Phileas

Ah ? Je l'ai eu à 13,40 euros pourtant. Pour la "vraie" critique, il faudra attendre que je l'ai lue

[b]The unwritten T.1[/b] : un album au postulat ambitieux (et tortueux apparemment) sur la création littéraire. Je n'en ai entendu dire que du bien.

Alors... [b]Le piège machiavélique[/b] (Philip et Francis 2), également. [b]Sacré comique[/b] de Goosens. mais hier fut aussi le jour à marquer d'une pierre blanche où mon libraire m'a fait entrer dans sa réserve (une caverne d'Ali Baba) où sont entreposés albums neufs mais aussi d'occasion. Donc, en occase, j'ai pris trois tomes 1 de séries que j'hésitais à lire jusqu'ici, sans prendre trop de risques pour mon portefeuille (c'est l'occase qui fait le larron). [b]Orbital T.1[/b] [b]Universal War One T.1[/b] [b]Arcanes T.1[/b] En attendant d'y trouver bien d'autres choses, j'espère.

[b]Ash T.1[/b] : une réécriture originale du mythe de Faust. Au départ, même, et durant une bonne partie de l'album, je n'ai pas bien compris le rapport avec le mythe, si ce n'est la présence d'un personnage appelé Faust mais qui est ici plus proche du savant fou steampunk que du philosophe, et la révélation finale. L'album a une sorte de charme vénéneux et l'histoire tient parfois autant de Dickens (la bande de gamins voleurs, la pension) que du gothique. Un mélange intéressant. Graphiquement, Ash marque sa différence avec les autres albums de la collection 1800 par un style emprunté au manga mais très soigné, avec une belle mise en couleurs. J'attends la conclusion. Note : 4/5 @Mithrandir : [i]La prison de Robertsonville[/i], c'est vraiment un classique pour moi et l'album que j'ai trouvé le plus drôle des Tuniques Bleues : les tentatives d'évasion à répétitions (dont une travestis en femmes !), Cancrelat, l'impitoyable chef du camp qui finit par s'effondrer en larmes... quels souvenirs ). C'était la bonne époque pour cette série. Aujourd'hui, par contre... @Arnaud : j'ignorais qu'il existait une parodie de 24. Ca m'intéresse bcp si c'est réussi. Je n'ai pas trouvé cet album sur les sites. Jamais lu [i]Djinn[/i], sans doute à cause d'un préjugé qui me fait me demander si cette série n'est pas surtout trop "décorative". Mais ce n'est peut-être pas fondé. Il faudrait que j'emprunte les premiers en bibliothèque pour me faire une idée.

[quote name='poseidon2' date='23 mars 2011 - 13:59' timestamp='1300885172' post='147202']Après il faut avoir un gentil libraire comme moi qui, si tu n'as pas aimé, te l'échange [/quote] Ah évidemment, c'est l'idéal. Mais ils doivent être rares, quand même, ces libraires là.

J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de cet album dans "Lectures" : "un album qui se déguste comme une délicieuse friandise. C'est drôle, impertinent, coloré, jouissif, sans vulgarité ni humour gras. Les personnages attirent tout de suite la sympathie. Les relations entre la craquante (et désinhibée) jeune Amandine tenant le sex-shop ambulant et le vieux maire (assez naïf) qui a les allures désuètes d'un certain maire de Champignac sont vraiment amusantes. Certaines scènes sont assez mémorables. Amandine appâtant le chaland sur la place du marché de ce petit village conservateur où se côtoient grenouilles de bénitier et vieux ronchons en criant dans un mégaphone "Envie de sexe ? Envie de petits plaisirs coquins ? Venez tous au sex-shop d'Amandine!" etc... Ou encore la jeune femme se matant chaque soir un film porno en leur attribuant des notes pour conseiller sa clientèle ("quelle conscience professionelle, Amandine !" se dit la donzelle). Excellent. Note : 4/5 [quote name='doll' date='24 mars 2011 - 09:56' timestamp='1300956986' post='147250'] moi perso ça commence à me gonfler toutes ces bds estampillées sexe/mais on est pas vraiment sexe hein/ mais on est adulte...aussi hein.... A angoulême y'en avait pas mal...et même 2 actrices pornos qui se lancent dans l'affaire de la bd... nan mais bref ça me gonfle là.[/quote] Je comprends mais je t'assure que [i]Magasin sexuel[/i] ne se situe pas dans ce genre de catégorie racoleuse (comme je l'ai dit plus haut). Même si, de mon côté, c'est la mode des sex-toys qui m'agace aujourd'hui. Mais dans cet album, ça passe bien. @Renardrouge : pas de rapport avec la nef, si ce n'est la fantaisie et les planches colorées.

