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Nickad

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  1. Titre de l'album : My lovely bodyguard tome 3
    Scenariste de l'album : DAISY
    Dessinateur de l'album : NATA
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Michel Lafon
    Note :
    Résumé de l'album :

    Jay, l'oncle de Sarah, arrive de l'étranger pour encadrer sa nièce dans sa nouvelle fonction mais également la protéger. Venu de Marseille, il demande à Ryusuke, son disciple, de l'aider à entraîner la jeune fille au combat rapproché. De son côté, Minho est débordé, l'affaire du collectionneur prend de l'ampleur et les secrets du passé familial de Sarah remontent petit à petit...

    Critique :

    L’oncle de Sarah, Jay arrive en Corée, il va l’accompagner dans sa mission de garde du corps, à la fois pour lui apprendre le métier (il faut dire que Jay est à moitié japonais et d’une famille qui semble faire partie des yakuzas) et pour la protéger. Car le tueur en série qui se fait appelé « le collectionneur » est de retour et compte bien ajouter Sarah à sa collection.

    Dans ce tome, on rentre dans la partie thriller de l’histoire ; annoncé dans le second tome, on en apprend plus sur le collectionneur et on comprend aussi qu’il n’est pas tout seul. D’un autre côté, avec l’arrivée de Jay, on découvre d’autres membres de la famille Park et aussi d’autres liens entre les personnages.

    Petit bémol sur ce 3eme tome : le nombre de chapitres présents, les 2 premiers tomes comptaient 9 chapitres chacun, celui-ci n’en a que 7 (pour le même prix). Sachant que les deux premières saisons de l’histoire ont déjà été écrites (108 chapitres), cette diminution ne sera pas au gout des lecteurs. Il faut aussi noter que le webtoon a été retravaillé pour cette édition physique, il y a eu des ajouts de scènes et des images et complétées notamment sur les arrière-plans.

    L’histoire prend de la profondeur et s’étoffe en personnages secondaires. La lecture est prenante et l’un des points forts est qu’elle est intéressante sur les différents aspects : la trame policière principale mais aussi les histoires de famille et de romances qui sont présentes. La 3eme saison devrait arriver cette année et devrait montrer le dénouement de l’histoire. A noter que ce titre catégorisé en shojo est déconseillé aux plus jeunes.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-lovely-bodyguard-tome-3?ref=44

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  2. Titre de l'album : Watch & Die tome 1
    Scenariste de l'album : Phantom Video
    Dessinateur de l'album : Phantom Video
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Omaké
    Note :
    Résumé de l'album :

    Lorsque Yuwa et Rei entendent parler pour la première fois sur les réseaux sociaux de la rumeur attestant qu'une vidéo en passe de devenir virale tue tous ceux qui la regardent, ils n'y croient absolument pas. Jusqu'au jour où Yuwa reçoit le lien. Plus amusé qu'autre chose, il décide de cliquer et de regarder la vidéo. Et à partir de là, il va vivre un véritable enfer. Son état de santé se dégrade à vitesse grand V, comme si son corps pourrissait de l'intérieur. Pour se sortir de ce calvaire, il n'a qu'une solution : transférer ce lien à un autre contact et prier pour que ce dernier regarde au plus vite cette étrange vidéo... 

    Critique :

    Yûwa Fushigami et Rei Urakata sont auteurs de manga, elle s’est inspiré d’une rumeur qui court chez les étudiants pour faire le scénario de son histoire : celle d’une vidéo tueuse ; quiconque regarde cette vidéo s’attirerait le mauvais œil. Devant l’insistance de Yûwa, Rei finit par lui transférer le lien. Tranquillement assis à un café, il finit par regarder la vidéo et c’est là que tout dérape, il se met à entendre des paroles, et se voit dans la vidéo, il ne peut arrêter son visionnage et son téléphone ne répond plus…

    Difficile de ne pas penser à Ring lors de cette lecture, le film avait fait l’objet d’une adaptation manga en 1999. On peut considérer que Watch & die est un remake ou un hommage, quoi qu’il en soit, celui-ci a été écrit pour être d’abord un livre et cela se ressent au niveau du scénario qui est plus développé.

    Là où Ring se concentrait sur l’origine de la malédiction, ici il y a deux aspects : l’origine de la vidéo avec deux groupes différents qui vont enquêter mais aussi toute la chaine de transmission et quelles conséquences cela va avoir. Autre différence notable, dans Ring, celui qui voyait la vidéo avait 7 jours à vivre et cela s’arrêtait si on la transmettait une fois. Dans Watch & die, le système est plus complexe et pour le moment on ne sait pas comment cela s’arrête mais la propagation fonctionne comme une chaine de l’amitié, avec une potentielle expansion pyramidale.

    Au niveau du dessin on a un mélange entre des personnages au graphisme assez lisse et rond avec une partie horreur plus sombre et moins nette qui permet de bien mettre en valeur le fantastique et la peur. Et peu importe que ce soit un remake ou non, car le récit est bien mené et nous entraine dans une spirale mortelle.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/watch-and-die-tome-1?ref=44

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  3. Titre de l'album : Magus of the library tome 6
    Scenariste de l'album : IZUMI Mitsu
    Dessinateur de l'album : IZUMI Mitsu
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ki-oon
    Note :
    Résumé de l'album :

    En dépit de toute sa motivation, Shio découvre qu'il n'est pas toujours facile de s'entendre avec autant de camarades aux origines sociales et ethniques si différentes, malgré leur but commun... Pour couronner le tout, l'apprenti kahuna est incapable de finir un devoir dans les temps ! Il s'attire en plus les foudres de Medina Haharuk, avec qui il est censé faire équipe : en effet, elle le hait profondément à cause de leurs origines respectives. Lors d'une nuit étoilée durant laquelle il tente de réfléchir à une solution, Shio se retrouve nez à nez avec une mystérieuse jeune fille tout droit tombée du ciel...

