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  1. Nickad

    Noblesse tome 1

    Titre de l'album : Noblesse tome 1 Scenariste de l'album : SON Jeho Dessinateur de l'album : LEE Kwangsu Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Cadis Etrama Di Raizel est un noble extrêmement puissant. Il sort d'une hibernation de 820 ans et découvre un monde moderne qu'il ne comprend pas. Pour s'intégrer au mieux , il va recommencer sa vie en tant que lycéen. Mais son quotidien paisible est vite troublé par une organisation secrète s'intéressant à ses pouvoirs... Critique : Noblesse est un webtoon issu d’un roman de Jeho Son, qui signe aussi son adaptation en manga accompagné du dessinateur Kwangsu Lee. Il y a plus de 10 ans que je l’ai découvert et il me trottait régulièrement dans la tête, j’avais vraiment envie de le relire et je n’ai pas été déçue de sa relecture. Noblesse c’est d’abord du mystère, un personnage qui se réveille en sortant d’un cercueil et qui découvre un nouveau monde. C’est un début d’histoire presque silencieux où le personnage observe le monde qui l’entoure. Puis ce sont des rencontres avec des situations et des réflexions assez amusantes dues à des différences de culture et à la méconnaissance totale de Rai (diminutif de Raizel) par rapport au monde moderne vu qu’il aurait dormi plus de 800 ans ! C’est aussi du fantastique car on voit très vite que certains ont des pouvoirs, qu’il serait questions de vampires, d’humains améliorés, d’organisations secrètes pas toujours bienveillantes, du polar car il y a des explications à trouver et enfin c’est de l’action, car il va y avoir des affrontements. J’aime bien le décalage qui existe entre Rai et le monde actuel, c’est un peu comme de la sagesse au milieu du tumulte, un regard posé sur le monde… Il y a du charme et de l’action, on est intrigué, on veut en apprendre plus. Concernant l’édition, Delcourt a fait du beau travail, le livre est de belle qualité et l’œuvre est plus respectée que pour solo leveling (moins d’entassement d’images dans une seule page !). Il y a juste eu un assemblage des chapitres du webtoon, qui est plutôt judicieux : le 1er tome comprend 3 chapitres correspondants au 28 premiers chapitres numériques. Après, il faut savoir que le webtoon a 545 chapitres, l’histoire est finie et se décompose en 8 saisons, les 3 tomes annoncés par l’éditeur ne couvrent que la 1ere saison, reste à savoir si Delcourt sortira l’intégralité de la série… Un petit mot sur l’anime pour finir : l’anime est disponible sur crunchyroll, personnellement je n’ai regardé que le 1er épisode, il est plutôt bien réalisé mais il commence assez loin dans l’histoire par rapport au manga et de ce que j’ai pu lire, il y a eu beaucoup de coupes dans l’intrigue ! Je vous conseille donc de lire le livre avant de le regarder au risque de passer à côté d’un certain nombre d’informations ! Je ne vais pas spoiler mais sachez que comme dans toute série longue, il y a des passages plus ou moins bien, ma note vaut pour ce 1er tome ! Ceci dit, relire le début m’a donné envie d’aller plus loin, je me suis arrêté au 270 car sinon, je ne ferais rien d’autre pendant un moment, comme quoi, la série est addictive ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/noblesse-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Nickad

