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  1. Oui et j’ai peu d’exemple en tête de héros aussi fondamentalement noble droit et juste et qui prenne autant de mauvaises décisions dramatiques. Ce qui m’avait d’ailleurs laissé perplexe à ma première lecture du tome 3, je n’y trouvais pas le souffle héroïque habituel. Mais une fois relu on se rend compte qu’Horacio d’Alba n’est pas Thorgal mais tire toute son essence du héros dramatique. On est très loin du parfait salopard mais son impact sur l’Histoire est pourtant par contraste terriblement accablant à la fin. A noter que je pense refaire une chronique Bdtheque sur une des séries de Nury que je viens de relire, j’hésite encore entre Tyler Cross et Katanga...
  2. <IMG SRC="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782344000632_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Horacio d'Alba Scénario : Jérôme Le Gris Dessin : Nicolas Siner Couleur : Nicolas Siner Genre : Aventure / Historique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : XVIe siècle. Quelque part en Italie du nord, une société nouvelle a vu le jour : une « République » fondée sur les principes et les croyances de la Rome antique. Après plus d'un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles mais au Sénat, et l'ordre est maintenu à travers deux écoles de duellistes experts. Horacio d'Alba est le plus célèbre d'entre eux : découvrez sa légende. Je viens de me plonger dans la relecture d'Horacio d'Alba. Puis j'ai jeté un oeil aux chroniques que j'avais pu en faire à l'époque, puis à celles qu'Alx en a fait lors de la réédition. A l'époque, j'avais osé comparer l'attente que j'avais pu ressentir pour le tome 2 d'Horacio d'Alba à celle que je ressentais pour le dernier tome de Long John Silver. Histoire de vous situer les espoirs que j'avais sur cette série. Dans ma mémoire le tome 3 m'avait laissé un vrai goût amer par sa dramaturgie et le destin de ces héros et de cette histoire. Il faut dire que je m'y étais attaché. J'avais donc ressenti une pointe de déception. J'ai eu le temps de la digérer. Et finalement, confiné, j'ai enfin eu l'occasion de relire les 3 tomes d'un coup. Et franchement je me suis trompé. Non pas sur la qualité de cette trilogie, que j'ai trouvé une nouvelle fois magistrale. Mais sur ce dernier tome, qui la complète juste parfaitement. Imaginez un héros magnifique. Vaillant. Fidèle. Séducteur mais honnête. Droit dans ses bottes et pleins de principes. Et imaginez ensuite que ce héros magnifique se trompe du début à la fin. Oui Horacio d'Alba est bien une tragédie. Et les dessins de Nicolas Sinner sont là pour nous la sublimer. Si vous n'en avez jamais eu l'occasion, plongez vous dans cette trilogie superbement aboutie. Vous ne le regretterez pas. C'est Shakespearien tellement tout y est : loyauté, principes, famille, relations père/fils, histoires d'amour, leçons d'histoire. Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. Comparaison n'est pas raison, mais je le signe, ça valait bien un Long John Cette BD devrait être un classique au même titre. Note : The_PoP, enchanté
  3. <center><table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782203332010_1_75.JPG"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoNBBroche02.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche03.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche04.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche05.jpg"></td> </tr> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb06.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb07.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb08.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoMaltese9_14022008_232801.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche10.jpg"></td> </tr> </table> </center> <br/> <b>Série:</b> Corto Maltese<br/> <b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Genre:</b> Corto Maltese<br/> <b>Editeur:</b> Casterman<br/> <br/> Acheter Corto Maltese sur BDFugue <br/> <b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/> <br/> Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/> <br/> Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/> Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/> <br/> Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/> <br/> La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/> <br/> D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/> <br/> © <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i> <br/> <br/> <b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/> 1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/> 2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/> 3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/> 4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/> 5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/> 6 Les Celtiques 04/1980 <br/> 7 Fable de Venise 01/1981 <br/> 8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/> 9 Tango 09/1987 <br/> 10 Mû 10/1992<br/> <br/> Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/> <br/> N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/> Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/> <br/> Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/> <br/> Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/> <br/> Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/> <br/> Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/> <br/> Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/> <br/> Pos², aux coté de Corto et pour longtemps. <br/> <br/> Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />
  4. [center][url=https://www.bdfugue.com/dc-deluxe-batman-arkham-asylum?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365773386_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center] [b]Incontournable [/b]: Batman– L’asile d'Arkham [b]Scénario [/b]: Grant Morrison [b]Dessin [/b]: Dave McKean [b]Genre [/b]: Comics [b]Edition [/b]: Urban comics [url=https://www.bdfugue.com/dc-deluxe-batman-arkham-asylum?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url] [b]Résumé [/b]: [i] Les patients de l'asile d'Arkham se sont échappés de leurs cellules et tiennent le personnel de l'institut en otages. Leur unique requête en échange de la libération des prisonniers: que Batman pénètre dans l'asile et endure leur enfer quotidien. Persuadés que la place d'un homme habillé en chauve-souris est obligatoirement avec eux, les patients réservent à leur hôte une expérience qui le marquera longtemps. (contient Batman: Arkham Asylum: A Serious House on Serious EarthThe 15th Anniversary Edition).[/i] Je me souviens avoir lu le très bon "Terreurs noires", un album particulièrement sombre édité chez Soleil, mettant en scène une fois n'est pas coutume la chauve-souris et le Kryptonnien. La lecture finie, un premier constat en est ressorti : pourquoi doit-on se cantonner systématiquement à traiter ces super-héros toujours de manière aussi "propre"? Pourquoi ne pas allez plus loin, comme dans l'œuvre précédemment citée, en proposant une interprétation plus proche du tempérament de personnages quelque fois torturés à l'image de notre milliardaire ailé. Une version plus "adulte", quitte à prendre des risques le temps d'une édition. Un vide à mon sens. Suivant cette optique, "l'asile d'Arkham" a répondu à toutes mes attentes. Résumer l'histoire en elle-même, ne serait pas vraiment judicieux. Car la trame n'étant pas des plus riches, elle tiendrait en quelques lignes. L'idée de départ est intéressante, mais surtout cet album souhaite nous montrer autre chose que de simples rebondissements. L'univers sombre de Batman, jouant souvent sur sa personnalité et celles de ces ennemis, est propice à basculer totalement vers le coté obscure. Et l'asile d'Amadeus Arkham, coupé de la ville de Gotham, est l'endroit idéal pour mettre à l'honneur ces adversaires de toujours et laisser ainsi libre court à la liberté graphique d'un auteur tel que McKean. A peine quelques pages parcourues et l'on se sent happer dans cette prison à l'issue incertaine. Seule la présence de Bruce est l'élément référant à notre monde rassurant car structuré par nos soins. La folie a trouvé toute son expression grâce à un visuel détonant. Le joker, notre guide le temps de cette excursion, illustre très bien le style adopté. Un lettrage en deux teintes exprimant une voix raillée, un visage dont les traits se perdent régulièrement comme pour mieux se fondre dans le décor. L'absence de bordures, les gouttières discrètes, McKean prend ses aises pour nous en mettre plein la vue. Avec un habile mélange de texture, de peinture, de crayonné et une pointe de réalisme, le graphisme est explosif et la mise en planche pleine de force. Le climat est sombre, inquiétant, menaçant, oppressant, de quoi mettre à l'étroit un être hors du commun qui ne serait certainement rien sans les pensionnaires de l'établissement d'Arkham. Aussi fous soient-ils. Critique par Goffer [b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img]
  5. <IMG SRC="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782847893649_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> <b> Stray toasters</b> <b>Scénario :</b> Bill Sienkiewicz <b>Dessinateur :</b> Bill Sienkiewicz <b>Edition :</b> Delcourt <b>Date de parution :</b> janvier 2005 <b>Résumé de l'histoire :</b> Le psychologue Egon Rustemagik est spécialisé dans les affaires criminelles, il enquête sur deux affaires de meurtres compliquée, des femmes assassinées et des enfants étrangement mutilés. Egon a du mal à se concentrer sur ces affaires depuis qu'il est sorti de l'Hospital où sa compagne l'avait interné, pour alcoolisme et violence. Le scénario nous décrit une enquête policière difficile et bien particulière, avec une bonne part de fantastique. On suit les vacances d'un démon sur terre, on rencontre des personnages atteint de différents symptômes de folie et le héros souffre d'alcoolisme et n'hésite pas à tirer sur ces hallucinations. Il aura fallu attendre 15 ans avant de pouvoir lire la VF, de ce titre complètement déjanté. Bill Sienkiewicz dessine tous les styles graphiques imaginables, de sorte que l'on est la vision des personnages durant tout l'album ainsi on passe par des dessins Noir et blanc, à de la couleur, de la peinture, du collage et même quelques croquis de bases, tous en gardant une parfaite harmonie. Stray toasters est un véritable ovni du monde du comics US, cet album culte est a possédé absolument, Bill Sienkiewicz nous emmène au bord de la folie avec tous ces personnages hallucinés et sa parfaite maitrise des différents styles de dessins. La lecture de stray toasters ne laisse pas indifférent, perturbe au début par cette surenchère de dessins et de couleurs. Bill Sienkiewicz est au sommet de son art et repousse les limites des codes de la BD. Note : Alx23 en pleine folie. Bill Sienkiewicz est l'auteur de Jimi Hendrix (chez Delcourt), Elektra (avec Franck Miller, chez Delcourt), Dardevil (avec Franck Miller, chez Delcourt), Matrix le comics (panini comics), Sandman....
  6. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  7. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  8. [center][url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-01?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782413005056_1_75_1.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-02?ref=44"]<img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782413005063_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center] [b]Série[/b]: Histoire des 3 Adolf [b]Scénariste [/b]: Osamu Tezuka [b]Dessinateur [/b]: Osamu Tezuka [b]Genre [/b]: Polar Historique [b]Editeur [/b]: Tonkam [url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-01?ref=44"]Acheter le t1 sur BDFugue[/url] [url="https://www.bdfugue.com/l-histoire-des-3-adolf-edition-90-ans-02?ref=44"]Acheter le t2 sur BDFugue[/url] [b]Résumé [/b]: [i]"Soheï Togué, journaliste sportif couvre les J.O. de Berlin en 1936 quand il découvre que son jeune frère, étudiant à Berlin, a été enlevé par la police spéciale et tué. Ce dernier avait mis la main sur la fiche d’état civil d’Adolf Hitler, un document prouvant que ce dernier avait une généalogie inattendue. À la recherche des meurtriers de son frère, Soheï croisera le chemin de deux enfants allemands se prénommant Adolf. Meilleurs amis du monde, il deviendront malgré eux des ennemis mortels !"