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  1. poseidon2

    Le jour ou la nuit s'est levée

    Je vais commencer par dire que je suis plutôt client des "Le jour où..." et de ses thèmes qui tournent autour du questionnement intérieur. J'avais donc vraiment hâte de livre ce tome ci, qui ressemblait à une "conclusion" avec différents personnages vu précédemment qui se retrouvent. Et bien.... j'ai été déçu. Déçu car j'ai trouvé, en tant que papa de 3 enfants, ce tome trop à charge sur les parents. Il sort de cet album qu'il n'y a pas de bons parents. Sans jamais prendre en compte le coté de l'adulte, Beka nous livre une série d'enfance difficile mais vu du point de vue de l'ancien enfant qui fait son auto psychanalyse La partie qui m'a le plus choqué est l’affirmation comme quoi il n'y a pas de famille où les gens s'aiment et où tout va bien. Dire que cela induit forcement de se voiler la face c'est super dur comme affirmation. En effet cela montre un coté très sombre de la famille qui ne montre pas qu'une famille (un groupe en général) c'est une sommes de personnes qui font des compromis. Enfants comme parents bien entendu. Je suis surpris de l'analyse de Beka sur le sujet. Tout montre dans ce récit qu'on est que mieux tout seul sans personne. Alors même que, sans être parents, être en couple est la plus grande preuve de l'existence du compromis. Sans compromis d’aucun membre, dans une famille, on aurait une somme d’égoïsme qui tournerait au drame. Et je pense que Beka s'en est rendu compte en faisant une conclusion qui va à l'encontre de la diatribe anti famille qu'est le début d'album. Mais cette conclusion ne suffit pas, pour moi, à contrebalancer le reste de l'album. On ne parle jamais du côté des parents débordés, en dépressions ou encore du point de vue des parents qui, par des fait de vie, ne s’entendent plus et dont leur côté égoïste/enfantin (on boucle J ) reprend le dessus ce qui amène à l’explosion de la famille (enfants y compris). Bref je trouve cette analyse vraiment trop simpliste et j’avoue que je suis étonné que Beka se soit contenté de cela. Si Beka est de passage sur le net, j'aimerai son éclaircissement sur la question 🙂
  2. Titre de l'album : Le jour ou la nuit s'est levée Scenariste de l'album : Beka Dessinateur de l'album : Marko Coloriste : Maëla Cosson Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Une "feel good" BD pleine d'optimisme ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine. Dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivaine. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix... Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Critique : Je vais commencer par dire que je suis plutôt client des "Le jour où..." et de ses thèmes qui tournent autour du questionnement intérieur. J'avais donc vraiment hâte de livre ce tome ci, qui ressemblait à une "conclusion" avec différents personnages vu précédemment qui se retrouvent. Et bien.... j'ai été déçu. Déçu car j'ai trouvé, en tant que papa de 3 enfants, ce tome trop à charge sur les parents. Il sort de cet album qu'il n'y a pas de bons parents. Sans jamais prendre en compte le coté de l'adulte, Beka nous livre une série d'enfance difficile mais vu du point de vue de l'ancien enfant qui fait son auto psychanalyse La partie qui m'a le plus choqué est l’affirmation comme quoi il n'y a pas de famille où les gens s'aiment et où tout va bien. Dire que cela induit forcement de se voiler la face c'est super dur comme affirmation. En effet cela montre un coté très sombre de la famille qui ne montre pas qu'une famille (un groupe en général) c'est une sommes de personnes qui font des compromis. Enfants comme parents bien entendu. Je suis surpris de l'analyse de Beka sur le sujet. Tout montre dans ce récit qu'on est que mieux tout seul sans personne. Alors même que, sans être parents, être en couple est la plus grande preuve de l'existence du compromis. Sans compromis d’aucun membre, dans une famille, on aurait une somme d’égoïsme qui tournerait au drame. Et je pense que Beka s'en est rendu compte en faisant une conclusion qui va à l'encontre de la diatribe anti famille qu'est le début d'album. Mais cette conclusion ne suffit pas, pour moi, à contrebalancer le reste de l'album. On ne parle jamais du côté des parents débordés, en dépressions ou encore du point de vue des parents qui, par des fait de vie, ne s’entendent plus et dont leur côté égoïste/enfantin (on boucle J ) reprend le dessus ce qui amène à l’explosion de la famille (enfants y compris). Bref je trouve cette analyse vraiment trop simpliste et j’avoue que je suis étonné que Beka se soit contenté de cela. Si Beka est de passage sur le net, j'aimerai son éclaircissement sur la question 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-ou-tome-5-la-nuit-s-est-levee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Dylan Dog : Le point de vue des Zombies Scenariste de l'album : Tiziano Sclavi Dessinateur de l'album : Gigi Cavenago Coloriste : Gigi Cavenago Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Dylan Dog achète chez un antiquaire un bien étrange livre qui prédit l'avenir... Quelques contes fantastiques avec des zombies aux couleurs pimpantes : l'horreur en Technicolor ! Notre détective du mystère va vivre une bien étrange aventure. De celles où on ne sait plus ce qui est réel ou fantasmé. Il craque complètement pour un étrange grimoire chez un bouquiniste. La lecture de ce dernier est une succession de révélations sur notre monde et sur celui d'outre-tombe. Dylan Dog parviendra-t-il à différencier la réalité des apparences ? Critique : Avec le point de vue des zombies on arrive au cinquième épisode la série Dylan Dog aux éditions Mosquito. Comme pour les précédents, on retrouve une nouvelle équipe artistique avec Tiziano Sclavi et Gigi Cavenago qui se chargent d'un tome qui regroupe quelques histoires courtes autour de Dylan Dog. L'ambiance est fantastique avec une touche horrifique comme souvent, avec des zombies, de la magie et de l'ésotérisme. Dylan dog ne participe pas à toutes les histoires courtes de ce recueil de 70 pages. La partie graphique est très originale et apporte énormément au titre. Les dessins sont dans un style réaliste avec une mise en couleur très colorée et des couleurs flashy pour un rendu de qualité. Le démarrage du point de vue des zombies est très impressionnant graphiquement, sans parole avec Dylan qui extermine quelques zombies en costard dans un cimetière. Dommage que l'histoire principale ne dure pas plus de page, même si la fin reste ouverte pour une suite plus tard. Les amateurs de la série s'y retrouveront avec ce tome et les autres pourront découvrir la série comme il n'est pas nécessaire de connaitre les premiers tomes qui sont des histoires indépendantes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dylan-dog-tome-5-le-point-de-vue-des-zombies/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Après le monde