    Mon frère cet otaku

    Nouveauté Komikku pour ce mois de juin, mon frère cet otaku parle d’un jeune homme de 20 ans, Teruo, qui est un hikikomori depuis 4 ans, fan de boys love spécialisés dans les muscles, il dessine des dôjinshis et est plutôt célèbre dans ce domaine. Je suis sûre d’en avoir perdu certains là…. Un hikikomori est une personne qui vit coupée du monde, souvent dans sa chambre, repliée sur elle-même, se sent accablée par la société et pense souvent qu’elle n’a pas de valeur. Le boys love (BL) ou yaoi est un manga mettant en scène des histoires d’amour entre hommes, ils sont plus ou moins crus. Un dôjinshi c’est une histoire dessinée par les fans mettant en scène de façon osée (le plus souvent) les personnages de leurs mangas : vous prenez vos personnages préférés (du même manga ou non) et vous leur inventer une histoire d’amour. « spécialisé dans les muscles » signifie que les personnages sont des hommes baraqués, genre body builder. Teruo fait donc des mangas mais comme il vit reclus, il ne peut se rendre aux conventions spécialisées, il demande donc de l’aide à sa sœur Kirika qui est totalement étrangère à cet univers. Petit à petit, il va affronter le monde extérieur, sa passion étant la plus forte, il faut bien se rendre dans certains magasins pour obtenir les goodies désirés ! L’originalité de l’histoire, c’est que le fan de BL est un homme : déjà que dans la société japonaise les femmes amatrices du genre sont appelées fujoshi (terme péjoratif signifiant « femme pourrie »), les hommes appelés « fudanshi », sont encore plus mal vus. L’autre aspect intéressant, c’est de montrer l’otaku « extrême », de voir le nombre de goodies qui existent, les événements spéciaux, la folie des comickets… Le manga enchaine des petites scènes du quotidien entre le frère et la sœur et s’articulant toutes autour du BL ; on esquisse un sourire de temps en temps mais c’est à peu près tout. Il n’est pas déplaisant et passées les quelques informations sociétales que l’on ne connaîtrait pas, il n’y a pas grand-chose. L’auteure ne se penche pas sur le problème des hikikomori, son personnage étant assez peu réaliste. Un seul tome est bien suffisant.
  3. Titre de l'album : Mon frère cet otaku Scenariste de l'album : OYAMADA Mimu Dessinateur de l'album : OYAMADA Mimu Coloriste : Editeur de l'album : Komikku Note : Résumé de l'album : Kirika est désespérée. Son grand frère Teruo est un otaku fini et surtout un Hikikomori : il n'a pas quitté sa chambre depuis des années. Elle souhaite plus que tout qu'il réintègre le monde extérieur, mais ça semble être mission impossible. Un jour, Kirika découvre à sa plus grande surprise que Teruo écrit en secret des mangas boy's love et qu'il excelle tellement dans ce domaine qu'il est devenu une vraie star auprès des fans du genre. Kirika a peut-être trouvé la clé qui permettra de le faire enfin sortir des murs de sa chambre ! MON FRÈRE, CET OTAKU est un one shot absolument drôle et touchant sur l'amour fraternel et le monde des otakus et des hikikomoris. L'opposition entre Teruo et ses oeuvres boy's love et le sérieux de sa soeur Kirika donne lieu à des gags hilarants. Mais on est aussi touché par la détermination de la jeune fille qui veut à tout prix que son frère renoue avec le monde extérieur. Teruo vit dans un monde plein d'imagination absurde et de dessins à ne pas mettre entre toutes les mains, mais il est émouvant et on comprend pourquoi sa soeur refuse de l'abandonner. Critique : Nouveauté Komikku pour ce mois de juin, mon frère cet otaku parle d’un jeune homme de 20 ans, Teruo, qui est un hikikomori depuis 4 ans, fan de boys love spécialisés dans les muscles, il dessine des dôjinshis et est plutôt célèbre dans ce domaine. Je suis sûre d’en avoir perdu certains là…. Un hikikomori est une personne qui vit coupée du monde, souvent dans sa chambre, repliée sur elle-même, se sent accablée par la société et pense souvent qu’elle n’a pas de valeur. Le boys love (BL) ou yaoi est un manga mettant en scène des histoires d’amour entre hommes, ils sont plus ou moins crus. Un dôjinshi c’est une histoire dessinée par les fans mettant en scène de façon osée (le plus souvent) les personnages de leurs mangas : vous prenez vos personnages préférés (du même manga ou non) et vous leur inventer une histoire d’amour. « spécialisé dans les muscles » signifie que les personnages sont des hommes baraqués, genre body builder. Teruo fait donc des mangas mais comme il vit reclus, il ne peut se rendre aux conventions spécialisées, il demande donc de l’aide à sa sœur Kirika qui est totalement étrangère à cet univers. Petit à petit, il va affronter le monde extérieur, sa passion étant la plus forte, il faut bien se rendre dans certains magasins pour obtenir les goodies désirés ! L’originalité de l’histoire, c’est que le fan de BL est un homme : déjà que dans la société japonaise les femmes amatrices du genre sont appelées fujoshi (terme péjoratif signifiant « femme pourrie »), les hommes appelés « fudanshi », sont encore plus mal vus. L’autre aspect intéressant, c’est de montrer l’otaku « extrême », de voir le nombre de goodies qui existent, les événements spéciaux, la folie des comickets… Le manga enchaine des petites scènes du quotidien entre le frère et la sœur et s’articulant toutes autour du BL ; on esquisse un sourire de temps en temps mais c’est à peu près tout. Il n’est pas déplaisant et passées les quelques informations sociétales que l’on ne connaîtrait pas, il n’y a pas grand-chose. L’auteure ne se penche pas sur le problème des hikikomori, son personnage étant assez peu réaliste. Un seul tome est bien suffisant. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-frere-cet-otaku?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Nickad

    & (and) tomes 1 et 2

    & and marque le retour de Mari Okazaki, publiée en France depuis 1998. On retrouve le trait délicat de l’auteur, ses histoires parlant des femmes. On découvre Kaoru Aoki, une jeune femme de 26 ans, secrétaire médicale à l’hôpital mais qui cherche à installer un petit salon de manucure, un seul travail ne lui permettant pas d’avoir assez de revenu pour se prendre un appartement. Au premier abord, Kaoru semble dynamique et enjouée, facile d’accès mais elle a aussi sa part d’ombre et ses traumatismes et n’a jamais connu d’histoire d’amour. Autour d’elle, il y a Shiro, un ancien camarade de fac qui en pince pour elle mais qui ne le lui a jamais dit, puis il y a le docteur Yagai, 45 ans, médecin doué mais avec un caractère de cochon, lui aussi blessé par le passé et Miyuki, infirmière, divorcée et ancienne camarade de collège. Si le manga s’articule autour de Kaoru, de son avancée dans sa vie professionnelle et sentimentale, c’est surtout l’arrivée dans le monde adulte que l’on découvre. Les difficultés à monter sa boite, les charges que cela implique, le courage de ne pas abandonner et d’aller au bout de ses projets. & and est un manga entre romance et tranche de vie, tout en finesse, sensible, avec beaucoup d’élégance. Une lecture fort agréable. Série finie en 8 tomes
  5. Titre de l'album : & (and) tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : OKAZAKI Mari Dessinateur de l'album : OKAZAKI Mari Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Une employée administrative dans un hôpital décide d’accomplir son rêve et de démarrer une activité professionnelle parallèle. Elle veut ouvrir un salon de manucure qui n’ouvre que le soir, pour les femmes actives qui veulent rester coquettes. Mais se lancer comme indépendante n’est pas une mince affaire, surtout quand les autres, et surtout les hommes, tentent de vous décourager jugeant l’entreprise trop compliquée pour “une petite femme inexpérimentée”. Pourtant, elle va s’accrocher et, petit à petit, trouver sa place dans ce monde fort différent de l’univers des employés de bureau. Critique : & and marque le retour de Mari Okazaki, publiée en France depuis 1998. On retrouve le trait délicat de l’auteur, ses histoires parlant des femmes. On découvre Kaoru Aoki, une jeune femme de 26 ans, secrétaire médicale à l’hôpital mais qui cherche à installer un petit salon de manucure, un seul travail ne lui permettant pas d’avoir assez de revenu pour se prendre un appartement. Au premier abord, Kaoru semble dynamique et enjouée, facile d’accès mais elle a aussi sa part d’ombre et ses traumatismes et n’a jamais connu d’histoire d’amour. Autour d’elle, il y a Shiro, un ancien camarade de fac qui en pince pour elle mais qui ne le lui a jamais dit, puis il y a le docteur Yagai, 45 ans, médecin doué mais avec un caractère de cochon, lui aussi blessé par le passé et Miyuki, infirmière, divorcée et ancienne camarade de collège. Si le manga s’articule autour de Kaoru, de son avancée dans sa vie professionnelle et sentimentale, c’est surtout l’arrivée dans le monde adulte que l’on découvre. Les difficultés à monter sa boite, les charges que cela implique, le courage de ne pas abandonner et d’aller au bout de ses projets. & and est un manga entre romance et tranche de vie, tout en finesse, sensible, avec beaucoup d’élégance. Une lecture fort agréable. Série finie en 8 tomes Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/and-par-mari-okazaki-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Nickad