[/i] L'atout majeur de cette série est cette faculté à mêler Histoire et fiction. Cela peut paraitre simple, mais lorsque cela est habilement mené, le sentiment d'avoir passé un très bon moment en refermant le dernier volume est réel. Démarrant avec le début de la seconde guerre mondiale, le rythme est tout trouvé avec la destinée des 3 Adolf, l'un est mi-allemand mi-japonais, le second est juif mais japonais et le troisième sera ni plus ni moins que le führer. A travers ces 4 tomes, c'est plusieurs facettes de la guerre qui sont retranscrites. La principale étant de jouer sur les protagonistes et leurs convictions religieuses et patriotiques. A vrai dire, si les indications historiques ne manquent pas, il ne faut pas aborder la série comme un récit documentaire des plus détaillés, mais plutôt comme d'un bond dans le temps, tel un témoin face à des personnes dépassées, subissant les événements. C'est pour nous, entre autre, la découverte d'un mode de vie, d'une époque qui a connu le grand tremblement de terre et les confrontations pleines d'idéologie avec la Chine. Les férus d'Histoire resteront certainement un peu sur leur faim ; car rentrer dans les détails de contextes géopolitiques et sociaux seraient trop longs et complexes à décrire dans un manga. Et pis, il y a toujours des gros et beaux bouquins pour ca. La guerre et ses dommages n'en restent pas moins longuement évoqués par le biais de personnages charismatiques. Du nazi revanchard, au père juif engagé à la Yakuza rangée, ils évoluent tous au même rythme que la guerre progresse. Regard parfois intéressant, même s'il tend à rester neutre : celui d'un auteur japonais sur ces évènements, peu courant pour nous occidentaux. Par ailleurs, dans cette période charnière où le drame est omniprésent, la gente féminine a aussi ses représentantes. L'idée pourrait sembler un tantinet sentimental - ca l'est -, mais elle permet d'apporter son lot de romance et de dédramatiser, du moins d'entrecouper certains moments forts. A travers Adolf Kaufmann (germano-japonais) ou encore le journaliste Soheï Togué, Tesuka use de la personnalité de chacun d'eux (respectueusement influencé et imperturbable) pour les placer dans des situations délicates mais représentatives de ce conflit. Chasse à l'homme entre Allemagne et Japon, espionnage, manipulation, humiliation, torture, tout y passe ou presque sans tomber pour autant dans une lecture difficile à digérer, style graphique aidant. La série datant du début des années 80, le dessin de Tesuka possède un style quasi-simpliste avec ces rondeurs et une touche de naïveté dans certaines expressions. On y note même des touches d’humour qui viennent décontracter l’atmosphère qui peut s’avérer tendu à tout instant. Il n’en reste pas moins réaliste, les décors étant souvent détaillés et les proportions mesurées, le tout dans une ambiance "old-school". La maitrise de la mise en planche est évidente, sachant jouer sur la mise en scène et les cadrages toujours dynamiques et justes, certes loin des effets graphiques actuels mais toujours prenant. Un mélange des genres réussi entre le style de dessin et le sujet, associé à une narration efficace. On sera d'ailleurs surpris par le contexte tout aussi fort de sens, dans lequel l'histoire vient prendre sa conclusion. Même si l'accroche peut mettre un peu de temps à venir, surtout persévérez et vous verrez que le manga ne se cantonne pas seulement à de gros biscotos ou de jeune demoiselle en mal d'amour. A savoir qu'il est sorti courant 2008 une réédition dite "De luxe" cartonnée. [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img] Sujet d'origine : http://www.1001bd.com/forums_BD/topic/12967-incontournable-1001bd-histoire-des-3-adolf/
  9. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  10. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355924514_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355924972_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355925481_1_75_1.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355925863_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782355926228_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Emma Scenario : Kaoru Mori Dessin :Kaoru Mori my 2 cents Le top du romantisme Edition : Ki-oon Acheter Emma sur BDfugue Résumé : En Angleterre à l'époque victorienne, Emma est femme de chambre pour une préceptrice à la retraite. Douce, calme et réservée, la domestique cache un passé douloureux. Lorsque le riche William Jones rend visite à son ancienne gouvernante, il remarque la jeune fille et, petit à petit, des liens profonds se tissent entre eux. De Hakim, prince débarqué des Indes, à Eleanor, demoiselle de bonne famille promise à William, Kaoru Mori dresse des portraits étonnamment réalistes, parfois au vitriol, de divers personnages de la société britannique de l'époque, et dépeint avec délicatesse, sans mièvrerie, une histoire d'amour qui défie les conventions. Trait fin et élégant, profusion des détails : la première série d'une auteure couronnée à Angoulême pour Bride Stories. C'est marrant comme en refermant ce dernier tome d'Emma je me suis fait la réflexion suivante : C'est fou comme le smartphone et l’instantanéité de la vie actuelle à tuer la romance. Oui oui je dis bien tuer. Maintenant on attend tout de suite. Une réponse à une notification tinder dans l'instant, un rendez-vous des plus rapides, coucher le plus rapidement possible.... le romantisme est en berne et la romance elle-même a disparu. Par romance je vous parle d'histoire d'amour qui prend son temps. Une histoire ou les sentiments se construise petit à petit, ou les deux amoureux prennent le temps, ou les non-dits en disent autant que les longs discours.... Comme dirais les jeunes de nos jours : ça n'est que dans les films ce que tu racontes. C’est plus comme ça dans 'la vraie vie'. Et bien pour tous les romantiques en herbes, ceux qui ont espéré un jour rencontrer une princesse de dessins animés, qui aiment apprendre à connaitre les gens, qui aiment les petits gestes de tous les jours qui changent une relation, Emma est pour vous. Emma c'est la beauté de l'amour vraie. L'amour vraie qui déplace des montagnes sans forcément avoir à en faire des tonnes. Un amour superbement retranscrit par Kaoru Mori. Ce qu'il y a de plus à faire dans une histoire d'amour, c'est de réussir à retranscrire ces petits riens et petites émotions qui parlent d'elle même sans avoir à en rajouter des tonnes. Beaucoup de dessinateurs de s'y risquent même pas ou alors force le trait pour cacher la difficulté du trait juste. Et Kaoru Mori a un tel point que l'on se sent faire partie de cette famille. C'est tellement bien fait que ce manga a fait l'unanimité chez moi. Que ce soit ma femme (qui ne lit PAS de manga) ou ma fille de 11 ans ou moi, nous sommes tous fan d'Emma et relisons avec plaisir cette romance.... d'un autre temps A lire et à relire et à re-relire pour tous les romantiques et ceux qui se cachent de l’être. Ma Note:
  11. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772297_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772303_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772310_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : American Vampire Scenario : Stephen King / Scott Snyder Dessin : Rafael Albuquerque my 2 cents Le top Edition : Urban Comics Acheter American Vampire sur BDfugue Résumé :Amérique, fin du XIXe siècle. Le bandit Skinner Sweet est freiné dans sa tentative d'évasion par un vampire venu du d'Europe. Laissé pour mort, il revient à la vie et découvre qu'en plus d'être l'un d'entre eux, il est aussi la plus puissante, la plus rapide et la plus redoutable des créatures de la nuit. Plus d'un siècle plus tard, à Los Angeles, il contamine à son tour la jeune Pearl Jones afin d'en faire le second vampire d'une nouvelle espèce sur le continent, capable de marcher sous le soleil. Pour ne pas faire de jaloux dès le début, après une série de BD, voici un comic. Et pas n'importe quel comic, un comic résolument pour adulte qui me tient à cœur : American Vampire. Le principe de ce comic se résume bien par l'introduction de monsieur Stephen King lui-même : "Tais-toi, et suce !" Cette introduction représente vraiment le cœur de la série. Stephen King y décrit la dérive des vampires dans l’imaginaire commun. En effet suivant les modes d'Entretien avec un Vampire ou encore de Twilight, le vampire est devenu un personnage presque aimable ou sur lequel on s’apitoie. Mais un vampire (et ce n'est pas monsieur Carpenter qui nous dira le contraire ) c'est avant tout un monstre assoiffée de sang ! Et American Vampire, via un premier tome aux mains du maître Stephen King lui-même, nous remet dans le droit chemin en nous montrant des Vampire plus méchant que nature. Des vampires qui considère les humains comme de la nourriture et règnent sur le monde. Mais des vampires tellement sur de leurs forces qu'ils ne se méfient pas d'une nouvelle race de vampire. Vous l'aurez compris ici pas de chichis. Porté par les sublimes dessins de Rafael Albuquerque, ce premier cycle (formé par les 3 premiers tomes) est un incontournable du comic fantastique. Incontournable niveau dessin. Incontournable car c'est l'un des rares comic originaux de Stephen King. Incontournable par ses personnages et surtout notre Vampire American qu'est Skinner Sweet qui passe à travers les âges pour devenir le croquemitaine des vampire d’Amérique. Ma Note:
  12. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205061253_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205062663_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205063813_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205067798_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Ken Games Scenario : José Robledo Dessin : Marcial Toledano my 2 cents Le top Edition : Dargaud Acheter Ken games sur BDfugue Résumé :Pierre et T.J. sont amis depuis la fac. Pierre a du mal à joindre les deux bouts et passe son temps entre des petits boulots alimentaires, l'entraînement de boxe et la fac où il suit des études de mathématiques tant bien que mal. T.J., qui a une bonne situation au sein d'une banque, s'adonne de plus en plus à sa passion : le poker... Quant à Anne, sa copine, celle-ci enseigne et rêve d'écrire des romans pour enfants... Mais chacun dissimule une partie de sa vie inavouable dans un jeu de faux-semblants dangereux et déroutants. Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire ! Ce polar nerveux et audacieux met en avant un des personnages dans chaque album. Une révélation. Premier sujet de quarantaine vous présentant les séries phares de l'équipe de 1001Bd.com et qui devraient se retrouver dans toute bonne bédétheque. De quoi vous donner, on l'espère, envie de vous y replonger. Cette premier critique vous parlera de la série "grand publique" qui a montré à tous le talent qu'il y avait de l'autre coté des Pyrénées. Alors oui avant il y avait eu Blacksad et le premier tome de Jazz Maynard qui avait deja mis en avant le talent de nos amis espagnols. Mais Ken games ce fut autre chose. Ken Games c'était un dessin et mise en coloration sublime mais surtout un scénario de "grande ampleur" sur trois tomes. Une historie réfléchie à l'avance et intrinsèquement liée à ses trois personnages. Des noms de personnages aux albums faisant parler chacun des personnages en passant par les couvertures, rien n'avait été laissé au hasard pour mettre un coup de pieds dans le petit monde la BD européenne qui était dans une phase d'endormissement à coup d'enchainement de diptyque. Ken Games c'est frais, beau, dynamique et surtout très adulte. La preuve comme quoi il était bien possible de faire des bds au dessin et aux couleurs dynamique et grand pulique sans pour autant rester dans la BD pour jeune. Et surtout la preuve qu'il y a un publique pour cela. Un deboulé fracassant des nos deux auteurs espagnols dans le grand monde de la BD Francophone. BD Francophone qu'ils n'ont plus quitté pour nous livrer des hits à la pelle. Pour terminer je dirais même que, apres relecture, cette série à gagné en saveur. Meme le quatrieme tome "bonus" (le tome 0) s'en retrouve grandit. A relire !!! Ma Note:
  13. [quote name='The_PoP' timestamp='1544553814' post='182053']A mon sens le trou d'air a été trop long... et il y a trop de tomes dispensables ou de moindre qualité.[/quote] Fatalement avec ce genre de série au long cours. Je ne me souviens pas avoir lu une série de +- 30 tomes où la majorité des albums sont égaux en qualité. Ce serait un exploit quand même. Tiens... un sujet intéressant que j'ai envie de proposer : les séries longues qui valent l'investissement... ou pas. [size="2"][quote]Graphique notamment.[/size][size="2"][/quote][/size] A ce propos, est-ce que tu as lu le tome 21, La Faucheuse d'Ishtar ? Parce que j'ai vu sur BDthèque que pas moins de 6 (!) dessinateurs étaient crédités sur l'album. 6 dessinateurs sur 48 pages, ça présage le pire niveau cohérence graphique.
  14. Phileas

