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Lune d'argent sur Providence


Snoopy
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Série: Lune d'Argent sur Providence
Dessinateur: Herenguel
Scénariste: Herenguel
Genre: Western
Editeur: VENTS D'OUEST


Résumé : 1880. Providence. Etat du New Hampshire. Un village dans l'est des Etats-Unis, si joli que l'on souhaiterait s'y reposer à l'ombre des sycomores, si les habitants n'avaient pas cette fâcheuse particularité d'y mourir violemment ! Et pourtant, il y a bien longtemps que cette riche campagne ne vit plus sous la menace des armes. Alors qui ? Et pourquoi ? Voilà la question obsédante que chacun se pose. Le shérif James Stuart a donc pour mission de trouver si un homme ou une bête est à l'origine de ces crimes.

Avis : Un western fantastique réalisé par l’auteur de Krän le barbare, ça peut faire sourire, certains ont sans doute ri, mais dès les premières pages ils ont ravalé leur moquerie parce que l’histoire est bien construite et bien dessinée.

Le graphisme est assez différent de celui proposé dans Krän; il est, sur certaines cases, un peu « raté » au niveau des cous et visages des personnages. Le travail sur les couleurs est plutôt réussi ; elles donnent plus de vie à l’histoire avec tantôt de la chaleur et tantôt de la noirceur dans les moments sombres. Ca donne un petit plus à cet album.

Le scénario, quant à lui, est prenant dès les premières pages. On prend le train en marche en faisant connaissance avec cette petite bourgade qu’est Providence et ses habitants, ainsi qu’avec notre jeune héroïne venue pour affaire dans cette ville paisible. Sauf que depuis quelques temps les habitants meurent massacrés !

On partage la vie de ses gens à première vue sans histoire et surtout celle du shérif qui essaie de faire son enquête mais dont la relation avec le maire va lui compliquer la tâche.
On est loin du cliché du shérif engraissé par le manque de travail dû à la tranquillité de sa ville. Ici, on a un cow-boy pur et dur qui a bien envie de mettre fin à ces meurtres afin que la région retrouve son calme et qui apprécie aussi sortir avec de belles étrangères venues en ville.

On a également l’indien maréchal-ferrant qui n’est pas aimé à cause de sa peau rouge mais qui essaie tant bien que mal de défendre Providence.

L’auteur s’attarde aussi pour développer les relations et les caractères des différents protagonistes sans que cela ne prenne le pas sur l’histoire.

Un petit détail amusant, c’est que pour le premier crime, on le voit après avoir visité les lieux de celui-ci et avoir constaté l’horreur du massacre.

Un western dans la lignée de WEST, qui mélange cette période d’or de l’Amérique et l’ésotérisme avec succès. J’en suis fan et j’en redemande ; le seul point noir de cette série est que ce premier tome se termine malheureusement en plein moment de suspens. Ce qui nous donne encore plus envie de découvrir le tome 2.

A noter que la première édition de cet album est emballée dans une jolie pochette et accompagnée d’un ex-libris. Joli package, en somme, mais qui va fausser les ventes car beaucoup de gens en ont acheté une ou deux en plus pour plus tard. Chez mon libraire, il n’en a plus et je suppose que beaucoup sont dans ce cas là aussi.

La série est prévue en deux tomes, y aura-t-il d’autres cycles après ?
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une bonne surprise que cet album.
l'histoire avance rapidement (normal en 2 tomes faut pas trainer), le dessin vraiment très bien.
le mystère sur les crimes est bien géré, ni trop ni pas assez de révélations et même de bonnes surprises, quelques touches d'humour quand la vie reprend son cours entre chaque meurtre achève de crédibiliser cette petite bourgade et ses habitants parfois affables mais aussi parfois méchamment stupides.
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  • 1 month later...
Si le dessin, relativement réaliste, s'affirme au fil des planches, le classicisme du western se dénote de la production actuelle par un brin de fantaisie et surtout de fantastique. Ponctué d'humour, le faciès et le tempérament des nombreux personnages sont particulièrement marqués. Que l'on apprécie ou non cette approche (je suis plutôt dans le second cas) elle permet de détendre l'atmosphère en y ajoutant une pointe d'humour noire. Mais avec le temps, la trame se précise, le rythme se pose et les évènements s'expliquent. Sur fond de bête sauvage (graphiquement différent) et de manigance hasardeuse, l'auteur (Krän) réussi à rendre la situation dramatique et prenante. L'interet principal est d'avoir su meler un second degré apporté par les protagonistes et le "sérieux" suscité par les meurtres. La suite s'annonce donc haut en couleur voire saignante...
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  • 1 month later...
  • 2 years later...

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