Aller au contenu
  • S’inscrire

Minik


blacksad
 Share

Messages recommandés



Série: Minik
Dessinateur: Hippolyte
Scénariste: Marazano
Genre: Romans Graphiques
Editeur: DUPUIS
Public conseillé: Ados-Adultes


Résumé: Minik, c'est l'histoire de la civilisation en marche. Quand, en 1898, l'explorateur Peary revient de l'Antarctique, il n'est pas seul. Il ramène avec lui une famille d'Inuits. Parmi eux, le jeune Minik. Mais l'attraction scientifique est de courte durée. Un à un, les Inuits meurent de maladie, laissant Minik orphelin. Seul à New York. C'est l'histoire d'un enfant d'ailleurs confronté au bulldozer de la société machiniste et individualiste. C'est l'histoire d'un drame humain. Beau et triste comme du Dickens. C'est une histoire vraie.

Quelques mois après la sortie de "Groenland Manhattan" chez Delcourt, c'est Dupuis qui livre un one-shot racontant l'histoire de Minik. Basée sur une histoire véridique, l'histoire de ce petit Esquimau déraciné a également déjà fait l'objet d'un roman écrit par Kenn Harper et d'un documentaire réalisé par Delphine Deloget.

Le scénariste Richard Marazano, que l'on a vu partout ces derniers temps : chez Dargaud pour Le complexe du chimpanzé et Cutie B., chez Carabas pour Aguirre et chez Soleil pour Hanté, fait donc ici un tour chez Dupuis en compagnie du dessinateur Hippolyte, élève de Christian Lax et auteur d'un Dracula remarqué. Ensemble, ils narrent les déboires de Minik le petit esquimau.

Afin de ne pas revenir les mains vides d'une expédition dans le grand Nord, Robert E. Peary ramène cinq esquimaux dans ses bagages, dont le petit Minik. La nécessité de satisfaire ses mécènes étant plus important que le sort des cinq sauvages, l'explorateur regagne New-York accompagné de ce groupe d'Indiens Inuits qui y sera exhibé comme attraction scientifique. L'histoire met en avant une nature humaine peu glorieuse.
Avec un ton doux-​amer sans vouloir être moralisateur, le récit de Marazano trace le parcours de cet enfant, auquel on s'identifie peut-​être trop peu en raison de son quasi-​mutisme. La narration est subtile et ingénieuse (voir la façon dont le langage esquimau est simplement représenté dans un alphabet stylisé), et réserve quelques moments vraiment forts soulignés par un beau travail de couleurs de la part du dessinateur.
Décidément, Aire Libre passe une belle année pour ses 20 ans ; comme d'autres albums de la collection parus cette année, Minik est disponible en édition limitée agrémentée d'un texte de Marazano et de plusieurs très beaux dessins originaux.
Bref un bon moment de lecture avec un beau livre...

@+ Black

</SPAN>
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...