    Chimères T4

    Ouaip, c'est toujours frustrant ce genre d'arrêt brutal. On en a connu aussi dans la BD franco-belge, hélas ^^ Je reprocherais aussi au site manga-news de ne pas faire la différence entre "série terminée" et "série abandonnée" dans leurs fiches car j'ai été jeté un oeil. Voici ce qu'il mettent : [b]VF: 4 (Terminé) VO: 4 (Terminé)[/b] Et pas d'autres indications. Du coup, le lecteur intéressé pourrait croire que l'histoire se termine bien en 4 tomes. Au moins, sur BDthèque, ils indiquent bien la mention "série abandonnée" quand c'est le cas. Curieuse coïncidence : je suis en train de relire la série [i]Star Wars Invasion[/i] qui a aussi été abandonnée et ça me gonfle aussi car c'est une de mes séries SW préférées chez Delcourt (avec [i]Chevaliers de l'Ancienne République[/i] et [i]Dark Times[/i]) [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]
  15. Phileas

    Apostat

    Bon... s'ils le disent, ça doit être vrai. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] Mais c'est bizarre quand même quand on regarde sur deux sites (où les infos ne coïncident pas tout à fait d'ailleurs). Sur [b]BDGest[/b], il n'y a que 3 tomes de référencés (+ un Hors série) et tous ont pour date de parution 2012 (ce qui est déjà peu crédible) : [url="https://www.bedetheque.com/serie-36242-BD-Apostat.html"]https://www.bedetheq...BD-Apostat.html[/url] Sur [b]BDthèque [/b](à ne pas confondre avec Bédéthèque qui est... BDGest), il n'y a aussi que 3 tomes : les deux premiers datés de 2012 et le troisième de 2016. Pas d'autres tomes présents [url="http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=16094&action=3:"]http://www.bdtheque....16094&action=3:[/url] Je suppose que, sur les deux sites, la série n'a pas été mise à jour. Mais les dates restent étranges. Alors... si le tome 3 est effectivement sorti en 2012, il avait effectivement le temps nécessaire pour sortir 4 tomes supplémentaires jusqu'en 2018 (qui, du fait, sont passés complètement inaperçus). Avec la mention de 2016 sur BDthèque, ça paraît très improbable. Donc, BDthèque s'est trompé. Quoiqu'il en soit, je vais me renseigner à mon libraire car le sujet de cette série m'intéresse (faut voir la qualité graphique et scénaristique sur le long terme), notamment cette partie : [size="2"][quote name='ArnLeRouge' timestamp='1520864439' post='179567'][/size][i][size="3"]César malgré lui, Julien, empereur philosophe, stratège hors pair et administrateur avisé a tenté de briser la montée du Christianisme pour revenir à la culture hellénistico romaine. En vain...[/size][/i] [size="2"][/quote][/size] [size="2"]Voilà un homme selon mon coeur, si je peux dire. [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] [size="2"]Je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si le christianisme (religion que j'apprécie peu, on l'aura compris ^^) n'avait pas eu la portée fondamentale qu'il a eu en Occident.[/size] [size="2"]Ce serait d'ailleurs très intéressant qu'un auteur écrive une uchronie à ce sujet.[/size]
  16. Phileas