    Cigarette and cherry tome 5

    Je suis bien embêtée avec ce manga, plus ça va plus le personnage de Cigarette m’ennuie et celui du jeune homme m’agace quand il est dans ses passages « amoureux » il en fait trop et c’est lourd. Par contre, la relation entre le jeune homme et blondinette est assez amusante, entre complicité et piques. En plus, il y a un nouvel employé qui arrive, hyper franc, qui dit tout ce qu’il pense et prend tout au 1er degré ! L’ambiance du café est plutôt agréable. Nous arrivons au milieu de la série (finie en 11 tomes) mais je crois que je vais m’arrêter là. Ce n’est pas que le manga soit raté, c’est juste, qu’il n’éveille pas vraiment l’intérêt. Enfin, le mien, car il semble plutôt bien noté ailleurs…
  7. Titre de l'album : Cigarette and cherry tome 5 Scenariste de l'album : KAWAKAMI Daishirô Dessinateur de l'album : KAWAKAMI Daishirô Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : À peine arrivé à l'université, un jeune homme encore vierge s'est promis de trouver une petite amie. C'est alors qu'il fait la connaissance d'une sublime étudiante plus âgée que lui. Mais la senpai repousse toutes les tentatives d'approche de ce kôhai déterminé mais complètement inexpérimenté, qui tire son peu de savoirs de livres de drague. La cause est-elle perdue d'avance...? Critique : Je suis bien embêtée avec ce manga, plus ça va plus le personnage de Cigarette m’ennuie et celui du jeune homme m’agace quand il est dans ses passages « amoureux » il en fait trop et c’est lourd. Par contre, la relation entre le jeune homme et blondinette est assez amusante, entre complicité et piques. En plus, il y a un nouvel employé qui arrive, hyper franc, qui dit tout ce qu’il pense et prend tout au 1er degré ! L’ambiance du café est plutôt agréable. Nous arrivons au milieu de la série (finie en 11 tomes) mais je crois que je vais m’arrêter là. Ce n’est pas que le manga soit raté, c’est juste, qu’il n’éveille pas vraiment l’intérêt. Enfin, le mien, car il semble plutôt bien noté ailleurs… Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cigarette-and-cherry-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Nickad

