Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Série : Fog Scenario : Seiter Dessin : Bonin Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Ombres et brouillard dans l'Angleterre victorienne. Au coeur du Londres des années 1870, alors que la bonne société britannique se passionne pour les spirites et le paranormal, la série met en scène une suite de crimes et d'enquêtes, à la frontière de l'occulte. Dans un style impeccable restituant parfaitement les ambiances délétères de la capitale anglaise au XIXe siècle, Fog réinterprète, à la lumière du surnaturel, les arcanes classiques de l'investigation policière. Menée de main de maître avec une rare puissance d'évocation, une déclinaison moderne et extrêmement séduisante de la tradition du suspense « à l'anglaise ». Le premier cycle de cette intégrale contient les quatre premiers volumes de la série (soit deux diptyques) : Le Tumulus, Le Destin de Jane, Le Mangeur d'âmes et Les Sables du temps. Petit retour sur une série pour moi "immanquable" dont je vous livre ici une présentation et mon avis, en attendant d'avoir le vôtre (et votre vote). So... Malgré un contexte souvent emprunté dans la bande dessinée franco-belge et le roman de genre (le Londres victorien fuligineux de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur) et des enquêtes qui reprennent aussi le cocktail bien connu qui navigue entre le policier, le fantastique et l'aventure mystérieuse, Fog est de mon point de vue une série remarquable au titre générique très évocateur que je conseille à tous les amateurs de la british touch. J'irais même jusqu'à dire qu'elle est devenue pour moi une référence incontournable et une de celles qui restitue le mieux l'ambiance victorienne. Premier point qui joue en sa faveur : des scénarii de bonne qualité, aux multiples pistes et rebondissements, et qui tirent parfaitement parti de la topographie londonienne du XIXiè siècle. Seiter a la bonne idée d'étaler chacune de ses histoires en deux albums en proposant une intrigue suffisament consistante sans s'éterniser pour autant sur un grand nombre de tomes qui, souvent dans d'autres séries, en dilue le contenu et oblige le lecteur à attendre plusieurs années pour avoir le fin mot de l'histoire. Seiter possède en outre un sens de la construction rigoureux. De plus, ses histoires connaissent parfois des changements de direction qui enrichisse l'histoire tout en la rendant moins prévisible (voir à ce sujet le passage entre le tome 1 et le 2 ). Enfin, chaque ditpyque explore et puise son inspiration sur un aspect à chaque fois différent de la société de l'époque : l'archéologie et les clivages de classes sociales dans les tome 1 et 2, le spiritisme et la démonologie dans les tome 3 et 4, l'aventure à la Jules Verne (dans la lignée de Robur le Conquérant) dans les tome 5 et 6, le monde de la pègre et la corruption des politiciens dans les tome 7 et 8. En attendant la suite, qui se fait d'ailleurs attendre. Quant aux personnages, ils sont à la fois le pur produit de leur époque et de leurs classes sociales respectives mais manifestent (principalement les deux héros) une certaine modernité, une ouverture d'esprit qui les placent légèrement au-dessus des contraintes et des préjugés de leur temps. Ainsi, si Mary Launceton a toute l'apparence d'une lady parfaitement à l'aise avec les mondanités de rigeur, son caractère est empli d'une indépendance, d'une causticité, d'une liberté d'expression, voir d'une ironie tout à fait rafraîchissante dans le contexte étriqué où elle se trouve souvent obligée d'évoluer. Passionnée d'archéologie, elle semble toujours davantage intéressée par l'exhumation d'une momie celte que par le babillage stérile des salons. Et si Ruppert Graves a tout du gentleman qui connaît le code de conduite victorien sur le bout des gants, il se révèle tout autant un journaliste d'investigation qui ne dédaigne pas fréquenter les quartiers populaires de Londres qui auraient même nettement sa préférence par rapport aux lieux privilégiés de la gentry. Ces deux-là forme donc un duo atypique et subtilement anticonformiste, plein de charme, d'élégance et de lucidité. Quant au commissaire Molton, troisième personnage récurrent de la série, c'est un homme avisé, méthodique et efficace. En bref, ce que Scotland Yard fait de mieux en matière d'enquêteur professionnel, malgré les réserves que pourrait sans doute émettre un certain... Holmes. Le dessin de Bonin peut surprendre un peu (surtout dans les premiers tomes) par son style constitué de traits anguleux qu'il faut pouvoir apprécier, ainsi que par un encrage parfois déconcertant. Personnellement, il m'a fallu un peu de temps pour m'y accoutumer, surtout pour le premier dyptique, mais j'ai connu bien plus étrange dans le même genre (Bézian et Cossu, par exemple). On peut constater une évolution qui devient évidente avec le tome 5, La mémoire volée. Le trait gagne en souplesse et en netteté. Bonin utilise parfois des arabesques (pour les chevelures de certains personnages ou des fumées s'échappant des cheminées) aux lignes brisées d'un effet original. On pourra également mettre à l'actif du dessinateur un bon sens du cadrage. Voilà en tout cas une série qui m'a fait une belle impression dès le départ et dont la réussite tient autant à de bons scénarii grâce au savoir-faire de Seiter en matière de construction et au refus constant de la facilité que sur un graphisme un peu particulier mais qui restitue magnifiquement l'atmosphère de cette Angleterre victorienne pourtant tant de fois visitée par tant de bédéastes et auprès desquels Bonin et Seiter figurent, à mes yeux, en bonne place. Cette série n'en est pas pour autant exempt de défauts répérés de-ci de là (notamment une fin de tome 4 bâclée) mais comme ma présentation est déjà longue, je me réserve les quelques petites critiques pour un post ultérieur, notamment en écho/réactions aux vôtres. Car je serais ravi d'avoir l'opinion de ceux qui l'ont lue. Et ravi de la faire découvrir, peut-être, à ceux qui ne l'ont pas encore essayée. Merci d'avance. A noter que Casterman a édité une intégrale en deux volumes mais dans un format plus petit. Eut égard au travail graphique de Bonin et à la grande quantité de textes qui émaillent parfois certaines planches, je ne peux que conseiller le format original pour une meilleure lisibilité. Ctitique par Phileas (mvous aurez bien compris que ce n'était pas de moi )
