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  • Donjon zénith tome 8 - En sa mémoire


    VladNirky
    • Scenariste: Lewis Trondheim / Joann Sfar Dessinateur: Boulet Coloriste: Boulet Editeur: Delcourt Note :
      Résumé:

      Selon la tradition draconiste, Herbert de Vaucanson est officiellement mandaté par Marvin pour aller voir sa mère et lui annoncer ses fiançailles avec Pirzuine. Sur place, il découvre son assassinat. Pour éviter un bain de sang, le vaillant canard réussira-t-il à trouver le coupable avant l'arrivée de Marvin, sans se mettre à dos les susceptibles dragons qui habitent le village ?

      Autres informations: Donjon Monster 13 vient de sortir aussi!
      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantasy Prix: -- Nb de pages: --
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    Il y a bien longtemps qu'on avait pas vu un Donjon Zénith! D'ailleurs wiki me dit que que le tome 7 était sorti début 2020. Ah bah non, ce n'est pas si vieux. Enfin pas en terme de BD. En tout cas, je suis super content de celui là (le dernier me parait si lointain, ou alors c'est l’ambiance lourde de ces derniers mois qui fait que je suis content de ma lecture, il est possible que cela y participe, mais non, c'est parce qu'il est bon et drôle). Quoi qu'il en soit, lecteur régulier de Donjon, ou occasionnel, et même non lecteur, apprend que ce tome est très bon! Que tu ne devrais pas être déçu et conserver le sourire après ta lecture. Pour peu que tu accroches un peu à la série, ça me semble inévitable. Et l'album est très très bon sur plusieurs points.

    Parlons dessin!

    Déjà il est joyeux dans la tristesse! Si tu as lu le résumé, tu sais que que l'histoire prend place suite à l'assassinat de la mère de Marvin. Ce qui est triste quelque part, mais la tournure de l'histoire va passer des évènements sérieux à de très bons moments. Du comique de situation dans le monde du Donjon période Zénith. La période solaire du Donjon qui compte principalement des tomes d'aventure dans un monde proche du Donjon et Dragon de mon enfance mais le tout dans un univers qui ne se prend pas au sérieux.

    Le dessin de Boulet (qui a repris le dessin de Donjon Zénith à partir du tome 5) est très chouette. C'est lumineux, c'est très expressif, c'est bourré de détail, ça reste dans le style Donjon assez épuré quelque part. On est loin d'un style de dessin réaliste et pourtant c'est très vivant et réaliste. Ok je me rends bien compte que je me contre dit. Mais ça reste réaliste pour de l'héroïc fantasy Donjonesque. Souvenez vous des premiers Zénith et comment ils étaient très stylisés. Vous voyez ce que je veux dire ?

    En tout cas, c'est totalement en symbiose avec le scénario. Du coup c'est génial que les expressions des personnages soient aussi bien rendus sur des petits détail de la planche. Un haussement de sourcil. Une position des yeux... Cela participe vraiment à l'immersion.

    Regardons ensuite le scénario!

    C'est fin, c'est bien ficelé, malin, intéressant difficile de demander plus en fait... L'histoire est très fluide et bien fichue, je ne trouve pas d'autres mots. Les auteurs vont nous emmener au fil des planches de qui pro quo en malentendus, avec les évènements hasardeux donjonesque tels qu'on les rencontre dans la série et le tout avec beaucoup humour d'une situation à l'autre. Et même si on est quelque part, en huis clos. Car de la tribu Donjon Zénith, on ne trouvera ici qu'Herbert et Marvin. On fera néanmoins la connaissance de personnages nouveaux dans Donjon Zénith, mais qu'on retrouvera aussi, dans la suite chronologique à travers les albums parus précédemment (j''adore cette phrase, très peu de série permettent de la placer!). Si vous connaissez Donjon, vous devinerez sans doute de quoi je parle. Mais c'est difficile d'en parler franchement sans spoilers.

    En conclusion...