[quote name='poseidon2' date='23 mars 2011 - 13:55' timestamp='1300884959' post='147201']Sinon je vais la mettre en news avec un titre "Immanquables" ca te dérange ?[/quote] Pas du tout. Sinon, c'est bien que tu ais pu les trouver en occase au format normal. Ton avis m'intéresse (j'allais dire ton "verdict"...brrr ). Les tomes 3 et 4 ont souvent reçu un accueil mitigé, pour deux raisons principalement : - un contenu fantastique trop marqué par rapport aux tomes 1 et 2 (perso, ça ne m'a pas dérangé) - une fin précipitée et bâclée (là, je ne peux qu'être d'accord tellement c'est flagrant) N'empêche que j'aime bien ces deux albums quand même. En revanche, les tomes 5 et 6 sont très bien. Maintenant, à toi de voir.

Apparement, tu n'es pas le seul. Tant pis. C'est ce qui s'appelle un coup pour rien.

[quote name='Keelyo' date='22 mars 2011 - 11:53' timestamp='1300791205' post='147168'] j'ai horreur de voir en magasin de superbes couvertures d'albums et d'être énormément déçu par la suite lorsque je les ouvres. Genre il y a eu un dessinateur pour la couverture puis un autre pour les planches.[/quote] Un cas hélas assez fréquent aujourd'hui, mais surtout dans les comics. Combien de superbes couvertures dissimulant des planches loin de les égaler, et parfois même d'une maladresse embarassante (je me souviens encore d'un album d'[i]Aliens[/i], à la couverture flamboyante mais aux planches franchement moches). C'est vraiment un procédé malhonnête et, finalement, peu payant car le lecteur n'est pas idiot au point de ne pas jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Qui n'achèterait qu'une couverture ? [quote]Côté scénario, ben en général c'est une fois chez moi que je me rend compte si ça tiens le coup ou pas [/quote] Hé oui et si ce n'est pas le cas, c'est trop tard.

Pas faux pour ce qui est des albums qui ont suivi [i]L'affaire belge[/i]. Mais les autres ont toujours réussi à me plaire pour l'une ou l'autre raison. Je suppose aussi que Sokal s'y implique moins qu'avant.

Pour moi, ce sont les meilleurs. Jusqu'à [i]Julius et Roméa[/i]. Après, c'est plus inégal. Mais la disparition d'Esra survient bien plus tard, aux alentours du T.20 [i]Mercenaires[/i] ou le T.21, [i]Le cousin Lindford[/i], que je n'ai pas lus.

C'est devenu très routinier, hélas. Le canevas est toujours un peu le même, les personnages n'évoluent plus. Je me suis arrêté au T.23, [i]Qui est Renard Bleu ?[/i]. Je suis même étonné qu'Hermann s'installe aussi confortablement dans une routine. Mais il y a une question que je me pose depuis un bout de temps : qu'est devenue Esra ? J'ai dû louper un épisode. Quand j'ai repris (momentanément) la série, Jeremiah et Kurdy voyageaient à moto. Enfin, le T.28 me dit "qu'elle va très bien" (tant mieux). Mais cela ne me dit pas pourquoi et dans quels circonstances Kurdy s'en est séparé.

[quote name='alx23' date='21 mars 2011 - 12:30' timestamp='1300707009' post='147114'] Après le tome 5 de mémoire.[/quote] Merci. J'ai encore le temps avant d'y arriver. Sinon, [b]Le rêveur[/b] (Will Eisner) : l'histoire qui donne son titre au recueil est une évocation intéressante, instructive et un brin nostalgique des débuts d'Eisner dans la bande dessinée US à son époque pionnière (les années 30) qui a vu notamment apparaître les super-héros que tout le monde connaît. Et qui se lit comme une bonne histoire, avec des personnages pittoresques (auteurs en devenir, dont certains devenus célèbres comme Bob Kane, Jack Kirby mais aussi éditeurs et imprimeurs opportunistes) et une bonne dose d'humour. J'ai apprécié de suivre tout ce petit monde. La seconde histoire, "Crépuscule à Sunshine City" montre les aspects les moins reluisants de l'être humain, avec ce vieillard veuf et esseulé que sa charmante famille pousse à se retirer en Floride (le mouroir ensoleillé) tout en lorgant sur l'héritage qu'il laisserait en décédant. Mais la conclusion, jouissive, ne manque pas de piquant. Bel album, même si un peu anecdotique. Note : 3/5

