L'album commence très étrangement avec Kevin le supporter numéro un du club de football Brestois, un des plus mauvais dans le classement et dans les statistiques. Le scénariste Kris choisit donc ce personnage particulier pour héros de son histoire. Il faut dire qu'il n'a rien pour lui comme vous pouvez le voir sur la couverture et son admiration pour Sylvester Stallone n'arrange rien. Après une longue présentation de Kevin, on découvre d'autres protagonistes importants pour la suite avec des ouvriers en galère suite à la fermeture de l'usine et une libraire itinérante. Tous ces personnages ont en commun leur besoin d'argent, bien sur leurs destinées vont se croiser avec un braquage et demande d'emprunt auprès de Stallone. Vous l'aurez compris, ce one shot propose des situations improbables avec toujours de l'humour et de la dérision. Quelques passages tirent sur les longueurs surtout au démarrage autour du personnage de Kevin et quelques dialogues et discours trop longs.
Les dessins d'Emmanuel Michalak fonctionnent bien sur cette histoire. On reste dans le domaine caricatural pour servir l'humour du récit.
On se laisse porter par l’histoire légère sans prise de tête.
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