Nickad

Avec l'arrivée remarquée de Leviathan, deep water, on a voulu en savoir un peu plus sur la nouvelle maison d'édition Kmics Franck de Crescenzo, son co-fondateur et directeur général a eu la gentillesse de répondre à quelques questions Pouvez-vous nous présentez rapidement KMICS ? KMICS est une nouvelle maison d’édition, indépendante, implantée dans le Sud-Est de la France. Forts de l’expérience éditoriale éprouvée chez Decrescenzo Éditeurs, une maison d’édition spécialisée en littérature coréenne, ses fondateurs ont souhaité créer une structure nouvelle spécialisée. Cependant, sa ligne éditoriale centrée sur le manhwa et le webtoon, quand bien même la proximité géographique et culturelle sud-coréennes semble donner une impression de similitude, nécessitait un travail éditorial spécifique, dont les codes ne sont pas ceux de la littérature générale. Pour cette raison, nous avons créé une autre structure entièrement dédiée au webtoon et au manhwa. Ce n’est pas un label, c’est une maison d’édition à part entière. Bien entendu, il y a une forme de proximité entre les deux entités, mais le contenu du travail est différent, tout autant que les diffuseurs. A quel moment l'idée d'éditer du webtoon vous est-elle venue ? Notre volonté de publier de la bande dessinée coréenne n’est pas récente. En effet, l’idée date de 2017. À cette époque, nous désirions diversifier notre activité éditoriale en présentant un plus large choix de textes et d’images de la Corée du Sud. Mais cette époque n’était pas vraiment favorable. Plusieurs éditeurs avaient tenté leur chance, avant de fermer leurs portes, faute de pouvoir prolonger l’aventure. L’idée ne nous a pourtant jamais vraiment abandonné et nous avons décidé de tenter notre chance en 2021. Les différents succès de la Corée du Sud, que ce soit dans le cinéma, la musique (Kpop) ou les dramas, et ce, avant même le webtoon, mettaient enfin en lumière un pays jusqu’alors uniquement reconnu pour ses téléphones ou ses téléviseurs. Nous nous sommes préparés. Pour cela nous avons beaucoup étudié le marché, le type de supports proposés (webtoon et manhwa), les contenus, les attendus puis nous nous sommes lancés mi-2022 avec l’acquisition de notre première série « Léviathan Deep Water », de NOH Miyoung et LEE Gyungtak. Les éditions Decrescenzo mettaient déjà à l'honneur la littérature coréenne, pourquoi ne pas avoir été précurseurs dans la parution des webtoons ? Est-ce dû au délai pour la mise en place du label ? A la réflexion sur la politique à tenir ? Aux négociations avec les auteurs ? Être précurseur n’a jamais été réellement notre intention. Nous n’avons pas été les premiers en 2012 à publier de la littérature coréenne mais nous sommes arrivés à une période où cette même littérature coréenne était quasiment absente dans les rayons des librairies (moins de 50 titres traduits par an dans tous les registres, allant de la bande dessinée à l’essai). Les premiers, nous avons publié les jeunes auteurs en série, et le polar après un illustre confrère sudiste. De ce fait, nous connaissons la dure voie quand on produit des livres qui ne sont pas forcément attendus par le public. Pour le webtoon, en 2017, l’impression était la même, nous pressentions les possibilités, mais cela restait une évasion dans un champ éditorial qui nous semblait alors lointain. Je le dis de nouveau, éditer du texte seul et du texte et de l’image sont deux choses radicalement différentes. Nous sommes une petite structure éditoriale. De fait, se lancer dans un nouveau projet éditorial n’est pas anodin, ou du moins, ne doit pas se faire sur un coup de tête. Nous avons donc pris la mesure des enjeux, du marché, des coûts et des acteurs en présence. Et nous avons finalement agit au moment le plus opportun. Bien entendu la réflexion sur notre ligne éditoriale a été présente, et finalement elle le reste toujours. Doit-on publier ce que l’on veut, ou doit-on publier ce qui plait ? Pour notre première série, cette question n’a pas eu lieu, avec Léviathan, Deep Water, c’est un véritable