    En voilà un véritable coup de cœur.... graphique. Vraiment. Une énorme claque tant pas les décors que part ces personnages dont les sentiments transpirent comme rarement et qu'on a envie de suivre et de soutenir tout au long de l'album. Et la coloration n'est pas en reste avec une gestion des ombrages qui est somptueuse et qui rend l'atmosphère post apocalyptique palpable. Mais pourquoi cette BD n'a-t-elle pas de petit cœur devant elle alors ? Et bien (et j'ai hésité) parce que la fin m'a légèrement déçue. Non pas qu'elle ne soit pas belle. Non juste parce qu'elle, comme beaucoup trop d'album en ce moment, laisse au lecteur imaginer sa fin. Très peu directive elle évite un certain nombre de réponses et, sous couvert de faire travailler notre imaginaire, se défausse du risque de trouver une vraie réponse aux questions que l'on se pose. Si j'aime bien les fin ouverte qui nous font réfléchir, quand cela l'est trop on a quasiment l'impression que l'auteur lui-même ne savait pas vraiment conclure. Et cela vaut malheureusement la perte d'un coup de cœur pour une BD qui reste néanmoins superbe visuellement et porteuse d'une belle histoire.
  5. poseidon2

    Après le monde

    Titre de l'album : Après le monde Scenariste de l'album : Timothée Leman Dessinateur de l'album : Timothée Leman Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : La vie d'Héli est simple et gaie au sein de sa famille aimante et dans sa ville calme. Un jour, une tour de lumière blanche apparaît dans la cité. A partir de ce moment, tous ses habitants disparaissent peu à peu, jusqu'au père et à la sœur d'Heli. Celui-ci est le dernier survivant et n'a d'autre choix que d'aller voir cette tour pour comprendre ce qui se passe. Critique : En voilà un véritable coup de cœur.... graphique. Vraiment. Une énorme claque tant pas les décors que part ces personnages dont les sentiments transpirent comme rarement et qu'on a envie de suivre et de soutenir tout au long de l'album. Et la coloration n'est pas en reste avec une gestion des ombrages qui est somptueuse et qui rend l'atmosphère post apocalyptique palpable. Mais pourquoi cette BD n'a-t-elle pas de petit cœur devant elle alors ? Et bien (et j'ai hésité) parce que la fin m'a légèrement déçue. Non pas qu'elle ne soit pas belle. Non juste parce qu'elle, comme beaucoup trop d'album en ce moment, laisse au lecteur imaginer sa fin. Très peu directive elle évite un certain nombre de réponses et, sous couvert de faire travailler notre imaginaire, se défausse du risque de trouver une vraie réponse aux questions que l'on se pose. Si j'aime bien les fin ouverte qui nous font réfléchir, quand cela l'est trop on a quasiment l'impression que l'auteur lui-même ne savait pas vraiment conclure. Et cela vaut malheureusement la perte d'un coup de cœur pour une BD qui reste néanmoins superbe visuellement et porteuse d'une belle histoire. Autres infos : Edition Sarbacane Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Le retour de Lucien ! La première aventure de Lucien avait été une des bonnes surprises jeunesses de 2019. Ce tome deux confirme l’impression générale sur la série mais est néanmoins un ton en dessous du premier. L'enquête est plus facile à deviner et est trouvée un peu trop facilement par Lucien. Le coté Mysterieux phénomènes est moins bien mis en avant quoi. C'est un peu dommage car graphiquement par contre c'est mieux. Le dessin s'affirme et les jeux avec les cases sont aussi plus sympas. Le coté écolo est aussi toujours présent et plutôt amené de façon discrète et intelligente. En plus on retrouve une BD dans une Bretagne qui me plait toujours autant 🙂 En bref une bonne BD pour enfant juste un poil moins innovante que le précédent.
  7. Titre de l'album : Lucien et les mysterieux phénomenes T2 : le granit rouge Scenariste de l'album : Delphine Le Lay Dessinateur de l'album : Alexis Horellou Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Lucien passe les vacances d’hiver chez ses grands-parents à Douarnenez. C’est la période du carnaval : une grande fête de cinq jours ! Mais cette année, les festivités sont perturbées par des agressions contre tous ceux qui veulent rejoindre l’île Tristan, petit coin de nature préservée, devenu lieu de culture et de convivialité. Tandis que la terreur s’empare des habitants, une rumeur prétend que les vols et pillages seraient perpétrés par le fantôme du cruel brigand La Fontenelle, aperçu dans les rues étroites du vieux port, et pourtant mort au XVIIe siècle. L'occasion