  2. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  3. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  4. <IMG SRC="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782344000632_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Horacio d'Alba Scénario : Jérôme Le Gris Dessin : Nicolas Siner Couleur : Nicolas Siner Genre : Aventure / Historique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : XVIe siècle. Quelque part en Italie du nord, une société nouvelle a vu le jour : une « République » fondée sur les principes et les croyances de la Rome antique. Après plus d'un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles mais au Sénat, et l'ordre est maintenu à travers deux écoles de duellistes experts. Horacio d'Alba est le plus célèbre d'entre eux : découvrez sa légende. Je viens de me plonger dans la relecture d'Horacio d'Alba. Puis j'ai jeté un oeil aux chroniques que j'avais pu en faire à l'époque, puis à celles qu'Alx en a fait lors de la réédition. A l'époque, j'avais osé comparer l'attente que j'avais pu ressentir pour le tome 2 d'Horacio d'Alba à celle que je ressentais pour le dernier tome de Long John Silver. Histoire de vous situer les espoirs que j'avais sur cette série. Dans ma mémoire le tome 3 m'avait laissé un vrai goût amer par sa dramaturgie et le destin de ces héros et de cette histoire. Il faut dire que je m'y étais attaché. J'avais donc ressenti une pointe de déception. J'ai eu le temps de la digérer. Et finalement, confiné, j'ai enfin eu l'occasion de relire les 3 tomes d'un coup. Et franchement je me suis trompé. Non pas sur la qualité de cette trilogie, que j'ai trouvé une nouvelle fois magistrale. Mais sur ce dernier tome, qui la complète juste parfaitement. Imaginez un héros magnifique. Vaillant. Fidèle. Séducteur mais honnête. Droit dans ses bottes et pleins de principes. Et imaginez ensuite que ce héros magnifique se trompe du début à la fin. Oui Horacio d'Alba est bien une tragédie. Et les dessins de Nicolas Sinner sont là pour nous la sublimer. Si vous n'en avez jamais eu l'occasion, plongez vous dans cette trilogie superbement aboutie. Vous ne le regretterez pas. C'est Shakespearien tellement tout y est : loyauté, principes, famille, relations père/fils, histoires d'amour, leçons d'histoire. Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. Comparaison n'est pas raison, mais je le signe, ça valait bien un Long John Cette BD devrait être un classique au même titre. Note : The_PoP, enchanté
  5. <center><table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782203332010_1_75.JPG"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoNBBroche02.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche03.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche04.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche05.jpg"></td> </tr> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb06.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb07.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb08.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoMaltese9_14022008_232801.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche10.jpg"></td> </tr> </table> </center> <br/> <b>Série:</b> Corto Maltese<br/> <b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Genre:</b> Corto Maltese<br/> <b>Editeur:</b> Casterman<br/> <br/> Acheter Corto Maltese sur BDFugue <br/> <b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/> <br/> Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/> <br/> Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/> Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/> <br/> Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/> <br/> La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/> <br/> D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/> <br/> © <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i> <br/> <br/> <b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/> 1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/> 2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/> 3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/> 4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/> 5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/> 6 Les Celtiques 04/1980 <br/> 7 Fable de Venise 01/1981 <br/> 8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/> 9 Tango 09/1987 <br/> 10 Mû 10/1992<br/> <br/> Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/> <br/> N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/> Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/> <br/> Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/> <br/> Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/> <br/> Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/> <br/> Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/> <br/> Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/> <br/> Pos², aux coté de Corto et pour longtemps. <br/> <br/> Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />
  6. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  7. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  8. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205061253_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205062663_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205063813_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205067798_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Ken Games Scenario : José Robledo Dessin : Marcial Toledano my 2 cents Le top Edition : Dargaud Acheter Ken games sur BDfugue Résumé :Pierre et T.J. sont amis depuis la fac. Pierre a du mal à joindre les deux bouts et passe son temps entre des petits boulots alimentaires, l'entraînement de boxe et la fac où il suit des études de mathématiques tant bien que mal. T.J., qui a une bonne situation au sein d'une banque, s'adonne de plus en plus à sa passion : le poker... Quant à Anne, sa copine, celle-ci enseigne et rêve d'écrire des romans pour enfants... Mais chacun dissimule une partie de sa vie inavouable dans un jeu de faux-semblants dangereux et déroutants. Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire ! Ce polar nerveux et audacieux met en avant un des personnages dans chaque album. Une révélation. Premier sujet de quarantaine vous présentant les séries phares de l'équipe de 1001Bd.com et qui devraient se retrouver dans toute bonne bédétheque. De quoi vous donner, on l'espère, envie de vous y replonger. Cette premier critique vous parlera de la série "grand publique" qui a montré à tous le talent qu'il y avait de l'autre coté des Pyrénées. Alors oui avant il y avait eu Blacksad et le premier tome de Jazz Maynard qui avait deja mis en avant le talent de nos amis espagnols. Mais Ken games ce fut autre chose. Ken Games c'était un dessin et mise en coloration sublime mais surtout un scénario de "grande ampleur" sur trois tomes. Une historie réfléchie à l'avance et intrinsèquement liée à ses trois personnages. Des noms de personnages aux albums faisant parler chacun des personnages en passant par les couvertures, rien n'avait été laissé au hasard pour mettre un coup de pieds dans le petit monde la BD européenne qui était dans une phase d'endormissement à coup d'enchainement de diptyque. Ken Games c'est frais, beau, dynamique et surtout très adulte. La preuve comme quoi il était bien possible de faire des bds au dessin et aux couleurs dynamique et grand pulique sans pour autant rester dans la BD pour jeune. Et surtout la preuve qu'il y a un publique pour cela. Un deboulé fracassant des nos deux auteurs espagnols dans le grand monde de la BD Francophone. BD Francophone qu'ils n'ont plus quitté pour nous livrer des hits à la pelle. Pour terminer je dirais même que, apres relecture, cette série à gagné en saveur. Meme le quatrieme tome "bonus" (le tome 0) s'en retrouve grandit. A relire !!! Ma Note:
  9. Conan le Cimmérien - Les mangeurs d'hommes de Zamboula Scénario : Gess Dessin : Gess Couleur : Gess Genre : Fantastique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Conan au pays des mille et une nuits ! Carrefour de croyances, de langues et de cultures, la mythique cité marchande de Zamboula est également le théâtre de nombreuses et sombres légendes. Sur place depuis peu, Conan est averti des dangers de la demeure d’Aram Baksh. On raconte que la plupart des étrangers qui y séjournent disparaissent dans des circonstances obscures... cela tombe bien, c’est justement ici que le cimmérien a décidé de passer la nuit ! Mais en levant le voile sur ces mystérieuses affaires d’enlèvements, Conan va découvrir un autre secret, plus terrible encore, lié à l’ensemble de la cité de Zamboula... Cet épisode de Conan le Cimmérien, Les mangeurs d'hommes de Zamboula n’est certainement pas le meilleur récit de Robert E. Howard. Cette histoire répond aux attentes de son éditeur et recycle des thèmes déjà abordés par l’auteur. L’adaptation en bande dessinée reprend donc ce récit auquel on accorde que peu d’importance aux mangeurs d’homme qui sont représentés par des clichés de l’époque. Mais l’adaptation de Gess est fantastique, même si l’histoire n’est pas parfaite on plonge avec beaucoup de plaisir dans cette aventure du Cimmérien, dans des contrées très orientales. On retrouve de la magie comme souvent dans les récits de Conan. La partie graphique apporte l’intérêt majeure de cette adaptation. J’ai découvert Gess avec les récits des contes de la pieuvre. Depuis, je suis de près son travail et avec Conan, Gess nous montre l’étendue de son talent. Les planches sont magnifiques ainsi que la mise en couleur, surtout durant la première partie avec des teintes de violet pour l’obscurité. Je vais prendre la version noir et blanc qui sortira la semaine prochaine en librairie pour profiter d’une deuxième lecture et du format plus agrandie. Cette série d’adaptation des récits de Conan en bande dessinée est une réussite à tous les niveaux. On peut voir plusieurs équipes artistiques donner vie au Cimmérien avec des styles différents. La performance de Gess est impeccable sur les mangeurs d'hommes de Zamboula. Note : Alx23
  10. alx23

    The Killmaster

    The killmaster Scénario : Damian Dessin : Javier Couleur : Javier Genre : Action / Horreur Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Norvège, 1995. The Killmasters, un groupe de métalleux, rentrent chez eux après un concert. Sur la route, ils repèrent un camion duquel s'écoule du sang et se lancent à sa poursuite. Ils le retrouvent abandonné dans un coin reculé de la forêt et des bruits effrayants s'en échappent. Alors qu'ils s'apprêtent à fuir, ils sont arrêtés par des chasseurs. Quand l'un des hommes ouvre la remorque, une créature monstrueuse apparaît et commence à massacrer tout le monde... Damian un scénariste espagnol collaborent une fois de plus avec Javier après Blechkoller leur premier titre sortit en 2012. L’histoire est assez simpliste ou légère avec un groupe de métalleux qui va devoir affronter un monstre sanguinaire dans un patelin paumé de Norvège. Comme dans tous les lieux un peu isolés au monde, on retrouve des locaux demeurés et armés. Avec cette idée de scénario, les auteurs nous proposent un titre qui va très vite avec beaucoup d’action dès la première page avec le groupe dans leur van sur la route. Javier est l’artiste qui convient bien avec son style très nerveux pour mettre en image ce récit très rapide. Les scènes violentes sont souvent cachées ou trop sombre pour ne pas tomber dans le gore et les effusions de sang sur toutes les pages. The killmaster est un survival horror avec un monstre qui massacre tout sur son passage sans préférence, face à un groupe de jeune métalleux qui rentre d’un concert. Note : Alx23