    Critique :

    Shio avec deux autres apprenties sont un peu en retard sur les autres, ils n’arrivent pas à finir leur contrôle quotidien. Cela crée des tensions entre les élèves, et certains se montrent particulièrement méchants. C’est le cas de Medina notamment, une jeune fille noble qui ne comprend pas que les autres ne se prosternent pas devant elle.

    Un 6eme tome qui demande un peu de concentration car il y a beaucoup d’informations. Les apprentis venant de culture, d’ethnie et de religion différentes, doivent apprendre à vivre ensemble et pour que cela fonctionne il faut que chacun y mette du sien. On a donc un certain nombre d’explications sur ces différents aspects pour nous permettre de mieux comprendre les relations (et tensions) entre les élèves. On se penche surtout sur le passé de Medina et aussi sur sa situation actuelle. Il y a également toute une partie tournée vers l’apprentissage et la gestion du temps à y consacrer avec une réflexion intéressante sur les objectifs à se fixer.

    Un tome un peu plus ennuyant que les autres car il y a moins d’action mais cependant nécessaire. En dehors du fait d’apprendre à mieux connaître l’univers du manga, cela nous permet aussi de nous familiariser avec les apprentis, camarades de promo de Shio, qui prendront surement de l’importance dans la suite de l’histoire. Même si j’aime beaucoup ce manga, je dois dire que l’histoire traine un peu ; vu les indices que l’on a eu sur le futur déroulement et le fait qu’il sort un tome par an, je m’inquiète un peu pour la suite. J’espère vraiment que l’auteur réussira à mener son récit à terme.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/magus-of-the-library-tome-6?ref=44

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  4. Titre de l'album : La gameuse et son chat tome 8 (fin)
    Scenariste de l'album : NADATANI Wataru
    Dessinateur de l'album : NADATANI Wataru
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Doki-Doki
    Note :
    Résumé de l'album :

    Comment survivre à l'arrivée d'un chat quand on ne vit que pour les jeux vidéo ? Ses journées de gameuse tournent maintenant toutes autour de ses deux chats. Sans qu'elle ne s'en aperçoive, ils sont devenus sa plus grande source de joie! Mais où se trouve vraiment le bonheur de Kozakura?

    Critique :

    Kozakura sait à présent concilier ses chats et ses jeux vidéo, elle a appris leurs manies et peut éviter leurs interactions quand ceux-ci essayent de l’empêcher de jouer. Puis arrive un moment important pour elle, il est temps qu’elle pense à ce qu’elle veut vraiment et à ce qui est le plus important. Et cette décision clôturera la série.


    Pour être tout à fait honnête, ce dernier tome n’est pas très intéressant et l’on aurait pu s’en passer. J’apprécie quand même l’effort de l’auteur d’avoir fait une conclusion car ce genre de série peut durer très longtemps. On retiendra que la série était sympathique, agréable, parfois drôle, elle a su nous divertir et nous apporter une dose de mignonnerie. Tous ceux qui ont des animaux domestiques ont dû se reconnaître à un moment ou un autre, surtout ceux qui ont des chats. Un manga gentillet qui se lit facilement et qui apporte une dose de positif et de bonne humeur.
     

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-gameuse-et-son-chat-tome-8?ref=44

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  5. Titre de l'album : Gigantis tome 1
    Scenariste de l'album : KOMORI Yôichi
    Dessinateur de l'album : TACHIBANA Kenichi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Crunchyroll
    Note :
    Résumé de l'album :

    Gen, un lycéen, vit paisiblement avec sa famille sur l'île de Tsushima, au large du Japon. Lorsque de terrifiantes créatures mutantes apparaissent et déciment la population, il se cache avec sa sœur. Abandonnés par le gouvernement et terrés dans des bunkers, rescapés sont isolés du reste du monde. Ceux qui ont échappé aux griffes des mutants portent désormais en eux l'alien qui a mis l'humanité à genoux... mais aussi la solution pour reconquérir leur propre planète !

    Critique :

    Tsushima est une petite ile au large du Japon où la vie est tranquille. Gen est un garçon dynamique qui vit avec sa mère et sa sœur dont la santé est fragile, il pêche le matin puis rejoint ses amis au lycée. Un jour, débarque des créatures très agressives et c’est le début du chaos. Les sirènes retentissent, les gens s’enfuient, les monstres se rapprochent et dévorent tout sur leur passage ! Mais contrairement aux habitant qui courent vers la montagne, Gen part chercher sa famille…

    Si j’analyse le scénario simplement : des monstres apparaissent, déciment les créatures vivantes en les assimilant (ils fusionnent et s’agrandissent à chaque fois), et un héros qui peut se servir de ces mêmes pouvoirs va aller les combattre. Bien sûr si le déroulement rentre dans des standards que l’on a déjà vu dans d’autres séries, la réalisation est plutôt bien faite. Kenichi TACHINBANA (terra formars) réussi particulièrement bien le dessin et la réalisation de ces monstres nous donne vraiment envie de fuir très très loin. J’ai un peu plus de doute sur le scénario, à ce stade, aucun élément ne montre que le manga pourra se démarquer. (3 tomes en cours)