pour Lucien de résoudre un nouveau mystère ! Critique : Le retour de Lucien ! La première aventure de Lucien avait été une des bonnes surprises jeunesses de 2019. Ce tome deux confirme l’impression générale sur la série mais est néanmoins un ton en dessous du premier. L'enquête est plus facile à deviner et est trouvée un peu trop facilement par Lucien. Le coté Mysterieux phénomènes est moins bien mis en avant quoi. C'est un peu dommage car graphiquement par contre c'est mieux. Le dessin s'affirme et les jeux avec les cases sont aussi plus sympas. Le coté écolo est aussi toujours présent et plutôt amené de façon discrète et intelligente. En plus on retrouve une BD dans une Bretagne qui me plait toujours autant 🙂 En bref une bonne BD pour enfant juste un poil moins innovante que le précédent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lucien-et-les-mysterieux-phenomenes-tome-2-granit-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Ayant un penchant assez naturel envers l'histoire, et plus particulièrement l'histoire récente, les tomes sur les compagnons de la libération m’intéressent vraiment. Je me pose souvent la question "et moi qu'est-ce que j'aurais fait ?". Découvrir comment ces hommes en sont arrivés là est donc vraiment intéressant pour moi. Mais sur ce tome ci, sur Romain Gary, j'ai eu plus de mal. En effet ce tome cherche à mettre en avant le coté littéraire de l'homme (qui recevra deux Goncourt quand même) et le côté "recherche du combat" d'un homme qui est quasiment passé à côté de la guerre qu'il cherchait. Mais en mettant cela en avant on laisse les vrais faits de guerre de Romain Gary au descriptif de fin d'album. Et c'est dommage car à la lecture de cette BD on se demande ce qui valait à cet homme cette prestigieuse distinction qu'est la croix de la libération. En lisant le résumé sur le reste de sa vie, on apprend qu'il a en fait beaucoup plus participé aux combats que l'on ne le voit dans la BD et est un des aviateurs français avec le plus de missions réussies. Si je comprends l’intérêt de relier l'homme à son œuvre littéraire, je trouve cela dommage que l'on ne se concentre pas sur ces faits de guerres comme le voudrait la série. Dommage.
  9. Titre de l'album : Les compagnons de la liberation : Romain Gary Scenariste de l'album : Catherine Valenti Dessinateur de l'album : Claude Plumail Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Avant de devenir un homme de lettres, il était un homme qui voulait se battre. Si on connaît Romain Gary comme l'un des plus grands écrivains du XXe siècle, on ignore souvent le rôle important qu'il a joué pendant la Seconde Guerre mondiale. Incorporé dans l'armée de l'air en 1938, Gary se distingue par sa bravoure. En Angleterre, il intègre les Forces aériennes françaises libres pour combattre l'ennemi nazi. Le 25 janvier 1944, il réussit à bombarder des rampes de lancement de V1 allemands au sud de Saint-Omer, et bien que blessé, parvient à ramener son équipage sain et sauf. Ce fait d'armes lui vaut de recevoir le titre de Compagnon de la Libération. Critique : Ayant un penchant assez naturel envers l'histoire, et plus particulièrement l'histoire récente, les tomes sur les compagnons de la libération m’intéressent vraiment. Je me pose souvent la question "et moi qu'est-ce que j'aurais fait ?". Découvrir comment ces hommes en sont arrivés là est donc vraiment intéressant pour moi. Mais sur ce tome ci, sur Romain Gary, j'ai eu plus de mal. En effet ce tome cherche à mettre en avant le coté littéraire de l'homme (qui recevra deux Goncourt quand même) et le côté "recherche du combat" d'un homme qui est quasiment passé à côté de la guerre qu'il cherchait. Mais en mettant cela en avant on laisse les vrais faits de guerre de Romain Gary au descriptif de fin d'album. Et c'est dommage car à la lecture de cette BD on se demande ce qui valait à cet homme cette prestigieuse distinction qu'est la croix de la libération. En lisant le résumé sur le reste de sa vie, on apprend qu'il a en fait beaucoup plus participé aux combats que l'on ne le voit dans la BD et est un des aviateurs français avec le plus de missions réussies. Si je comprends l’intérêt de relier l'homme à son œuvre littéraire, je trouve cela dommage que l'on ne se concentre pas sur ces faits de guerres comme le voudrait la série. Dommage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-compagnons-de-la-liberation-romain-gary?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Gentlemind t1