[quote name='Keelyo' date='21 mars 2011 - 11:18' timestamp='1300702735' post='147107']j'ai trouvé le scénario un peu simple[/quote] Bah oui... les scénarios des Blacksad m'ont toujours laissé sur ma faim, contrairement au magnifique travail graphique de Guarnido. C'est quand même du polar hyper classique, sans grande surprise, tant par les persos que par l'intrigue. Je me souviens à l'époque n'avoir pas aimé le premier (que j'ai d'ailleurs lu rapidement dans un supermarché) : le détective façon Marlow, le grand manitou pourri responsable de la mort de la femme, la vengeance finale. Bof. J'ai un peu mieux accroché au suivant, le seul Blacksad que je possède d'ailleurs. Mais tout ça est trop calqué sur les romans de Chandler, Hammett, qui sont devenu trop caricaturaux avec le temps. Pourtant j'adore l'ambiance des années 40/ 50 mais il aurait fallu des histoires plus originales et/ou plus tortueuses. Et dans le genre polar animalier, je préfère de loin la causticité "façon Michel Audiard" de [i]Canardo[/i]. Bref, c'est surtout graphiquement que cette série m'a frappé, ainsi que les beaux objets du merchandising qui donnent toujours très bien. Sans oublier mon propre avatar

Welcome, Keelyo. Tu as raison de privilégier le scénario. Certains auteurs feraient bien de bétonner davantage les leurs, d'ailleurs. Il représente pour moi au moins 70 % de l'intérêt que je prends à un album, même si paradoxalement l'amateur de BD sera toujours attiré d'emblée par l'aspect graphique. Dans ton propre travail, j'aime surtout les deux portraits à la gouache blanche sur papier noir. Les personnages ont de la gueule et j'aime le clair-obscur en général. Et j'aime beaucoup pécher. Je les apprécie presque tous, sauf l'avarice qui est un péché trop mesquin et la gourmandise car je n'aime pas avoir l'estomac barbouillé. [quote name='Mithrandir' date='21 mars 2011 - 21:29' timestamp='1300739346' post='147145'] quels genres de bd t'intéressent ? [/quote] Ach ! Ya, quels chenres ? Nous afons les moyens de fou vaire barler !