  11. Dans la tête de Sherlock Holmes Tome 1 : L'affaire du ticket scandaleux Scénario : Cyril Liéron Dessin : Benoit Dahan Couleur : Benoit Dahan Genre : Policier Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela… La découverte d'une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n'est pas l'unique victime d'un complot de grande ampleur. Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d'un magicien Chinois. D'autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective… Cyril Liéron a préféré créer une nouvelle enquête pour le célèbre détective en restant fidèle à l'univers de Doyle, pour ce diptyque intitulé dans la tête de Sherlock Holmes. L'auteur choisit avec ce titre de mettre en avant les réflexions et déductions de Sherlock et de nous expliquer son cheminement pour y arriver. On suit donc le détective accompagné de Watson pour résoudre une histoire de disparition de personnes qui ont participé à un spectacle chinois. L'histoire pensée par Liéron est de qualité mais il faut reconnaître que le travail de Benoit Dahan vaut à lui seul l'achat de ce titre. La couverture annonce le travail de recherche de l'auteur avec la découpe qui donne sur l'intérieure de la tête de Sherlock. Les planches sont très détaillées et inventives sur plusieurs bonnes idées que je ne dévoilerais pas pour ne pas gâcher la surprise lors de la lecture. Lors des réflexions du détective on rentre alors dans sa tête où les idées fusent de tous les sens pour comprendre les situations à partir de détails anodins pour le commun des mortels. Vous l'aurez compris dans la tête de Sherlock Holmes commence très fort et je vous recommande fortement ce titre très original de par la construction des planches. Note : Alx23
  12. Un destin de trouveur - Un récit des contes de la pieuvre Scénario : Gess Dessin : Gess Couleur : Gess Genre : Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Emile Farges est trouveur. A l'aide d'un caillou jeté sur une carte, il peut localiser la personne qu'il cherche. C'est ainsi qu'il a rencontré Léonie, l'amour de sa vie, fille de Mama-Brûleur, redoutable activiste féministe et anarchiste. Lorsque l'organisation connue sous le nom de La Pieuvre l'embauche, contre sa volonté, pour retrouver la femme et la fille d'un des leurs, Trouveur est placé dans une situation impossible dont son talent ne suffira peut-être pas à le sortir... Gess avait commencé la série les contes de la pieuvre avec Gustave Babel, une histoire sur un tueur qui a avait rencontré un accueil favorable des critiques et des lecteurs. Aujourd’hui l’auteur poursuit cette série avec Un destin de trouveur, un roman graphique de plus de 200 pages dans le même univers avec des personnages possédant des pouvoirs. Gess nous livre sa vision des super-héros français dans un contexte historique réel, après la Commune de Paris. L’auteur plonge les lecteurs dans son intrigue fantastique et policière avec une l’introduction accrocheuse. En effet, on suit deux inspecteurs dont le héros surnommé le trouveur à cause de son talent qui pourchassent un tueur possédant également un pouvoir. L’histoire prend d’avantage de profondeur par la suite avec toute une galerie de personnages charismatiques, complexes et très intéressants. On retrouve la touche personnelle de Gess avec des dessins de grande qualité avec des couleurs bien trouvées pour créer une ambiance particulière. Les flashbacks sont représentés par des couleurs vertes en général. Le destin du trouveur est suivi d’une histoire courte intitulée les 3 amours de la bêtes. J’avais beaucoup apprécié Gustave Babel mais avec Le destin du trouveur, l’univers des contes de la pieuvre gagne en richesse et ce titre devient un incontournable. D’ailleurs je vais relire Gustave Babel prochainement et vivement le prochain épisode. Note : Alx23
  13. Hauteville house Tome 16 : Mélancholia Scénario : Fred Duval Dessin : Thierry Gioux Couleur : Nuria Sayago Genre : Aventure / Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Witwatersrand, sud de l’Afrique, 1867. Le directeur de la mine, son contremaître et un ingénieur parlent des travaux de terrassement qui avancent. Ils ont perdu quelques hommes mais le dirigeant, en bon colonialiste, ne s’en offusque pas le moins du monde. Un mineur vient alors les alerter. On a découvert au fond de la mine de curieuses runes dans les galeries les plus récentes. Un nouveau cycle démarre avec ce Mélancholia qui nous conduit en Afrique du Sud et plus précisément dans les mines du transvaal. La main d’œuvre africaine est surexploitée par des propriétaires européens peu scrupuleux du nombre de vie perdues pour trouver des richesses. Au même moment Londres, Eglantine se rend dans un hôpital psychiatrique pour rejoindre celui que l’on nomme le fantôme. Fred Duval poursuit les aventures des héros de Hauteville House avec des tomes consacrés à Gavroche et Zelda en Amérique du sud et d’autres à Eglantine, le fantôme de Paris et Georges en Europe. L’auteur installe toujours une ambiance lovecraftienne avec des allusions aux dieux anciens dont il ne faut pas prononcer les noms. L’action et aventure sont toujours au rendez-vous avec une partie fantastique et steampunk qui ont fait le succès de cette série. Au niveau dessin, Emem gère le storyboard et Thierry Gioux finalise les dessins. Le rendu final reste de qualité moyenne surtout au niveau des visages des personnages. Hauteville House continue l’aventure et les amateurs de la série ne devraient pas être déçu par ce nouveau cycle. Note : Alx23
