JKKS

Franchement j'ai Canal + (pour le ciné mais je regarde la ligue 1 de temps à autre), je vous assure que vous ne manquez rien de franchement extraordinaire ... c'est le moins que l'on puisse dire. Je n'en reviens pas qu'un championnat aussi médiocre techniquement, au classement final plié avant même que la saison ne commence et sans stars internationales finisse par coûter aussi cher ... Après, je suis d'accord, Thiriez est une pouffiasse. Un incompétent notoire qui ne conçoit pas les limites de ses vues à court terme. La ligue 1 exclusivement payante (une exception européenne) est un désastre pour la popularité du championnat. Je pense que cela devrait d'ailleurs faire diminuer le nombre d'annonceurs publicitaires (puisqu'il y aura forcément moins de public à toucher) et donc les tarifs publicitaires en général. Ce sera de l'argent en moins dans les caisses des clubs et dans celles de la LFP. Plusieurs économistes du sport dont l'éminent Jean François Nys s'en sont inquiété et voient les revenus des clubs français chuter d'ici 10 ans. Mais ce que voulait Thiriez c'était ces foutus 668 millions d'euros ... Le voilà servit.

Yep, ca c'est énorme. Reste a voir comment le personnage va évoluer dans l'Initiative. J'aime l'idée d'un super-héros "mainstream" idéologiquement douteux. J'aime vraiment.

De toute façon, l'arc entier allant du Long Halloween en passant par Dark Victory et When In Rome est parmi ce qui a été fait de meilleur sur Batman. L'avantage de cet album c'est que Sale paraît être au sommet de son talent graphique et que Loeb contient ses mauvais instincts pour livrer un scénario parfait.

Ouais, bof!!! Cette B.A. ne m'inspire pas vraiment. Un peu "too much" à mon goût (c'est quoi la coupe de Cate Blanchett ?) Mais bon Spielberg reste Spielberg.

J'ai trouvé beaucoup de pathos dans Fallen Son. On a été habitué à plus de subtilité de la part de Loeb ( quoique depuis Silence )

A la suite du topic sur les meilleurs films du mois de Janvier. Visiblement plusieurs sorties intéressantes ce mois: Juno, Cloverfield, Le Limier Sleuth, Jumper, Redacted et There Will Be Blood ... Entres autres bien entendu. Pour faire la transition, je me suis permis de rapporter les derniers commentaires concernant Juno. Ils sont bien sûr tous la propriété de leurs auteurs respectifs Graingo: j'en entends le plus grand bien de Juno RR: Effectivement, c'était très bien. En plus on avait dans la salle un train ou un avion d'environ 50 jeunes anglais/canadiennes ou américaines je sais pas. L'ambiance dans la salle était top. Pour revenir au film, oui assez exceptionnel, dans la lignée de little miss sunshine pour le ton et l'humour employé. L'actrice principale est assez bluffante. Les autres aussi en fait. Un film qui tourne bien. Bémol sur la fin qui ressemble à un walt disney mais bon, on est habitué. Vu les thèmes abordés dans le film, le contraire était sans doute difficile. Pos 2: Alros non pour la fin mister RR ! le vrai probleme de la fin est que ces bouffons n'ont pas mis de sous titre. En fait on entend cette chanson tout le long du film et quand il la chante , les paroles sont vraiment collés a la fin de l'histoire donc ca va bien.... Et puis ils reste des gamins de 16 ans. Sinon j'avoue que j'ai été bluffé. je ne dirais pas que c'est le film de l'année car l'année viens a peine de commencé et que ce n'est pas non plus exeptionnel. Mais c'est un tres tres bon divertissement. tres drole avec une Ellen Page magnifique (Mais TOUT les gens qui m'auront écoute le savais déjà vu sa performance dans Regenesis) mais surtout, surtout des second role formidablement drole. Des que le pere ouvrait la bouche j'explosais de rire ! De meme pour la copine. La cerise sur le gâteau est la BO quasiment aussi bien que celle de Gadren state, tout en pop rock.... Je vais me jeter dessus je pense ! Heuuuu donc au final si, en y repensant, c'est un tres bon film RR: oui, non mais j'ai compris vaguement sur le coup les paroles quand meme. Cela dit, je reste sur ma position quand meme. Quand ca se termine sur la normalité c'est pas pour nous... Aie je trouve. Pos 2: ?? pourquoi la normalité c'est pas pour nous? Ils sont normaux quand même a la fin. Plus qu'au début je trouve. RR: ben justement, elle déclare: "la normalité c'est pas pour nous", et elle se jette dedans juste après. Donc, j'ai trouvé ca contradictoire en fait.

