Un petit début scientifique pour bien comprendre le manga : certaines personnes sont porteuses d’une bactérie appelée anthropamide, quand celle-ci se réveille à cause d’un stress important, son hôte perd alors sa forme humaine (sauf la tête), devient une sorte de blob et peut finir par mourir si la cause du stress n’est pas résolue le plus rapidement possible. On les appelle alors des hitomojis.
L’histoire suit le quotidien de la brigade spéciale en charge des hitomojis, elle doit d’une part protéger le malade et les personnes aux alentours (quand un hitomoji meurt, il répand alors ses miasmes dans l’air), et elle doit surtout trouver rapidement la cause du stress et essayer de le résoudre. Ce 1er tome suit donc deux patients : un homme divorcé pris dans les tumultes du droit de garde et une femme devenue alcoolique suit à l’abandon de son petit ami.
S’il y a une part de fantastique sur la transformation de l’homme en hitomoji, c’est surtout la psychologie qui est importante. Ici, l’enquête doit être rapide et ensuite il faut user de diplomatie pour arriver à résoudre les problèmes. Ce qui est bien, c’est que la brigade spéciale ne réussit pas à tous les coups. Finalement, on se rend compte que l’hitomoji n’est qu’une métaphore de notre société, c’est une représentation physique du stress qui nous ronge, de ce « poison quotidien » qu’il convient d’éliminer avant qu’il ne soit trop tard. Une série intéressante finie en 4 tomes.
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