coup de cœur que nous venons de publier. Quelle est la ligne éditoriale de KMICS ? Est-ce que vous voulez défendre un genre en particulier ? Est-ce que vous ne publierez que des webtoons coréens ? Aujourd’hui, notre ligne éditoriale est principalement centrée autour du webtoon coréen, même si nous n’excluons pas le manhwa. Nous n’écartons aucun genre (tranche de vie, action, thriller, aventure, romance…). Nous avons pour désir de proposer des titres graphiquement qualitatifs, avec des histoires ou des thèmes qui sortent un peu de l’ordinaire. Cependant, nous connaissons le lectorat actuel, donc nous essayons vraiment de satisfaire ces deux critères : publier des ouvrages de qualité pour un large public. Pour l’instant, nous travaillons principalement avec le marché sud-coréen, un marché abondant que nous connaissons bien. Nous n’excluons pas cependant une ouverture à d’autres aires géographiques, française incluse, à terme. Quelles sont vos ambitions (à court terme et à plus long terme) ? Nous sommes modestes : installer notre maison dans le panorama éditorial, faire de bons choix pour satisfaire le lectorat, fabriquer de beaux livres, agréables à avoir en mains, se faire plaisir pour faire plaisir. C’est un résumé rapide, mais cela implique énormément de travail et de rencontres, notamment en Corée du Sud ainsi qu’auprès de nos amis libraires, et la participation future à des salons du livre spécialisés. Pensez-vous ensuite évoluer vers le lancement de créations ? Vers l'établissement d'une plateforme de lecture KMICS ? C’est une véritable question que nous nous posons. Mais pour l’heure, cela nous paraît difficile. Les acteurs déjà présents sont nombreux. L’Internet abolit les frontières géographiques, de ce fait, les plateformes coréennes appartenant à de grands groupes, comme Webtoon (Naver/Wattpad), Piccoma (Kakao), Toomics proposent déjà des contenus traduits en français et les acteurs français, plus anciens ou récents, comme Delitoon (consortium), Verytoon (Delcourt), Webtoon Factory (Dupuis), Iznéo (La Fnac) ont des moyens économiques dont nous ne disposons pas. Cependant, nous n’excluons pas la réception de créations de la part d’auteurs en recherche d’édition au format papier. Et peut-être, un jour, serons-nous à même de solliciter de nouvelles créations en fonction de nos propres thèmes. Comment pensez-vous vous démarquez par rapport à vos concurrents ? Je pense que nous nous démarquerons par nos choix, et par la construction de notre catalogue. Ce sont nos livres qui nous définiront. Éditeur de webtoons coréens est déjà une étiquette en soi, mais la différence s’opérera par la qualité de nos prochaines publications. Comment voyez-vous l'avenir du webtoon ? Un article paru récemment dans Livres Hebdo indiquait que le marché est arrivé à un pic en 2021 et redescend déjà en 2022. (+40% en moyenne malgré tout) dans un secteur où le manga reste l’un des principaux moteurs. Le webtoon s’y introduit en force, mais seuls certains titres, pas uniquement coréens, se font une véritable place sur les étagères des lecteurs. La concurrence qu’apporte le webtoon coréen au manga japonais est forte, mais les chiffres des têtes de vente ne sont pas encore comparables. Je vois le webtoon s’installer dans la durée au sein des librairies grâce à la spécificité du lectorat français. Peut-être bientôt, l’offre grandissant, de nouveaux rayons porteront le label « Corée du Sud » ou plus génériquement « Webtoon », mais l’économie va forcément connaître un creux aux vues du nombre de titres qui vont encore élargir une offre déjà abondante. À nous de nous faire notre place, modestement, face aux mastodontes de l’industrie. Quels sont les prochains titres de KMICS ? Pour cela, des négociations sont en cours, je ne peux donc pas trop m’avancer. Mais nous y travaillons ardemment et avec passion. Nous remercions beaucoup Franck de Crescenzo qui a pris le temps de répondre à nos questions et qui nous a permis de découvrir Leviathan Deep Water et nous lui souhaitons toute la réussite possible.