Je viens de voir Les Fils de L'Homme. Je suis encore choqué par la puissance de ce film ... Il rentre évidemment dans mon top 10 de l'année, plus exactement en 5 ème position ce qui fait sortir le Coppola du classement. Je m'occupe du Zodiac de Fincher et je réactualise définitivement mon classement.

Yes Congrats pos!!! Perso j'en ai marre de faire un taf de merde (du télémarketing) à 2h30 aller, 2h30 retour de chez moi juste parce que je ne trouve que ca pour me faire un peu de fric !!! Avec un bac +4, des résultats universitaire plutôt bons, d'une université réputée, et avec un certain nombre de connexions, pas moyen de trouver un stage décemment rémunéré ... Ca ca me tue !!!

Pas encore vu. Mais j'ai hâte. De toute façon, ce sera plutôt pour le topic Les meilleurs films de février ...

Il a fait Layer Cake, il était sur le projet X-Men 3 avant de se casser pour différents artistiques avec la Fox. Un mec qui a des couilles et une vraie intégrité artistique.

Un bon petit film familiale il est vrai. Surement grâce à Matthew Vaughn, un réalisateur très, très prometteur... Un de ces espèces de trucs à l'ancienne qui te filent un sourire.

L'intégralité du subtil et magnifique hommage rendu par Chris Nolan à Ledger: "Une nuit, me tenant dans Lasalle Street, a Chicago, essayant d'organiser le tournage d'une scène pour The Dark Knight, un assistant de production en skateboard traversa mon champ de vision. Silencieusement, je maudis le moment ou Heath se mis pour la premiere fois a rouler en skateboard entièrement grimé en joker. Je m'inquietais des reactions des fans de Batman voyant le joker déambuler en skateboard, mais le résultat fut une prolifération des skateboards parmi les jeunes membres de l'équipe de tournage. Si vous aviez demandé a ces gamins pourquoi ils avaient choisi d'emmener leur skate au boulot, ils vous auraient répondu qu' honnêtement, ils n'en savaient rien. C'est ça le vrai charisme - aussi naturel et invisible que la gravité. C'est ce que possédait Heath. Heath débordait de créativité. C'était dans chacun de ses gestes, il m'a dit une fois qu'il aimait attendre entre deux rôles jusqu'à avoir faim de créativité. Jusqu'à en avoir besoin. Il gardait cet état d'esprit chaque jour du tournage. Il n'y a pas beaucoup d'acteur capables de vous faire sentir honteux du nombre de plaintes que vous pouvez formuler a propos du meilleur boulot au monde. Heath était de ceux là. Une nuit, Heath et un autre acteur étaient un train de tourner une scène difficile. Nous avions 2 jours pour tourner la scène, et a la fin du premier jour, ils ont vraiment trouvé un truc qui fonctionnait, et Heath était soucieux de ne pouvoir retrouver ce "truc" si nous ne reprenions que le lendemain. Il voulait tenir bon et finir. C'est compliqué de demander à l'équipe de travailler tard quand tout le monde sait qu'il reste toute la journée du lendemain pour terminer une scène. Mais tout le monde semblait comprendre que Heath tenait un truc spécial et que nous devions le capturer avant qu'il ne disparaisse. Des mois plus tard, j'ai appris que quand Heath a terminé la scène ce soir là, il a calmement remercié chaque membre de l'équipe d'avoir travaillé tard. Tranquillement, sans faire d'histoires, juste reconnaissant de la chance que l'équipe lui avait donné de pouvoir concrétiser une idée. Ces nuits dans les rues de Chicago étaient entrecoupées de scènes de cascades. Ca peut être un moment ennuyeux pour un acteur, mais Heath était fasciné, acceptant sans hésitation nos invitations a embarquer dans la voiture avec camera embarquée quand nous tournions des poursuites, pas pour l'adrénaline du moment, mais pour faire partie de ces moments. D'un tout. il avait emmené son portable dans la voiture, et nous avons eu un visionage vitesse rapide de deux de ses travaux en cours: les courts métrages qu'il avait fait étaient excitants et m'ont hanté. Leur exubérance m'ont blasé et plombé. je ne me suis jamais senti aussi vieux qu'en regardant Heath explorer son talent. Cette nuit là, je lui ai fait une offre (sachant qu'il l'honorerai), il pouvait venir quand il voulait sur son temps libre sur le tournage pour voir ce à quoi nous travaillions. Quand vous vous retrouvez en salle de montage après le tournage d'un film, vous ressentez une responsabilité vis a vis de l'acteur qui vous a fait confiance, et Heath nous a donné toute la sienne. Quand nous avons commencé le découpage, je me posais des questions sur chaque plan a choisir, je visualisais la projection que nous aurions a montrer en nous tenant 3 ou 4 rangées derrière lui, regardant le mouvement de sa tête comme autant d'indices sur ce qu'il pensait de ce que nous avions fait de tout ce qu'il nous avait donné. Maintenant cette projection ne sera jamais qu'un fantasme. Je vois Heath tous les jours en salle de montage. J'étudie son visage, sa voix. Et il me manque terriblement. De retour a Lasalle Street. Je me retourne vers mon assistant réalisateur et lui demande de virer le gamin en skate hors de mon champ de vision quand je me rends compte que c'est Heath, un bonnet en laine enfoncé sur la tête jusqu'au yeux, ici sur son temps libre pour honorer mon offre. Je ne peux m'empêcher de sourire." Christopher Nolan