    Voilà ma bonne surprise de la rentrée. Bon ok les copains ont déjà commencé les coups de cœur cette semaine mais celle-ci est le mien. Et un vrai pour beaucoup de raison dont le principal est : l'originalité. Oui c'est un terme qui, malheureusement, n'est plus vraiment à la mode dans le petit monde de la BD. Ou alors seulement chez les éditeurs plus petits. La, bien aidé par la participation de Canales au scénario, la maison Dargaud prend le risque de nous sortir une BD qui est original sur... tout. Le graphisme déjà. Le dessin d'Antonio Lapone est aussi beau que différent de ce que l'on voit à l'heure actuelle. Des traits coupés au couteau, des visages anguleux et des jeux d'ombres inhabituels. Un parti prit qui ne plaira pas à tout le monde mais qui m'a séduit. Mais ce Gentlemind est aussi original au niveau du scénario avec une époque étonnante et un sujet tournant autour de la gestion de magasine dans les années 50 qui est rarement (jamais) évoqué. Là où on retrouve le talent du papa de Blacksad, c'est surtout sur le découpage et la gestion de l'évolution du récit. En effet nous n'avons pas là un scénario qui se suit de façon linéaire mais un scénario qui saute des étapes pour mieux se concentrer sur les moments forts de la vie Navit et de son magasine. Une vraie belle surprise qui ne fait que renforcer le bien que l'on eut dire de la bande dessinée espagnole.
  11. poseidon2

    Gentlemind t1

    Titre de l'album : Gentlemind t1 Scenariste de l'album : Juan Diaz Canales / Teresa Valero Dessinateur de l'album : Antonio Lapone Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : New-York, 1940. Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d'un journal de charme quelque peu désuet : 'Gentlemind'. Combative, intelligente et audacieuse, elle s'improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d'en faire un magazine moderne. Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d'une société américaine en plein âge d'or mais résolument machiste... Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin ! Critique : Voilà ma bonne surprise de la rentrée. Bon ok les copains ont déjà commencé les coups de cœur cette semaine mais celle-ci est le mien. Et un vrai pour beaucoup de raison dont le principal est : l'originalité. Oui c'est un terme qui, malheureusement, n'est plus vraiment à la mode dans le petit monde de la BD. Ou alors seulement chez les éditeurs plus petits. La, bien aidé par la participation de Canales au scénario, la maison Dargaud prend le risque de nous sortir une BD qui est original sur... tout. Le graphisme déjà. Le dessin d'Antonio Lapone est aussi beau que différent de ce que l'on voit à l'heure actuelle. Des traits coupés au couteau, des visages anguleux et des jeux d'ombres inhabituels. Un parti prit qui ne plaira pas à tout le monde mais qui m'a séduit. Mais ce Gentlemind est aussi original au niveau du scénario avec une époque étonnante et un sujet tournant autour de la gestion de magasine dans les années 50 qui est rarement (jamais) évoqué. Là où on retrouve le talent du papa de Blacksad, c'est surtout sur le découpage et la gestion de l'évolution du récit. En effet nous n'avons pas là un scénario qui se suit de façon linéaire mais un scénario qui saute des étapes pour mieux se concentrer sur les moments forts de la vie Navit et de son magasine. Une vraie belle surprise qui ne fait que renforcer le bien que l'on eut dire de la bande dessinée espagnole. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gentlemind-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Je vous avais deja parlé avant les vacances de l'offre des Editions Kennes de découverte via la BD juliette. Apres avoir lu la BD Sorcières Sorcières, je ne peux m'empêcher de refaire un coup de promo pour cette offre. Voir meme encore plus pour celle de Sorcières Sorcières!res que pour celle de Juliette. En effet ce Sorcières Sorcières est une petit merveille de lecture pour les plus petits. Portés par un graphisme tout en rondeur et en couleurs vivent, nos auteurs ont intelligemment choisit de nous livrer des histoires courtes et peu compliquées. Courte mais en evitant les sempiternels strips et blagues en une page. Ici on a deux histoires par album de 48 pages. Ca peut paraitre un détail mais pour les enfants qui ont une capacité de concentration moindre, c'est super. Ca leur permet de ne lire qu'une moitié d'album tout en ayant la fin de leur histoire. Ajoutez à cela des personnages bien pensés avec deux soeurs attachantes, un papa un peu savant fou et une mère directrice de l'école de ses filles et vous avez là tost les ingredients d'un véritable succes auprès des enfants. Alors jetez vous sur cette offre de decouverte tant qu'il en reste 🙂
  13. Titre de l'album : Sorcières sorcières offre decouverte 1+2 Scenariste de l'album : Joris Chamblain Dessinateur de l'album : Lucile Thibaudier Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Profitez de ce pack promotionnel et découvrez pour le prix d'un les deux premiers albums de la série BD "Sorcières Sorcières", les aventures de deux adorables sorcières qui mènent l'enquête dans le village magique de Pamprelune. A Pamprelune, tous les habitants sont des sorciers et des sorcières. Dans ce petit village fantastique où des dragons apprivoisés côtoient des citrouilles-boîtes-aux-lettres et où magie et sortilèges font partie du quotidien, trois petites sorcières de huit ans sont victimes tour à tour d un mauvais sort. Harmonie, petite sorcière elle aussi, est la principale suspecte. Elle aura sans doute voulu venger sa petite soeur Miette, souffre-douleur des trois premières... Mais Harmonie est innocente ! Elle est aussi la seule à pouvoir enquêter et à découvrir qui est le mystérieux enchanteur... Critique : Je vous avais deja parlé avant les vacances de l'offre des Editions Kennes de découverte via la BD juliette. Apres avoir lu la BD Sorcières Sorcières, je ne peux m'empêcher de refaire un coup de promo pour cette offre. Voir meme encore plus pour celle de Sorcières Sorcières!res que pour celle de Juliette. En effet ce Sorcières Sorcières est une petit merveille de lecture pour les plus petits. Portés par un graphisme tout en rondeur et en couleurs vivent, nos auteurs ont intelligemment choisit de nous livrer des histoires courtes et peu compliquées. Courte mais en evitant les sempiternels strips et blagues en une page. Ici on a deux histoires par album de 48 pages. Ca peut paraitre un détail mais pour les enfants qui ont une capacité de concentration moindre, c'est super. Ca leur permet de ne lire qu'une moitié d'album tout en ayant la fin de leur histoire. Ajoutez à cela des personnages bien pensés avec deux soeurs attachantes, un papa un peu savant fou et une mère directrice de l'école de ses filles et vous avez là tost les ingredients d'un véritable succes auprès des enfants. Alors jetez vous sur cette offre de decouverte tant qu'il en reste 🙂 Autres infos : Edition Kennes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sorcieres-sorcieres-en-bd-pack-tomes-1-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Melvina