  14. Doggybags - Mapple squares Scénario : Hasteda Dessin : Ghesmot Couleur : Ghesmot Genre : Fantastique / Thriller Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Mapple est une petite ville de 300 habitants située au Nebraska – quelque part au centre des États-Unis – qui doit sa gloire passée à son ancienne fabrique de bonbons, les Mapple Squares. Depuis que la confiserie a fermé, tout s’est effondré : Mapple est devenue une ville fantôme, et l’ancienne confiserie un institut pour malades mentaux, ou plutôt… une maison de retraite pour psychopathes ! Deux agents du FBI se rendent sur les lieux pour enquêter sur de mystérieuses disparitions… La série des Doggybags proposait des albums avec trois histoires courtes réalisées par des auteurs différents. En parallèle, quelques one shot sont déjà sortis avec une histoire longue qui remplie les trois critères de la série qui sont le suspense, frisson et horreur. Le dernier tome de cette série culte est sorti l’année dernière mais le Label 619 propose encore des one shot comme Mapple Squares pour le plus grand plaisir des lecteurs. David Hasteda est un habitué de la série, il a déjà écrit deux histoires dans le Doggybags 7 et le 9. L’auteur nous propose une enquête menée par deux agents du FBI dans un patelin paumé des Etats-Unis. L’ambiance particulière dégage une atmosphère assez chargée qui nous rapproche de l’horreur à venir. Les dialogues sont amusants et souvent percutants entre les protagonistes et surtout entre le shérif et son adjoint. Au niveau dessin, Ludovic Chesnot avait également réalisé une histoire courte dans le Doggybags 8. Le style de l’auteur convient à merveilles à l’univers des Doggybags. L’histoire est entrecoupée par des informations sur des tueurs en série en série liés à des sectes, ou encore la carte du restaurant. On retrouve avec joie cette série par le biais des one shot et Mapple Squares. Note : Alx23
  15. Série : Il faut flinguer ramirez Scenario : Nicolas Petrimaux Dessin : Nicolas Petrimaux Genre : Quand Usual suspect rencontre Tarantino Edition : Glenat Acheter sur BDfugue Résumé :Muet comme une tombe. Silencieux comme la mort. Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d'électroménager et l'un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Mais un jour, deux Mexicains appartenant à un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l'homme qui aurait trahi leur organisation par le passé. Derrière le réparateur d'aspirateurs sans histoires se cacherait une véritable légende : Ramirez, le meilleur tueur à gages de tous les temps. Depuis 8 ans, il s'était mis au vert, attendant son heure. Maintenant, il est temps que Ramirez renoue avec sa véritable nature... Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Pétrimaux livre un hommage réjouissant au film noir et à la série B américaine des années 1970. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant Friedkin que Tarantino ou Rodriguez. Imaginer Usual suspect qui serait réalisé par Tarantino.... vous visualisez ? Et bien maintenant ouvrez les yeux et mettez vous à feuilleter "il faut flinguer Ramirez". ET vous y serez ! Vous en prendrez plein les yeux avec des sublimes planches et un découpage dynamique rempli de scène d'action comme dans Pulp Fiction. Ça flingue, ça explose, ça sort de bâtiments en flamme et ça envoie des répliques de folies qui ferait pâlir d’envie Travolta. Coté scénario, vous allez vous demander durant tout le tome qui est le Kaiser dans cette histoire ! Nicolas Petrimaux nous mène en bateau durant tout ce tome sans jamais nous donner le fax temps attendu ! Bref vous l'aurez compris vous avec entre les mains la BD la plus vitaminées et la plus rafraîchissante de ce début d'année ! Et si vous ne l'avez pas encore... courrez chez votre libraire !!! Ma Note:
  16. Jim Hawkins Tome 2 : Sombre héros de la mer Scénario : Sébastien Vastra Dessin : Sébastien Vastra Couleur : Sébastien Vastra Genre : Aventure Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : À bord de L’Hispaniola, commandée d’une main de fer par le capitaine Smollet, la tension monte et l’équipage fait corps derrière le charismatique cuisinier Kong John Silver. Sous les ailes de cet ange gardien, Jim poursuit son apprentissage et découvre que la vie dont il rêvait n’a rien d’idéal. Affronter les tempêtes sera inévitable s’il veut gagner sa place au milieu de ces loups de mer. Mais à mesure que l’île approche, les esprits s’échauffent et la fièvre de l’or pourrait bientôt réveiller les démons qui sommeillent sous les masques… Trois ans après le premier tome de Jim Hawkins, Sébastien Vastra nous offre la suite de son adaptation libre de l’île au trésor. Sébastien Vastra utilise les animaux pour représenter les personnages clés de cette aventure de pirates. L’équipage est en pleine mer et le moral des troupes est au plus bas alors qu’aucune terre n’est en vue à l’horizon. Jim le héros de cette histoire apprend progressivement son métier de commis de cuisine. Il se fait apprécier des autres membres de l’équipage. Au niveau graphique, Sébastien Vastra gère admirablement les planches dans la continuité du premier tome qui avait été bien accueilli par les critiques lors de sa sortie en librairie. Les doubles planches sont parfaites et l’action prend le dessus sur la deuxième partie de l’album. L’attente fût longue mais la qualité est au rendez-vous de ce titre. Vivement la suite des aventures de Jim Hawkins et de l’île au trésor. Note : Alx23
  17. Jour J Tome 31 : Le prince des ténèbres 3/3 Scénario : Fred Blanchard & Jean-Pierre Pécau Dessin : Igor Kordey Couleur : Jérôme Maffre Genre : Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : À la suite de la déposition de Saddam Hussein par les Irakiens, le pays est devenu une démocratie, déclenchant avant l'heure le printemps arabe. Affaiblis, Ben Laden et Al-Qaïda restent actifs. Bob, l'agent rebelle de la CIA, le sait, mais les USA font la sourde oreille de peur de mettre en péril leurs intérêts pétroliers. Bob et O'Neill, devenu entre-temps directeur du FBI, vont alors devoir encore une fois forcer le destin. Suite et fin de la trilogie sur cette uchronie autour d’Al Quaida scénarisée par Fred Blanchard et Jean-Pierre Pécau. Ce tome se porte plus sur l’action et la résolution de l’histoire. L’agent Robert Baer est capturé en service après avoir assassiné deux autres membres d’Al Quaida en centre-ville. Les auteurs gèrent avec beaucoup d’intérêt et réécrivent cette période d’attentat qui a touché les Etats-Unis. Au niveau dessin, Igor Kordey assure des planches de grande qualité avec des scènes d’action intense et sans parole dans cet épisode. Cette trilogie d’espionnage se termine magistralement et restera certainement la meilleure de la grande saga Jour J. Note : Alx23