Titre de l'album : Soloist in a cage tome 2 Scenariste de l'album : MORIYA Shiro Dessinateur de l'album : MORIYA Shiro Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Quitter la pire des prisons pour mieux y revenir ! De retour dans la Cité-prison, Chloé réussit à entrer en contact avec un ancien informateur du nom de Kerry : le vieil homme n'a hélas que peu d'indices à lui fournir sur Locke, et l'endroit où a été emmené le bébé à l'époque fait froid dans le dos... En effet, à l'entrée d'une immense bâtisse, qui n'est autre que le repaire d'une bande de cannibales, sont exposés des crânes d'enfants. Prenant son courage à deux mains, la jeune fille pénètre dans ce lieu hostile... avant d'être repérée et poursuivie par des prisonniers ! S'en sortira-t-elle indemne ? Dans ce huis-clos angoissant, la mort rôde à chaque coin de rue tandis que l'amour se cache dans des repères insoupçonnés. Découvrez Soloist in a cage, un thriller bouleversant sur les pas d'une grande sœur au courage sans égal ! Critique : En se dirigeant vers l’endroit où Locke aurait été emmené après sa chute, Chloé découvre un lieu macabre décoré par des cranes d’enfants ? En voulant s’infiltrer, elle se fait repérer et pourchasser. Arrivée dans une impasse, elle est aidée par un jeune garçon qui la fait passé par les égouts et l’emmène dans leur refuge : un endroit dirigé par des enfants qui prennent soin de leur père malade et qui construise une arche de Noé pour pouvoir s’échapper de la prison. Toujours magnifiquement illustré, ce second tome nous emmène au cœur des secrets de la prison, enfin quelques-uns seulement mais qui ont une importance cruciale : l’usine avec les enfants et le soi-disant Saint-Père qui a mis en place un simulacre de religion avec ses inquisiteurs en soif de violence. Chacun travaille de concert avec l’autre pour le moment et chacun est également prêt à lui planter un couteau dans le dos. De son côté, Chloé avance sur la recherche de son frère et va faire des découvertes. Seulement elle est aussi hantée par ses crimes et ses victimes. Soloist in a cage poursuit sur sa lancée, un peu moins d’action peut-être dans ce tome vu qu’il faut introduire les nouveaux personnages qui joueront un rôle clef dans le dénouement. Encore une fois, le récit est prenant, on sent que Chloé sera amener à faire un choix et on a hâte de découvrir la fin qui sera dans le prochain tome ! En attendant, savourez ce graphisme, il y a de quoi faire ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/soloist-in-a-cage-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : Slice of life tome 3 (fin) Scenariste de l'album : YOSHINO Satsuki Dessinateur de l'album : YOSHINO Satsuki Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Plus fort qu'une aventure fantastique dans un autre monde, le quotidien d'une petite île japonaise ! Depuis le lancement de Wakkamon, le quotidien de Naruhiko n'est plus de tout repos... Les nouvelles expériences s'enchaînent, ce qui finalement n'est pas pour déplaire à notre mangaka ! Lui qui était plutôt casanier réapprend à tisser des liens, avec son île mais aussi avec ses lecteurs... Toujours déterminé à réaliser le meilleur manga possible, il décide de consacrer un chapitre au personnage de Toranosuke. Problème : il ne connaît pas de voyou... Mais la vie lui réserve encore bien des surprises ! Avec le brio et la vitalité qui la caractérisent, Satsuki Yoshino (Barakamon) nous offre une histoire à double fond où les vies du dessinateur et de ses personnages se mêlent et se confondent. L'existence d'un mangaka est pleine de surprises, même quand il vit au fin fond du Japon ! Critique : Naruhiko a enfin obtenu le succès avec son manga Wakkamon, à présent, il doit répondre aux fans et surtout garder un rythme de parution constant. L’arrivée d’un chaton dans sa vie risque bien de