D'autres informations sur le décès de Ledger. Heath Ledger aurait succombé à une crise cardiaque - 31/01/2008 Sa mort est bien naturelle Depuis son autopsie, on attendait avec impatience et inquiétude de savoir ce qui avait tragiquement emporté cette étoile montante du cinéma hollywoodien. Aujourd'hui, les résultats d'analyses tombés, il semblerait qu'Heath a succombé à un arrêt cardiaque... Les analyses de sang ont en tout cas évincé toute possibilité d'overdose pour laisser place à un cas de crise cardiaque affirme le quotidien Métro. Et même si Heath Ledger prenait beaucoup de somnifères au moment de sa mort pour tenter de retrouver le sommeil suite à l'éprouvant tournage de The Dark Knight, l'acteur n'aura pas pris suffisamment de pilules pour être victime d'un malaise. Depuis, son corps a été rapatrié sur sa terre natale, l'Australie. Son ex-femme, Michelle Williams, a quant à elle décidé de faire un break sur le tournage de Blue Valentine afin de se remettre de cette perte douloureuse pour elle et pour sa petite Matilda de 2 ans, qui devra désormais faire sa vie sans son papa. The Dark Knight, la suite de Batman Begins, devrait bel et bien entrer dans la légende tandis que Terry Gilliam et son Imaginarium of Doctor Parnassus, dont Heath Ledger n'aura tourné que six semaines de rushes, vont devoir se débrouiller pour adapter le scénario aux circonstances. Ainsi, le réalisateur à succès prévoit de faire appel à un autre acteur pour reprendre le personnage de Heath. Si Johnny Depp accepte, c'est lui qui aura la lourde tâche de prendre la relève. Pas facile. Une partie du film sera donc mené par Ledger, l'autre éventuellement par Depp. Voilà qui rappellera à notre esprit cette tragédie Ô combien attristante... Heath Ledger aurait bien succombé à une crise cardiaque suite à un surmenage Il semblerait que les discussions autour de la mort de Heath Ledger ne soient pas sur le point de se terminer. Voilà en effet que les enquêteurs viennent d'écarter toutes rumeurs d'overdose. Ils annoncent que l'acteur de 28 ans serait malheureusement bien mort d'une crise cardiaque et, donc, de manière naturelle, à la suite de son surmenage occasionné par son rôle du Joker dans The Dark Knight... Il faudra néanmoins attendre le rapport définitif, prévu dans une dizaine de jours. Lors de la première autopsie du corps, les causes du décès n'avaient pas pu être décelées clairement. Aucune trace de produit illicite n'avait été retrouvée dans les diverses analyses déjà effectuées et les traces de médicaments retrouvées résultaient d'une prescription de ses médecins. Les ordonnances retrouvées chez lui le confirment. Quant aux résultats des tests