  18. [center][url="https://www.bdfugue.com/soleil-froid-t01-h5n4?ref=44"][img]https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782756062075_1_75.jpg[/img][/url] [url="https://www.bdfugue.com/soleil-froid-tome-2?ref=44"][img]https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782756081472_1_75.jpg[/img][/url][/center][center] [/center][center] [/center][b]Série :[/b] Soleil Froid [b]Scenario :[/b] Pécau [b]Dessin :[/b] Damien [b]Genre [/b] : SF [b]Editeur :[/b] Delcourt [b] [/b] [b]Résumé :[/b][i] [/i] [i]« La question n'est pas de savoir si le virus de la grippe aviaire risque de muter pour devenir mortel pour l'homme, mais quand ? » ( OMS / Organisation mondiale de la santé.)[/i] [i] [/i] [i]Un homme avance dans les vallées alpines, accompagné d'un robot de portage L2S. Il cherche un refuge, loin des terres basses infestées par un virus mortel. Jan ne se fait pas d'illusions : les trois quarts de la population humaine ont été emportés par l'épidémie. Restent quelques foyers isolés et un fol espoir, presque une légende… Celle d'un labo qui aurait trouvé un remède contre la nouvelle peste…[/i] Annonçons d'entrée que j'adhère totalement au 1er tome et au 2ème. Peut-être parce que je suis dans l'informatique (ou pas) et que le contexte est ancré dans une réalité possible. Peut-être parce que j'aime ou adule également des séries comme Travis ou Carmen Mc Callum et dont je retrouve, ici, le ton dans ces 2 tomes. Mais revenons à Soleil froid, c'est post apocalyptique, légèrement futuriste (l'histoire est positionnée en 2030), et c'est très très bien amené et réalisé (et les bonnes histoires manquent souvent). Les éléments arrivent petit à petit au fil des pages et on se laisse embarquer par le scénario et le déroulé du récit qui se dévoile plus vaste qu'il n'y paraissait dans le T2. Le mulet et le roadmovie font bien évidement penser à la vache et le prisonnier, vieux film que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais surtout aux images du robot du même genre qui avaient circulées il y a quelques années. Un petit reproche, marguerite, le robot mulet, semble changer de personnalité entre les 2 tomes. Bizarre et incohérent à ce stade de l'histoire. 4/5 quand même, très bonne surprise vu que j'avais loupé le T1 (merci à mon libraire de me l'avoir mis sous les yeux quand je suis passé). [b] [/b] [b]Ma Note, pour chaque tome:[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img] / [size="2"][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img][/size] [size="2"]Bonus: (attention ça envoie pas du rève) [/size][url="https://www.youtube.com/watch?v=arIJm2lAfR8"]https://www.youtube....h?v=arIJm2lAfR8[/url]
  19. Elric Tome 3 : Le loup blanc Scénario : Jean-Luc Cano et Julien Blondel Dessin : Julien Telo et Robin Recht Couleur : Jean Bastide Genre : Dark Heroic-fantasy Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Un an s’est écoulé depuis qu’Elric a quitté Imrryr, son palais et son trône, laissant derrière lui une Cymoril profondément blessée et folle de chagrin. Un an qu’il arpente les Jeunes Royaumes, sous le regard distant mais toujours présent d’Arioch, son protecteur. Un an qu’il marchande ses talents de sorcier et combattant au plus offrant, forgeant à chaque bataille la légende du guerrier albinos dont l’Épée Noire à son flanc fait trembler les guerriers les plus braves. Aujourd’hui, il n’est plus Elric de Melniboné, quatre cent vingt-huitième empereur du peuple de R’lin K’ren A’a. Aujourd’hui, les Jeunes Royaumes le connaissent sous le nom de Loup Blanc. Quelle joie de pouvoir poursuivre la lecture de l’adaptation en bande dessinée de l’œuvre majeure de Michael Moorcock. Jean-Luc Cano et Julien Blondel collaborent ensemble pour adapter le scénario pour rester fidèle au récit d’origine qui donna les codes de la dark fantasy. Après une préface signée de Neil Gaiman, nous retrouvons Elric notre héros déchu dans les Jeunes Royaumes. Ce dernier a choisi de s’exiler avec son épée Stormbringer, après avoir sauvé sa femme. Il doit désormais nourrir l’épée qui demande sans cesse de nouvelles âmes. On voyage en dehors de Melniboné dans ce tome où Elric sympathise avec un homme qui l’accompagne dans l’aventure. Le scénario est toujours intense avec une trame de fond qui reviendra en fin d’album pour nous tenir en haleine jusqu’au prochain tome. Au niveau dessin, Julien Telo et Robin Recht nous régalent avec des planches magnifiques. On rentre vite dans cet univers très sombre. L’album se termine avec plusieurs illustrations d’auteurs renommés comme pour les tomes précédents mais également plusieurs pages de recherches graphiques des personnages pour la première édition. Cette adaptation d’Elric est certainement la plus fidèle d’après l’auteur, lui-même. Les trois premiers tomes de cette saga sont prenants et très bien réalisés. Note : Alx23