    Gigantis est donc un manga d’action à mi-chemin entre horreur et survival qui fonctionne bien, qui pour le moment reste assez classique dans le schéma narrateur mais qui est extrêmement bien fait graphiquement avec des créatures absolument effrayantes et répugnantes.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gigantis-tome-1?ref=44

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  6. Titre de l'album : Pourquoi attendre ? tome 1
    Scenariste de l'album : KUSAKA AKI
    Dessinateur de l'album : KUSAKA AKI
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Soleil
    Note :
    Résumé de l'album :

    Yuri est pleine de vie et amoureuse de son petit ami. Mais il s'avère que ce dernier n'est autre que le très sérieux Keiichirô Katsuragi, un jeune garçon issu d'une famille d'élites au règlement très strict qui interdit les relations amoureuses avant l'âge de 18 ans ! Les deux lycéens réussiront-ils malgré tout à vivre leur amour ?

    Critique :

    Pourquoi attendre ? est une histoire d’amour entre deux lycéens. Ils sont fous amoureux l’un de l’autre mais sont obligés de vivre un amour platonique. La famille du Keiichi est très à cheval sur le règlement et des règles il y en a partout et de toutes les sortes, la plus importante dans cette situation, c’est que tout contact physique avec le sexe opposé est interdit avant 18 ans. De son côté, la pétillante Yuki est plutôt du genre rebelle et ne rêve que d’un amour passionné et démonstratif.

    Si le personnage de Yuki est plutôt classique dans le genre lycéenne amoureuse, toute l’originalité de l’histoire vient de Keiichi et de sa famille. Le jeune homme appartient à une famille importante dont le père et le grand-père ont été premiers ministres. L’on dit même à Keiichi que son corps n’appartient pas qu’à lui, et qu’il doit vivre avant tout pour l’honneur de la famille vu qu’il sera sans doute à diriger le pays un jour. Vu comment, il a été élevé, le garçon est en décalage avec les adolescents de son âge et ne vit que par des règles, il est très pragmatique.

    Le manga joue donc sur ce concept pour amener de la fantaisie et de l’humour. Seulement si l’idée est plutôt innovante, la réalisation est assez quelconque. Pour faire simple, le personnage de Yuki n’a rien d’intéressant et celui de Keiichi n’est peut-être pas assez décalé pour être vraiment drôle. La romance est gentillette et mignonne mais cela manque de peps pour retenir notre attention, cela viendra peut-être par la suite. Le manga est en cours et compte 9 tomes.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pourquoi-attendre-tome-1?ref=44

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  7. Titre de l'album : ARTBOOK - JUNJI ITO
    Scenariste de l'album : ITO Junji
    Dessinateur de l'album : ITO Junji
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mangetsu
    Note :
    Résumé de l'album :

    Entrez dans le monde de Junji Ito: un abîme d'horreur et de beauté sublime. Plus de trente ans après avoir débuté sa carrière, le maître incontesté de l'horreur mondiale est mis en avant à travers un ouvrage de plus de 130 images de ses titres incontournables (Tomie, L'Amour et la Mort, Soïchi) à ses œuvres les plus rares. Cet artbook indispensable comprend toutes les illustrations inoubliables de Junji Ito en couleurs et en noir et blanc. Retrouvez également une interview du mangaka sur ses techniques artistiques ainsi que ses commentaires sur chaque œuvre.

    Critique :

    Cet ouvrage a été réalisé pour célébrer les 30 ans de carrière de l’auteur en regroupant la majorité de ses illustrations en couleur. Junji ITO se demande le bien-fondé d’un tel livre vu qu’il n’est pas forcément satisfait de certaines d’entre elles et qu’il dit que la couleur n’est pas ce qu’il réussit le mieux bien qu’il aurait aimé être peintre.

    Il est intéressant de voir la construction de l’ouvrage : si les illustrations concernant Tomié et Spirale, les deux livres considérés comme ses chefs d’œuvre, sont regroupées et mises dans des parties à part, les autres illustrations se suivent sans nom et sans commentaire. Ce n’est qu’à la fin du livre que l’on retrouve l’identification de l’œuvre, la raison pour laquelle elles ont été réalisées (couverture de livre, magazine, exposition…), la technique employée (aquarelle, peinture à l’huile, numérique…) et un commentaire de l’auteur.

    Il y a également une interview de Junji ITO qui porte principalement sur ses méthodes de travail, le matériel qu’il emploie, les tests qu’il a menés concernant ses techniques, ses supports et aussi la façon dont il fonctionne pour créer ses « créatures ». On comprend qu’il est perfectionniste, travailleur, qu’il ne s’arrête jamais d’essayer et que son imagination est sans fin.

    L’auteur dit que chacune de ses illustrations spécifiques doit pouvoir vivre par elle-même et qu’il est intéressant qu’elle puisse raconter une histoire en allant parfois plus loin que l’histoire elle-même. Et c’est ainsi qu’il faut aborder cet ouvrage : prendre le temps de se poser, regarder le dessin sans vérifier sa référence (pour certains l’identification est évidente), admirer le travail, se plonger dans les détails et laisser son imagination agir.