    No control - perfect edition

    J’avais eu l’occasion de le lire quand il est sorti en 2 tomes en 2018, ça ne remonte pas à très longtemps, mon avis était déjà mitigé à ce moment et finalement il n’a pas changé. Tout d’abord, sachez que le « perfect edition » indiqué sur cette nouvelle édition ne correspond qu’à une édition double, aucun bonus par rapport à l’édition de 2018. C’est juste une intégrale mais qui a le même aspect qu’Elfen lied, du même auteur, donc une certaine cohérence dans votre bibliothèque… No control est catalogué en seinen, vendu comme une comédie érotique hilarante. Je ne suis pas du même avis, il y a 2 façons d’aborder cette œuvre. Si vous considérez que c’est un seinen : il y a des thèmes abordés intéressants comme choisir entre être soi-même ou se conformer à ce que la société attend de nous, surtout quand on est issu de la haute société, il y a aussi une critique des mariages arrangés… Mais dans ce cas, la partie érotique qui est très présente et très perverse (la jeune fille perdant régulièrement son self-control et ne disant elle-même qu’elle ne vit que pour se masturber) n’apporte pas grand-chose. On peut comprendre que face à toute cette pression, elle ait besoin de se lâcher mais là, c’est trop (trop de fluides corporels et trop de paroles crues) Par contre, si vous considérez que c’est un manga érotique (pas hentai), et bien c’est plutôt pas mal car on ne parle pas que de sexe et les thèmes abordés, lui donne une certaine profondeur. En ce qui concerne la partie comédie, je la cherche encore… En conclusion, les sujets abordés sont vite engloutis par le côté érotique, le manga est à réserver à un public averti et son intérêt est limité.
  9. Titre de l'album : No control - perfect edition Scenariste de l'album : OKAMOTO Lynn Dessinateur de l'album : YOKOYARI Mengo Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Subaru est une jeune fille de bonne famille, parfaite, jolie et intelligente, qui fréquente une pension huppée. Le héros, son ami d'enfance, a réussi à se faire admettre dans le même lycée qu'elle pour la retrouver. Une certaine distance s'est installée entre eux au fil des années, mais une formule magique va soudain les rapprocher ! Critique : J’avais eu l’occasion de le lire quand il est sorti en 2 tomes en 2018, ça ne remonte pas à très longtemps, mon avis était déjà mitigé à ce moment et finalement il n’a pas changé. Tout d’abord, sachez que le « perfect edition » indiqué sur cette nouvelle édition ne correspond qu’à une édition double, aucun bonus par rapport à l’édition de 2018. C’est juste une intégrale mais qui a le même aspect qu’Elfen lied, du même auteur, donc une certaine cohérence dans votre bibliothèque… No control est catalogué en seinen, vendu comme une comédie érotique hilarante. Je ne suis pas du même avis, il y a 2 façons d’aborder cette œuvre. Si vous considérez que c’est un seinen : il y a des thèmes abordés intéressants comme choisir entre être soi-même ou se conformer à ce que la société attend de nous, surtout quand on est issu de la haute société, il y a aussi une critique des mariages arrangés… Mais dans ce cas, la partie érotique qui est très présente et très perverse (la jeune fille perdant régulièrement son self-control et ne disant elle-même qu’elle ne vit que pour se masturber) n’apporte pas grand-chose. On peut comprendre que face à toute cette pression, elle ait besoin de se lâcher mais là, c’est trop (trop de fluides corporels et trop de paroles crues) Par contre, si vous considérez que c’est un manga érotique (pas hentai), et bien c’est plutôt pas mal car on ne parle pas que de sexe et les thèmes abordés, lui donne une certaine profondeur. En ce qui concerne la partie comédie, je la cherche encore… En conclusion, les sujets abordés sont vite engloutis par le côté érotique, le manga est à réserver à un public averti et son intérêt est limité. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/no-control-perfect-ed?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Le manga est composé de petites scénettes au cœur de la sphère familiale : il y a Hiroki le fils ainé, gay mais qui n’a pas encore fait son coming out, la mère qui s’en est aperçu mais qui attend qu’il se sente à l’aise pour en parler de lui-même, Yûri le fils cadet, plutôt discret, mûr pour son âge qui a déjà tout compris et le père, qui travaille loin, ne revient pas souvent et semble avoir des préjugés sur les homosexuels. Le manga est une bouffée de fraicheur, d’optimisme, de bien-être ! Hiroki est un garçon positif, tellement honnête qu’il laisse échapper des bribes d’information ce qui rend ses réactions plutôt mignonnes. La mère est extrêmement bienveillante, elle pense au bonheur de son enfant en premier, n’a aucun préjugé et essaye de mettre son fils à l’aise, le cadet fait preuve d’un flegme impressionnant pour son âge et n’hésite pas à philosopher, il se permet aussi de recadrer sa famille. Il n’y a que le père qui semble un peu vieux jeu, et le travail de la mère va d’être d’ouvrir l’esprit de son conjoint afin que leur fils puisse enfin parler de ses préférences librement. C’est globalement un manga agréable, qui ne juge pas, qui ne dénonce pas non plus, qui montre que les choses peuvent bien se passer. C’est mignon et facile à lire. Trailer :
  11. Titre de l'album : Je crois que mon fils est gay tome 1 Scenariste de l'album : OKURA Dessinateur de l'album : OKURA Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Le quotidien de Mme Aoyama, mère au foyer, est bien chargé ! Et depuis quelque temps, elle a bien remarqué que Hiroki, son fils aîné, semble cacher quelque chose... Très observatrice, elle devine sans mal qu'il est gay, mais ce dernier ne semble pas encore prêt à le lui dire. Alors en attendant, elle veille sur lui en silence, tout en cherchant à créer un foyer aimant et ouvert. Critique : Le manga est composé de petites scénettes au cœur de la sphère familiale : il y a Hiroki le fils ainé, gay mais qui n’a pas encore fait son coming out, la mère qui s’en est aperçu mais qui attend qu’il se sente à l’aise pour en parler de lui-même, Yûri le fils cadet, plutôt discret, mûr pour son âge qui a déjà tout compris et le père, qui travaille loin, ne revient pas souvent et semble avoir des préjugés sur les homosexuels. Le manga est une bouffée de fraicheur, d’optimisme, de bien-être ! Hiroki est un garçon positif, tellement honnête qu’il laisse échapper des bribes d’information ce qui rend ses réactions plutôt mignonnes. La mère est extrêmement bienveillante, elle pense au bonheur de son enfant en premier, n’a aucun préjugé et essaye de mettre son fils à l’aise, le cadet fait preuve d’un flegme impressionnant pour son âge et n’hésite pas à philosopher, il se permet aussi de recadrer sa famille. Il n’y a que le père qui semble un peu vieux jeu, et le travail de la mère va d’être d’ouvrir l’esprit de son conjoint afin que leur fils puisse enfin parler de ses préférences librement. C’est globalement un manga agréable, qui ne juge pas, qui ne dénonce pas non plus, qui montre que les choses peuvent bien se passer. C’est mignon et facile à lire. Trailer : Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-crois-que-mon-fils-est-gay-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Nickad

    Monkey peak tome 12 (fin)