    Apostat

    Je connais la série de nom. Mais c'est étrange de mentionner une intégrale de 7 tomes alors que, à ma connaissance, le tome 3 est sorti en novembre 2016 (source : BDthèque) Comment l'auteur (qui est à la fois au dessin et au scénario) aurait pu sortir 4 autres albums alors qu'on est qu'en début 2018 ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img]
  17. euh... dites : ça vous parle une BD zarbi appelée [b]Le vol de la walkyrie [/b]? Perso, je ne connais pas mais les infos glanées sur BDthèque sont plutôt étranges. Un tome 1 (sorti en 2015) de 678 pages et au prix de... 395 € [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/blink.gif[/img] Je cite : [i]L'album a une forte pagination et un format classique (320mm*230mm et 678 pages) ;[/i] [i]L'encrage est un peu épais (voire très épais) ;[/i] [i]Chaque exemplaire contient une K7 audio grâce à laquelle on peut écouter le chant grégorien (avec impromptu à l'harmonica) illustré dans l'album.[/i] Et un tome 2 qui vient de sortir aux caractéristiques encore plus hors-normes : [i]Date de première édition (EO) : Novembre 2016 [/i] [i]- La pagination du tome 2 est très faible : [b]12 pages [/b];[/i] [i]- Cette faible pagination est compensée par le [b]format de l'objet : 1,28m sur 920mm. [/b][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/blink.gif[/img][size="2"]le résultat est qu'une page de l'album offre autant de cases que 16 pages d'un album classique, soit entre 175 et 200 cases. [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img] [/i] [i]- L'album est en noir et blanc, réalisé en couleurs directes. Pour ce faire, une pochette de marqueurs est fournie avec chaque exemplaire, le lecteur n'a plus qu'à colorier son album selon ses propres goûts.[/i] C'est quoi ce truc de ouf ? Par ailleurs, il y a une petite polémique sur le site car 9 avis donnant la note maximale ont été postés le même jour. Lien : [url="http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=16210&action=3"]http://www.bdtheque....=16210&action=3[/url]
  18. Cela dit, pour répondre à une remarque bien connue selon laquelle Corbeyran travaille sur trop de projets à la fois et expliquerait le côté bâclé de certains de ses scénarios (ce que sous-entendait mon libraire, bien sûr), voici une réponse intéressante sur sa méthode de travail qu'il avait donnée dans une interview pour BDthèque : [b][u]BDthèque[/u] : Tu es l'auteur de nombreuses séries aux univers très différents. Comment fais-tu pour jongler entre les séries et passer d'un univers à l'autre ? [/b] [b] [/b][u]Corbeyran[/u] : [i]En fait comme je ne sais pas jongler, je jongle d'une main avec une seule balle, après je repose la balle, j'en prends une autre et je jongle avec (rires). En fait il n'y a pas de jonglerie, il n'y a pas de truc, mais beaucoup d'assiduité, beaucoup d'heures de boulot dans la journée, mais toujours une chose après l'autre, un album après l'autre. J'essaye de préparer l'album avec le dessinateur – quand c'est possible, quand c'est souhaité ; il arrive que certains dessinateurs ne veulent pas y participer – puis je laisse reposer les informations, je laisse l'histoire arriver à maturation, et je termine par l'écriture du découpage. Cette dernière étape me prend à peu près un mois. [/i] [i] [/i][i]Un exemple récent : on s'est vu en juin avec Richard pour discuter du contenu du tome 12 du Chant des Stryges et j'ai rédigé le scénario en août. Ce temps de maturation varie, c'est parfois beaucoup plus long. Pour le Chant des Stryges c'est mûr depuis très longtemps, donc l'exécution est plus rapide. Il n'y a donc pas de jonglerie là-dedans, il y a une masse de travail à faire que tu gères avec un emploi du temps très strict et c'est juste une question d'organisation. Je suis quelqu'un d'extrêmement bien organisé, et je ne vais pas planter quelqu'un parce que je suis en train de jongler. Mais ce sont des qualités qui au fond n'intéressent personne. On me reproche volontiers d'en faire trop, mais personne ne s'intéresse vraiment au nombre d'heures que je passe dans mon bureau. J'ai un rythme de travail trépidant et j'aime ça. J'ai besoin de faire des trucs, de m'activer, de penser, de réfléchir, de lancer des projets. C'est certainement maladif, mais c'est comme ça que je fonctionne. [/i] Evidemment, sa production reste inégale mais, à la lumière de ce qu'il affirme, il n'est pas sûr que cela vienne du fait qu'il travaille sur trop de projets (d'autant qu'il précise bien qu'il ne jongle pas) ou sur le fait qu'il bâcle ou prend son temps selon l'oeuvre. Il faudrait peut-être y voir plutôt les fluctuations de l'inspiration. A l'inverse, il y a des scénaristes qui travaillent peu et qui ne sortent pas que des chef-d'oeuvres pour autant. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]
  19. Phileas