[center][url=http://www.bdfugue.com/fog-integrale-t-1?ref=44][img]http://i66.servimg.com/u/f66/11/76/52/63/20110111.jpg[/img][/url] [/center] Petit retour sur une série pour moi "immanquable" dont je vous livre ici une présentation et mon avis, en attendant d'avoir le vôtre (et votre vote). So... Malgré un contexte souvent emprunté dans la bande dessinée franco-belge et le roman de genre (le Londres victorien fuligineux de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur) et des enquêtes qui reprennent aussi le cocktail bien connu qui navigue entre le policier, le fantastique et l'aventure mystérieuse, [i]Fog[/i] est de mon point de vue une série remarquable au titre générique très évocateur que je conseille à tous les amateurs de la [i]british touch[/i]. J'irais même jusqu'à dire qu'elle est devenue pour moi une référence incontournable et une de celles qui restitue le mieux l'ambiance victorienne. Premier point qui joue en sa faveur : des scénarii de bonne qualité, aux multiples pistes et rebondissements, et qui tirent parfaitement parti de la topographie londonienne du XIXiè siècle. Seiter a la bonne idée d'étaler chacune de ses histoires en deux albums en proposant une intrigue suffisament consistante sans s'éterniser pour autant sur un grand nombre de tomes qui, souvent dans d'autres séries, en dilue le contenu et oblige le lecteur à attendre plusieurs années pour avoir le fin mot de l'histoire. Seiter possède en outre un sens de la construction rigoureux. De plus, ses histoires connaissent parfois des changements de direction qui enrichisse l'histoire tout en la rendant moins prévisible (voir à ce sujet le passage entre le tome 1 et le 2 ). Enfin, chaque ditpyque explore et puise son inspiration sur un aspect à chaque fois différent de la société de l'époque : l'archéologie et les clivages de classes sociales dans les tome 1 et 2, le spiritisme et la démonologie dans les tome 3 et 4, l'aventure à la Jules Verne (dans la lignée de [i]Robur le Conquérant[/i]) dans les tome 5 et 6, le monde de la pègre et la corruption des politiciens dans les tome 7 et 8. En attendant la suite, qui se fait d'ailleurs attendre. Quant aux personnages, ils sont à la fois le pur produit de leur époque et de leurs classes sociales respectives mais manifestent (principalement les deux héros) une certaine modernité, une ouverture d'esprit qui les placent légèrement au-dessus des contraintes et des préjugés de leur temps. Ainsi, si Mary Launceton a toute l'apparence d'une lady parfaitement à l'aise avec les mondanités de rigeur, son caractère est empli d'une indépendance, d'une causticité, d'une liberté d'expression, voir d'une ironie tout à fait rafraîchissante dans le contexte étriqué où elle se trouve souvent obligée d'évoluer. Passionnée d'archéologie, elle semble toujours davantage intéressée par l'exhumation d'une momie celte que par le babillage stérile des salons. Et si Ruppert Graves a tout du gentleman qui connaît le code de conduite victorien sur le bout des gants, il se révèle tout autant un journaliste d'investigation qui ne dédaigne pas fréquenter les quartiers populaires de Londres qui auraient même nettement sa préférence par rapport aux lieux privilégiés de la gentry. Ces deux-là forme donc un duo atypique et subtilement anticonformiste, plein de charme, d'élégance et de lucidité. Quant au commissaire Molton, troisième personnage récurrent de la série, c'est un homme avisé, méthodique et efficace. En bref, ce que Scotland Yard fait de mieux en matière d'enquêteur professionnel, malgré les réserves que pourrait sans doute émettre un certain... Holmes. Le dessin de Bonin peut surprendre un peu (surtout dans les premiers tomes) par son style constitué de traits anguleux qu'il faut pouvoir apprécier, ainsi que par un encrage parfois déconcertant. Personnellement, il m'a fallu un peu de temps pour m'y accoutumer, surtout pour le premier dyptique, mais j'ai connu bien plus étrange dans le même genre (Bézian et Cossu, par exemple). On peut constater une évolution qui devient évidente avec le tome 5, [i]La mémoire volée[/i]. Le trait gagne en souplesse et en netteté. Bonin utilise parfois des arabesques (pour les chevelures de certains personnages ou des fumées s'échappant des cheminées) aux lignes brisées d'un effet original. On pourra également mettre à l'actif du dessinateur un bon sens du cadrage. Voilà en tout cas une série qui m'a fait une belle impression dès le départ et dont la réussite tient autant à de bons scénarii grâce au savoir-faire de Seiter en matière de construction et au refus constant de la facilité que sur un graphisme un peu particulier mais qui restitue magnifiquement l'atmosphère de cette Angleterre victorienne pourtant tant de fois visitée par tant de bédéastes et auprès desquels Bonin et Seiter figurent, à mes yeux, en bonne place. Cette série n'en est pas pour autant exempt de défauts répérés de-ci de là (notamment une fin de tome 4 bâclée) mais comme ma présentation est déjà longue, je me réserve les quelques petites critiques pour un post ultérieur, notamment en écho/réactions aux vôtres. Car je serais ravi d'avoir l'opinion de ceux qui l'ont lue. Et ravi de la faire découvrir, peut-être, à ceux qui ne l'ont pas encore essayée. Merci d'avance. A noter que Casterman a édité une intégrale en deux volumes mais dans un format plus petit. Eut égard au travail graphique de Bonin et à la grande quantité de textes qui émaillent parfois certaines planches, je ne peux que conseiller le format original pour une meilleure lisibilité.