    Monkey peak est ce qu’on appelle un survival : le genre de manga où il y a un certain nombre de personnages au début et beaucoup moins à la fin… Une entreprise pharmaceutique décide d’emmener tous ses employés à la montagne afin de souder l’équipe, en plus de la randonnée, il est prévu des moments de convivialité entre cuisine et partage de tente. Hélas pour eux, au milieu de la nuit la troupe se fait attaquer par un énorme singe très belliqueux qui compte bien tous les éliminer. Les survivants s’empressent d’essayer de regagner la vallée mais le singe tueur n’est pas loin derrière. Il existe des légendes au sujet de ce singe, il serait le gardien de la montagne, mais qu’ont pu bien faire ces employés pour déclencher sa colère ? Ce n’est que petit à petit que l’explication arrive mais en attendant, survivre dans ce massif montagneux réputé pour sa difficulté, sans équipement, sans vivre, va attiser les tensions et dévoiler le vrai caractère des personnages. La montagne est très bien représentée, on ressent bien qu’au moindre faux pas c’est la mort qui guette. Le graphisme est assez dur, le design du singe tout en piquants pour rappeler que les personnages sont toujours sur le fil du rasoir. Le manga est violent, horrifique même, mais ce n’est pas de la violence gratuite car il y a une justification à cette situation, une leçon à retenir.
  13. Titre de l'album : Monkey peak tome 12 (fin) Scenariste de l'album : SHINASAKA Kôji Dessinateur de l'album : KUMETA Akihiro Coloriste : Editeur de l'album : Komikku Note : Résumé de l'album : Un groupe de collègues du laboratoire pharmaceutique Fujigaya part à la montagne pour une randonnée censée remotiver les troupes et resserrer les liens. Il faut dire que la compagnie vient de souffrir d'un scandale et le moral est assez bas. Tout se passe bien malgré les rivalités et la fatigue mais un soir, l'un des employés, Takashi, aperçoit un gigantesque singe qui ressemble à un démon ! La créature disparait mais peu après, de nombreuses personnes sont retrouvées massacrées. L'horreur et la panique s'installent et les survivants veulent s'enfuir au plus vite. Sans moyens de communication, le président de la société part en éclaireur chercher du secours. Les autres lui emboitent le pas mais ils sont mystérieusement déroutés par quelqu'un... le parcours est difficile, ils n'ont plus de provisions et le monstre les attaque plusieurs fois. Critique : Monkey peak est ce qu’on appelle un survival : le genre de manga où il y a un certain nombre de personnages au début et beaucoup moins à la fin… Une entreprise pharmaceutique décide d’emmener tous ses employés à la montagne afin de souder l’équipe, en plus de la randonnée, il est prévu des moments de convivialité entre cuisine et partage de tente. Hélas pour eux, au milieu de la nuit la troupe se fait attaquer par un énorme singe très belliqueux qui compte bien tous les éliminer. Les survivants s’empressent d’essayer de regagner la vallée mais le singe tueur n’est pas loin derrière. Il existe des légendes au sujet de ce singe, il serait le gardien de la montagne, mais qu’ont pu bien faire ces employés pour déclencher sa colère ? Ce n’est que petit à petit que l’explication arrive mais en attendant, survivre dans ce massif montagneux réputé pour sa difficulté, sans équipement, sans vivre, va attiser les tensions et dévoiler le vrai caractère des personnages. La montagne est très bien représentée, on ressent bien qu’au moindre faux pas c’est la mort qui guette. Le graphisme est assez dur, le design du singe tout en piquants pour rappeler que les personnages sont toujours sur le fil du rasoir. Le manga est violent, horrifique même, mais ce n’est pas de la violence gratuite car il y a une justification à cette situation, une leçon à retenir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/monkey-peak-tome-12?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Nickad

    Elfen lied - tome 1

    Elfen lied est le 1er manga de Lynn Okamoto connu en France avec Brynhildr in the darkness publié depuis 2013. Ce manga est surtout connu par son anime, devenu culte et sa sortie était très attendue ! Lucy arrive à s’échapper du laboratoire, ayant subi un choc à la tête, elle échoue sur une plage sans se rappeler de rien et ayant l’intelligence d’une enfant de 5 ans. Elle va être recueilli par Kôta et Yuka, deux cousins. Kôta a perdu sa famille 8 ans auparavant et semble lui aussi avoir la mémoire altérée suite à ce drame. Mais le laboratoire est déterminé à éliminer Lucy s’il ne parvient pas à la capturer pour poursuivre ses expériences et lancent les S.A.T. (special assault team) à sa recherche. D’un autre côté, Lucy semble avoir une double personnalité entre l’enfant ingénue et la tueuse sanguinaire. On retrouve les thèmes chers à l’auteur : une dénonciation des manipulations génétiques et des expériences sur des êtres vivants, une vision négative des services plus ou moins militaires qui font fi des droits des humains et qui n’hésitent pas à éliminer ceux qui les gênent. Même si Lucy est dangereuse, on ne peut que se révolter contre ces organisations qui ont tous les pouvoirs et aucune morale. Le manga est un mélange entre de l’action pure avec des affrontements sanglants et efficaces avec des moments plus détendus, plus amusants sur la cohabitation des jeunes avec les quiproquos provoqués par le comportement immature de Lucy. Il y a en même temps de la distraction par l’aventure et un appel à de la prise de conscience. C’est un début efficace ! L’édition double comptera 12 tomes, ce premier volume contient également 2 petites nouvelles.
  15. Titre de l'album : Elfen lied - tome 1 Scenariste de l'album : OKAMOTO Lynn Dessinateur de l'album : OKAMOTO Lynn Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Les diclonius, sont des êtres dangereux créés par les humains, puis gardés dans un laboratoire de haute sécurité. Après un accident, Lucy, une diclonius, parvient à s'échapper en tuant toutes les personnes sur son chemin ! Blessée, elle est recueillie par Kouta, un jeune homme qui se promenait avec sa cousine. L'armée utilise tous les moyens possibles pour retrouver Lucy. Critique : Elfen lied est le 1er manga de Lynn Okamoto connu en France avec Brynhildr in the darkness publié depuis 2013. Ce manga est surtout connu par son anime, devenu culte et sa sortie était très attendue ! Lucy arrive à s’échapper du laboratoire, ayant subi un choc à la tête, elle échoue sur une plage sans se rappeler de rien et ayant l’intelligence d’une enfant de 5 ans. Elle va être recueilli par Kôta et Yuka, deux cousins. Kôta a perdu sa famille 8 ans auparavant et semble lui aussi avoir la mémoire altérée suite à ce drame. Mais le laboratoire est déterminé à éliminer Lucy s’il ne parvient pas à la capturer pour poursuivre ses expériences et lancent les S.A.T. (special assault team) à sa recherche. D’un autre côté, Lucy semble avoir une double personnalité entre l’enfant ingénue et la tueuse sanguinaire. On retrouve les thèmes chers à l’auteur : une dénonciation des manipulations génétiques et des expériences sur des êtres vivants, une vision négative des services plus ou moins militaires qui font fi des droits des humains et qui n’hésitent pas à éliminer ceux qui les gênent. Même si Lucy est dangereuse, on ne peut que se révolter contre ces organisations qui ont tous les pouvoirs et aucune morale. Le manga est un mélange entre de l’action pure avec des affrontements sanglants et efficaces avec des moments plus détendus, plus amusants sur la cohabitation des jeunes avec les quiproquos provoqués par le comportement immature de Lucy. Il y a en même temps de la distraction par l’aventure et un appel à de la prise de conscience. C’est un début efficace ! L’édition double comptera 12 tomes, ce premier volume contient également 2 petites nouvelles. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elfen-lied-double-edition-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Nickad