bouleverser son quotidien. En plus les petits tracas du quotidien viennent délivrer leur lot d’imprévu mais c’est ce qui apporte de l’eau à son moulin et de l’inspiration à son manga. Dernier tome pour Slice of life, on s’arrête ici comme on aurait pu continuer. L’œuvre nous a montré un bel aperçu de la vie quotidienne d’un mangaka : ses rushs, ses coups de stress et surtout comment tout ce qui l’entoure peut devenir une source d’inspiration. Raconté avec beaucoup de simplicité et d’humour, le manga est agréable à lire et nous propose un pur moment de détente sympathique qui fait du bien. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/slice-of-life-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

il marche pas le lien bdfugue

Titre de l'album : Jungle Juice tome 1 Scenariste de l'album : EUN Hyeong Dessinateur de l'album : JUDER Coloriste : Editeur de l'album : Panini Toon Note : Résumé de l'album : Suchan Jang est un étudiant hyper populaire, les filles de l'université rêvent de sortir avec lui et il est le leader de sa bande de copains. Mais Suchan dissimule en réalité un lourd secret : il a des ailes de libellule qui lui ont poussé dans le dos après avoir utilisé un insecticide appelé le « Jungle Juice ». S'il a réussi pendant des années à les dissimuler, il est contraint de les montrer au monde entier lorsqu'il vole à la rescousse de Mihee, une amie proche. À partir de ce jour-là, reconnu par ses camarades, Suchan est rejeté et moqué. Il n'a alors qu'un désir : disparaître ou redevenir humain. Cette opportunité se présente à lui lorsqu'une jeune fille mystérieuse lui fait découvrir une université secrète dans laquelle tous les étudiants ont comme lui été victimes du mystérieux insecticide... Critique : Pour le lancement de son nouveau label Panini Toon destiné aux webtoons/webcomics, Panini a fait le choix judicieux de nous proposer Jungle Juice. La série déjà très remarquée arrive régulièrement dans le top 5 des classements des webtoons fantastique/action. Commencée en 2020, elle est actuellement en cours, la saison 1, comportant 83 épisodes et s’est terminée en septembre 2022, les auteurs, Hyeong Eun et JUDER (un groupe de dessinateurs) préparent actuellement la saison 2 tout en faisant l’adaptation pour les volumes papier. Suchan Jang est étudiant, il est même la star de l’université et il se voit comme ça : « au sommet de la chaine alimentaire de la fac ». Seulement, il a un problème qu’il cache depuis de nombreuses années : il possède des ailes. Pourquoi ça lui est arrivé ? il ne sait pas… mais comment c’est arrivé, il s’en souvient, il venait d’utiliser un insecticide annoncé comme surpuissant, le Jungle Juice ! L’insecte réduit en poudre a ensuite été inhalé par Suchan sans qu’il le veuille et depuis il a obtenu des caractéristiques de l’insecte. Un jour, un évènement dramatique l’oblige a dévoilé son secret, il se retrouve seul et désespéré, c’est là qu’on lui propose d’intégrer l’université de NEST, un endroit réservé aux hommes-insectes comme lui. Voici le début de sa nouvelle vie qui ne va pas être de tout repos ! Jungle Juice c’est un peu comme La Mouche puissance 10000, c’est une histoire très originale où tous les aspects ont été réfléchis et développés. Il y a d’abord l’énigme autour de l’insecticide, on ne sait pas qui l’a mis au point et pourquoi. On a les réactions des humains face à ceux qui ont été transformés (et qui sont des victimes) : le dégout et le rejet ! Puis il y a des clans qui vont s’affronter : ceux qui cherchent un remède pour redevenir humain et ceux qui veulent exploiter ce concept pour faire des hommes-insectes la nouvelle race dominante ! Si chacun va devoir se battre pour sa survie, le 1er obstacle est avant tout psychologique : comment accepter d’être devenu un insecte et surtout celui qui nous répugnait au point de