  20. Jour J Tome 30 : Le prince des ténèbres 2/3 Scénario : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessin : Kordey Couleur : Kordey Genre : Historique / Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Janvier 2004. Suite à un mandat calamiteux, Bush Junior a perdu les élections laissant la Maison Blanche au démocrate Kerry. Obama va alors dévoiler au nouveau président ce qui a failli se dérouler le 11 septembre 2001 et qui a été évité grâce au Prince des Ténèbres. Récit d'une course contre la montre entre des agents du FBI et de la CIA passés dans la clandestinité et une organisation terroriste dirigée par Ben Laden... Le deuxième tome de Jour J Le prince des ténèbres nous rapproche des attentats. L’enquête des agents du FBI se poursuivent pour tenter d’anéantir les projets des terroristes contre les tours jumelles. Fred Duval et Jean-Pierre Pécau assurent une histoire prenante et intriguante pour découvrir quelle tour nous attend dans cette réécriture de la réalité. Comme pour de nombreux autres tomes de la série, le scénario est crédible. Au niveau graphique, Igor Kordey continue sa partition comme dans le premier tome. L’auteur gère ses planches comme dans une œuvre cinématographique. Vivement la conclusion de triptyque dont les deux premiers tomes ont réussi à passionner avec un sujet très connu. Note : Alx23
  21. Jour J Tome 29 : Le prince des ténèbres 1/3 Scénario : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessin : Kordey Couleur : Kordey Genre : Historique / Fantastique Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : L'histoire suit l'enquête d'un personnage ayant existé, John O'Neill, alias le « Prince des ténèbres », un agent du FBI ayant eu l'intuition que Ben Laden préparait une attaque d'envergure contre les USA et qui trouva la mort dans la destruction des tours du World Trade Center. Que se serait-il passé s'il avait eu l'occasion de traquer Ben Laden et s'il avait pu empêcher l'attaque du 11 septembre 2001 ? Deux tomes de la grande saga Jour J sont sortis simultanément en librairie au début du mois d’août. Le premier tome nous présente le Prince des ténèbres, un véritable agent du FBI qui a commencé son enquête sur Al-Qaida, plusieurs années avant les tristement connus attentats du 11 septembre. Le travail de documentation des deux scénaristes est une fois de plus très pointu pour nous remettre dans le contexte historique afin de mieux nous glisser dans le fantastique. En effet, la réalité relatée est différente dès le début avec un président américain différent. Deux autres agents secondent O’ Neil le Prince des ténèbres pour enquêter sur cette armée secrète dont personne qui commet déjà des attentats dans le monde entier. AU niveau graphique, on retrouve Igor Kordrey un habitué de la série d’uchronie. Son travail de dessinateur est assez irréprochable sur cet album qui vaut le détour pour une introduction de trilogie. Que nous réserve cette nouvelle réalité imaginé par Duval et Pécau pour modifier l’histoire que l’on connait ? Note : Alx23
  22. La malédiction de Gustave Babel Scénario : Gess Dessin : Gess Couleur : Gess Genre : Romans graphiques Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Argentine, 1925 : Gustave Babel, ex-tueur d'une mafia parisienne, capable de parler toutes les langues du monde, est abattu. Tandis qu'il agonise se déroule devant ses yeux le fil d'une existence hors du commun... Juillet 1913 : La Pieuvre envoie Gustave Babel abattre un homme, mais quand il arrive, ce dernier est déjà mort. Décembre 1913 : nouveau contrat, mais cette fois, l'homme se suicide sous ses yeux. 1914 : infiltré dans les rangs de l'armée allemande, Babel voit sa cible disparaître sous des tirs d'artillerie. Profondément déstabilisé, il va devoir affronter visions et cauchemars qui le mèneront tout droit à un passé enfoui et à son pire ennemi : L'Hypnotiseur. La malédiction de Gustave Babel est un récit des contes de la Pieuvre réalisé intégralement par Gess le dessinateur de la brigade chimérique. L’auteur nous livre un récit original en 1913, sur un tueur à gage. Ce dernier ne peut jamais passer à l’action comme les victimes meurent avant qu’il ne puisse les assassiner. L’ambiance du récit est très étrange durant les 200 pages de ce titre. Les lecteurs pourront trouver quelques ressemblances des membres de la pieuvre avec de véritables personnalités. Ce récit fantastique est inspiré par les fleurs du mal de Charles Baudelaire comme on peut le découvrir lors de la lecture. En effet, le héros se fait arrêter en début d’album dans un train pour avoir lu ce roman interdit. Gess impose une atmosphère particulièrement réussi à La malédiction de Gustave Babel, du début jusqu’à la fin de l’album. Au niveau dessin, on retrouve le style de l’auteur avec un style très sombre comme les couleurs utilisées. La malédiction de Gustave Babel est un récit sur un tueur à gage qui ne tue personne au final. Note : Alx23
  23. Olympus Mons Tome 1 : Anomalie un Scénario : Christophe Bec Dessin : Stefano Raffaele Couleur : Digikore studios Genre : Science-Fiction Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : 2026 : des phénomènes inexpliqués et étranges se produisent simultanément en différents lieux. Dans les profondeurs de la Mer Baltique, des chasseurs de trésors sous-marins découvrent ce qui semble être les vestiges d'un artefact inconnu ; dans l'Iowa, un medium est hanté par d'étranges visions dans lesquelles il visite une épave mystérieuse au fond de la mer. Sur un écran, un message adressé aux habitants de la Terre ; sur Mars, des cosmonautes trouvent une série d'objets énigmatiques. En suivant leur piste, ils arrivent sur les pentes de la plus haute éminence de Mars, le mont Olympus, où ils découvrent la carcasse d'un vaisseau spatial. L'énigme est totale mais aucun doute : ces différents phénomènes sont bien liés entre eux ! Avec Olympus Mons, Christophe Bec débute une nouvelle saga d’anticipation et de science-fiction, en collaboration avec Stefano Raffaele pour les dessins. Les deux auteurs de Prométhée nous livrent un récit très proche de ce dernier, aussi bien dans l’histoire que dans la construction du récit. Les lecteurs vont pouvoir suivre une intrigue dans le passé avec Christophe Colomb et son équipage à la limite de la mutinerie. Une autre intrigue dans un futur proche, avec une équipe de chercheurs en plein mer et des fouilles sous-marine. Une troisième intrigue nous présente une équipe de journalistes de documentaires qui enquête sur les mystères archéologiques. Et la dernière intrigue nous emmène sur Mars avec une équipe de scientifiques Russe. Bec alterne les scènes entre les différentes intrigues au bout d’une ou deux planches comme sur Prométhée. Les mystères sont nombreux et prenants pour cette introduction. J’espère que l’on ne retrouvera pas le même problème que sur Prométhée, avec une histoire qui n’avance à cause du nombre de protagonistes importants. Au niveau graphique, Stefano Raffaele livre des planches parfaites dans un style très réaliste comme à son habitude. Les couleurs sont gérés par Digikore studios. Les amateurs de récits d’anticipation tel que Prométhée seront comblé par Olympus Mons. Cette nouvelle série s’annonce sur de nombreux tomes mais ce premier tome attise l’intérêt et soulève de nombreux questionnements. Note : Alx23