toxicologiques, les doses de médicaments récoltées ont été classées comme "négligeables". La cause du décès de Heath Ledger résulterait donc, selon les enquêteurs, d'un énorme surmenage lié au tournage de The Dark Knight. L'acteur s'était longuement préparé pour son rôle du Joker en s'isolant de nombreuses semaines seul. A la frontière de la folie, il aurait tout donné pour le film. Durant le tournage, Heath était devenu insomniaque et cela l'aurait poursuivi bien après le tournage : la combinaison de tout cela lui aurait donc été fatale. Le jeune acteur de 28 ans serait donc mort de façon naturelle, après une extrême dose de fatigue liée au surmenage. Sa famille souhaite désormais qu’il repose en paix. Le corps de l'acteur a été rapatrié en Australie. Un office religieux a eu lieu dimanche avec la famille et les amis proches d’Heath et le corps a ensuite été rapatrié à Perth, la ville natale de l’acteur. Décès d'Heath Ledger : les (vraies) causes C'est officiel : Heath Ledger est décédé d'une intoxication médicamenteuse, et non d'une crise cardiaque, comme annoncé la semaine dernière. L'autopsie pratiquée sur le comédien australien aura donc révélé une mort accidentelle, comme l'explique Charles Hirsch, responsable de l'équipe des médecins légistes : "M. Heath Ledger est mort d'une intoxication aiguë due aux effets combinés de six médicaments, dont des antidépresseurs, des analgésiques, et des anxiolytiques (...) Nous avons conclu que les circonstances de la mort relèvent de l'accident." Une annonce qui, en plus de rendre un peu plus tragique le décès du nouveau Joker, semble clôre le dossier. Mais c'était sans compter sur le gouvernement américain, qui s'apprête à enquêter sur cet accident, par le biais de la DEA (Drug Enforcement Administration) : "C'est une procédure habituelle quand quelqu'un meurt d'une overdose (...) Nous tentons de déterminer si les substances controlées qui ont été prises étaient légitimes, si elles ont été commandées sous un faux nom et de quelle façon elles ont été achetées", déclare le responsable des Affaires Publiques pour la DEA. Il y a donc fort à parier que la mort de Heath Ledger, survenue le 22 janvier dernier, devrait continuer à faire parler d'elle dans les prochaines semaines. Maximilien Pierrette avec AFP et iMédias Triste, définitivement triste ...

CITATION(poseidon2 @ 01/02/2008 à 16:48) [snapback]103032[/snapback]Juno ? Ca a l'air super cucu non? J'ai eu l'impression d'avoir tout vu dans la BA.... C'est juste le favori pour les Oscars. C'est sûr que ca ne veut pas dire grand chose mais puisque c'est par le réalisatur de Thank You For Smoking, je suis tente le coup (et j'adore Ellen Page).

