à leurs plus sombres instincts. Tomie est donc un manga incontournable, vous n’êtes pas obligé d’aimer, cela reste un manga d’horreur et l’univers de Junji Ito est assez particulier, par contre, il ne vous laissera pas indifférent. De plus, Mangetsu nous propose une édition de qualité avec une préface d'Alexandre Aja (réalisateur français) et une postface de Morolian, spécialiste de l’auteur qui revient sur l’origine de l’œuvre et en fait une analyse. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tomie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Nickad

    Endroll back tome 1

    Yuka, jeune lycéenne, vient de se suicider, son frère Asaharu apprend à l’enterrement que sa sœur était victime de harcèlement. Désespéré, il regrette de ne pas avoir pu l’aider, c’est alors qu’apparaît un « ange » ou du moins ce qui y ressemble. Cet être lui propose de revenir en arrière et de tuer le responsable de la mort de Yuka, à cette condition il pourra la faire ressusciter mais il y a aussi un prix à payer s’il échoue. En ce moment, il y a beaucoup d’histoire qui aborde les problèmes de harcèlement, un problème grave qui peut prendre de nombreux aspects. J’avais un peu peur de retomber sur une trame déjà existante, mais ce n’est pas le cas ! A mi-chemin entre Many reasons why et Re:zero, le manga mêle polar et fantastique, Asaharu va devoir mener l’enquête et va pouvoir utiliser certaines facultés pour y arriver. Mais le plus intéressant c’est le point de vue abordé : lui, famille de victime, animé de son chagrin et de son incompréhension va devoir prendre du recul, ne pas juger sur les apparences, ne pas démarrer au quart de tour. Et c’est une leçon à retenir : ne pas passer trop vite aux conclusions avant d’avoir tous les éléments en main, ne pas se fier à la 1ere impression, chercher à découvrir la vérité. Et la vérité pourrait ne pas être celle à laquelle on s’attend. C’est aussi une leçon sur la connaissance que l’on a des autres, le fait d’être de la même famille ne veut pas dire que l’on sait tout de l’autre. Côté graphisme, le dessin est intéressant, certaines expressions sont saisissantes et la mise en page donne du dynamisme à l’action. L’édition est de belle qualité, avec une jaquette sur papier glacé, d’ailleurs n’hésitez pas à aller voir ce qui se cache dessous. C’est un très bon début de série, avec une fin de 1er tome qui nous laisse en suspens et plus qu'impatient de lire la suite. Série finie en 3 tomes.
  25. Titre de l'album : Endroll back tome 1 Scenariste de l'album : KANTETSU Dessinateur de l'album : NAKAZATO Haruna Coloriste : Editeur de l'album : ChattoChatto Note : Résumé de l'album : Suite au suicide de sa sœur Yuka, victime d'intimidation, son frère Asaharu déçut de son comportement fait la rencontre d'un ange. Celui-ci lui propose un marché : trouvez le meurtrier de sa sœur dans les 3 mois afin de permettre sa résurrection». Mais rien ne se fait sans contrepartie : à chaque erreur, Asaharu verra son espérance de vie diminuer. La vie de sa sœur à t'elle plus de valeur que la sienne? La chasse au criminel démarre !! Critique : Yuka, jeune lycéenne, vient de se suicider, son frère Asaharu apprend à l’enterrement que sa sœur était victime de harcèlement. Désespéré, il regrette de ne pas avoir pu l’aider, c’est alors qu’apparaît un « ange » ou du moins ce qui y ressemble. Cet être lui propose de revenir en arrière et de tuer le responsable de la mort de Yuka, à cette condition il pourra la faire ressusciter mais il y a aussi un prix à payer s’il échoue. En ce moment, il y a beaucoup d’histoire qui aborde les problèmes de harcèlement, un problème grave qui peut prendre de nombreux aspects. J’avais un peu peur de retomber sur une trame déjà existante, mais ce n’est pas le cas ! A mi-chemin entre Many reasons why et Re:zero, le manga mêle polar et fantastique, Asaharu va devoir mener l’enquête et va pouvoir utiliser certaines facultés pour y arriver. Mais le plus intéressant c’est le point de vue abordé : lui, famille de victime, animé de son chagrin et de son incompréhension va devoir prendre du recul, ne pas juger sur les apparences, ne pas démarrer au quart de tour. Et c’est une leçon à retenir : ne pas passer trop vite aux conclusions avant d’avoir tous les éléments en main, ne pas se fier à la 1ere impression, chercher à découvrir la vérité. Et la vérité pourrait ne pas être celle à laquelle on s’attend. C’est aussi une leçon sur la connaissance que l’on a des autres, le fait d’être de la même famille ne veut pas dire que l’on sait tout de l’autre. Côté graphisme, le dessin est intéressant, certaines expressions sont saisissantes et la mise en page donne du dynamisme à l’action. L’édition est de belle qualité, avec une jaquette sur papier glacé, d’ailleurs n’hésitez pas à aller voir ce qui se cache dessous. C’est un très bon début de série, avec une fin de 1er tome qui nous laisse en suspens et plus qu'impatient de lire la suite. Série finie en 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/endroll-back-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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