    Ivre du Japon

    J.P. Nishi nous avait déjà habitué à des mangas autobiographiques sur sa vie à Paris, ses impressions sur la France et les Français. Dans ivre du Japon, c’est l’autobiographie de son épouse qu’il raconte. Tandis que lui était venu en France pour découvrir une nouvelle culture, sa femme Karen, faisait une expérience similaire. Originaire de la Bourgogne et travaillant pour une chaine de télévision, elle décide, un jour d’aller solder ses congés au Japon. Ce fut une véritable révélation pour elle, à peine débarquée, elle a su que c’est là-bas qu’elle voulait vivre et y enchaina de nombreux séjours. C’est avec humour, qu’elle dépeint la société japonaise du point de vue français, les décalages de culture, elle n’hésite pas à faire une critique des 2 pays, en précisant ce qui est bien et beaucoup moins bien ! Bon on en prend pour notre grade mais comme ce n’est pas vraiment faux… C’est un manga à la fois autobiographique mais aussi culturel, c’est assez marrant de voir les différences, les spécificités d’une société. Les personnages sont dessinés de façon un peu caricaturale, la lecture est fluide, c’est une livre plutôt plaisant et instructif.
  17. Nickad

    Ivre du Japon

    Titre de l'album : Ivre du Japon Scenariste de l'album : NISHI Jean Paul / NISHIMURA Taku Dessinateur de l'album : NISHI Jean Paul / NISHIMURA Taku Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : 1996, Japon... Une Française atterrit à l'aéroport de Narita... Karen a 26 ans. Elle est née en France et y a grandi. Directrice technique pour une chaîne de télévision, elle choisit une destination plutôt insolite pour passer ses cinq semaines de congés payés : le Japon ! Elle était loin de s'imaginer que ce pays, qu'elle avait choisi un peu au hasard, allait changer le cours de sa vie. Un aéroport propre, un système qui fonctionne et respecte les horaires fixés, la foule de Shibuya, les différents looks extravagants, les annonces de la ligne Yamanote, les téléphones portables et l'i-mode, le kabuki, les kimonos, les toilettes... Tout ce qui fait le charme du Japon, parfois même là où on ne l'attend pas ! Suivez Karen dans sa rencontre avec le pays du Soleil levant, son mariage avec un Japonais, ou encore l'éducation de ses deux enfants dans une société aux antipodes de la société française ! Critique : J.P. Nishi nous avait déjà habitué à des mangas autobiographiques sur sa vie à Paris, ses impressions sur la France et les Français. Dans ivre du Japon, c’est l’autobiographie de son épouse qu’il raconte. Tandis que lui était venu en France pour découvrir une nouvelle culture, sa femme Karen, faisait une expérience similaire. Originaire de la Bourgogne et travaillant pour une chaine de télévision, elle décide, un jour d’aller solder ses congés au Japon. Ce fut une véritable révélation pour elle, à peine débarquée, elle a su que c’est là-bas qu’elle voulait vivre et y enchaina de nombreux séjours. C’est avec humour, qu’elle dépeint la société japonaise du point de vue français, les décalages de culture, elle n’hésite pas à faire une critique des 2 pays, en précisant ce qui est bien et beaucoup moins bien ! Bon on en prend pour notre grade mais comme ce n’est pas vraiment faux… C’est un manga à la fois autobiographique mais aussi culturel, c’est assez marrant de voir les différences, les spécificités d’une société. Les personnages sont dessinés de façon un peu caricaturale, la lecture est fluide, c’est une livre plutôt plaisant et instructif. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ivre-du-japon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nickad