vouloir l’éradiquer ? mais cela ne sera pas le seul obstacle car il va falloir apprendre à cohabiter avec les autres quand les instincts primaires risquent de prendre le dessus. Tout un tas de questions que va devoir affronter Suchan et ses nouveaux camarades de classe. En plus d’un très bon scénario, le webtoon bénéficie du graphisme de JUDER, un groupe de dessinateurs expérimentés qui savent parfaitement mettre en valeur l’histoire, le dessin est soigné, détaillé et le travail de colorisation est remarquable. Concernant l’édition, Panini Toon nous propose un grand format A5 comme c’est fréquent pour les webtoons, un papier de qualité (sans être du papier glacé) et un beau rendu des couleurs. Et pour ceux qui ont lu la série sur Webtoon Naver, il y a une nouvelle traduction de Sabrina Damoune. Jungle Juice est donc un très bon titre qui propose une histoire inédite pleine de surprises, un scénario poussé pour exploiter toutes sortes d’insectes et les associer au mieux avec des humains. Une lecture fluide, prenante et qui donne envie d’aller lire la suite ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jungle-juice-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : Two f/aced Tamon tome 1 Scenariste de l'album : SHIWASU Yuki Dessinateur de l'album : SHIWASU Yuki Coloriste : Editeur de l'album : Crunchyroll Note : Résumé de l'album : Utage Kinoshita est une lycéenne fan absolue du groupe F/ACE, et plus précisément de Tamon Fukuhara, l'un de ses membres. Un jour, alors qu'elle se rend au domicile d'un client pour son petit boulot de femme de ménage, elle se retrouve nez à nez avec son chouchou ! Mais quel choc quand elle découvre sa véritable nature ! Loin d'être, comme à son habitude, le visage sexy & wild de la bande, le jeune chanteur se révèle d'un caractère timide et carrément cafardeux... Mais qu'importe son mode off , Tamon reste le même aux yeux d'Utage qui décide de lui offrir tout son soutien ! Critique : Utage est une lycéenne fan du groupe F/ace et surtout de l’un des chanteurs Tamon. C’est même une fan ultime, du genre a acheté en 10 exemplaires un article, à noter dans un cahier la moindre phrase qu’a dit son idol, de garder tous les articles des journaux : elle vit et respire Tamon. Pour assouvir sa passion, elle doit gagner de l’argent, elle s’inscrit comme aide-ménagère et va chez son premier client qui n’est autre que Tamon ! Mais attention, car Tamon au naturel est bien loin de l’image d’idol qu’il renvoie. Bon il y a un certain nombre de déjà vu dans ce manga : la star qui a un caractère complétement différent dans sa vie privée, la jeune fille passionnée qui va rencontrer son idol dans la cadre du travail… et un scenario cousu de fil blanc que l’on voit venir à grand pas ! Si ces éléments ne sont pas inédits, ce qui est amusant c’est la façon extrême dont ils sont représentés et le plus réussi est sans doute le côté ultra fan. On comprend bien toute la frénésie du mouvement au point de menacer les personnes qui pourraient s’approcher un peu trop près de l’idol considérée comme un dieu ou une déesse. Alors même si on voit vers quel déroulement le manga se dirige, l’histoire reste sympathique et amusante. Un bon divertissement. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/two-f-aced-tamon-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : Murder x Murder tome 2 Scenariste de l'album : TAKEZOE Yuji Dessinateur de l'album : TAKEZOE Yuji Coloriste : Editeur de l'album : Omaké Note : Résumé de l'album : UN BATTLE ROYALE QUI FRANCHIT TOUTES LES LIMITES ! Dans un Japon contemporain, tous les plus grands criminels sont envoyés sur une île prison pour participer à un gigantesque battle royale. Les matchs à mort sont retransmis à la télévision, sur une chaîne underground financée par de riches donateurs. Pour l'heure, c'est une lycéenne nommée