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Ronin


Monfreid...
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Ronin tome 1
De Frank Miller
aux éditions Semic

Résumé
:Le Ronin n'a plus de maître. Le Ronin est un samourai sans allégeance ni but. Le Ronin tue Agat, le démon, et venge son honneur...800 ans plus tard, Agat se rematérialise dans un New York post-apocalyptique, souillé de misère et de désespoir, terrorisé par les gangs paramilitaires et les hordes de drogués, dévoré par la gangrène informatique du tentaculaire domaine Aquarius où vivent Virgo, l'intelligence artificielle, Casey, la responsable de la sécurité et Billy, l'enfant tronc aux prothèses cybernétiques. L'arrivée du démon Agat et la disparition de Billy ne sont que les premiers événements d'une spirale de bruit, de fureur et de destruction qui vont secouer New York sur ses fondations. Car si Agat le démon est revenu, alors le Ronin n'est pas loin.



Avis: Ame sensible s'abbstenir!
Même certains amateurs de Comics ne supportent pas Frank Miller!
S'il a su révolutioner ce support au début des 80's ce n'est pas que par le biais de ses scénarii violent et novateur, c'est aussi et surtout par un graphisme taillé à la serpe dans le bloc des rues sales du monde!

Ronin fut largement influencé par des mangas comme Lone wolf and cub (dont il réalisera les covertures quelques années plus tard) et par le Budo, l'esprit guerrier noble des samouraïs de légendes.
Lucide qu'il est sur un possible futur Miller dépeind un monde devenue à la fois dépotoir de l'organique et asservie à une technologie lucrative.

Il anticipe la séparation corps/esprit, le refus de toute responsabilité dans son devenir par l'être humain. Dans cet univers où tout n'est plus que prothèses et autres refuge aux idéologie post-moderne, il est nécéssaire de faire revivre uen légende.
Les "super-héros" et autres symboles de la toute puissance amérique du nord, ne suffisent aparement plus à Miller. Les héros qu'il à modelé luttent justement contre la chute d'un monde dans l'enfer du désinteressement aux autres. (Daredevil renouvelle les trames théâtrale mis en branle par Stan lle dans une sorte de catharsis prométhéenne...même les "lousers" de sin city ne sont pas de simple déchets errant pour le survie...les monologues qui le sconstruisent en sont la preuve!).
Si le monde se trouve dans cet état de délabrement c'est que les mythes de la lumière (isssue d'uen longue lignée de référence grecquo-romaine) ont échoués même en pactisant avec les ténèbres (Daredevil, elektra...).

Miller à donc recourt à d'autres légendes, celle qui entourent les samouraïs sont du pain bénis pour ce scénariste. Tout à la fois violent, déséspéré et hautement cultivé le samouraï n'a pas en vue de sauver les hommes, mais l'honneur d'accomplir sa tâche!
Le Ronin qu'il catapulte dans un avenir mobide est donc plus un outil qu'autre chose, un outil qui n'aurait pu mener à bien sa tâche (malgré lui)!
Miller à l'idée de génie de lui ajoindre un ennemi tout puissant incarnation d'une chaire en putréfaction, du désir de mort le même qui a engendré la pourriture futur!
En fusionant le Ronin à la technologie moderne..;le scénariste refonde la question de l'identité sur le sempiternel thème de la perte de la mémoire...mais en filigranne il pose aussi la question de l'apartenance d'un corps et de la portée des actions qui en découlent.

Cette Histoire ne serait rien, s'il elle n'était porté par le trait inégalé du dessinateur qu'est Miller. Les corps ne laissent pas de place aux charmes des caresses aux courbes ou les regads fugitifs peuvent s'atendrir. Tout ici est dur, sans contraste, taillé dans le roc, en lutte avec ce qui l'entoure...les figures de Miller ne s'acoquinent pas avec leur envirronement elle s'y forge dans la douleur et la crainte. C'est le royaume du plus fort. Le trait y est saccadé, haché, tendu, sans aucune concession pour l'oeil.
Là encore tout est dédié aux chocs, aux agressions...nul doute ou ambiguité n'est permis...l'efficacité prime.
Une efficacité de l'instant dans la plasticité provient de la sauvagerie qu'elle sous-tend, qu'elle retient...la beauté surgit comem une étincelel qui mettrait le feu aux poudres des ces chocs incessant.
Miller c'est la brutalité faite graphique.


Les couleurs de Lynn Varley surprennent...par leur penchant très 70's. Les couleurs "non-finies" à la limite du délavée, donnent aux personnages des teints de malades...totu y est presque "vomitif" comme pour renforcer l'insoutenable déliquescence de notre futur.

Premier tome d'une série révolutionnaire, première sans doute à mélanger avec autant de virtuosité tout ces éléments. Ronin est l'empreinte d'un artiste sur le média qu'il utilise. Imité mais jamais encore égalé...ces albums gagnent à être lu du fait des sentiments qu'ils dégagent en nous!

Autres oeuvre de Miller chroniquée ici Daredevil

Bien à vous,
Monfreid...
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Bon sang de bon sang!...

Cette série est réimprimée et ressortie? Tant mieux pour ceux qui la découvre, elle est très intéressante!

Cela me plonge en arrière de...... 15 ans!!
Date de la première édition de cette série en français et en grand format cartonné de 6 tomes.

Le temps passe... et les cotes montent!

Bonne lecture à ceux qui se procureront cette réédition, vous avez de bonnes heures de lectures en perspective!


