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  • Tomie


    Nickad
    • Scenariste: ITÔ Junji Dessinateur: ITÔ Junji Editeur: Mangetsu Note :
      Résumé:

      Tomie Kawakami est le mal incarné. Reconnaissable entre mille grâce à ses longs cheveux noirs et son grain de beauté sous l’œil gauche, elle déclenche les passions chez tous les hommes qui croisent son regard, jusqu'à les pousser à l'assassiner dans d'atroces circonstances. Ce que ses amants ne savent pas, c'est qu'une fois sous son emprise démoniaque, il est impossible de lui échapper et que la mort elle-même fait partie de son plan de conquête. Ses victimes, partagées entre l'amour et la folie, vont petit à petit réaliser l'indicible : peu importe le nombre de fois qu'ils la tueront, le monde ne pourra jamais se débarrasser de Tomie. Pire, son pouvoir ne fait que grandir inlassablement à chacune de ses renaissances.

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Horreur Prix: -- Nb de pages: --
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    Sacrée expérience que la lecture de Tomie, cette œuvre qui lança la carrière de Junji Ito et qui débute la collection de l’auteur chez Mangetsu.

    Tomie est une jeune fille, extrêmement belle, qui ne laisse pas les hommes indifférents et attisent la jalousie des femmes ; mais une jeune fille destinée à avoir un destin tragique à chacune de ses renaissances. Si le principe de base était d’inventer un personnage qui pourrait se régénérer à partir d’un morceau de son corps, l’histoire est imprégnée de deux autres points importants de la vie de l’auteur : la mort d’un de ses amis quand il était adolescent et sa peur des femmes.

    Mais résumer Tomie à ces aspects serait vraiment restrictif. Tomie est d’abord l’incarnation du mal, le mal à l’état pur, sans état d’âme, qui devient de plus en plus violent mais c’est aussi une malédiction, destinée à ne jamais trouver le repos, à être assassinée à chaque fois. Et plus on lui fait du mal, plus il y a de Tomie. S’il y avait un fil conducteur entre les premiers chapitres, où l’on voyait bien d’où elle venait, Tomie a fini par prendre son indépendance, et les chapitres aussi ; comme si Tomie s’était répandue dans le monde pour mettre les humains face à leurs plus sombres instincts.

    Tomie est donc un manga incontournable, vous n’êtes pas obligé d’aimer, cela reste un manga d’horreur et l’univers de Junji Ito est assez particulier, par contre, il ne vous laissera pas indifférent. De plus, Mangetsu nous propose une édition de qualité avec une préface d'Alexandre Aja (réalisateur français) et une postface de Morolian, spécialiste de l’auteur qui revient sur l’origine de l’œuvre et en fait une analyse.

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    pas lu remina, d'ailleurs comme la plupart de ses œuvres en France c'était introuvable, et venus in the blind date de 2020

    On va peut-être les voir arriver dans le catalogue Mangetsu...

    Modifié par Nickad
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    Je suis en cours de lecture de Tomie et c'est pas mal en effet. L'introduction fait un peu maladroite mais comme c'était sa première création.
    Mangetsu a annoncé dans une vidéo de présentation qu'ils vont ressortir tous les titres d'Ito Junji dans leur catalogue sauf les deux intégrales chez Delcourt, Spirale et Gyo.

    Modifié par alx23
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    Il y a 20 heures, poseidon2 a dit :

    moi le dessin sur la couverture ne m'attire pas du tout 😞

    En plus c'est de l 'horreur donc je suis pas sur que t'aimes bien le genre sur 700 pages 🙂

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    Le 27/07/2021 à 07:48, alx23 a dit :

    En plus c'est de l 'horreur donc je suis pas sur que t'aimes bien le genre sur 700 pages

    Ah oui j'avais meme pas tilté. Ok donc pas pour moi 🙂

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    Je viens de finir Spirale . Bien que rompu aux joutes des nombreux films d’horreur que j’ai vus , je dois bien avouer que certains passages sont assez chauds . J’ai retrouvé parfois l’ambiance du vieux films The  ring , version japonaise bien sûr ! 
    la postface de l’ancien ambassadeur japonais délivre de bonnes explications sur la société japonaise et son fonctionnement, à cette époque de crise économique . Et , remplacer Spirale par un fameux autre mot aide à mieux cerner l’histoire . Autocentré , on fini seul c’est bien vrai 😅
    Un bon pavé , bien dessiné , assez prenant et ménageant le suspens au fil des pages . Je me laisserai bien tenter par une autre histoire . 

    @alx23 , tu recommanderais quel autre livre ? 