    Un livre qu’il faut explorer, puis revenir dessus quand on a lu les commentaires de l’auteur pour le découvrir à nouveau, car parfois, cela apporte un éclaircissement ou une approche différente. Le commentaire de la page 54 m’a bien fait rire « j’ai voulu réaliser un dessin qui fait peur » mais que sont les autres me suis-je dit. C’est un très bel ouvrage où il faut prendre son temps, qui ne se lit pas en une fois. Une œuvre à déguster sans modération.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/artbook-junji-ito?ref=44

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  8. Titre de l'album : Cette vie auprès de toi tome 1
    Scenariste de l'album : TAKAHASHI Shin
    Dessinateur de l'album : TAKAHASHI Shin
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt
    Note :
    Résumé de l'album :

    Riku et son fils Issei entretiennent des liens très forts. Un jour, ils débarquent sur l'île lointaine de Haruta, dans l'archipel d'Okinawa. Le petit Issei commence à fréquenter l'école locale et à faire plein de rencontres enrichissantes...

    Critique :

    Riku un coiffeur visagiste emménage sur la petite ile de Haruta avec son fils Issei, âgé de 9 ans. Riku est un peu spécial, peut-être par que ce qu’il veut avant tout c’est s’occuper de son fils et ne rien faire ou dire qui pourrait inquiéter ce dernier, car Issei est très timide et renfermé et il ne parle quasiment pas. Mais l’ile de Haruta est un peu à part, elle aussi, c’est la campagne profonde, le manque de commerce et surtout, un endroit où les habitants prennent leur temps : pas la peine de se presser, si ce n’est pas fait aujourd’hui, ce sera fait plus tard.

    Il y a deux points forts dans cette histoire : d’abord la relation touchante entre un père et son fils, on voit qu’ils sont là l’un pour l’autre et que chacun est la personne la plus importante pour l’autre. Ensuite il y a le décalage entre la vie survoltée des villes au calme apaisant de la petite ile comme si on arrivait dans un autre monde. On comprend bien ce que veut nous monter l’auteur ou plutôt ce qu’il veut nous faire ressentir : une sorte de mélancolie, de nostalgie, nous montrer tout le bien être de ce genre de vie. Seulement, l’alchimie ne fonctionne pas complétement, il manque un peu d’empathie envers les personnages pour que l’immersion soit complète. Peut-être est-ce la façon dont Riku a de toujours rebondir à tout ce qui est dit ou fait, même s’il trouve toujours du positif dans tout, ses réactions ont tendance à rompre le charme de l’ile. Il faudra attendre la suite pour se prononcer vraiment, la série compte 5 tomes actuellement.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cette-vie-aupres-de-toi-tome-1?ref=44

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  9. Titre de l'album : Les tisserands de la vérité tome 5
    Scenariste de l'album : SATO Sakura
    Dessinateur de l'album : INUDUKA Hiro
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Komikku
    Note :
    Résumé de l'album :

    Leon part rejoindre le champ de bataille et Zechs s'apprête à participer à sa plus grande bataille. Que l'avenir réserve au maître et à son ancien disciple ?

    Critique :

    Léon décide de se rendre sur le front pour soigner les blessés de l’armée de Lavarta, de son côté Zechs avec la rébellion ont pris la ville de Maha et ils tiennent le fort mais sans aide, ils ne pourront pas tenir longtemps. C’est à ce moment qu’Aster part pour le royaume d’Hermine pour négocier. Ils acceptent l’alliance à deux conditions : la première c’est de répandre les techniques des sorciers dans leur pays, la seconde d’éradiquer le village d’Arca, proche de leur frontière.

    Toujours superbement illustré, le manga reste prenant. Zechs est en proie au doute, il voit en rêve les fantômes de ses victimes et bien qu’il sache que ce mal est nécessaire pour leur cause, il ne peut s’empêcher de se poser des questions. De son côté, Leon se rapproche, mais on ne sait pas vraiment quelles sont ses intentions par rapport à son disciple. Si l’action est mesurée dans ce tome, c’est la psychologie qui domine et qui nous permet de voir les ravages de la guerre. Impossible pour le moment de savoir où l’on va, et devant la situation de nos héros, on ne peut qu’espérer qu’une solution « pacifique » arrive pour ne pas les voir s’affronter.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-tisserands-de-la-verite-tome-5?ref=44

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  10. Titre de l'album : L'amour & la mort
    Scenariste de l'album : ITO Junji
    Dessinateur de l'album : ITO Junji
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mangetsu
    Note :
    Résumé de l'album :

    La ville de Nazumi est recouverte nuit et jour d'un épais manteau de brume. Dans ses ruelles nébuleuses, les adolescents s'adonnent à un étrange rituel de voyance consistant à demander son avenir au premier passant venu. Mais du jeu innocent naît un funeste cortège de suicides sanglants et une rumeur enfle : la Mort rôde aux intersections de la ville, sous les traits d'un séduisant jeune homme qui exacerbe toutes les passions. Plongez au cœur de dix récits d'amour et de mort orchestrés par le maître de l'horreur, dont deux nouvelles consacrées à la sinistre famille Hikizuri.

    Critique :

    Nouveau recueil d’histoires de Junji ITO autour d’une thématique de l’amour et la mort. La première L’amour et la mort avait déjà été publiée sous le tire le mort amoureux, Mangetsu a voulu se rapprocher de la traduction littérale du titre original « la maladie d’amour du mort ». Ce titre est suivi de 2 chapitres sur la fratrie Hikizuri, une sorte de famille Adams où tous les membres sont plus bizarres les uns que les autres. Il y a ensuite 3 autres histoires dont le rapport avec le thème est moins évident.