Malgré ma carte illimitée c'est niet!!! Sachant qu'il y a Battle For Haditha, Juno et Cloverifeld qui sont sortis ou vont sortir très prochainement, j'ai un peu mieux à faire de mon temps libre que voir Delon jouer comme une quiche et des réalisateurs accumuler sketches et caméos dans l'espoir que la mixture finale constitue un film. Il paraît qu'il n'y a guère que Poelvoorde qui puisse être sauvé de ce tsunami qui va engloutir des millions de spectateurs naïfs. Tiens, ca me donne envie de me rematter des épisodes de M. Manhattan.

DC Universe 30 (toujours bien sympa) La Variant Cover de Superman & Batman 7 (très jolie couverture et magazine excellent) Si j'ai bien compris Brodie, je peux oublier l'omnibus sur la saga du clone originale que Panini vient tout juste de réediter (remarque c'est peut-être la première fois en France qui sait?). C'est vrai que même ripolinée par Millar l'histoire reste un peu moisie (sans compter que je ne peux pas saquer Bagley) ...

Je pense que Loeb n'a qu'une chose à faire pour ne plus s'ennuyer ... changer de sport. Et quand je dis changer de sport, je considère qu'il doit quitter le sport automobile car après avoir collé Kovalainen à moins d'une seconde après seulement 18 tours passés dans une F1 (qui faisait d'ailleurs des tests aéro) et après avoir finit deuxième des 24 heures du Mans en 2006 (avec un proto pourri, désolé Pesca, n'est pas Audi qui veut!), je ne vois plus très bien ce qui pourrait résister au bonhomme qui est incontestablement le pilote le plus doué de l'histoire du sport automobiles toutes disciplines confondues. Bon après il paraît qu'il fût aussi champion de France de gymnastique dans ses jeunes années!!! A quand les Prix Nobels de littérature et de mathématique???

Ah oui, ca c'est con d'avoir lu Dark Victory avant le long Halloween. Maintenant pour compléter l'arc il ne te manque plus que le Catwoman: When In Rome et en bonus les deux Batman: Halloween publiés chez Semic (qui sont des histoires indépendantes mais par le même duo d'auteurs). Sinon aujourd'hui, j'ai pris le Superman & Batman 7 (avec une superbe couverture variante de Dell'Otto) et le DC Universe 30 (excellent contenu d'ailleurs).

CITATION(poseidon2 @ 28/01/2008 à 19:19) [snapback]102898[/snapback]Ben j'irais quand meme, na ! Juste pour voir Tu as raison. Je ne déconseillerais jamais à personne d'aller se faire sa propre opinion!!!

Clairement. Ou alors le second degré est tellement gigantesque qu'imperceptible. J'hésite toujours entre les deux versions. S'agit-il de glorifier un irresponsable ou de dénoncer le détachement coupable de la classe politique américaine vis à vis de ce genre de problèmes géopolitiques (en gros ce sont de gros lards, pleins aux as, bourrés du matin au soir et qui jouent le destin du monde dans un succesion de dîners mondains)?

Je trouve surtout le film peu démonstratif alors qu'il traite d'une période dans laquelle les americains (la CIA en particulier) ont armés et entraînés ceux qui sont leurs ennemis d'aujourd'hui. Il faut bien connaître ce pan de l'histoire si on veut en percevoir la subtilité.

CITATION(Renardrouge @ 25/01/2008 à 19:48) [snapback]102830[/snapback]J'ai vu hier la guerre selon Charlie Wilson. J'arrive toujours pas à savoir ce que j'en pense. Surtout si c'est basé sur une histoire vraie. Ils sont complètement malades. Je suis aussi un peu mitigé sur La Guerre Selon Charlie Wilson. Je trouve la charge peu virulente. Et de l'aveux même du vrai Charlie Wilson, il semblerait que le scénario soit assez complaisant avec son histoire. Par contre Tom Hanks est excellent, comme Philip Seymour Hoffman d'ailleurs. Un film moyen a mon sens (comme Détention Secrète).

