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  • Saturn return tome 1


    Nickad
    • Scenariste: TORIKAI Akane Dessinateur: TORIKAI Akane Editeur: Akata Note :
      Résumé:

      Ritsuko Kaji est une romancière qui souffre du syndrome de la page blanche... Mais quand une nuit, elle rêve d'un de ses anciens amis, son quotidien va basculer : au réveil, elle apprend le suicide de ce dernier... Tandis qu'elle se sent étouffée par sa vie de femme au foyer, la voilà rattrapée par le souvenir d'un être cher désormais décédé. Confrontée de force à son passé, elle retourne à Osaka en compagnie de son nouvel éditeur. Mais ce voyage pourrait bien faire remonter des sentiments douloureux à la surface...

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Drame Prix: -- Nb de pages: --
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    Ritsuko Kaji est romancière, depuis le succès de son premier livre 5 ans auparavant, elle a du mal à écrire à nouveau. Sa vie d’épouse est compliquée, les relations avec son mari sont assez étranges, d’un côté il est attentif et de l’autre ne semble rechercher qu’une mère pour ses futurs enfants. Un jour, elle apprend qu’un ancien ami, qui est aussi le personnage principal de son livre, s’est suicidé. Son éditeur va la pousser à aller chercher la vérité, s’il le fait parce qu’il y voit un sujet digne d’un nouveau roman, il l’accompagne aussi car Kaji l’intrigue.

    Akane Torikai nous avait déjà livré des œuvres très intéressantes (en proie au silence et le siège des exilées notamment) mais sa narration souffrait de certaines longueurs qui, à mon avis, desservait son propos. Encore une fois, elle nous plonge au cœur d’un personnage féminin fort, pris dans les tourments de la vie. Il semble qu’elle ait gagné en maturité, le récit est rondement mené et ne souffre pas de lenteurs.

    D’un côté il y a Kaji, une femme qui est blessée qui pense avoir été sauvée par son mari mais qui semble très instable émotionnellement. De l’autre il y a Nakajima, le fantôme de l’histoire, celui par qui tout a commencé et qui laisse un flou total dans son sillage : la raison de son suicide mais surtout une réflexion sur la vie, sur le fait d’en être maître ou juste spectateur. Celui qui lui a demandé d’écrire un livre pour laisser une trace de son passage sur Terre et qui avait décidé de mourir avant ses 30 ans.

    Saturn return est un manga avec des propos extrêmement forts qui mérite de prendre le temps de s’y plonger et d’y réfléchir. Un graphisme soigné, un rendu des sentiments réaliste, un livre que l’on peut lire plusieurs fois avant d’en saisir toute l’essence. Une réussite !

    6 tomes en cours, plutôt destiné aux adultes pour la maturité de la réflexion.

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  • Dernières Critiques

    • Les omniscients - Tome 5 - Le second squelette
      Note :
      Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse.

      Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série. 
      • 4 réponses
    • Vertigéo
      Note :
      Dans ce duo de scénaristes , vous connaissez probablement Lloyd Chéry , redac en chef adjoint sur le magazine Métal Hurlant et producteur de l'émission sur France Inter : C'est plus que de la SF . Autant dire que rayon science-fiction , il en connait un bout et ne pouvait pas tomber dans le panneau du "déjà-vu" sur ce genre de support . On pouvait donc être en droit de s'attendre à un scénario abouti et surprenant . Autant vous dire qu'il atteint l'objectif haut la main 🙂 De la présentation de ce monde renaissant après une série d'apocalypses dévastatrices , à de nouvelles croyances et une société neuve avec une séparation des sexes et des emplois bien définis pour chacun , tout est bien construit et réaliste . Il dévoile les infos au compte gouttes , donnant au récit des allures de thriller avec une tension palpable au fil des pages . Le suspens vous tiendra en haleine jusqu'à la toute fin avec LA grande révélation sur cet univers et ses secrets . Peut-être l'unique défaut de cette oeuvre digne héritière de Soleil vert , une fois que vous saurez la fin , l'envie de relire sera éventuellement moins pressante .