    Survivor's club tome 1

    Les auteurs ont trouvé une façon efficace de lutter contre le harcèlement scolaire ! Une solution radicale : au lieu que l’élève brimé se suicide seul en espérant peut-être attirer l’attention sur les problèmes qu’il a vécu, il se fait exploser en emmenant ses camarades avec lui ! Là, c’est sûr les coupables seront punis ! Mais est-ce que tous les élèves de la classe sont coupables ? A mi-chemin entre signal 100 et many reasons why, le manga tient autant du survival (quel élève va s’en sortir ?) que de l’enquête : comment l’élève brimé a-t-il pu se procurer la bombe ? qui l’a aidé ? D’un côté on a les survivants du 1er attentat qui cherchent à comprendre et de l’autre les otages d’une autre classe en prise avec un simulacre de procès pour savoir qui est ou n’est pas coupable de brimades. C’est là, que les sombres côtés de la nature humaine vont ressortir : êtes-vous prêts à sacrifier votre prochain pour survivre ? Le manga est plutôt efficace, avec une scène d’explosion choquante, un après attentat ancré dans la réalité (les survivants ont des prothèses !). Maintenant, il faudra voir si cela sera suffisant pour lutter contre le harcèlement, est-ce que le message va passer ou est-ce qu’on va se cantonner à du survival sans lendemain ? Série finie en 3 tomes.
  19. Titre de l'album : Survivor's club tome 1 Scenariste de l'album : AOISEI Dessinateur de l'album : ANAJIRO Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Une succession d'actes terroristes organisés par des élèves brimés répand la terreur dans les classes de la ville ! Trois ans après le premier attentat, un survivant enquête pour trouver qui a fourni la bombe de l'attentat. Trois années ont passé depuis qu'un élève, persécuté par ses camarades, s'est fait exploser, tuant de nombreux élèves. Takumi Shindô et six autres survivants se réunissent pour découvrir qui a fourni la bombe. Au même moment, une jeune fille brimée, fait son apparition dans une classe d'un lycée privé, le corps recouvert de bombes. « Ceci est un procès pour harcèlement moral. Vous allez tous mourir avec moi ». Critique : Les auteurs ont trouvé une façon efficace de lutter contre le harcèlement scolaire ! Une solution radicale : au lieu que l’élève brimé se suicide seul en espérant peut-être attirer l’attention sur les problèmes qu’il a vécu, il se fait exploser en emmenant ses camarades avec lui ! Là, c’est sûr les coupables seront punis ! Mais est-ce que tous les élèves de la classe sont coupables ? A mi-chemin entre signal 100 et many reasons why, le manga tient autant du survival (quel élève va s’en sortir ?) que de l’enquête : comment l’élève brimé a-t-il pu se procurer la bombe ? qui l’a aidé ? D’un côté on a les survivants du 1er attentat qui cherchent à comprendre et de l’autre les otages d’une autre classe en prise avec un simulacre de procès pour savoir qui est ou n’est pas coupable de brimades. C’est là, que les sombres côtés de la nature humaine vont ressortir : êtes-vous prêts à sacrifier votre prochain pour survivre ? Le manga est plutôt efficace, avec une scène d’explosion choquante, un après attentat ancré dans la réalité (les survivants ont des prothèses !). Maintenant, il faudra voir si cela sera suffisant pour lutter contre le harcèlement, est-ce que le message va passer ou est-ce qu’on va se cantonner à du survival sans lendemain ? Série finie en 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/survivor-s-club-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Nickad

    Rock of destruction

    Un groupe de 8 jeunes qui ne se connaissent pas vraiment bien décide de partir quelques jours dans une ville où un drame sanglant s’est déroulé quelques années auparavant. La situation vire vite au cauchemar quand il retrouve l’un des leurs affreusement mutilé ! L’horreur s’installe très vite, ce n’est qu’au fur et à mesure de leur fuite que les explications arrivent. Le graphisme est assez brut, carré, surtout centré sur les personnages et moins de travail sur l’arrière-plan, ce qui fait que non seulement on ne s’attache pas aux personnages mais qu’en plus on ne ressent pas vraiment l’ambiance horrifique. On voit qu’il y a des monstres, du sang et des corps mais on reste un spectateur éloigné, il manque la tension que l’on recherche dans les livres d’horreur, le sursaut que l’on attend ! Bien sûr, avec l’explication qui arrive, l’histoire s’étoffe, prend de la consistance, l’analyse sur la forme des monstres pourraient nous en dire plus sur la nature humaine. Car le manga est axé sur la théorie de la singularité (une certaine forme d’évolution), sauf qu’ici c’est un peu lâché à la va-vite sans vraiment prendre le temps de pousser le sujet. Finalement, si le thème était intéressant, le manga n’est pas abouti ni dans l’horreur ni dans la réflexion, on n’a pas vraiment envie d’y revenir.
  21. Titre de l'album : Rock of destruction Scenariste de l'album : KURAZONO Norihiko Dessinateur de l'album : KURAZONO Norihiko Coloriste : Editeur de l'album : Omaké Note : Résumé de l'album : Une bande de potes décide de passer quelques jours dans une immense demeure, située dans une région réputée pour ses phénomènes paranormaux particulièrement sordides. Le but du week-end pour ces étudiants ? Manger, picoler, passer du bon temps avec les filles et surtout, s'offrir quelques sensations fortes. Sauf que les légendes primitives ne sont parfois que pas de simples légendes. Lorsqu'ils retrouvent l'un de leurs amis affreusement mutilé et démembrés, ils comprennent que la nuit va être longue, très longue. Et surtout, l'apparition de monstres hyper violents ne leur laisse aucun espoir de survie. À moins que... Critique : Un groupe de 8 jeunes qui ne se connaissent pas vraiment bien décide de partir quelques jours dans une ville où un drame sanglant s’est déroulé quelques années auparavant. La situation vire vite au cauchemar quand il retrouve l’un des leurs affreusement mutilé ! L’horreur s’installe très vite, ce n’est qu’au fur et à mesure de leur fuite que les explications arrivent. Le graphisme est assez brut, carré, surtout centré sur les personnages et moins de travail sur l’arrière-plan, ce qui fait que non seulement on ne s’attache pas aux personnages mais qu’en plus on ne ressent pas vraiment l’ambiance horrifique. On voit qu’il y a des monstres, du sang et des corps mais on reste un spectateur éloigné, il manque la tension que l’on recherche dans les livres d’horreur, le sursaut que l’on attend ! Bien sûr, avec l’explication qui arrive, l’histoire s’étoffe, prend de la consistance, l’analyse sur la forme des monstres pourraient nous en dire plus sur la nature humaine. Car le manga est axé sur la théorie de la singularité (une certaine forme d’évolution), sauf qu’ici c’est un peu lâché à la va-vite sans vraiment prendre le temps de pousser le sujet. Finalement, si le thème était intéressant, le manga n’est pas abouti ni dans l’horreur ni dans la réflexion, on n’a pas vraiment envie d’y revenir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rock-of-destruction?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Nickad