J'ai constaté une chose. Un certain nombre de films ne disposent pas de leur propre fiche sur le site. Et après tout c'est normal puisque 1001 BD porte bien son nom (on est pas allociné non plus). Alors je me disais que plutôt que de créer 10 fiches films par mois, on pourrait peut-être regrouper nos impressions sur les sorties dans un topic mensuel. Bien entendu, les grosses sorties méritent sûrement un topic approprié (comme Sweeney Todd ...) mais je me dis que cette initiaitive évitera peut-être de créer des sujets qui n'ont au final que 1 ou 2 réponses. Je commence donc ... INTO THE WILD (de Sean Penn avec Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt) Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature. Un film somme dont on sort changé. Il est rafraîchissant de voir que les cinéaste americians se réconcilient enfin avec les horizontalités vertigineuses des étendues sauvages de leur pays. Le propos est viscéral, l'interrogation globalement légitime et salvatrice. Le tout est porté par une plastique irréprochable, des acteurs fabuleux. "A l'amour, l'argent, l'espoir, la gloire, la justice... Je préfère la vérité" cela va sans dire mais mieux en le disant. Indéniablement un futur classique. IT'S A FREE WORLD (de Ken Loach avec Kierston Warreing, Juliet Ellis, Leslaw Zurek) Angie se fait virer d'une agence de recrutement pour mauvaise conduite en public. Elle fait alors équipe avec sa colocataire, Rose, pour ouvrir une agence dans leur cuisine. Avec tous ces immigrants en quête de travail, les opportunités sont considérables, particulièrement pour deux jeunes femmes en phase avec leur temps. Un nouvelle charge douloureuse et lucide de la part d'un cinéaste de 71 ans toujours très engagé (enragé). Un reflexion qui ne se limite pas à une critique aveugle du libéralisme mais cible l'aveuglement de l'application doctrines libérales. Un plaidoyer sans illusions qui vire au véritable constat d'échec. Les gens sont des pions, les idéalistes retournent leurs vestes, il n'y aura pas de happy-end. Le style documentaire et les personnages criants de vérité ne font qu'abonder en ce sens. Nous sommes eux et nous pouvons avoir honte. NO COUNTRY FOR OLD MEN (de Joel et Ethan Coen avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin) A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer... Moss a déclenché une réaction en chaîne d'une violence inouïe que le shérif Bell, un homme vieillissant et sans illusions, ne parviendra pas à contenir... Le nouveau film des frères Coen (une adaptation d'un roman de Cormac Mac Carthy) retrouve le souffle épique d'un Fargo et s'impose d'emblée (après un certain nombre de comédies rafraîchissantes mais mineures) comme le meilleur film (le plus sombre et violent aussi) de leur excellente filmographie. Les acteurs sont fabuleux (Javier Bardem en tête), le scénario subtil bien que de facture assez classique et cloue efficacement le spectateur a son siège. Une indéniable réussite primée au Golden Globes et qui le sera probablement aux Oscars.

Ce que fait Tsonga est absolument énorme. On le sentait monter en puissance sur dur en fin de saison dernière mais là , il explose. Sa finale se jouera contre Djokovic ce qui est regrettable. Je pense qu'il avait en effet plus de chances contre Federer dans la mesure où la pression aurait été moindre. J'ai bien peur qu'il ne se voir trop beau face au fantasque serbe. Mais evidemment je lui souhaite bonne chance (sachant que Djokovic niveau mental c'est pas vraiment ça).

