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Kevin Nivek

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Messages posté(e)s par Kevin Nivek

  1. Bon , l'omnibus King Conan colossal , est excellent ! Qualité d'édition incroyable , pages épaisses , volume imposant , reliure sublime , vraiment de la belle ouvrage . Le contenu est saisissant , un seul et unique dessin tout du long (excepté une histoire courte en toute fin ) , une histoire , ou plutôt des histoires typiques de Conan , ça défouraille sévère , le gars est "animal" , le sens du mot barbare ne lui a jamais aussi bien collé à la peau . Je craignais aussi , un peu , le doublon d'histoires avec les sorties Glénat , mais il n'en est rien . 90 balles c'est cher , je l'ai trouvé à 70 sur Vinted , encore emballé . Je pense qu'il y aura d'autres occas de ce genre . J'ajoute qu'il est grand format , on est plus grand qu'un omnibus classique Marvel . Les pages sont dingues , un réel plaisir à lire 🙂 

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  2. Je viens de le finir , c'est pas mal effectivement , un graphisme original et une histoire qui se tient . Paul Dano réalise un bon premier scénario . Je pense aussi que le potentiel relecture est intéressant , car il y a de nombreux détails dans les cases ; si on peut appeler ça des cases d'ailleurs 🙂 

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  3. Il y a 7 heures, poseidon2 a dit :

    pourquoi 3

    Il y a 2 Icons en principe ! Etonnant ça . Attention c'est pas la lecture de l'année non plus hein , ne me mets pas la pression ^^ C'est juste que l'histoire se tient , il y a moins de slips partout et le ton adulte m'a plu . J'aime bien Millar en fait 🙂

    • Like 1
  4. Là , Millar fait un "restart" contemporain et change les choses , par exemple Hank Pym est alcoolo et tape sur sa femme , Bucky Rodgers est vieux , et tu as des morts , même chez les "héros" ! Franchement , deux tomes qui se lisent bien et se reliront avec plaisir . J'aime bien la collection Marvel Icons , de bons pavés se suivant , sans ajouts de tie in qui servent à rien .

  5. Fini le tome 2 de Ultimates , le run de Millar et Hitch , sur les Avengers , à l'origine des films du MCU d'ailleurs . Après un tome 1 introductif , on passe à l'action ici avec pas mal de rebondissements et un récit toujours aussi adulte avec du sang et même , des gros mots 😳 , choses rares chez Marvel ^^

    Je recommande ces deux Marvel icons franchement , deux bons achats , avec un début et une fin , et surtout un dessin très sympa qui tient la route tout du long . Encore faut-il aimer les superslips 😉


  6. Titre de l'album : La neige était sale
    Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental
    Dessinateur de l'album : Yslaire
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Dargaud
    Note :
    Résumé de l'album :

    Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire.

    Critique :

    Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle .

    Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44

    Voir la totalité de enregistrement


  7. Titre de l'album : Bukowski, de liqueur et d'encre
    Scenariste de l'album : Michele Bonton , Martin Boujol
    Dessinateur de l'album : Letizia Cadonici
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Petit à petit
    Note :
    Résumé de l'album :

    Bukowski. Charles. Ou Hank. L'écrivain, le poète, l'ivrogne, le vagabond. Sa vie s'est écoulé à la manière d'un robinet qui fuit... un robinet qui n'a jamais vraiment fonctionné correctement. Auteur en prose comme en vers, en dehors de tout courant littéraire, le vieux dégueulasse a écrit pendant sa vie et nous laisse une oeuvre unique, miroir à peine déformant d'une vie chaotique et alcoolique, faite de liqueur et d'encre.

    Critique :

    Je dois bien avouer ne pas connaître ce poète-écrivain américain contemporain , mais suite à la lecture de ce roman graphique , le nom de Bukowski ne me sera plus étranger ! Lorsque l'on regarde les parcours de ce genre artistes , ils sont souvent chaotiques , comme si l'inspiration artistique , le petit degré de folie nécessaire , ne pouvait venir qu'au travers d'une vie difficile semée d'embûches . "Hank" n'échappe pas à la règle , une enfance compliquée avec un père violent , une mère absente , un physique ingrat arrosé d'une pauvreté cachée par ses parents , mais dont lui souffre à l'école ; puis la vie d'adulte au rythme du tintement des bouteilles d'alcool . Comme tout poète , il lui a fallu un certain temps pour accéder à la reconnaissance . Ainsi , les auteurs s'attardent longuement sur les chemins qu'il prendra au long d'une existence jalonnée par les conquêtes féminines (payées ou pas) , des grossièretés proférées , des petits jobs pour acheter la liqueur , et pour finir une présence assidue dans les bars . Tel un animal nocturne , il rentrait de soirées arrosées et écrivait , découvrant le lendemain ses proses . La bibine , ça préserve ceci dit , car notre poète des bas fonds vivra jusqu'à 73 ans . De cette dramaturgie , on ne peut s'empêcher d'esquisser des sourires par moment , car il vit des situations ubuesques , mais le sentiment de rancoeur , de dégoût du monde et cette grossièreté qui émane de lui  peut rendre le personnage antipathique pour les lecteurs . Hollywood adpatera sa vie dans un film avec Mickey Rourke : Barfly .

    Une fois de plus ,la petite maison d'édition qui ne cesse de monter , réussit ses DocuBD , avec ce personnage atypique , dont la série RIP (du même éditeur) n'aurait pas reniée comme protagoniste 🙂 Le dessin semi-réaliste garde une douceur du trait et les couleurs passent d'une chaleur alccolisée à des bleus marquant la nuit . Charles Bukowski parviendra t'il à entrevoir la lueur d'une vie à peu près normale ? Plongez dans les vapeurs éthyliques , "avec du mauvais vin" comme le chantait Brel , écoutez les mots (parfois) doux du poète murmurant aux oreilles des femmes pour les séduire , et vivez avec lui cette plongée dans les abysses .

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    Autres infos :

    Type de l'album : BD Europeene
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bukowski-de-liqueur-et-d-encre/?ref=44

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