Risa qui se trouve tout en haut du classement de ce battle royale. Sa façon de combattre et la mise en scène incroyable de ses mises à mort ont fait d'elle une star et une adversaire redoutée. Mais si Risa se trouve sur cette île, c'est avant tout pour éliminer une personne en particulier : son propre père... Critique : La rencontre de Risa et de son père soulève de nouvelles questions, est-ce que le passé dont elle se souvient est réellement la réalité ? De son côté Minagawa accompagne le directeur dans les sous-sols de la prison et découvre ce qui s’y trouve et ce qui s’y passe. L’histoire va encore plus loin que ce que l’on avait vu dans le 1er tome, pas forcément dans la violence physique mais dans la perversion de l’humain. Il y a un sujet scientifique intéressant sur la recherche de l’immortalité et les modifications génétiques. Dommage cependant que cet aspect soit sous-développé, il se retrouve occulté par la violence omniprésente, des combats sanglants qui ne semblent être là que pour nous en mettre plein les yeux. Car si c’est le sujet scientifique le thème principal, il aurait pu être mis en avant de façon différente, en insistant sur l’éthique et la morale sans pour autant faire un étalage excessif de violence gratuite. On se demande vraiment s’il y a une finalité au récit. Réponse dans le 3eme tome qui sera aussi le dernier. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/murder-x-murder-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : A vos côtés Scenariste de l'album : BASSO Dessinateur de l'album : BASSO Coloriste : Editeur de l'album : Taifu Note : Résumé de l'album : Bien que Tooru économise afin de pouvoir vivre indépendamment de ses parents, le jeune salarié, soffre de temps en temps un aller-retour à Kyoto afin dassister à des courses hippiques, où il sadonne à son loisir : la photographie. Mais un soir, alors quil revient de lhippodrome en train, il remarque un homme nettement plus âgé que lui, à lair éreinté. Fasciné par ce col blanc, il lépie depuis un siège voisin dans le wagon, et se laisse captiver par ses manières, sa façon de manger, latmosphère quil dégage. Bientôt, ce ne sera plus uniquement pour aller voir des chevaux quil se rendra à Kyoto... Critique : Tôru est un jeune homme qui a fini ses études et commencé à travailler, il a deux ambitions pour le moment : économiser suffisamment pour déménager et quitter le domicile familial et photographier les chevaux sur les champs de course. Pour assouvir sa passion, il fait souvent les navettes entre Tokyo et Kyoto, c’est là qu’il repère un homme plus âgé qui semble éreinté par son travail. Le trouvant différent, il se met à le regarder puis une fois chez lui, il y repense, espère le revoir et commence à se demander s’il n’est pas amoureux de lui. Natsume ONO, aussi connue sous le pseudo BASSO a commencé sa carrière en 2004, certaines de ses œuvres ont été publiées en France à partir de 2006 (Goyô, Ristorante paradiso et Gente) mais elles sont plutôt restées confidentielles. Peut-être que le scénario a joué mais c’est surtout son graphisme, en marge du style classique « manga » qui a classée l’autrice dans une case à part. Il faut reconnaître qu’il y a un temps d’adaptation à la lecture et souvent il faut plus se fier aux mots qu’au graphisme pour apprécier la situation. Ses personnages ont tendance à être très longilignes avec quelques disproportions au niveau des yeux. C’est un peu dommage car il y a un risque de passer à côté de récits intéressants, une réflexion que je m’étais déjà faite en lisant Gente il y a plus de 10 ans… Bref, passé le côté graphique, on a une histoire intéressante, une tranche de vie qui parle d’une rencontre tout simplement. Une rencontre inattendue, un petit rien qui marque une personne et qui pourrait en rester là ; et puis qui s’étoffe très lentement au fil