    Revenons sur l’amour et la mort, l’histoire principale et la plus intéressante du recueil. Ryûsuke est un adolescent qui revient vivre avec sa famille dans la ville de son enfance, une ville où un brouillard épais recouvre régulièrement les rues. Une ville où les habitants s’adonnent à une étrange forme de divination : les jours de brouillard, ils attendent à un carrefour et demande son avis à la première personne qu’ils croisent pensant que la réponse qu’ils recevront fera foi ; et souvent, ces questions concernent des affaires de cœur.

    L’auteur part d’un postulat très simple « que se passerait-il si on suivait à la lettre le conseil que l’on nous donnait ? », si certains protagonistes décident de suivre le conseil reçu sans se poser de questions, d’autres sont influencés malgré eux jusqu’à ne plus avoir que cet oracle en tête.  Imaginez maintenant que la personne qui vous répond n’est pas de bonne humeur, dit n’importe quoi parce qu’elle a autre chose à faire ou pire, dit volontairement des choses affreuses et négatives. Et imaginez maintenant que cette parole est la vérité pour vous, comment réagiriez-vous si l’on vous disait qu’il n’y a aucun espoir ?

    Deux thèmes ressortent de cette histoire, d’abord la croyance, la foi que l’on peut avoir dans les traditions. Cette méthode de divination existait réellement au Japon et quand on sait qu’aujourd’hui encore, au nouvel an chinois, la première personne qui entre chez vous apporte la chance ou malchance de l’année, on comprend l’importance de cette pratique et l’impact que cela peut avoir. Le deuxième thème est l’amour, celui qui est fort, incontrôlable, capable du meilleur comme du pire. Ici, « aimer à en mourir » prend tout son sens ! Et pour illustrer cela, quoi de mieux qu’un beau jeune homme mystérieux, « la beauté du diable » symbole d’une mort qui cherche à séduire ?

    Mangetsu nous propose encore une fois un très beau livre du maître, toujours accompagné d’une analyse des plus intéressante et d’une finition de qualité. Et si le graphisme de Junji ITO est toujours aussi facilement reconnaissable, on prend à nouveau conscience de l’étendue de son génie. Il nous surprend sans cesse et nous déstabilise en nous emmenant toujours sur des sentiers inconnus avec des histoires dont il est impossible de prévoir la fin. Un bel ouvrage.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-amour-et-la-mort?ref=44

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  11. Titre de l'album : La couleur de l'eau
    Scenariste de l'album : MAKI Ebishi
    Dessinateur de l'album : MAKI Ebishi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Hana
    Note :
    Résumé de l'album :

    Paradis est une ville où la vie et la mort se côtoient. Lithia, un garçon amnésique, y vit avec Setsu, un tueur à gages couvert de blessures. Il habille toujours Lithia en rouge, est très gentil et rit comme s'il était sur le point de fondre en larmes à tout moment, ce qui met Lithia très mal à l'aise. Mais un jour, leur routine habituelle change du tout au tout lorsque Romanée, un homme qui semble connaître le passé de Setsu, fait son apparition...

    Critique :

    Setsu est un tueur à gage qui se promène avec un enfant Lithia, ce n’est pas le sien, il l’a recueilli et prend soin de lui. Lithia a perdu ses parents et a aussi perdu sa mémoire. Tous deux vivent au jour le jour, ils ont une étrange relation comme si chacun était la bouée de l’autre, leur seul rayon de lumière. Car ils vivent à Paradis, une ville sans droit et sans loi, une ville où atterrissent tous les déchets de la société et tous ceux qui n’ont pas de place où aller. Setsu, comme Lithia, a un passé douloureux qui lui a laissé autant de cicatrices physiques que morales, il est obsédé par le rouge qui est pour lui comme la couleur de l’eau.

    J’ai rarement vu un livre aussi sombre, pas dans les événements mais dans la psychologie. Chaque personnage a un passé difficile, et le petit espoir qui les maintient en vie peut voler en éclat à chaque instant. Setsu est particulièrement torturé, on sent l’abîme qui se niche au fond de son cœur, on le sent se noyer par moment et l’on craint d’être entrainé avec lui. Car la narration est rondement menée et le graphisme réussi, l’immersion dans l’ambiance de la ville est immédiate, on sent le désespoir se répandre et toute la noirceur de la ville. La couleur de l’eau est émouvant et dérangeant mais ne laisse pas indifférent, c’est une expérience qui remue et qui laisse un étrange sentiment.

     

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-couleur-de-l-eau?ref=44

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  12. Titre de l'album : Valhallian the black iron tome 1
    Scenariste de l'album : MATSUBARA Toshimitsu
    Dessinateur de l'album : MATSUBARA Toshimitsu
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ki-oon
    Note :
    Résumé de l'album :

    Au XIIIe siècle, le Japon échappe de justesse à l'invasion mongole, en partie grâce aux talents de samouraï de Tetsujiro Soma. Sa puissance est telle qu'il est craint même de ses alliés... Ses exploits guerriers ne lui attirent ni reconnaissance, ni richesse. Une fois la menace repoussée, le guerrier maudit est renvoyé dans son domaine. Seul son fils, le fragile Takemaru, lui apporte bonheur et amour. Un jour, alors que Tetsujiro brave de nouveau la faim qui le démange pour lui offrir son repas, il ferme les yeux... et se retrouve l'instant suivant seul et désarmé dans une forêt inconnue... Pire, il est soudain attaqué par des légionnaires romains assoiffés de sang ! Le samouraï est sauvé de justesse par Hrist, une jeune fille ailée qui se présente comme sa valkyrie attitrée. C'est elle qui l'a mené ici, au Valhalla. S'il veut retrouver son fils, il doit l'aider dans sa révolte contre les forces qui dominent cette terre envahie de guerriers de tous temps et de tous lieux ! Les armées les plus puissantes de l'Histoire s'affrontent en plein coeur du Valhalla ! Toshimitsu Matsubara nous entraîne dans un récit épique au dessin et à la mise en scène vertigineuses !