    J'avais finis mes critiques pré-vacances avec des critiques d'albums pour enfant. Je le recommence... avec la meme chose 🙂 Allez donc savoir pourquoi... Cette fois on est quand même dans un registre plus sérieux et plus ambitieux. Ici Rachele Aragno essaye ni plus ni moins que de nous livrer une version BD d'une aventure de fantaisy pour jeune. En effet cette histoire flirt avec des romans comme Les mondes de Narnia, Les tapisseries de Fionavar ou autre roman de fantaisy. On a tous les pré-requis : une enfant qui n'a rien demandé et qui se retrouve avec un destin fabuleux dans un monde imaginaire. Son destin étant biensur de sauver ce fameux monde imaginaire. Destin qui va l'aider elle à mieux apprecier la vie de tous les jours. Comme vous le voyez on a tous les standards de la fantaisy pour ado. Et Rachele Aragno reussi globalement son pari. Grace à un album assez gros, elle réussit à nous faire vivre son aventure de bout en bout sans prendre trop de raccourcis. Etant dans un album de BD et ayant un nombre de pages limitées, on ne peux s'empecher d'avoir l'impression que certaines parties pourraient etre plus détaillées et que l'histoire pourrait etre étoffée. Mais il ne faut pas non plus en demander trop car cette BD est destinée à un publique de jeune lecteur. En mettre trop risquerait de les perdre. Pour résumer, une très bonne lecture dans un bel univers. Quoi de mieux our commencer la "nouvelle année litteraire".
  15. poseidon2