Je me suis précipité pour voir ce film que j'attendais depuis un bail déjà. Retour du duo Burton, Depp ultra prometteur, sujet semblait-il en béton, échos presse dythirambiques ("L'un des plus beaux films de Tim Burton" disaient certains) et puis bon, autant l'avouer tout de suite, Burton et ben, j'en suis fan. Je me suis récemment procuré et repassé un bonne partie de sa filmographie (à l'occasion de promotions faites par un grand marchand de biens culturels). De Edward au Mains d'Argent en passant par L'Etrange Noël de M. Jack, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie ou les Noces Funèbres, je les ai redécouvert avec un plaisir et une émotion toute neuve. Pour vous dire ils m'ont tous au mieux tiré un larme au pire fait chialler comme un môme. La faute au talent incontestable d'un cinéaste génial mais aussi au brio de son compositeur fétiche (Danny Elfman) et de la clique d'acteurs dont il a su s'entourer. Tous ca s'était avant qu'il ne sombre dans un coma émotionnel profond. J'ai un peu tourné autour du pot jusque là mais autant être clair, pour moi Sweeney Todd est une authentique déception, peut-être son film le moins réussi depuis La Planète des Singes. Le projet était pourtant prometteur et sur de nombreux point le film est un vraie réussite. La direction artistique par exemple est de toute beauté. Decors somptueux, costumes superbes, photographie quasi parfaite bref, ce film est un objet plutôt agréable à regarder. D'autant que les acteurs sont (à quelques exceptions près) plutôt bon (je ne crois pas que Depp mérite son Golden Globe pour autant) en particulier Helena Bonham Carter dont les qualités vocales m'ont véritablement impressionné. Mais les louanges s'arrêtent là. En premier lieu le film pâtit d'un score niais et minable (qui est l'oeuvre de Stephen Sondheim, l'auteur de la comédie musicale dont Sweeney Todd est tiré) qui n'a clairement rien à voir avec l'univers de Tim Burton. On arguera qu'adaptant une oeuvre existante, le cinéaste n'avait pas vraiment le choix, mais ce serait aller un peu rapidement en besogne. Sondheim a en effet retravaillé ses partitions pour les besoins du passage sur grand écran ainsi que les textes de ses chansons. Qu'est-ce qui empêchait que ce travail soit confié à Danny Elfman? Manifestement rien. Il s'agit semble-t-il d'une question de choix. De mauvais choix qui se sont par ailleurs accumulés pour transformer Sweeney Todd en authentique tâche sur la filmographie d'un réalisateur qui n'avait jusque là pas grand chose à se reprocher. J'avais pensé un temps que Charlie et la Chocolaterie, plus encore que Big Fish, constituait un tournant dans la carrière de Burton. Pour la première fois me semblait-il, les démons de la relation qu'il avait entretenu avec son père s'étaient effacés derrière l'espoir qu'il nourissait dans la relation qu'il souhaitait entretenir avec son fils. Il en découlait un optimisme certain, materialisé par le fait qu'il existait un monde meilleur (la Chocolaterie de Willy Wonka) et que l'on pouvait y accéder sans compromettre ses valeurs (à contrario de ce qu'Edward aux Mains d'Argent ou même l'Etrange Noel de M. Jack laissaient entendre). Mais avec Sweeney Todd, plus rien !!! L'espoir a disparu. Peut-être nous a-t-il tout de même laissé l'émotion? Que nenni !!! Le film enchaîne des scénes d'une violence insoutenable mais notre coeur reste vide de compassion et nos yeux désespérements secs. L'essence tragique du "Diabolique Barbier de Fleet Street" est noyé dans des cascades d'hémoglobine fluo alors que l'on assiste (trop rapidement d'ailleurs) à la transformation d'un homme en monstre, monstre quil restera durant les deux heures que dure le film. Comme si la rédemption elle aussi n'existait plus. En tentant de se renouveller Burton s'est bel et bien loupé et ne livre ici qu'une mauvaise imitation de ses plus belles oeuvres. J'ose n'y voir qu'un accident de parcours et attend avec encore plus d'impatience ses deux projets en cours qui ne sont ni plus ni moins que les adaptations de son second court-métrage, Frankenweenie et du légendaire Alice au Pays des Merveilles (respectivements en "stop motion" et "motion capture"). Allez Tim !!! Je suis sûr que l'espoir, l'émotion et la magie n'ont pas disparu. En tous cas notre âme d'enfant, elle, est encore là.