    Critique :

    Tetsujiro SOMA est un samouraï qui a protégé son pays contre l’invasion mongole au XIIIe siècle. Hélas, il n’a pas été récompensé pour cela, son fief subit la famine, sa femme est décédée et son fils est malade. Il part chaque jour chasser dans l’espoir de trouver de quoi nourrir les siens. Un jour, il se réveille, nu, dans une forêt luxuriante où des soldats de l’armée romaine essaye de le tuer. Il se trouve à présent dans le Valhalla où il a été invoqué par Hrist, une valkyrie pour devenir son guerrier.

    Non sans rappeler certains éléments de Valkyrie apocalypse, notamment sur l’affrontement entre guerriers d’origine et d’époque différentes, on sent que derrière ce début d’histoire il y a d’autres enjeux plus profonds. Le graphisme est superbe, on plonge facilement dans l’ambiance, les scènes d’action sont dynamiques et la tension est palpable. Dès que SOMA arrive au Valhalla on a envie d’en savoir plus. Valhallian the black Iron nous propose une lecture intense qui sait capter notre attention.

    Série finie en 6 tomes. EXTRAIT

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  13. Titre de l'album : The Pink Album
    Scenariste de l'album : SHINDO L
    Dessinateur de l'album : SHINDO L
    Coloriste :
    Editeur de l'album : NihoNiba
    Note :
    Résumé de l'album :

     Idéal pour découvrir l'œuvre de Shindo L sans se lancer dans un tome complet, ce recueil de 4 histoires est son dernier ouvrage paru à ce jour, ici augmenté d'une interview exclusive. Il commence au milieu des livres, lorsqu'une timide bibliothécaire cède au charme d'un jeune étudiant, et se termine au bord de la mer, dans la cabine d'un pêcheur auquel l'âge n'a rien fait perdre de sa vigueur. Si Métamorphose et Shindo L's Cultural Anthropology, avait prouvé que Shindo L maîtrisait très bien les formats longs, ce recueil lui donne l'occasion d'aborder des thèmes plus variés, sans jamais perdre en qualité !

    Critique :

    Nouveau recueil d’histoires érotiques de Shindo L que l’on a déjà découvert avec les œuvres TSF Monogatari, Shindo L’s cultural Anthropology ou encore le très sombre Métamorphose. L’auteur sait se démarquer du hentai habituel, il explore ses fantasmes en mettant en valeur la psychologie féminine et The Pink Album ne déroge pas à cette règle.

    La 1ère histoire Bavardage à la bibliothèque montre une jeune femme cultivée mais inexpérimentée en pratique, elle commentera toute sa 1ère fois, tant du point de vue scientifique que sur son ressenti. La seconde histoire Au secours ! Demoiselle en détresse, en 2 parties montre une jeune fille de bonne famille, accro au fantasme du viol mettre en pratique ses envies. Ensuite arrive une histoire dans l’univers religieux où des nonnes succomberont au plaisir.

    Chacune de ses histoires est bien construite avec un vrai scenario à chaque fois et pas une accumulation de scènes osées. Chez Shindo L, la femme n’est pas qu’un objet, ici elle est vraiment le personnage principal, elle décrit ce qu’elle ressent et cherche à en savoir plus sur ses envies et sensations. En plus, il y a une interview de l’auteur à la fin du livre qui est vraiment intéressante. Un bon hentai pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  14. Titre de l'album : Corpse party : blood covered tome 1
    Scenariste de l'album : KEDOUIN Makoto
    Dessinateur de l'album : SHINOMIYA Toshimi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mana Books
    Note :
    Résumé de l'album :

    Un groupe d’amis bavarde tranquillement comme dans n’importe quelle école. C’est alors qu’une sombre malédiction transforme leur établissement en un espace clos et hanté dont ils sont désormais prisonniers ! Parviendront-ils à sortir vivants de ce cauchemar ?

    Critique :

    A l’origine de cette histoire il y a un jeu vidéo d’horreur, une saga plutôt car il existe 8 jeux Corpse Party. L’adaptation manga de l’opus Blood Covered compte 10 tomes.

    Un groupe de lycéens et leur professeur vont se retrouver enfermés dans une école abandonnée où de sanglants événements ont eu lieu autrefois. Hélas, ils ne se trouvent pas dans la même dimension. Un esprit leur fait alors comprendre qu’il n’y a pas de sortie (à sa connaissance) mais qu’ils peuvent déjà essayer de se retrouver dans la même dimension pour mourir ensemble.

    Dans ce 1er tome, on suit deux jeunes filles Naomi et Seiko, elles vont commencer à chercher des indices pour savoir où elles sont et dans quelle situation elles sont. Dès le début, elles comprennent qu’elles sont en lieu clos et découvrent plusieurs cadavres plus ou moins vieux qui leur font comprendre qu’il y a eu d’autres élèves piégés avant elles.