    Vos dernières lectures

    Encore quelques mots sur Bonin pour une petite anecdote curieuse (et je vous invite à me donner votre avis) : Ayant été faire un tour sur le site officiel de Cyril Bonin puis sur BDthèque, j'ai réalisé que les informations données sur l'époque à laquelle se situe [b]La Belle Image[/b] sont contradictoires. En fait, c'est même un sacré embrouillamini ! [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/mellow.gif[/img] Jugez plutôt : - Bonin sur son site affirme que le roman de Marcel Aymé date de 1941. Mais il précise également : "Par ailleurs, bien que le roman ait été écrit sous l'occupation, il n'y est jamais fait référence. J'ai donc transposé l'action quelques années plus tard, dans les années 50". - Hors, sur la fiche du site BDthèque, l'album est classé dans la catégorie "1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisses de la Seconde Guerre Mondiale". Perso, je pensais aussi qu'il s'agissait de la fin des années 30. Par ailleurs, dans l'album, le personnage (Raoul Cérusier) entre dans un cinéma qui passe le film avec Jean Gabin [i]Le Jour se lève[/i], dont la sortie date de... 1939, ce qui semblait pourtant bien corroborer cette période. - Enfin, petit détail tout aussi contradictoire : sur le dos de la couverture figure quatre femmes dont l'une porte une tenue typique des années... 20 ! A priori, je crois qu'on peut dire que l'auteur est le mieux à même de savoir à quelle période il a situé son histoire [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] [size="2"]Il s'agirait donc bien des années 50 (le début, probablement). La présence à l'affiche du film [i]Le Jour se lève[/i] (datant donc de 1939) pourrait s'expliquer par le fait qu'il s'agirait d'une ressortie. [/size] [size="2"]Reste quand même la présence anachronique de la femme au style années 20 de la quatrième de couverture mais c'est une autre histoire. [/size] [size="2"]J'ai soulevé le problème sur le forum du site. On m'a répondu que, dans l'incertitude, l'intitulé "1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisses de la Seconde Guerre Mondiale" serait probablement enlevé pour s'en tenir à une époque "indéfinie".[/size] [size="2"]Drôle d'histoire, tout de même. Car si le site s'est manifestement trompé, il reste quand même quelques incertitudes et incohérences.[/size]
  20. Murzo

    Les Anges Visiteurs

    [url="http://www.sandawe.com/fr/projets/eva"][img]http://www.sandawe.com/upload/projets/covers/couverture-tempo1_168x224.jpeg[/img][/url] En projet chez Sandawe depuis Novembre dernier, [url="http://www.sandawe.com/fr/projets/eva"]"Les anges visiteurs"[/url] est un projet d'album de science-fiction en deux tomes. Le premier, [url="http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=1379"]Eva[/url] est déjà financé à 54% et n'attend que votre aide pour enfin pouvoir atteindre les 75% nécessaires, qui garantiront sa parution. " En cherchant sa mère, une paléontologue de renom disparue lors de fouilles tenues secrètes, Anne, accompagnée de Xavier, s'enfonce dans la faille de San Andreas et découvre un vaisseau enchâssé dans la roche depuis des centaines de millions d'années. À son bord, une créature recouverte d'une étrange combinaison, similaire à celle que l'armée américaine a, elle aussi, découverte récemment. Qui sont ces êtres? Nos aïeux? Nos créateurs? Les anges de l'apocalypse? Ou tout cela à la fois?... " Avis de l'éditeur: Le pitch est magnifique: "Ils voulaient trouver le chaînon manquant, ils découvrent que la terre est un laboratoire laissé à l’abandon. Ils recherchaient le passé, ils contemplent le futur." La grande "pro de l'écriture qu'est Thilde Barboni sait comment accrocher son lecteur. Elle sait aussi comment le garder en haleine : après un démarrage en douceur, son récit monte en puissance grâce à une succession de rebondissements surprenants et trois narrations parallèles qui vont se rejoindre dans un coup de théâtre final... Final? Pas vraiment. Car, comme les bons feuilletonistes, elle nous garde encore le meilleur pour la suite. Emmanuel Murzeau illustre ce récit de science-fiction avec élégance dans un style graphique qui accentue l'étrangeté des situations, et y ajoute encore une touche fantastique grâce à une mise en couleurs audacieuse. Le cocktail entre les talents de ces deux personnalités fortes — qui se sont rencontrées via Sandawe — est étonnant. Et réussi.
  21. Phileas