[quote name='Mithrandir' date='19 mars 2011 - 22:12' timestamp='1300569174' post='147065'] Imaginez le client qui se pointe en librairie avec son accent pourri en anglais pour demander ce bouquin ? (pour un peu que le vendeur soit aussi bon que lui en anglais ça augure d'une conversation exceptionnelle !)[/quote] J'imagine, oui. Un client du genre Nelson Monfort

[quote name='Mithrandir' date='20 mars 2011 - 15:48' timestamp='1300632512' post='147080'] Invasion j'ai pas trop envie de me lancer dans cette série, d'après ce que j'ai pu en lire sur des sites star wars, ça s'intègre quand même pas hyper bien dans la continuité et dans la série de romans du Nouvel ordre Jedi qui raconte justement la guerre d'invasion des Vongs...[/quote] C'est vrai, la série se fait plutôt descendre sur ces sites. Mais ceux-ci comptent surtout des puristes de SW, qui lisent presque tout ce qui sort dans le genre et sont très chatouilleux sur les détails, la continuité, etc... Moi, je n'ai jamais lu les romans NOJ, je ne suis pas un fan, ni un puriste (juste un amateur plus ou moins éclairé). Donc, je lis ces comics sans a priori et sans me prendre la tête avec tout ça. Mais je comprends que cela puisse gêner ceux qui ont lu les romans. [quote]Legacy c'est vraiement pas mal, même si ça se traine un peu dans la longueur après l'arc Vector[/quote] Tu fais bien d'en parler. Comme je ne suis qu'au début (et que j'ai déjà lu les Vector 1 et 2), j'aimerais bien savoir à quel moment s'intercale le Vector 3 dans la série.

Je n'avais pas percuté tout de suite que [i]True Grit[/i] était en fait un remake de [i]100 dollars pour un shérif[/i], avec John Wayne. Et tous deux des adaptations d'un roman très connu aux USA. En tout cas, je suis preneur (quand il sortira en DVD). J'adore les films des frères Coen et Jeff Bridges est un acteur qui a trouvé une sorte de second souffle au cinéma. Après sa période plus "glamour" de [i]Suzie et les Bakers Boys[/i] ou [i]Tucker[/i], je le trouve aujourd'hui épatant dans ses films les plus "récents" : [i]The Big Lebowski[/i] bien sûr (un de mes films-cultes ) mais aussi dans le même genre [i]Les chèvres du Pentagone[/i] ou, dans un registre plus sérieux, [i]Crazy Heart[/i]. En plus, il a une de ses gueules aujourd'hui, avec la barbe, les rides, etc... Il me fait penser à Kris Kristofferson. D'ailleurs, dans [i]Crazy Heart[/i], il incarne justement un chanteur de country.

Ah la Bit-Lit ! J'ai connu une lectrice (public cible) mordue (c'est le cas de le dire) de ce courant à succès où se côtoient jeunes femmes garagistes tatouées louve-garous karatékas (ça fait bcp pour une seule femme ) et vampires-démons-succubes-faes-ninjas. Je prenais un malin plaisir à déconner quand elle me racontait ces romans, tellement ça paraissait extravagant. Aujourd'hui, moi qui adore [i]Freak's squeele[/i] (qui a un côté Bit-Lit), je lui présente toutes mes excuses d'avoir cédé à cette dérision facile qu'elle prenait avec une bonhommie qui est toute à son honneur. [quote name='Snoopy' date='18 mars 2011 - 11:11' timestamp='1300443111' post='147003'] Ma femme lit les romans et c'est pas mal qu'elle m'a dit mais j'ai jamais lu...[/quote] Mince, Snoopy. A voir ton avatar, j'ai toujours cru que tu étais une femme.

J'aurais envie de dire, à la lecture de l'album, que ceux qui ne voient aucun intérêt à cette nouvelle série SW jete un oeil sur ce tome 2, manifestement meilleur que le premier. Rythme soutenu tout du long, histoire sur deux arcs narratifs d'égal intérêt (la mission de sauvetage mouvementée sur Dibrook et les événements plus sournois sur Artorias), quelques révélations étonnantes (même si on peut se poser des questions sur la plausibilité de l'une d'elle, concernant la mère de Fynn) et l'ajout d'un mystérieux personnage de voyant rencontré par le héros donnent le sentiment que cette nouvelle série est bien sur ses rails. 3/5

[quote name='alx23' date='19 mars 2011 - 08:30' timestamp='1300519809' post='147036'] J'ai mieux noté que toi le star wars invasion 2 :[/quote] Bah...en fait, j'ai hésité entre trois ou quatre étoiles. Je crois que c'est la comparaison avec [i]Legacy T.1[/i], lu juste après (et dont le contexte est assez intéressant comme je l'ai dit) qui m'a finalement incité à ne mettre que 3/5 à Invasion 2 (un peu plus classique dans ses évènements). Je n'avais pas remarqué ton post sur l'album, sinon j'y aurais mis mon commentaire plutôt qu'ici. Encore que je peux toujours le faire, même si ça fait doublon... Allez, je le mets : http://www.1001bd.com/forums_BD/topic/13607-star-wars-invasion-2/ Comme on est apparemment les deux seuls du forum à suivre cette série, il faut se soutenir