    Le manga commence gentiment, on découvre le groupe, l’histoire du fantôme de l’école et très vite on bascule dans une autre dimension. Si le début est gentillet et permet de mettre le contexte en place, on peut déjà avoir certaines idées sur les conditions qu’il va falloir remplir pour arriver à s’en sortir. Le rythme est bon et le personnage de Seiko apporte des touches d’humour et d’érotisme qui ne sont pas déplaisantes. Le graphisme de Toshimi SHINOMIYA mélange un aspect très rond, limite shojo avec des éléments horrifiques, qui pour le moment ne sont pas trop terrifiants. Un 1er tome qui se lit bien et qui pose les bases, il faudra attendre la suite pour savoir si l’horreur sera au rendez-vous.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  15. Titre de l'album : Stray cat and Wolf tome 1
    Scenariste de l'album : MIYUKI Mitsubachi
    Dessinateur de l'album : MIYUKI Mitsubachi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam
    Note :
    Résumé de l'album :

    Après avoir perdu son père, la lycéenne Tamaki Mishina quitte son village de campagne pour partir étudier à la capitale. Par une chaude après-midi d'été, alors qu'elle cherchait un lieu où dormir, elle attrape une insolation et tombe dans les pommes. Elle se réveille chez Logan un beau musicien coureur de jupons ! Elle accepte de rester chez lui, le temps de trouver un lieu où vivre.

    Critique :

    Tamaki est une jeune lycéenne qui a été élevée par sa grand-mère dans un pays village de la campagne. Mais comme personne ne connaissait sa mère, personne ne voulait avoir des relations avec elle, du coup elle a toujours été seule. C’est la raison pour laquelle elle a décidée d’aller vivre à Tokyo mais quand le logement où elle habitait doit être démoli, elle se retrouve à la rue. C’est là que Logan, un jeune guitariste décide de l’héberger chez lui.

    Voici la nouvelle romance chez Delcourt-Tonkam, une jeune fille qui a toujours été seule et qui a quelques lacunes sur la vie en général, se retrouve à cohabiter avec le beau gosse musicien dont le groupe commence à avoir du succès mais qui ne s’est jamais vraiment attaché à quelqu’un. Tous deux sont comme chien et chat, ou plutôt comme loup et chat car Logan a un côté sauvage. Le duo fonctionne, il y a l’innocence par moment avec des réactions un peu décalées assez drôles, puis il y a le charme, la séduction sans trop en faire et sans lourdeur. Un très bon premier tome qui fera frémir vos cœurs d’adolescents.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  16. je suis assez d'accord avec toi, ce n'est pas parce que c'est la mode du webcomic (et oui le terme webtoon est plus associé aux œuvres coréennes) qu'il faut sortir tout et n'importe quoi ! Si personnellement je lis surtout du coréen c'est parce qu'ils sont très regardant sur le graphisme et même chez eux, certains dessins me freinent. 

    Ce qui peut être sympathique en lecture rapide dans les transports n'est pas forcément fait pour être publié ! 

    Mais bon, c'est bien pour ça que nous sommes là, pour aider les lecteurs à faire un tri 😉


  17. Titre de l'album : Mibu Gishi Den tome 1
    Scenariste de l'album : ASADA Jiro
    Dessinateur de l'album : NAGAYASU Takumi
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Mangetsu
    Note :
    Résumé de l'album :

    Hanté par les combats et la mort, Kan'ichirô Yoshimura se déshonore en fuyant le champ de bataille. Avant ce tragique événement, il était connu comme l'une des plus fines lames du Shinsen Gumi. Surnommé par certains « le Démon » ou « l'Égorgeur », cet homme a enduré, pour l'amour des siens, tant les injures que la nécessité de faucher d'innombrables vies. Découvrez l'histoire d'un homme complexe, aux multiples facettes et rongé par les contradictions...

    Critique :

    Kan’ichirô Yoshimura ce nom ne vous dira sans doute rien car ce n’est pas le plus connu des samouraïs. Pourtant cet homme a rejoint le Shinsen Gumi pour défendre le shogunat, il s’est battu pour sa famille, pour des valeurs qui lui étaient chères. L’histoire commence vers la fin de sa vie, vers ce que l’on suppose être ses derniers moments : blessé, il a fui le champ de bataille dans l’espoir de revoir une dernière fois les siens. Poursuivi, il se réfugie chez son ancien maître en espérant avoir une rédemption; mais le code d’honneur lui impose de faire seppuku. Seul il se remémore les motivations et actions qui l’on conduit à cet instant précis.

    Le manga est une adaptation d’un roman de Jiro ASADA réalisée par Takumi NAGAYASU, ensemble il avait déjà fait Le Cheminot mais c’est surtout son travail sur Mother Sarah qui a permis de faire connaître le magnifique graphisme de NAGAYASU. C’est d’ailleurs le premier aspect marquant du livre, un dessin très travaillé, le souci du détail, des expressions marquées. Un graphisme qui permet une immersion directe dans l’histoire.

    Et puis il y a la narration, le fait de commencer par la fin de la vie de Yoshimura puis de découvrir peu à peu son histoire au travers de témoignages. C’est un personnage très intéressant, contrairement aux autres célébrités du Shinsen Gumi que l’on a découvert dans d’autres mangas et qui étaient souvent mus par la volonté de combattre, Kan’ichirô Yoshimura est différent. Il a toujours cherché à s’élever socialement et il a cherché à gagner de l’argent, une obsession même. Mais quand on sait que c’était pour sa famille, cela peut se comprendre. Contrairement à ses camarades, il n’est pas prêt à se sacrifier, son honneur à lui c’est survivre avant tout mais il ne souhaite pas non plus apporter le discrédit sur ses relations.