<<The Argonaut 2004>>
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  • 3 weeks later...
c'est très sympa , le climat générale ets pesant . 'jattends de voir la fin car je toruve que le prmeier tome est sur rempli . 'laction va vite , très vite . on est loin des longues pages de contemplation de frank miller sur sin city . je ne sais pas ce qu'il va pouvoir mettre dans les 2 autres tomes . je pense que ca sera du bon , de toute facon .

a priori j'ai quand même une préférence pr sin city et pr DARK KNIGHT RETURNS .
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Juste une précision pour "Ronin", cette série date de.... 1983!!!

C'est donc du vieux, vieux Miller qui date de l'époque où "Lone Wolf and Cub" l'avait marqué. C'est d'ailleurs lui et plus tard Bill Sienkiewicz qui signeront les couvertures de ce manga pour les USA. Couvertures que l'on voit aujourd'hui sur les volumes français de cette série basés sur la traduction américaine.

Promis, je ne vous raconte pas la fin! :-)

<<The Argonaut 2004
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Ouaip, Miller fait toujours du "Sin City" mais rappelons que sa suite du "Dark Knight Return" des années 80 l'a occupé un moment(2 à 3 ans il me semble).
Depuis il est retourné sur "Sin" et il écrit régulièrement pour le ciné, mais ses scripts servent plus souvent de base aux scénaristes Hollywoodiens que de version finale.
Il a un site perso sinon. Pour les infos les plus fraîches, le mieux est de s'y rendre :-)


<<The Argonaut 2004>>
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  • 3 months later...
CITATION(Bruce23)
Bin c'est qu'ils ont déjà pas mal d'années derrière eux ces dessins...
le style graphique a évolué depuis, notamment celui de l'auteur.


peut etre...mais qd j'ai feuilleté le T.1 sorti chez Semic Books...j'ai pas trouvé que ca donnait envie de lire :?
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Ronin tome 2
de Miller aux éditions semic

Résumé
Ronin, un samourai sans allégeance ni but, tue Agat, le démon et venge son honneur. Huit cents ans plus tard, Agat se rematérialise dans un New-York post-apocalyptique, souillé de misère et de désespoir, terrorisé par les gangs paramilitaires et les hordes de drogués, dévoré par la gangrène informatique du tentaculaire domaine Aquarius où vivent Virgo, l'intelligence artificielle, Casey, la responsable de la sécurité, et Billy, l'enfant-tronc aux prothèses cybernétiques. Car si Agat le démon est revenu, le Ronin n'est pas loin. Une course poursuite frénétique, dans un New-York d'apocalypse dominé par les ruines de Grand Station, peuplé de bandes sado-maso et ultraviolentes et infesté de clochards aux scrofules radioactives, s'engage alors entre les deux adversaires. Mais le Ronin, nu et sans arme, découvre un univers qui n'a plus rien à voir avec le Japon médiéval où il a vécu jusqu'alors.


Avis:
Cette suite s'inscrit dans deux directions différentes.
D'une part on en sait un peu plus sur la personnalité du Ronin et d'autre part le mystère se voile quand à la communauté et le contexte politico-futuriste qui sert de décor à la série. Les personnages gagnent en épaisseur et l'intrigue en densité.


Dans le même temps, les cases se libèrent du joug de la présentation du premier tome, on arrive à un narration plus épurée, plus graphique. Qui mêle parfaitement le côté "zen" est purement combatif du héros à l'absence d'humanité de notre futur. Ces deux extrêmes s'entrelacent pour donner à voir un album vraiment choquant par la clairvoyance de son propos.

Miller annonce aussi sa passion pour une verticalité, ou du moins pour une utilisation marquante de celle-ci. Il débusque le lecteur dans ses habitudes et ses attentes pour mieux le surprendre et le rendre dépendant du récit et de son dessin. Le climat malsain est "fait exprès" mais plutôt que de nous faire nous révolter (comme il sait le faire avec darknight) il s'agit ici de nous angoisser, de nous engoncer dans des lieux et des dialogues peut naturel par leur cruauté et leur sécheresse de sentiments.

Un album délectable mais peu accessible, qui livrera ses secrets aux lecteurs les plus courageux. Car au-delà de la mort du super-héros c'est la fin de nos rêves et donc de notre humanité qui est ici annoncé. Le Ronin est l'incarnation ultime de l'esprit il est à la fosi soumis et libre, intelligent et intuitif…sa présence agit comme un virus…la lutte manichéenne qu'il mène est d'autant plus inutile qu'elle n'a plus de sens..;le monde ayant perdu son honneur.

Miller garde la trace de cette noblesse qui se forge de l'épe, au fil des jours bénis du renoncements.

Un album qui à la fois continue le cycle envoûtant de cette déchéance annoncée, ma prive de gloire par un cynisme encore plus appuyé et montre comment le travail de l'auteur se met en place.

Le dessin reste la barrière la plus difficile à franchir dans cette série qui est volontairement rugueuse et en peut se réduire à la recherche de palsiir esthétiques, reflet d'une époque ce choix est aussi tranchant qu'une bonne lame!

Affaire à suivre.
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  • 6 months later...
Je suis fan de Franck Miller (tiens c'est original ca !) et quand Ronin a été réédité je me suis jeté dessus. J'ai dévoré le tome 1 mais a la fin j'avais un peu l'impression qu'il manquait quelque chose.
Ensuite le tome 2 est sorti et j'ai commencé a me dire que l'histoire allait vite s'essouflé.
Je me dis que si le tome 3 (qui sort bientot) n'ai pas au niveau de qualité auquel je l'attends je vais peut etre laissé tomber pour mettre l'argent dans l'intégrale DK1 dont je reve depuis longtemps.
J'arriverais pas a dire pourquoi j'accroche pas a Ronin comme aux autres Miller que j'ai ... sans doute a cause de l'age du dessin et du scenario
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  • 4 weeks later...

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