    Melvina

    Titre de l'album : Melvina Scenariste de l'album : Rachele Aragno Dessinateur de l'album : Rachele Aragno Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Melvina en a vraiment assez d'être une enfant ! Personne ne l'écoute jamais et ses parents pensent connaitre mieux que quiconque ce qui est bon pour elle. Si seulement Melvina pouvait être plus grande ! Car pour l'instant, le seul qui semble véritablement s'intéresser à ses volontés, c'est Octavius... le chat. Alors, le jour où Octavius s'échappe pour entrer chez les voisins, Melvina se lance sans hésiter à ses trousses. Elle est toutefois loin d'imaginer l'aventure qui l'attend derrière la porte... La jeune fille, destinée à de grandes choses, se voit entrainée à Aldiqua, un monde enchanteur aux personnages hauts en couleur. Un périple fantastique dans un univers parallèle, qui apprendra à Melvina l'importance de se donner le temps. Car à Aldiqua, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de formuler un voeu, de peur qu'il ne se réalise... Critique : J'avais finis mes critiques pré-vacances avec des critiques d'albums pour enfant. Je le recommence... avec la meme chose 🙂 Allez donc savoir pourquoi... Cette fois on est quand même dans un registre plus sérieux et plus ambitieux. Ici Rachele Aragno essaye ni plus ni moins que de nous livrer une version BD d'une aventure de fantaisy pour jeune. En effet cette histoire flirt avec des romans comme Les mondes de Narnia, Les tapisseries de Fionavar ou autre roman de fantaisy. On a tous les pré-requis : une enfant qui n'a rien demandé et qui se retrouve avec un destin fabuleux dans un monde imaginaire. Son destin étant biensur de sauver ce fameux monde imaginaire. Destin qui va l'aider elle à mieux apprecier la vie de tous les jours. Comme vous le voyez on a tous les standards de la fantaisy pour ado. Et Rachele Aragno reussi globalement son pari. Grace à un album assez gros, elle réussit à nous faire vivre son aventure de bout en bout sans prendre trop de raccourcis. Etant dans un album de BD et ayant un nombre de pages limitées, on ne peux s'empecher d'avoir l'impression que certaines parties pourraient etre plus détaillées et que l'histoire pourrait etre étoffée. Mais il ne faut pas non plus en demander trop car cette BD est destinée à un publique de jeune lecteur. En mettre trop risquerait de les perdre. Pour résumer, une très bonne lecture dans un bel univers. Quoi de mieux our commencer la "nouvelle année litteraire". Autres infos : Pour jeunes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/melvina?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Effet Miroir

    Titre de l'album : Effet Miroir Scenariste de l'album : Makyo Dessinateur de l'album : Laval NG Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Louis Ferrant dirige l’usine familiale. Aujourd’hui, ce sont ses problèmes de couple qui l’obsèdent. Autant que ce rêve angoissant et récurrent… Le soir venu, il va faire son footing quotidien. Il ne sait pas encore que son cauchemar va le surprendre en pleine réalité. L’épreuve s’annonce pour lui aussi terrible qu’injuste. Et pourtant, elle pourrait s’avérer riche d’enseignements… Critique : Makyo nous propose un thriller très prenant avec Effet miroir, sur une histoire simple l'auteur arrive à nous tenir en haleine en conservant l'effet de surprise de la révélation finale. Même les dialogues sont peu nombreux dès le début mais l'histoire ne perd rien en fluidité ni en compréhension. La pagination plus importante qu'une bande dessinée traditionnelle permet d'avoir moins de dialogues pour conserver une ambiance particulière, voir angoissante. Les enjeux vont se dérouler entre deux protagonistes dans un affrontement très intense en forêt. Un joggeur subit les attaques d'un motard qui restera masqué jusqu'aux dernières planches pour garder le mystère.Pour réaliser une histoire de ce genre, il faut que les dessins apportent énormément au récit pour décrire avec précision ce que les dialogues ne nous apporteront pas. Le dessinateur Laval NG réalise des planches de grande qualité pour dépeindre l'action qui se déroule dans une forêt.On en peut pas imaginer la conclusion de cette histoire originale avec un suspense installé dès le début de l'histoire. Retrouvez l'interview dessinée de Laval NG : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/effet-miroir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Alter t2

    Rhaaa ce tome 2 est rageant. Suffisamment pour que j'interrompe mes vacances de critiques pour vous faire part de ma frustration : on avait besoin de 3 tomes ! Car qu'est ce que la première partie de ce tome 2 va trop vite. La ou le tome 1 m'avais charmé en prenant bien son temps, ce tome 2 démarre en trombe et survole tous les sujets commencés plus tôt pour se mettre en place pour la conclusion. Et ce qui est vraiment rageant c'est que la fin de l'album est lui très bon et les choix scénaristiques intéressant. Mais la qualité de la fin de l'album ne peut enlever un goût de 'trop peu' qui ressort du début. On aurait adoré en savoir plus sur ce qu'il s'est passé sur l'Alter et encore plus avoir des précisions sur..... vous verrez 😊 En bref une très bonne histoire dans un bel écrin chez Drakoo. Une histoire qui méritait, après la disparition de Sandawe, une seconde vie.... mais aussi un troisième tome. Ps: je rappelle que Laval nous a gratifié d'une très sympathique interview dessinée disponible dans la rubrique idoine 😉 PS2 : première critique écrite depuis la nouvelle interface pour smartphone du site. Soyez indulgent ☺
  18. poseidon2