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    [b]Ontophage T.1[/b] Pas mal. Ambiance classique XIXiè très bien rendue par le dessinateur notamment par de grandes casses et même une double planche bien détaillée. Assez immersif, sombre et mystérieux. Côté scénario, c'est assez prometteur mais aussi très vague : on ne comprend encore rien dans ce tome 1 sur la nature des événements surnaturels. Faudra voir la suite. Je reste prudent pour l'instant. 3,5/5 [b]Chambres noires T.1[/b] Une excellente entrée en matière pour ce tryptique que je ne connaissais pas et que j'ai voulu essayer car il figurait dans Les Meilleures Trilogies sur le site BDthèque. Le dessin est particulier mais le scénario commence très bien et donne déjà une bonne idée du ton de l'ensemble et de l'histoire, à la fois cocasse et sombre. Les membres de la famille Pénouquet forme une galerie de personnages originaux et attachants. Du coup, je suis pour le moment plus réceptif à celui-ci (pour l'intrigue et le ton général) qu'Ontophage. 4/5
  22. [quote name='ArnLeRouge' timestamp='1371730420' post='164169']Par contre, les portes, j'aurais pris les portes pleines en dessous, et vitrées au dessus, ça permet de cacher des vieilles bd abimées, par exemple...[/quote] Avoue que ce serait plutôt pour cacher tous tes albums de Manara, Alex Varenne, Crepax, Pichard, Gambedotti, Mazotti, Bacieleri, Baldazzini, Frollo, Nutti, Casotto (punaise : y en a des iltaliens ! [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/huh.gif[/img]), etc... Et à ceux qui me ferait remarquer que je connais drôlement bien les auteurs zérotiques, je réponds que j'ai chopé les noms sur BDthèque pour écrire ce post. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] Moi, je ne connais vraiment que Milo et ses vénus, mamma mia.
  23. Oui mais Dali est passé par là. Ca explique tout. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] Sinon, je suis tombé sur un fil dans le forum de BDthèque où certains ont mis des images de leurs bibliothèques de bédéphiles : [url="http://www.bdtheque.com/forum_bds.php?subjectid=127893&num=1"]http://www.bdtheque....id=127893&num=1[/url] Et y en a qui ne s'emmerdent pas, hein ! (vitrées... la classe et cool pour les poussières) : [color="#111111"][font="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif"][size="2"][url="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=599&u=16913139"][img]http://i81.servimg.com/u/f81/16/91/31/39/110.jpg[/img][/url] [/size][/font][/color] [color="#111111"][font="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif"] [/font][/color] [color="#111111"][font="Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif"][size="2"][url="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=600&u=16913139"][img]http://i81.servimg.com/u/f81/16/91/31/39/210.jpg[/img][/url][/size][/font][/color] J'suis jaloux [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]
  24. Phileas

    Achats De Janvier 2013

    [quote name='habu' timestamp='1359136483' post='161861'] c'est bien là ma crainte, être totalement déçu et voire qu'il n'y a pas de "potentiel relecture" sur ce genre de bd, pas de 2e niveau comme on retrouve dans un Astérix où aussi bien l'enfant que l'adulte y trouve son compte... ....je termine ma relecture des Bouncer pour ensuite sans transition me plonger dans l'univers du plus pingre des canards.... [/quote] Oui mais dans ce genre de BD (j'en ai lues des caisses aussi quand j'étais gosse), il y a peut-être aussi différents niveaux dans les albums. Je dis ça parce que, sur BDthèque, [i]La grande épopée de Picsou[/i] est classée dans les [b]Immanquables[/b] depuis des années, avec Astérix, De Cape et de crocs, Blueberry, Gaston, Garulfo, UW1, Calvin & Hobbes, 20th Century Boys (que des pointures, quoi !) et quelques autres : [url="http://www.bdtheque.com/immanquables.php"]http://www.bdtheque....mmanquables.php[/url] Donc, je me dis que cette série doit être quand même un cran au-dessus des historiettes que je lisais dans les revues Mickey, Picsou et autres. Et avoir peut-être le "potentiel (re)lecture" et le 2iè niveau dont tu parles, Habu. Enfin, tiens nous au courant... [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] Sinon pour moi, aujourd'hui : [b]Masqué 2 et 3[/b] [b]Sherman 1 [/b](prix découverte à 4 €) [b]Hell school 1[/b] [b]Woody Allen en comics T.1 : "Celle dont le nez s'allongeait à chaque orgasme"[/b]
  25. Phileas

    Vos dernières lectures

    [i]Le singe de Hartlepool[/i], je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas acheté. C'est tout à fait le genre d'album susceptible de me plaire, je suis toujours les scénarios de Lupano et au moins trois sites de références (BDGest, BDthèque et Planète BD) l'ont classé dans leur "best of". Trop de sorties, sans doute... Ce n'est que partie remise. [i]Sortilèges[/i], j'ai failli l'acheter aussi mais c'est justement son côté dessin animé au graphisme assez lisse qui m'a rebuté. Et pourtant, j'avais bien aimé le travail de Munuera sur [i]Le signe de la Lune[/i]. Sinon, de mon côté : [b]La gloire d'Héra (l'intégrale)[/b]. Une belle tranche de BD. Sans atteindre le niveau de [i]La Quête[/i], Le Tendre a livré un bon scénario, à la fois léger (beaucoup d'humour, surtout avec le centaure) et tragique. Une tragi-comédie, quoi ! Et raconter l'histoire d'Alcée (qui ne s'appelait pas encore Héraclès), ses rapports complexes avec son frère jumeau (j'ignorais qu'il en avait un) et la vindicte d'Héra à son égard est une approche plus intéressante que de reprendre les sempiternels 12 travaux. Une BD divertissante mais qui n'en est pas moins profonde à sa manière (sans avoir l'air d'y toucher) et retranscrit bien mieux le ton des récits mythologiques grecs (notamment son côté paillard) que certains péplums trop pompeux et aseptisés. Finalement, on retrouve pas mal des caractéristiques que j'avais apprécié dans La Quête, justement, même si [i]La gloire d'Héra[/i] reste nettement inférieur et m'a moins marqué. Le dessin semi-réaliste de Griffo est agréable et coloré, le découpage judicieux. J'ai juste été étonné que le personnage du roi Eurysthée est le seul a être dessiné de manière aussi manifestement humoristique, comme s'il sortait d'un album d'Astérix. Bizarre... J'ai envie d'essayer [i]Tirésias[/i], l'autre dyptique du même tandem, réédité aussi en intégrale. Note : [url="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=519&u=16913139"][img]http://i41.servimg.com/u/f41/16/91/31/39/4_022.png[/img][/url]
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