Ben oui, depuis le film, le roman porte le titre de Blade Runner (il n'est apparu sous son titre original que dans une ou deux collections SF des années 70, dont Lattès Titres SF). Mais je ne vois pas en quoi le titre original en anglais aurait plus d'impact que la traduction française. D'autant qu'il est de toute façon spécifié sur la couverture "le roman qui a inspiré Blade Runner" (précaution nécessaire, d'ailleurs, car bcp de gens ignorent probablement le titre donné à l'époque). Alors, il me semble que l'on pouvait très bien avoir "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" en titre, avec la même précision "le roman qui a inspiré Blade Runner".

Je ne savais pas qu'il était sorti. Mon libraire ne l'avait pas encore en rayon. Malgré les quelques réserves que j'avais faites, je ne pourrai pas m'empêcher de l'acheter. J'aime beaucoup le roman, que je n'ai jamais eu le temps de relire. Comme la BD est apparemment très fidèle au bouquin, ce sera l'occasion d'y replonger. [quote name='alx23' date='13 mars 2011 - 13:15' timestamp='1300018518' post='146773'] Ce qui frappe vraiment, c'est la différence de traitement de l'image entre le film et cette mise en image. Ici pas de néon de toutes les couleurs et une histoire, comme l'original, plus axée sur les relations entre les derniers hommes étant restés sur terre. En effet dans ce premier tome il n'y a que très peu de poursuite d'Android. Juste une mise en place des personnages et de l'ambiance de ce monde en perdition...[/quote] Ce que tu dis ne m'étonne pas. Il y a toujours très peu d'action dans les romans de Dick et beaucoup plus de psychologie. Il en fait même parfois un peu trop dans l'analyse introspective. Et ses personnages sont souvent assez passifs ; ils subissent les évènements davantage qu'ils n'agissent dessus. Mais le film de Ridley Scott lui-même, lent, mélancolique, fataliste, respectait ce principe et Deckard/Ford était un personnage fort malmené et dépassé. Ce qui le rendait intéressant. Voilà pourquoi les autres sois-disant "adaptations" ciné (Total Recall, Minority Report, Planète hurlante, etc...) sont des trahisons car les gros productions US préfèrent montrer des personnages de battants (dont Tom Cruise est la figure emblématique), en contradiction totale avec les livres de Dick. C'est étrange que la maison d'édition ait gardé le titre en anglais, qui est parfaitement traduisible tel quel. Mais c'est vrai qu'il sonne sans doute mieux en anglais. Un des plus beaux titres de l'histoire de la SF, par ailleurs.

[b]Nanja Manja T.1[/b] : jolie découverte d'un nouveau manga qui sort des sentiers battus. J'aime ces histoires où la réalité quotidienne (ici celle d'un petit village sympathique) est contaminée par de petits phénomènes surnaturels qui avancent à pas de loup. Réalisme magique, animisme à la Miyasaki, lilluputiens déguisés en grenouilles pour passer inaperçus auprès des habitants du bourg qui, de leur côté, constituent une belle galerie de personnages attachants (un jeune orphelin, un policier bonhomme, une bande de papys remuants, etc.... Pas de violence, pas de sang, pas de combats à la limite parfois de la lisibilité, pas de démons et cie. Plutôt une sorte de conte de fée bucolique, sans mièvrerie. Pour ceux qui connaissent, je placerais ce manga avec [i]Le monde de Mizaki[/i], de même qualité. Prometteur... Note : 4/5 [b]Pluto T.6[/b] : j'ai l'impression que cette série devient de plus en plus mélancolique. La qualité demeure mais j'ai hâte de lire la fin (plus que deux tomes) car je commence à ressentir de la lassitude. Peut-être à cause du ton général de cette série, fataliste, avec des personnages peu expressifs englués dans une intrigue qui laisse peu de place à l'espoir. Si Pluto avait compté une quinzaine de tomes, je crois que je l'aurais abandonnée, malgré ses qualités. Note : 4/5