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    J'ai acheté Sensor du même auteur mais pas encore lu, mais t'avais vu la chronique de Nickad. D'ailleurs si tu cherches dans en manga, elle sera mieux te conseiller que moi 🙂
    Si tu veux lire une histoire étrange, barré et un peu gore en noir et blanc, je te conseille Panorama.

     

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    • Orgies barbares tome 8
      Note :
      Déjà le tome 8 pour cette saga débutée il y a un peu plus de 10 ans par l'espagnol Erich Hartmann ! Il conserve le principe de minis histoires mettant en scène de jolies femmes dans ce monde "érotic-fantasy", avec des dialogues savoureux. N'ayant pas lu les tomes précédents j'ai été un peu perdu parfois dans cette farandole de protagonistes féminins, les annexes en fin d'album portant sur une présentation des héroïnes fut la bienvenue. Qu'à cela ne tienne, même si je n'ai pas bien tout compris, les enjeux restent assez sommaires et indubitablement portés sur la bagatelle. Oubliez l'érotisme des autres sorties BD du catalogue Tabou, ici on est dans un vrai porno avec gros plans, prises multiples (oubliez le bricolage hein), en solo, couples lesbiens, c'est en effet un large tour d'horizon s'offrant à vous ! J'en oublie presque la scène introductive avec un démon doté de deux membres, je vous laisse imaginer la suite 😉 . La magie opère dans ces lieux de luxure où les corps s'abandonnent aux divers plaisirs sexuels. A noter le trait délicieux de l'artiste espagnol avec ces poses lascives des corps embrasant les yeux des lecteurs, habillées ou dénudées les femmes dégagent une grande sensualité à travers son style tout en rondeur et préservant les proportions "humaines", à l'exception parfois des membres masculins "surhumains" 😉 . Une découverte des us et coutumes de ce monde médiéval magique en empruntant de nombreuses portes dérobées dans les couloirs étroits et sombres des châteaux, avec en plus des intrigues de palais. Oserez-vous pénétrer ces lieux ? 

      https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/71048-orgies-barbares-volume-7-9782359542202.html

       

       

       
      • 0 réponse
    • Dred Scott - Tome 1 - New York 1893
      Note :
      Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. 

      Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. 

      Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. 

      Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience.
      • 1 réponse
    • 1, 2, 3 Piccard - Pionniers du ciel et des abysses
      Note :
      Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe....

      C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine.

      Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science.

      Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort.
      • 0 réponse

    • The new gate tome 5 & 6
      Note :
      Shin continue d'essayer de recoller les morceaux sur les événements qui se sont produits lors de la fin du jeu et cherche toujours une porte de sortie pour retrouver son véritable univers.

      Pour ce faire il reprend contact avec d'anciens partenaires toujours vivants... mais vieux de 500 ans. Après l'euphorie de retrouver sa force mais aussi Shnee, il se heurte à la mortalité et la vieillesse des personnes qui sont, eux, restés là durant ces 500 ans.

      Bref un tome 5 qui conclue l'arc du retour du héros et nous lance vers un tome 6 qui lance un nouvel arc ou un ennemi semble pointer le bout de son nez. Ce qui nous fait remarquer que les premiers tomes ont été super agréables à lire, alors même qu'il n'y avait que des gentils.

      Un manga toujours porté par une nostalgie super présente et une bienveillance de tous les instants de notre héros qui n'abuse pas de ces pouvoirs, se contentant de continuer son exploration du monde.
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    • Le pauvre bêta ne connaît pas l'amour tomes 1 & 2
      Note :
      Seno est le majordome attitré de Ryôsuke, un alpha dominant et aussi son ami d’enfance. Il fait passer son travail avant et reste stoïque en toute occasion également quand Ryôsuke le provoque volontairement en ayant des relations sexuelles avec des omegas devant lui.

      Cependant Seno a de plus en plus de mal à contenir sa propre libido et se rend secrètement en ville pour avoir des relations d’une nuit en se faisant passer pour un omega. Mais il se peut que ses changements physiques aient une origine qu’il ignore…

      Les Bêtas ne sont pas forcément les personnages le plus mis à l’honneur dans l’omegaverse et souvent, sous l’influence des phéromones alpha, ils finissent par changer de genre. C’est une facilité dans le scénario qui permet des scènes érotiques osées ! Ce manga propose une approche différente et assez surprenante que je ne vous dévoilerai pas !

      La série n’est pas désagréable mais manque un peu de peps. La révélation de fin du tome un est cassez dérangeante… Et j’ai un peu peur que la fin tombe dans l’écueil de la facilité, ce sera à voir dans le 3e et dernier tome de la série.
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