    Alter t2

    Titre de l'album : Alter t2 Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Laval NJ Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Nous sommes en 2082, près de Jupiter. Les vaisseaux Achlys et Hybris, commandés respectivement par Pavel Vonichev et Sylan Kassidy, continuent leur mission : Pour l'Hybris, il s'agit d'assembler les éléments qui formeront la future base sur Callisto ; les membres de l'Achlys, eux, récoltent des minerais sur (617) Patrocle dans des conditions extrêmes, les perturbations magnétiques se faisant plus intenses. Mais soudain, alors qu'un étrange nuage bleu se forme au voisinage de l'astéroïde, une navette incontrôlable vient se crasher sur le vaisseau, endommageant gravement les déflecteurs censés protéger l'équipage de l'Achlys de la magnétosphère de Jupiter. Critique : Rhaaa ce tome 2 est rageant. Suffisamment pour que j'interrompe mes vacances de critiques pour vous faire part de ma frustration : on avait besoin de 3 tomes ! Car qu'est ce que la première partie de ce tome 2 va trop vite. La ou le tome 1 m'avais charmé en prenant bien son temps, ce tome 2 démarre en trombe et survole tous les sujets commencés plus tôt pour se mettre en place pour la conclusion. Et ce qui est vraiment rageant c'est que la fin de l'album est lui très bon et les choix scénaristiques intéressant. Mais la qualité de la fin de l'album ne peut enlever un goût de 'trop peu' qui ressort du début. On aurait adoré en savoir plus sur ce qu'il s'est passé sur l'Alter et encore plus avoir des précisions sur..... vous verrez 😊 En bref une très bonne histoire dans un bel écrin chez Drakoo. Une histoire qui méritait, après la disparition de Sandawe, une seconde vie.... mais aussi un troisième tome. Ps: je rappelle que Laval nous a gratifié d'une très sympathique interview dessinée disponible dans la rubrique idoine 😉 PS2 : première critique écrite depuis la nouvelle interface pour smartphone du site. Soyez indulgent ☺ Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alter-tome-2-ceux-qui-restent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi.
  20. Titre de l'album : La BDtheque de 1001bd : Vauriens Scenariste de l'album : Luc Brunschwig Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Condamné à mort par son peuple, un roi parvient de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la tourmente pour mieux régner en maître, et la clémence pour mieux diviser et asservir. Mais, à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles. Critique : En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vauriens-t-1-pop-bras-d-argile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Et oui il n'y a pas que les comics et les mangas durant l'été, il y a aussi les petites parutions jeunesses qui profitent de l'été et de l'endormissement des gros éditeurs pour tenter de se faire une place sur les étals. Et les éditions Jungle y arrivent pas mal. Apres le sympathique "Ursula, mon père cet enfer", les voilà cette fois ci avec un titre, toujours jeunesse, mais résolument différents avec une aventure fantastique dans un monde Nordique imaginaire. Et encore plus qu'Ursula, la mayonnaise prend super bien. Bien aidé par le dessin très dynamique (même si certains chicots sont... étranges) et la coloration superbe, cet album est une excellente découverte. L'histoire est dynamique sans être trop exubérante. On s’accroche vitre à nos deux héros et on a tout de suite envie de suivre la petite Lena et son caractère bien trempé. A contrario de beaucoup de lecture jeunesse, cet album se lit lentement ce qui est plutôt un bon point car cela laisse le temps de bien apprivoiser les personnages et l'univers. Bref un bon premier tome qui ravira petite fille comme petit garçons.
  22. Titre de l'album : Les aventures d'Alduin et Léna t1 Scenariste de l'album : Legendre d'apres Estelle Faye Dessinateur de l'album : Pocetta - Baldari Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Dans le village de Rosheim, Alduin et Léna sont les meilleurs amis du monde. Pourtant tout les sépare : Alduin est le fils du chef ; Léna est la fille de la guérisseuse. Un jour, ils découvrent que les Guerriers de Glace, ces êtres cruels qui vivent au-delà des montagnes, reviennent au village pour enlever une jeune fille. Alduin surprend une discussion entre villageois : ils sont prêts à sacrifier son amie pour épargner leurs filles. Léna décide de s'enfuir... Critique : Et oui il n'y a pas que les comics et les mangas durant l'été, il y a aussi les petites parutions jeunesses qui profitent de l'été et de l'endormissement des gros éditeurs pour tenter de se faire une place sur les étals. Et les éditions Jungle y arrivent pas mal. Apres le sympathique "Ursula, mon père cet enfer", les voilà cette fois ci avec un titre, toujours jeunesse, mais résolument différents avec une aventure fantastique dans un monde Nordique imaginaire. Et encore plus qu'Ursula, la mayonnaise prend super bien. Bien aidé par le dessin très dynamique (même si certains chicots sont... étranges) et la coloration superbe, cet album est une excellente découverte. L'histoire est dynamique sans être trop exubérante. On s’accroche vitre à nos deux héros et on a tout de suite envie de suivre la petite Lena et son caractère bien trempé. A contrario de beaucoup de lecture jeunesse, cet album se lit lentement ce qui est plutôt un bon point car cela laisse le temps de bien apprivoiser les personnages et l'univers. Bref un bon premier tome qui ravira petite fille comme petit garçons. Autres infos : Editions Jungle Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alduin-et-lena-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Juliette a New York et à Paris

