Chaque nouvel épisode la série Julius Corentin Acquefacques est un événement dans le monde de la bande dessinée. Marc-Antoine Mathieu réussi une fois de plus à nous surprendre comme pour les autres tomes de cette série d’albums conceptuels dont il a le secret. Et surtout quelle joie de retrouver l’univers décalé de Julius perdu dans les méandres de ses rêves ou de ceux de son voisin Hilarion. Dès l’introduction on part dans le vif du sujet et l’auteur s’amuse à dessiner toutes les situations étranges qu’on l’on rencontre dans les rêves de son héros. On n’est pas loin des lithographies d’Escher. Pour rappel, le héros vit dans une énorme ville où l’espace pour vivre manque cruellement avec des appartements trop petits. Cette société imaginaire est basée sur le travail et une foule immense peuple les rues pour se rendre au travail.
L’histoire de l’hyperrêve est une nouvelle expérience étrange et insolite comme souvent avec Marc-Antoine Mathieu. L’auteur nous plonge dans les réflexions de l’infini avec quelques notes d’humour. La partie graphique est en noir et blanc avec ce style que l’on connait surtout pour la représentation caricaturale des personnages et de la recherche expérimentales des dessins dû à l’histoire.
Ce septième tome de Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves est de grande qualité comme toute la série.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.