Si dans ce tome on se sent moins oppressé que dans le premier car on s’attend à l’ambiance de l’histoire, il n’en reste pas moins dur.
Après des années de souffrance et d’isolement, Kanae doute de tout, et l’auteur rend très bien la « folie » dans laquelle elle se trouve.
C’est une vraie critique de la jeunesse qui est faite, espérons que cela ne soit pas comme ça partout. En plus du harcèlement, l’amitié en prend pour son grade, la façon dont ses « amies » peuvent changer d’attitude d’un jour à l’autre, être toujours de l’avis des autres pour ne pas être mis à l’écart, agir sans se soucier des conséquences, refouler sa personnalité… sont autant de facettes négatives et dérangeantes.
Franchement, on ne voit pas comment s’en sortir. Pour les personnages, la fin est donnée dès le début du tome1, mais la vraie question c’est comment faire dans la réalité car hélas, si cette situation est ici poussée à l’extrême, elle n’en demeure pas moins réelle et sans doute, plus souvent qu’on ne le croit.
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