  24. Adrastée l'intégrale Scénario : Mathieu Bablet Dessin : Mathieu Bablet Couleur : Mathieu Bablet Genre : Fantastique Edition : Ankama Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Le jeune fils du roi d'hyperborée joue toutes les journées dans les rues de la grande cité au milieu de son peuple au visage à la peau blanche. La vie était agréable et paisible pour tous dans cette magnifique cité antique à l'architecture grandiose. Seulement le jeune prince porte un lourd fardeau depuis sa naissance, il crache des petites pierres rondes dès qu'il s'alimente. Ce phénomène étrange l'amuse durant sa jeunesse et lui donne une particularité rare parmi les siens. En grandissant, ce phénomène l'ennui alors il décide d'arrêter de se nourrir mais paradoxalement il ne meurt de faim. Son métabolisme ne vieillit pas comme le reste des habitants de la ville, il voit alors mourir tous ses proches en subissant les conséquences de l'immortalité. Je me rappelle avoir beaucoup apprécié la lecture d'Adrastée avec la découverte de ce monde fantastique et du roi immortel. Aujourd'hui, les éditions Ankama proposent une intégrale retravaillée par l'auteur, des deux tomes dans un format luxueux, plus grand qu'une bande dessinée franco-belge. Ce format permet aux lecteurs d'apprécier l'univers développé par Mathieu Bablet avec les cités énormes et autres monstres qui affrontent le héros. Cette intégrale est proposée également à un prix avantageux pour convaincre les plus réticents des lecteurs qui attendaient un autre avantage. Avec Adrastée, l'auteur revisite les mythes antiques avec un héros immortel venant directement de l'hyperborée. Le héros se questionne sur son immortalité alors que le peuple de cette cité se meurt autour de lui avec les siècles qui passent. L'auteur maîtrise son sujet et passionne avec les réflexions de ce héros qui peine à se souvenir de sa vie et de sa jeunesse au fil des années. Il quitte sa cité et traverse le royaume des dieux pour rejoindre les hommes et peut-être trouver des réponses à son existence. Il se dirige vers l'Olympe pour demander aux Dieux directement. L'humour n'est pas en reste aussi bien présent dans les dialogues que les situations. Les planches d'Adrastée sont absolument fantastiques avec des décors très détaillées aux architectures fascinantes. La coloration est parfaite et renforce la qualité des dessins. De nombreuses planches se passent de phylactères devenant inutile pour décrire l'action et nous laissant contemplateur et admiratif des dessins. L'auteur donne sa propre vision des monstres peuplant ce monde antique avec un petit lexique en fin d'album pour identifier ou s'informer sur ces créatures mythiques. Mathieu Bablet nous emmène avec son roi d'Hyperborée dans un voyage vers la raison de son existence et de sa vie. Bablet s'impose comme un artiste complet avec cette intégrale d'Adrastée qui sort en librairie en même temps que l'intégrale de Shangri-la. Ce nouveau titre se déroule dans le futur à bord d'une station spatiale, la chronique est prévue prochainement. Note : Alx23
  25. Androïdes Tome 1 : Résurrection Scénario : Jean-Luc Istin Dessin : Jesus Hervas Millan Couleur : Olivier Héban Genre : Science-fiction Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : En 2545, l'humanité est frappée de stérilité. Plus personne sur terre n'a engendré d'enfants depuis 500 ans. Si la société Microcorp n'avait pas inventé le mélange « la pilule bleue », la Terre serait aujourd'hui inhabitée. Grâce au « mélange », la jeunesse éternelle est garantie. Plus de maladies, plus de vieillesse. C'est dans ce contexte que Liv Anderson, flic au caractère bien trempé, enquête sur le meurtre d'un directeur de musée, retrouvé chez lui criblé de balles. Très vite, ce qui ressemble à une banale affaire semble conduire à une donnée si secrète qu'elle pousse ses gardiens à tuer quiconque s'en approche. Parallèlement, Anna Hopkins, restauratrice d'oeuvres d'art, se sent de plus en plus mal. Elle consulte le Dr Castle et le verdict tombe. Depuis 500 ans, l'humanité est stérile, mais. Anna est enceinte. Ce premier tome d’Androïdes débute une nouvelle série de science-fiction composée de quatre tomes. Une équipe artistique différente travaillera sur chaque album autour du thème des androïdes, avec une parution tous les trimestres. Ce premier tome intitulé Résurrection nous présente une société futuriste où les hommes sont devenus immortels avec les recherches scientifiques effectuées, pour faire face aux épidémies. Des androïdes aident les personnes dans toutes les tâches ingrates ou dangereuses. Dans ce contexte, on suit l’enquête de Liv Anderson une femme animée par son métier et la vérité. En parallèle on suit également la vie d’une jeune artiste qui rénove les anciennes œuvres d’art. La partie graphique permet de rentrer dans l’histoire avec des planches détaillées et une ville futuriste énorme. Ce premier tome nous plonge dans une ambiance d’anticipation ou de science-fiction avec des androïdes proches des récits des maitres du genre Asimov et de Philip K. Dick. Note : Alx23
×
×
  • Créer...