    Corps solitaires tome 3

    Bien que Michi Yoshino a enfin eu une relation intime avec son époux, après plusieurs années d’abstinence, elle se rend compte que les choses ont changées, ils ont juste fait l’acte, sans complicité, sans échanger de regard. De son côté Nina, déçu par son anniversaire de mariage, décide de se rapprocher de Michi. Ce qui est bien, c’est que l’auteure suit les différents personnages dans leurs pensées et motivations, on n’a pas qu’un seul point de vue, et on se rend compte que si des erreurs sont commises, au final ce n’est pas forcément de leur faute, plutôt un concours de circonstances. Si l’histoire n’est pas forcément optimiste car c’est la déchéance de 2 couples que l’on suit, c’est intelligent de montrer que cela peut-être la réalité. Les sentiments évoluent, les gens changent, murissent et parfois se font envahir par des facteurs extérieurs (le travail notamment). Alors oui, même s’il est dur de penser que cela peut nous arriver, il est bien de comprendre que c’est juste l’évolution de la vie et qu’il n’y a pas forcément de coupable. C’est un manga touchant, toujours bien écrit avec beaucoup de sensibilité et de finesse.
  23. Titre de l'album : Corps solitaires tome 3 Scenariste de l'album : HARUNO Haru Dessinateur de l'album : HARUNO Haru Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Michi a 32 ans. Sa relation avec son mari n'est pas mauvaise mais une seule chose fait défaut : cela fait 2 ans qu'ils n'ont plus de relations sexuelles. Lors d'une soirée entre collègues, elle se confie à l'un deux. Makoto a le même problème mais c'est sa femme qui ne semble plus avoir de désir pour lui... Pouvoir en parler permet à Michi de reprendre espoir et de se lancer dans la reconquête de son mari... Critique : Bien que Michi Yoshino a enfin eu une relation intime avec son époux, après plusieurs années d’abstinence, elle se rend compte que les choses ont changées, ils ont juste fait l’acte, sans complicité, sans échanger de regard. De son côté Nina, déçu par son anniversaire de mariage, décide de se rapprocher de Michi. Ce qui est bien, c’est que l’auteure suit les différents personnages dans leurs pensées et motivations, on n’a pas qu’un seul point de vue, et on se rend compte que si des erreurs sont commises, au final ce n’est pas forcément de leur faute, plutôt un concours de circonstances. Si l’histoire n’est pas forcément optimiste car c’est la déchéance de 2 couples que l’on suit, c’est intelligent de montrer que cela peut-être la réalité. Les sentiments évoluent, les gens changent, murissent et parfois se font envahir par des facteurs extérieurs (le travail notamment). Alors oui, même s’il est dur de penser que cela peut nous arriver, il est bien de comprendre que c’est juste l’évolution de la vie et qu’il n’y a pas forcément de coupable. C’est un manga touchant, toujours bien écrit avec beaucoup de sensibilité et de finesse. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/corps-solitaires-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Ce deuxième et dernier tome se déroule sur un rythme plus soutenu que le premier, car enfin on quitte l’ambiance apathique pour un peu d’action ! Le « gouvernement » a mis la main sur le jeune homme Reihô, on découvre le nouveau système de reproduction, mais le groupe d’amies ayant perdu leur motivation et n’ayant plus d’objectif dans la vie, décide de tenter le tout pour le tout et de libérer Reihô. Ne vous attendez pas non plus à de l’action tout le long du volume, car encore une fois, ce sont les idées et la réflexion qui sont importantes. L’auteure nous livre des pistes philosophiques sur l’amour, la reproduction, le sens de la vie, la liberté, la société régie par des femmes, la nature violente des hommes… Des pistes seulement, car il y a un constat à la fin : le temps qui nous ait donné n’appartient qu’à nous-mêmes et qu’il appartient à chacun de trouver sa raison de vivre. Il aurait peut-être été intéressant que ce manga s’étale sur plus de tomes pour développer tous les thèmes qu’il aborde ou peut-être qu' Akane Torikai souhaite nous laisser du temps pour y réfléchir. En tout cas la série est originale, intelligente et ne laisse pas indifférent. extrait du tome 1 : Le siège des exilées T.1 - AKATA (akazoom.fr)
  25. Titre de l'album : Le siège des exilées tome 2 (fin) Scenariste de l'album : TORIKAI Akane Dessinateur de l'album : TORIKAI Akane Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Les institutions ont repéré la présence de Reihô, un homme fécond qui a fui dans le bidonville. Prête à tout pour être enceinte, Tsugaru prend rendez-vous pour passer une nuit aux côtés de ce dernier et essayer, par la même occasion, de le capturer. Mais ce plan aura-t-il l’effet escompté ? C’est sans compter sur Sanada. Critique : Ce deuxième et dernier tome se déroule sur un rythme plus soutenu que le premier, car enfin on quitte l’ambiance apathique pour un peu d’action ! Le « gouvernement » a mis la main sur le jeune homme Reihô, on découvre le nouveau système de reproduction, mais le groupe d’amies ayant perdu leur motivation et n’ayant plus d’objectif dans la vie, décide de tenter le tout pour le tout et de libérer Reihô. Ne vous attendez pas non plus à de l’action tout le long du volume, car encore une fois, ce sont les idées et la réflexion qui sont importantes. L’auteure nous livre des pistes philosophiques sur l’amour, la reproduction, le sens de la vie, la liberté, la société régie par des femmes, la nature violente des hommes… Des pistes seulement, car il y a un constat à la fin : le temps qui nous ait donné n’appartient qu’à nous-mêmes et qu’il appartient à chacun de trouver sa raison de vivre. Il aurait peut-être été intéressant que ce manga s’étale sur plus de tomes pour développer tous les thèmes qu’il aborde ou peut-être qu' Akane Torikai souhaite nous laisser du temps pour y réfléchir. En tout cas la série est originale, intelligente et ne laisse pas indifférent. extrait du tome 1 : Le siège des exilées T.1 - AKATA (akazoom.fr) Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mandarin-le-siege-des-exilees-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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