    Mibu Gishi Den est un livre atypique dans l’univers des samouraïs, le destin d’un homme qui a fait du mieux qu’il a pu dans une époque qui ne lui correspondait peut-être pas. A découvrir.

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
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  18. Titre de l'album : Gourmet détective tome 1
    Scenariste de l'album : HIGASHIMURA Akiko
    Dessinateur de l'album : HIGASHIMURA Akiko
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam
    Note :
    Résumé de l'album :

    Si vous deviez mourir demain, quel serait votre dernier repas ? Goro Akechi est un célèbre détective privé qui a un petit bureau à Omotesando. Il aime la bonne cuisine et se retrouve souvent à résoudre des affaires mystérieuses. Akechi implique également Ichigo Kobayashi une vendeuse de bento dans ses aventures, faisant d'elle son assistante.

    Critique :

    Gorô Akechi est un détective privé, il est beau, a beaucoup de classe et il est surtout gourmet : il apprécie la bonne nourriture et ne peut réfléchir sans avoir fait un bon repas. Chacune des affaires sur lesquelles il enquête sont liées, d’une façon ou d’une autre, à la cuisine.

    Akiko HIGASHIMURA n’en n’est pas à son premier manga, on a pu la découvrir dans Trait pour trait, Princesse Jellyfish ou encore le Tigre des neiges. Si elle propose des sujets variés et qu’elle a déjà obtenue des récompenses (prix jeune adulte du FIBD 2020 pour le tigre des neiges par exemple), ses livres restent assez confidentiels.

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    On découvre ici une série qui a débuté en 2015 et qui compte actuellement 10 tomes. Cette série a fait l’objet d’une adaptation en drama en 2020.

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    J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, celle-ci ne m’apparaissant que comme une histoire gentillette de détective avec un personnage principal un peu différent, beau dans l’histoire mais peu charismatique pour le lecteur. C’est au cours de la seconde enquête que mon intérêt s’est éveillé, au moment où l’on découvre qu’il y a un lien entre les affaires et que cela ne va pas en rester là. Si Gorô Akechi est posé et prend le temps de la réflexion (ce qui se ressent beaucoup dans le rythme), il est accompagné d’une jeune cuisinière plutôt dynamique et croise souvent deux policiers qui ont toujours un train de retard (le flegme de Sherlock Holmes et le pauvre inspecteur Lestrade en quelque sorte). La différence d’Akechi c’est qu’il cherche à élucider les affaires mais pas forcément à attraper les coupables…

    Ce 1er tome ne m’a pas forcément convaincue, ni graphiquement ni au niveau de l’histoire. Après, il y a une mise en place de certains éléments qui vont pimenter le récit et nous entrainer dans un jeu du chat et de la souris où nos neurones seront mis à contribution. Il convient donc d’attendre la suite.

    Extrait

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    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gourmet-detective-tome-1?ref=44

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  19. Titre de l'album : Bungo Stray Dogs beast tome 2
    Scenariste de l'album : ASAGIRI Kafka
    Dessinateur de l'album : HOSHIKAWA Shiwasu / HARUKAWA 35
    Coloriste :
    Editeur de l'album : Ototo
    Note :
    Résumé de l'album :

    L’agence des Détectives armés est une organisation spéciale regroupant des enquêteurs dotés de capacités surnaturelles aux noms familiers : Ranpo Edogawa, Junichirô Taniguchi, Kenji Miyazawa… Ils n’interviennent que sur les affaires que la police ne parvient pas à résoudre, et se retrouvent souvent confrontés à la Mafia Portuaire, qui réunit, elle aussi, des membres extraordinairement dangereux. Mais imaginez un monde où le jeune Ryûnosuke Akutagawa, le célèbre antagoniste de la série, s’est vu recruté par les Détectives armés. Un monde où celui que vous connaissiez en tant que protagoniste, Atsushi Nakajima, est un dangereux tueur à la botte d’une Mafia portuaire. Ainsi qu’un monde où le Dazai que vous connaissez en tant qu’enquêteur charismatique de l’agence des Détectives armés est à la tête de la Mafia Portuaire plus dangereuse que jamais.

    Critique :

    L’un des détectives de l’agence, Ranpo Edogawa, a des informations sur l’endroit où se trouve la sœur d’Akutagawa. Mais pour les obtenir, Akutagawa doit obtenir l’aval des autres membres en leur rendant un service qu’ils auront décidé. Cela commence par Kenji, il doit l’aider à réaliser une rizière et veiller sur elle.

    Un deuxième tome intéressant qui permet de découvrir les personnalités des membres de l’agence des détectives. En même temps, chacune de ces confrontations permet à Akutagawa, de dévoiler le fond de ses pensées et de revenir sur certains de ses souvenirs. Comme la série principale, ce spin-off reste dans une ambiance très sombre, les personnages ont tous une part d’ombre et Akutagawa, qui dans cette histoire est du côté des gentils, est toujours aussi flippant. Une approche cependant intéressante avec quelques réflexions philosophiques en fond.

    Autres infos :

    Type de l'album : Manga
    Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bungo-stray-dogs-beast-tome-2?ref=44

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