    En tout cas, je me suis bien marré. C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai retrouvé, ici, mes compères habituels de Zénith et de Donjon dans une excellente pièce de théatre. Une espèce de retour aux sources quelque part, même si on reste en huis clos et qu'il y a peu de personnages principaux.

    Qu'on appel Zongo et qu'on m'apporte un poulet pour le clamer au monde: les auteurs sont de retour, le Donjon aussi, et le tout dans une très grande qualité d'écriture et de réalisation. C'est donc une réussite totale! Vite la suite! Je vais aller le relire de suite je crois. 🙂

    Modifié par VladNirky

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      • 1 réponse
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      De la même façon, les tomes Trasnformers peuvent se lire sans avoir lu ses histoires parallèles, mais seront plus savoureuses avec cette connaissance du background commun.

      C'est encore le cas avec ce Destro, qui nous montre un petit peu de Cobra Commander, un petit peu d'energon, des ouïes dire sur Transformers, Duke... mais est avant tout une guerre de pouvoir avec les seigneurs de guerre du moment. Une lutte qui tourne à l'affrontement pur et simple.... affrontement à grand renfort d'arme de guerre et de trahison.

      Rien de bien fantastique sur ce tome-là. Mais une histoire qui continue d'étendre tout doucement un univers qui se trouve être bien pus intéressant que ce que laissent paraître les films sur les Transformers.
      • 0 réponse

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      Note :
      Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s’agit ni d’un space opera ni d’une histoire de science-fiction. Le titre signifiant littéralement « rappel galactique » tient plus d’une approche philosophique ou poétique, une prise de conscience autour de l’existence et un renouveau dans la façon dont les personnages vont gérer leur vie et leurs sentiments.

      Makoto est une jeune bibliothécaire trentenaire qui vient de rompre ses fiançailles. Seijirô est un maître jardinier qui vient de prendre sa retraite. L’un comme l’autre n’ont pas réussis à dire à leur entourage ce qu’ils ressentaient vraiment, ce qu’ils avaient vraiment envie de vivre. Le hasard les mets sur la même route, ils font connaissance et finissent par parler à cœur ouvert de tout ce qu’ils n’ont jamais réussis à dire à d’autres. Un lien unique se crée entre eux, un lien indéfini entre amitié et amour qui va les amener vers un changement.

      Ce fut une très belle lecture, étonnamment touchante et prenante. De ces deux personnes plutôt quelconques naît une véritable leçon de vie. On sent toute la bienveillance entre eux, toute la volonté de vouloir s’assumer et de vivre pleinement sa vie. On a envie de les accompagner dans ce voyage loin des préjugés. Une tranche de vie joliment orchestrée, pleine de poésie que ce soit dans la narration ou dans le graphisme. Un livre à découvrir !
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    • The new gate tome 3 - 4
      Note :
      Attention avant tout jugement hâtif. Ne vous fiez pas aux couvertures super moches. C'est bien mieux à l'intérieur !! Parce que pour le coup, je ne comprends pas ce choix…

      Surtout que l'intérieur est plutôt pas mal. S'il est vrai que le manga est plus porté par son histoire, c'est graphiquement suffisant.

      L'histoire de ces tomes 3 et 4 entérine ce que l'on avait vu dans les premiers : Une histoire axée, un peu comme Land of Leadale, sur la découverte, par notre héros surpuissant, de ce qu'il s'est passé durant les 500 d'absences. Et quand cela implique la disparition de tout un pan des objets magiques et des capacités des gens, cela change complément la vision de notre héros sur ce monde qu'il pensait connaitre.

      Notre héros est toujours aussi humble, ce qui fait que l'on ne découvre que doucement l'étendu de ses pouvoirs, ce qui maintient un effet de surprise. La rencontre avec son ancienne PNJ devenu l'une des plus forte du royaume est très mignonne, tout comme le fait que notre héros à du mal à assumer son status de légende.

      Un bon isekai qui prend son temps.
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