Aller au contenu
  • S’inscrire

Kevin Nivek

Les gardiens du post
  • Compteur de contenus

    6 036
  • Inscription

  • Jours gagnés

    83

Messages posté(e)s par Kevin Nivek


  1. Titre de l'album : Ophélia et les abysses - tome 1
    Scenariste de l'album : Hans Jorgen Sandnes
    Dessinateur de l'album : Hans Jorgen Sandnes
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Jungle
    Note :
    Résumé de l'album :

    Ophélia emménage dans la petite ville côtière de Saltvik. Elle va y vivre avec sa nouvelle famille d'accueil, joyeuse et sportive. Mais la jeune fifille se lie d'amitié avec son voisin, Bernard, un pêcheur avec qui elle partage une fascination pour les créatures sous-marines. Ophélia préfère discuter de cryptozoologie plutôt que de se suspendre à un mur d'escalade. Un soir, par la fenêtre, Ophélia aperçoit une forme étrange. Quelle est donc cette créature qui se dissimule dans la mer ? Aurait-elle un rapport avec le garçon ayant récemment disparu après avoir plongé à l'eau ?

    Critique :

    L'histoire commence par un enfant plongeant du haut d'un falaise sous l'oeil admiratif de ses camarades . Le problème étant qu'il ne remonte plus à la surface une fois le saut effectué ! Puis l'on passe à Ophélia emménageant avec sa nouvelle famille d'accueil dans cette petite ville côtière typique norvégienne . Passionnée de créatures sous-marines "imaginaires" , elle va faire la rencontre d'un vieux pêcheur local et nouer une amitié qui va les mener vers bien des dangers , mais aussi des découvertes !

    Pour une première oeuvre dans ce média , l'auteur prend son temps et installe le contexte peu à peu avec la galerie de personnages entourant Ophélia . Pour l'instant il s'attarde sur les événements nouveaux et inexpliqués touchant la ville , et ne rentre pas dans les détails du passé de notre jeune héroïne . C'est une lecture agréable , avec une histoire assez commune mais qui gagnerait à s'épaissir dans les tomes suivants . La série est finie en 5 tomes dans le royaume scandinave . Ayant par ailleurs touché au cinéma d'animation , l'auteur propose un style "cartoon" frais et enjolivé par de jolies couleurs et dégradés de verts . Une première aventure qui ravira les plus jeunes , en attendant la suite 🙂

    planche1.jpg

    planche2.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ophelia-et-les-abysses-tome-1/?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement

  2. Ben justement , là réside le creux du débat amha . Ta capacité à aimer ou pas un type de dessin et établir ensuite un "classement" du plus beau au plus moche , est entièrement subjective 😉 Tes goûts , ton histoire perso etc ....

    Je le redis , Brodeck c'est un dessin magnifique et le tout est un must have absolu dans toute BDthèque qui se respecte . Mais dire qu'il s'agit du plus beau NB , je me pose la question 🙂

     

    Possible que ta vision soit faussée par ton amour inconditionnel pour Larcenet 😛

    • Like 1
  3. C'est magnifique , je ne dis pas l'inverse attention , je dis juste qu'il y en a d'autres . Chabouté en fait partie , ne pas oublier aussi que le NB sublime le dessin , Griffon fait des NB sublimes , et que dire de celui de Servitude .Notre capacité à dire qu'un dessin est plus beau qu'un autre reste subjective , en fonction de nos goûts et notre expérience .

    • Like 2

  4. Titre de l'album : Les derniers jours de Robert Johnson
    Scenariste de l'album : Frantz Duchazeau
    Dessinateur de l'album : Frantz Duchazeau
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Sarbacane
    Note :
    Résumé de l'album :

    Années 1930, un homme, la vingtaine, mi vagabond, mi dandy, sillonne les routes poussiéreuses du Mississippi avec pour seuls bagages une guitare acoustique et une bouteille de vin. Malgré son jeune âge, il semble porter sur les épaules tout le poids du monde, traînant derrière lui comme un boulet de forçat un passé déjà trop douloureux : l'abandon d'un père, une enfance passée dans les champs de coton, sous la surveillance un beau-père violent, puis la mort en couches de l'amour de sa vie ... Qui peut douter qu'il s'agit de Robert Johnson, l'auteur de « Sweet Home Chicago», et que, de ses souffrances, il tire un blues à nul autre pareil ? Disséminant sa musique encore méconnue de ville en ville, dans un Sud raciste, Johnson a rendez-vous avec sa gloire en une date et en un lieu : la scène du Carnegie Hall, à New York, où des producteurs qui croient en son talent l'attendent impatiemment. Mais son autodestruction est à la hauteur de son talent : immense. Arrivera-t-il à destination ?

    Critique :

    Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace .

    La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser !

    planche 1.jpg

    planche 2.jpg

    planche 3.jpg

    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-derniers-jours-de-robert-johnson/?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement

  5. il y a 35 minutes, VladNirky a dit :

    un peu déçu par Manara dans le nom de la rose, c’est pas ses productions habituelles non ? Pas une seule femme dénudée ? @Kevin Nivek qu’est ce que tu en penses ? C’est normal ?

    Je l'ai pas pris , en sachant cela hein 😉  Non je sais pas , il vieillit ??

    il y a 36 minutes, VladNirky a dit :

    dernier colonisation

    Oui tu as du en rater un , j'adore cette série

×
×
  • Créer...