des jours. Sans vraiment provoquer le destin, sans chercher vraiment à aller plus loin, la vie va permettre aux personnages de se recroiser et petit à petit se parler jusqu’à ce que Tôru fasse un premier pas timide, sans vouloir s’immiscer vraiment dans la vie de l’autre tout en voulant en faire partie. Et c’est cette élégance qui marque, cette retenue qui existe, cette position délicate d’être sur le fil du rasoir… Le manga nous propose une belle approche de la romance. A découvrir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-vos-cotes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

tu peux toujours faire une réclamation en joignant les photos

Titre de l'album : Allez aime moi ! Scenariste de l'album : LONDON Pariko Dessinateur de l'album : LONDON Pariko Coloriste : Editeur de l'album : Hana Note : Résumé de l'album : Akira, mannequin, souhaite faire carrière dans le cinéma. Après avoir été accepté à une audition en tant que personnage principal, il apprend qu'il tournera avec Rei Kinosaki, acteur depuis son enfance, que tout le monde considère comme un génie. Akira lui-même a déjà rencontré Rei une fois, un souvenir qui ne s'est toujours pas effacé de sa mémoire. Lorsque le tournage commence, il ne tarde pas à se rendre compte que Rei est quelqu'un de très particulier : chaque fois qu'on lui donne un rôle, il s'en imprègne jusqu'à devenir son personnage... Critique : Allez, aime-moi ! parle de deux jeunes comédiens. Le premier, Rei, est un génie, il arrive à se mettre facilement dans la peau de ses personnages à tel point qu’il devient celui qu’il incarne. Seulement une fois le rôle fini, il n’en garde pas de souvenirs et ignore qui il est vraiment. Le second, Akira, excelle en mannequinat mais il lui manque la capacité à vraiment entrer dans son rôle quand il est acteur, quoi qu’il joue il reste Akira. Chacun va envier ce que l’autre a alors que se passera-t-il quand ils devront jouer ensemble ? J’ai choisi ce titre parce qu’il abordait le thème du comédien et de son rapport à sa façon de jouer et d’incarner son rôle. Une thématique qui m’intéresse car j’ai quelques comédiens plus ou moins amateurs dans mon entourage ; c’est aussi la raison pour laquelle j’avais lu Thermomètre sentimental qui pour le coup n’avait aucun intérêt sur ce sujet. Les deux personnages abordent leur métier de façon différente mais intéressante bien que le cas de Rei soit assez extrême et peu crédible (le fait qu’il ne se souvienne pas de ses tournages par exemple). Ce qui est surtout bien c’est de montrer les différences pour un comédien entre ses moments on et off, ce qu’il est et ce qu’il peut être. La partie romance du livre est assez anodine et ne se trouve pas au cœur de l’histoire, une simple amitié aurait fait l’affaire mais bon c’est un yaoi alors il faut qu’il y ait de l’amour ! La seconde histoire, elle, aborde le sujet toujours compliqué du mélange entre amitié et amour et reste plutôt classique. Un manga plutôt bien fait et intéressant, et si vous êtes intéressé par l’aspect comédien, je vous conseille d’aller lire Seiyuka, un manga qui parle des comédiens de doublage et qui est vraiment assez poussé sur cette thématique (enfin si vous le trouvez…). Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/allez-aime-moi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : Nina du royaume aux étoiles tome 6 Scenariste de l'album : RIKACHI Dessinateur de l'album : RIKACHI Coloriste : Editeur de l'album : Michel Lafon Note : Résumé de l'album : J'ai pris ma décision. On attaquera Fortuna avant l'arrivée du printemps. Pour ses agissements lors du tournoi de l'empire, Sett est emprisonné. De son côté, Nina réussit à parler seule à seul avec Azur qui lui réitère son envie de la faire revenir à Fortuna. Mais la princesse est bien résolue à rester à Galgada pour les protéger, lui