    Les lectrices (enfin surtout lectrices adolescentes) éclairées me diront que ce Juliette n'est pas une nouveauté. Et elles auront raison 🙂 Ces ont déjà 2-3 ans. Mais pour ne pas venir sans rien de neuf, ces BDs font parties du'ne opérations sympathique de la maison d'édition Kennes d'offrir un tome pour un acheté : Une bonne occasion pour redécouvrir quelques-uns des titres phares la petite maison d'éditions pour jeunes filles québécoises (la maison d'édition, pas les jeunes filles... enfin pas que québécoise les jeunes filles... je m'embrouille). Et si je connaissais déjà la vie compliqué de Léa olivier, parmi le top 5 de ma fille aînée (et vu c qu'elle ingurgite comme BD c'est un gage de qualité), je ne connaissais pas Juliette. Je l'ai donc... fait lire à ma fille 🙂Et si elle a commencé avec "bon ce n'est pas aussi bien que Léa Olivier' (tu m'étonnes, on parle d'une tome 5) ca a ensuite embrayé sur un "mais c'est quand même très cool. On apprend plein de trucs sur les villes qu’on n’a pas vu... même si moi paris j'avais déjà vu (je vous ai dit qu'elle avait 11 ans ?). Et puis la mère de Juliette est quand même super cool.(bim un tacle) Bref j'aime bien. On garde". Le couperet est tombé : j'ai dû faire une nouvelle étagère ce week end ! Vous l'aurez compris avec cette critique débridée, si je forme une successeur.... ce n'est pas encore pour tout de suite 😄 Mais si vous avez une fille de 10 à 14 ans je vous encourage vivement à profiter de cette offre pour découvrir Juliette et ses découvertes, aussi sympathique qu'éducatives, des grandes villes de ce monde.
  24. Titre de l'album : Juliette a New York et à Paris Scenariste de l'album : Lisette Morival adaptant Rose-Line Brasset Dessinateur de l'album : Émilie Decrock Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : En compagnie de sa mère journaliste, Juliette voyage aussitôt qu’un congé scolaire se présente. Quelques jours avant Pâques, l’adolescente s’envole vers la Grosse Pomme pour passer une semaine de rêve dans la fameuse ville qui ne dort jamais. Au programme: shopping, visites et scrapbooking. Mais c’était évidemment sans compter sur les nouveaux amis de Juliette qui l’entraînent dans des aventures incroyables à travers tout New York… Critique : Les lectrices (enfin surtout lectrices adolescentes) éclairées me diront que ce Juliette n'est pas une nouveauté. Et elles auront raison 🙂 Ces ont déjà 2-3 ans. Mais pour ne pas venir sans rien de neuf, ces BDs font parties du'ne opérations sympathique de la maison d'édition Kennes d'offrir un tome pour un acheté : Une bonne occasion pour redécouvrir quelques-uns des titres phares la petite maison d'éditions pour jeunes filles québécoises (la maison d'édition, pas les jeunes filles... enfin pas que québécoise les jeunes filles... je m'embrouille). Et si je connaissais déjà la vie compliqué de Léa olivier, parmi le top 5 de ma fille aînée (et vu c qu'elle ingurgite comme BD c'est un gage de qualité), je ne connaissais pas Juliette. Je l'ai donc... fait lire à ma fille 🙂Et si elle a commencé avec "bon ce n'est pas aussi bien que Léa Olivier' (tu m'étonnes, on parle d'une tome 5) ca a ensuite embrayé sur un "mais c'est quand même très cool. On apprend plein de trucs sur les villes qu’on n’a pas vu... même si moi paris j'avais déjà vu (je vous ai dit qu'elle avait 11 ans ?). Et puis la mère de Juliette est quand même super cool.(bim un tacle) Bref j'aime bien. On garde". Le couperet est tombé : j'ai dû faire une nouvelle étagère ce week end ! Vous l'aurez compris avec cette critique débridée, si je forme une successeur.... ce n'est pas encore pour tout de suite 😄 Mais si vous avez une fille de 10 à 14 ans je vous encourage vivement à profiter de cette offre pour découvrir Juliette et ses découvertes, aussi sympathique qu'éducatives, des grandes villes de ce monde. Autres infos : Editions Kennes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/juliette-a-new-york-bd?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. L'été c'est l'occasion d'acheter des BDs à nos petites têtes blondes pour leur faire lâcher leurs écrans. Et pourquoi pas avec Ursula. Si le graphisme fait très (trop pour un adulte) enfantin et simpliste, le discours derrière est plutôt bien trouvé. Tourné vers les familles séparées, elle nous parle de la difficulté de ne pas avoir un chouchou parmi ses parents....et que dans ces cas l'a c'est souvent celui que l'on voit le moins et souvent...le père. Porté par une petite espiègle au possible, cette histoire est celle d'une découverte de qui est vraiment le papa d'Ursula. Le parti pris intelligent est que, contrairement aux films et séries standard, ce n'est pas deux personnages qui s'apprivoisent mais bien une fille qui découvre un père. Père qui lui a toujours aimé sa fille. En résumé une très belle BD pour les enfants de parents séparés et une bonne BD pour comprendre les problématiques des copains et copines pour ceux qui ont la chance d'avoir des parents encore ensemble.
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