      Pour illustrer ce noir et blanc architectural et machiniste , qui de mieux à l'heure actuelle que le prodige Amaury Bundgen ??  Sa première création Ion mud avait retenti comme un coup de tonnerre dans le monde du 9ème art , il fait partie de cette nouvelle génération surdouée de la SF avec Jaouen Salaun entre autres . Il réalise un trait ultra réaliste en persistant dans ce noir et blanc teinté de gris , lumineux à souhait ! Le découpage est aussi fluide que la narration et vous ne sentirez pas défiler sous vos yeux ébahis les 136 pages de ce one-shot assez remarquable .
        • Like
      • 7 réponses
    • Laurel et hardy
      Note :
      Quelle bonne idée de l'auteur italien Gianluca Buttolo de nous offrir une biographie du plus connu des duos comiques de l'histoire du cinéma ! Source d'inspiration inépuisable pour bon nombres de cinéastes et acteurs plus "contemporains" , les deux acteurs se livrent corps et âmes sous vos yeux à travers cette biographie hautement documentée . Le fil narratif commence au début des années 60 , Laurel est vieux et usé , il reçoit un coup de fil d'un jeune garçon nommé Seth . On apprend ainsi avec étonnement que son numéro de téléphone est disponible dans l'annuaire et qu'il est très heureux de discuter avec ses anciens fans . Le jeune Seth désire réaliser un travail scolaire sur le tandem , de leur genèse à leur fin . Laurel va donc se livrer à ce jeu avec la plus grande sympathie et une sincérité confondante . Cela ira même jusqu'à leur vie privée , faite de hauts et de bas sentimentaux ! Vous découvrirez  leur parcours au fil des chapitres centrés sur une question de l'écolier avec ensuite la réponse détaillée de Monsieur Laurel  . Gianlucca Buttolo expose cette biographie avec un dessin idoine pour le sujet ! Il joue sur les ombrages et les fonds blancs pour faire ressortir les personnages , on croirait visionner des films d'époque , ne manque plus que la musique accompagnante 😉 Une élégance du trait rare et une lumière éclatante , comme pour mieux mettre en avant ces deux génies du rire , parachèvent cette composition graphique de haute volée . Certes on peut reprocher quelques longueurs au fil de ces 176 pages , avec des passages ennuyeux sur les discussions entre les artistes et les producteurs , les deux parties n'allant pas toujours dans le même sens ; mais l'ensemble est assez remarquable et immersif, cela  donne envie de revisionner des courts métrages d'époque sur messieurs Laurel et Hardy !
      • 0 réponse
    • Caledonia - Tome 1 - La IXe légion
      Note :
      Mêler Peplum et fantasy est plutôt alléchant sur le papier, surtout en terres celtiques. C'est M. Corbeyran qui se colle au scénario de cette nouvelle série Soleil et il réussit pas mal son intrigue, même si quelques narrations en chronologie décalée perturberont un peu le lecteur. Côté dessin, Emmanuel Despujol nous livre un travail soigné mais où l'on ressent la forte utilisation des outils modernes informatisés, notamment par la mise en couleur réalisée par sa fille, Juliette Despujol. Ce n'eszt pas forcément le style que je préfère, le côté un peu photoréaliste manquant pour mon goût un peu trop de traits de crayon. Mais cela c'est vraiment propre à chaque lecteur. C'est très propre, les décors sont un peu minimaliste sans pour autant faire vides, et les personnages facilement identifiables, tout comme les scènes d'action.

      Soleil nous promet une série en 3 tomes avec un rythme de parution d'un tome par an. 
      • 0 réponse

    • Studio Cabana tome 1
      Note :
      Yusuke est l'élève à éviter, bien qu'il attire le regard des jeunes filles physiquement, son comportement et ses nombreux cours séchés le mettent dans la catégorie voyou. Il n'y a que Yukari qui se permette de lui faire la morale et de le rappeler à l'ordre. Leur relation aurait pu rester à ce stade mais un jour Yukari découvre que Yusuke chante dans un groupe et elle est émerveillée par le timbre de sa voix et par la sensibilité des paroles. Sa vision de Yusuke va alors évoluer.

      La collection Moonlight de Delcourt nous propose toujours des titres un peu plus recherchés qui ont une véritable identité. Si le premier tome de Studio Cabana (5 tomes en cours) ne se démarque pas trop au niveau du scénario, il faut reconnaître que la patte graphique de l'autrice est agréable avec un trait délicat et des expressions variées. Sans trop en dévoiler la fin du tome annonce une évolution un peu plus mature que la romance lycéenne. On regrettera cependant que sur le 4e de couverture la dernière phrase en dévoile trop, phrase qui n'est pas présente dans le résumé et c'est tant mieux !

      La romance en milieu musical a produit de belles histoires comme Nana, Given ou Lovely love lie, et cela fonctionne d'autant mieux quand on arrive à se laisser emporter par une musique que l'on ne peut entendre, toutes les émotions se jouant dans le graphisme et dans la narration. Hélas, pour le moment, cette partie n'est pas vraiment exploitée mais peut-être que ce n'est pas la priorité de l'œuvre... Du coup, ce premier tome se focalise sur l'amour naissant de Yukari envers Yusuke et sur le doute de ses sentiments : aime-t-elle le garçon ou le chanteur ?  

      Ce premier tome est donc tout en finesse et l'amour s'installe peu à peu comme le doute et la jalousie. Il faudra attendre la suite pour voir si la partie musicale prendra un peu plus de place.

      Extrait

       
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