et son pays. Et elle va devoir faire vite car le roi de Galgada décide d'avancer le mariage entre Nina et Sett, et l'invasion de Fortuna. Critique : Sett a interrompu le tournoi pour aller affronter Azur, le roi met fin à cette situation et confine Sett pendant un mois. Azur demande à Nina de repartir avec lui mais elle décline cette proposition voulant aller au bout de sa résolution de protéger leur pays Fortuna par ses propres moyens et également parce qu’elle s’est attachée à Sett. Pendant que son cœur balance entre les deux garçons, d’autres princes agissent dans l’ombre et la situation dégénère. Encore un grand tome de l’épopée de Nina ! Si auparavant, on avait l’impression d’être dans des querelles de succession gentillettes, les actions augmentent d’un niveau et passent aux choses sérieuses. Ce ne sont plus des bâtons dans les roues qui sont mis en action mais bien une élimination définitive que ce soit pour les envoyés de Fortuna ou pour ceux qui ne sont pas dans les bonnes grâces des princes. Je vous avertis, le prochain tome sera fabuleux et va nous emmener encore plus loin dans l’action et les rebondissements ! Ce nouveau tome de Nina du royaume aux étoiles reste dans la même veine que les précédents, on ne s’ennuie pas et one ne sait quel parti prendre entre Sett et Azur ! Mon seul bémol serait graphiquement, les yeux « shojo kawaii » de Nina sont un peu trop grands, mais cela reste du détail. Vivement le prochain tome ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nina-du-royaume-aux-etoiles-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement

Titre de l'album : Club naked tome 1 Scenariste de l'album : SAGAWA Miku Dessinateur de l'album : SAGAWA Miku Coloriste : Editeur de l'album : Hana Note : Résumé de l'album : Tachibana, ingénieur système qui n'a jamais eu de petite amie malgré son âge, est forcé un soir par sa supérieure de l'accompagner dans un club de stripteaseurs nommé Naked. C'est alors qu'il est subjugué par Rio, le numéro un ! Entre les shows élaborés aux tenues diverses et les beaux corps musclés, Tachibana apprécie le spectacle bien qu'il soit un homme. Qui aurait cru que le jour viendrait où il aimerait admirer un strip-teaseur à moitié nu ! Il commence ainsi à se rendre au club chaque semaine comme s'il était devenu accro...?! Critique : Tachibana, employé, se fait trainer plus ou moins de force par sa cheffe dans un club de strip-tease pour femme. Elle estime qu’il manque de charisme et qu’il pourrait en tirer une leçon. Pensant ne voir que des hommes nus se trémousser, Tachibana est surpris par la qualité du spectacle et par le niveau des danseurs surtout leur star Rio. Il revient tous les vendredis pour y assister mais s’en va toujours avant le final (le nu intégral). Un jour il aide Rio et ils deviennent plus proches. Le manga propose une jolie thématique, pas joli parce qu’il y a de beaux éphèbes à regarder quoi que cela agrémente sympathiquement l’histoire mais joli car c’est un thème que je n’avais pas encore vu être abordé tout au moins dans ce sens-là. Je parle bien sûr de l’univers du strip-tease. Il est intéressant de voir comment ces travailleurs sont perçus (artistiquement ou sexuellement) et comment eux, vivent ce travail très clivant. En même temps, il y a la construction des relations personnelles qui ne sont pas toujours évidentes à établir quand on fait ce genre de métier. Tout comme Amour placebo qui aborde la prostitution, ce manga nous entraine dans un univers méconnu et permet de voir les éléments sous un autre angle. L’histoire reste tout de même romancée, elle n’est pas non plus une analyse psychologique poussée et reste sur une note positive. Une histoire agréable à lire et à regarder. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/club-naked-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement