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  1. Titre de l'album : Les héricornes - Tome 1 - L'appel de la déesse Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Véronica Alvarez Coloriste : Véronica Alvarez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tous les cent ans, l'héritière du royaume de Lémuria doit se rendre au temple de la Déesse pour lui demander sa protection, et formuler un voeu personnel. Le chemin sera long mais la princesse Céleste peut compter sur les armes de Lémuria et sur sa licorne. Ce qu'elle ignore encore, en revanche, c'est que son glorieux destin n'a rien d'unique. Elle le partagera avec quatre autres « Héricornes », les héritières aux licornes. Le nombre fera-t-il la force ou engendrera-t-il la division...? Critique : Bon, je comprend facilement la logique chez le Lombard derrière cette nouvelle série jeunesse : Les héricornes. Kid Toussaint ? Des licornes ? Des princesses qui vont devoir se battre et devenir des héroïnes ? De la magie ? Banco ! Sauf que comme toute bonne potion, mettre tous les ingrédients dans le chaudron ne garantit pas la magie du résultat. Ici ce tome 1 n'a pas su m'enchanter, et si je suis certain que cela plaira à nos jeunes filles, il m'a manqué des personnages et des dialogues un peu plus subtils je pense. Le format court et la relativement faible pagination n'aide pas bien sûr, même si je ne suis pas trop inquiet sur le fait qu'avec son savoir faire, Kid Toussaint saura nous en donner bien plus lors du second tome. Veronica Alvarez nous livre une partie graphique qui est agréable et fluide, loin des facilités que l'on trouve parfois dans les bd jeunesse. Ces héricornes sont une nouvelle série jeunesse qui ne manquera certainement pas son public cible, mais qui aura du mal à conquérir les autres. Si elle est de belle qualité et agréable à lire, elle n'atteint pour autant pas la maestria de certaines des dernières productions jeunesses, notamment chez le lombard, entre Elles et La forêt du temps par exemple. Autres infos : BD Jeunesse - Petit format Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-hericornes-tome-1-l-appel-de-la-deesse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Abaddon - Tome 1 - Sinaï

    Bon, Christophe Bec au scénario d'une nouvelle série chez Soleil qui va nous parler de l'humanité face à un challenge extraterrestre/divin, c'est pas vraiment d'une rare fraicheur. Et ceux qui me connaissent savent que finalement je n'en suis pas vraiment friand, les séries trainant bien trop à mon goût et les univers graphiques étant rarement marquants. Du coup ma note de 4 est plutôt remarquable quand on part avec ces à priori là. Mais je peux tout vous expliquer. Petit 1 : le dessin de Robert Carey est très bon. Les personnages ont de l'allure, certains de leurs visages sont bien travaillés, on n'est pas dans la non personnification que je reproche souvent aux bd d'anticipation/science fiction. Les doubles pages ont des plans super sympas, il y a quand même du détail et la colorisation est réussie en nous rendant bien les différentes atmosphères où se déroule le récit. Secundo : C'est annoncé en 3 tomes. Et il faut dire qu'il se passe déjà beaucoup beaucoup de choses dans ce tome 1, sans pour autant que cela parte dans tous les sens. Le mystère n'est probablement pas aussi épais que sur ses séries habituelles. Bon point, on a l'impression donc que l'auteur sait où il va et qu'on y sera aussi très vite. Ce qui profite aussi au plaisir de lecture et à la fluidité du récit, ça avance, et c'est bien construit, c'est donc très agréable. Tertio : La narration sur deux périodes est bien dosée, on imagine assez vite ce qui a pu se passer entre les deux, nous laissant suffisamment de questions pour conserver notre intérêt, mais pas trop pour ne pas nous noyer. Bref, je vous conseille cet Abaddon qui m'a l'air bien partit pour mettre d'accord les fans du travail de M. Christophe Bec avec les amateurs de BD en tous genre.
  3. Titre de l'album : Abaddon - Tome 1 - Sinaï Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Robert Carey Coloriste : Vincent Powell Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 2027. Partout dans le monde, des objets mythiques des 5 grandes religions sont découverts. Les pouvoirs de ces artefacts sèment la mort et la panique et les hautes instances religieuses semblent cacher un secret qui pourrait anéantir l'Humanité. Trois générations plus tard. Alors que la société s'est réorganisée, des migrants font route vers Si-Naï, où ils espèrent trouver un dernier refuge. Critique : Bon, Christophe Bec au scénario d'une nouvelle série chez Soleil qui va nous parler de l'humanité face à un challenge extraterrestre/divin, c'est pas vraiment d'une rare fraicheur. Et ceux qui me connaissent savent que finalement je n'en suis pas vraiment friand, les séries trainant bien trop à mon goût et les univers graphiques étant rarement marquants. Du coup ma note de 4 est plutôt remarquable quand on part avec ces à priori là. Mais je peux tout vous expliquer. Petit 1 : le dessin de Robert Carey est très bon. Les personnages ont de l'allure, certains de leurs visages sont bien travaillés, on n'est pas dans la non personnification que je reproche souvent aux bd d'anticipation/science fiction. Les doubles pages ont des plans super sympas, il y a quand même du détail et la colorisation est réussie en nous rendant bien les différentes atmosphères où se déroule le récit. Secundo : C'est annoncé en 3 tomes. Et il faut dire qu'il se passe déjà beaucoup beaucoup de choses dans ce tome 1, sans pour autant que cela parte dans tous les sens. Le mystère n'est probablement pas aussi épais que sur ses séries habituelles. Bon point, on a l'impression donc que l'auteur sait où il va et qu'on y sera aussi très vite. Ce qui profite aussi au plaisir de lecture et à la fluidité du récit, ça avance, et c'est bien construit, c'est donc très agréable. Tertio : La narration sur deux périodes est bien dosée, on imagine assez vite ce qui a pu se passer entre les deux, nous laissant suffisamment de questions pour conserver notre intérêt, mais pas trop pour ne pas nous noyer. Bref, je vous conseille cet Abaddon qui m'a l'air bien partit pour mettre d'accord les fans du travail de M. Christophe Bec avec les amateurs de BD en tous genre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/abaddon-tome-1-si-nai?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Il était une fois en Jamaique

    Amis fan de Bob Marley..... passé votre chemin. Tout du moins, ne vous attendez pas à une biographie de Bob. Si celui-ci fait partie intégrante de cette histoire, cet album ne se veut pas comme une biographie de l'artiste qui a fait découvrir la Jamaïque à beaucoup d'européen. C'est vraiment l'histoire d'un des tournants du pays. C'est aussi l'explication pour nous de l'état de la Jamaïque dans les années 60. Mais c'est surtout une vraie bonne histoire de guerre des gangs, mêlé de pouvoirs politique et de rastafari ! On regrettera juste un récit un peu haché et complexifié par l'utilisation du vocabulaire rasta qui n'aide pas à la lecture. Mais rien qui n'empêche de vraiment apprécier la lecture de ce morceau d'histoire de la Jamaïque.
  5. Titre de l'album : Il était une fois en Jamaique Scenariste de l'album : Loulou Dédola Dessinateur de l'album : Luca Ferrara Coloriste : Luca Ferrara Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : L'histoire de la Jamaïque et du reggae racontée à travers le One Love Peace concert ! Ce concert donné à Kingston le 22 avril 1978 a marqué l'histoire. Il marque le retour de Bob Marley après deux ans d'exil, grâce à deux chefs de gangs décidés à mettre fin à la guerre civile qui déchire la Jamaïque.Une enquête, près de 50 ans plus tard : Loulou Dedola est allé à la rencontre des derniers témoins pour raconter les coulisses de ce concert mythique de Bob Marley en Jamaïque, certainement le plus important événement de l'histoire du reggae. C'est toute l'histoire de la Jamaïque et du reggae qui prend vie sous la plume de Luca Ferrara.Que s'est-il passé réellement avant pendant et après ce mythique concert reggae du 22 avril 1978 au stade de Kingston en Jamaïque ? Deux partis politiques se livrent une lutte sans merci pour le pouvoir. L'électorat du ghetto est crucial pour départager le très conservateur JLP (Jamaica Labour Party) du socialiste et non-aligné PNP (People's national Party). Les deux partis ont recours aux gangs pour prendre le contrôle électoral des «slums» (taudis) et des «shanty towns» (bidonville) de Trenchtown, Tivoli Garden, Kingstown Twelve... La guerre civile fait rage. On assassine, on pille, on viole sous toutes les bannières. Pourtant, de deux camps opposés, deux hommes vont tenter d'inverser le cours des événements : Claudius Massop et Bucky Marshall. Ils appartiennent à des gangs rivaux mais leurs routes vont se croiser au fond d'une cellule de la prison de Kingston. Ces hommes forts des gangs de Tivoli Garden et Trenchtown savent que le reggae est le ciment du peuple jamaïcain. L'idée d'un concert pour la paix germe dans leurs esprits. Pour cela ils ont besoin d'un homme, le roi du reggae, leur ami d'enfance, parti en exil deux ans auparavant après un attentat manqué contre lui : Bob Marley ! Critique : Amis fan de Bob Marley..... passé votre chemin. Tout du moins, ne vous attendez pas à une biographie de Bob. Si celui-ci fait partie intégrante de cette histoire, cet album ne se veut pas comme une biographie de l'artiste qui a fait découvrir la Jamaïque à beaucoup d'européen. C'est vraiment l'histoire d'un des tournants du pays. C'est aussi l'explication pour nous de l'état de la Jamaïque dans les années 60. Mais c'est surtout une vraie bonne histoire de guerre des gangs, mêlé de pouvoirs politique et de rastafari ! On regrettera juste un récit un peu haché et complexifié par l'utilisation du vocabulaire rasta qui n'aide pas à la lecture. Mais rien qui n'empêche de vraiment apprécier la lecture de ce morceau d'histoire de la Jamaïque. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/il-etait-une-fois-la-jamaique?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Furioso t2 (fin)

    Deuxième tome de notre histoire fantastique et fin de l'aventure de notre revenant dans son univers pseudo athurien. Si le premier tome avait été plein de promesse, ce deuxième tome fait ce qu'il faut pour y répondre et ce malgré un nombre de page un peu trop limité à mon gout. L'histoire est compliquée et le nombre de pages impose un rythme très rapide. On se retrouve avec une bonne histoire, mais qui ira peut-être un peu vite pour certains lecteurs. Niveau dessin Laval NG nous livre des dessins un peu trop chargés à mon gout. L'univers fantastique mêle tellement de références que cela oblige notre dessinateur à nous livrer des planches chargées qui en rebuteront certains. Au final un dytique ambitieux qui répond aux attentes, mais aurait surement été plus à l'aise sur 3 tomes.
  7. Titre de l'album : Furioso t2 (fin) Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Laval NG Coloriste : Laval NG Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : La fin d'une aventure épique mêlant féerie, passion amoureuse, et rêves de conquête... L'empereur Agramant s'apprête à attaquer la cité d'Ys avec l'appui de la maléfique Morgane qui a juré la perte du roi Kaarl et de son royaume. La même magicienne qui a détourné Roland, le neveu du roi, de sa fureur amoureuse et l'a mis sur la piste de son ennemi juré Garalt, jadis considéré comme le meilleur chevalier du monde. Tué par Roland en combat singulier puis ressuscité par l'amour sincère et réciproque d'Alcyna, la soeur de Morgane, Garalt va découvrir, grâce à l'aide du magicien Myrddin, les raisons de son retour de l'Outre-Monde. Critique : Deuxième tome de notre histoire fantastique et fin de l'aventure de notre revenant dans son univers pseudo athurien. Si le premier tome avait été plein de promesse, ce deuxième tome fait ce qu'il faut pour y répondre et ce malgré un nombre de page un peu trop limité à mon gout. L'histoire est compliquée et le nombre de pages impose un rythme très rapide. On se retrouve avec une bonne histoire, mais qui ira peut-être un peu vite pour certains lecteurs. Niveau dessin Laval NG nous livre des dessins un peu trop chargés à mon gout. L'univers fantastique mêle tellement de références que cela oblige notre dessinateur à nous livrer des planches chargées qui en rebuteront certains. Au final un dytique ambitieux qui répond aux attentes, mais aurait surement été plus à l'aise sur 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/furioso-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Mon papy titanic t1

    On nous raconte, dans cette nouvelle série bamboo, l'histoire de la relation entre une petite fille et son grand-père, dans un contexte familial compliqué. Mignonne histoire avec une relation entre les deux aussi rigolote que gentille, mais avec un contexte qui fait un peu "plaquée". J'ai eu du mal à concevoir les parents qui se "débarrassent de leur fille" chez le grand-père d'à côté et ce a long terme, espérant régler leurs problèmes de couple. Il y avait surement plus simple à faire, et plus crédible, comme un déplacement professionnel, un décès ou je ne sais trop quoi. Une lecture sympathique, mais qui n'arrive pas à nous faire nous identifier, en tant que parents, aux personnages adultes. Une bd qui ne dépassera donc pas sa cible : Les enfants de 6 à 10 ans.
  9. Titre de l'album : Mon papy titanic t1 Scenariste de l'album : Falzar Dessinateur de l'album : Marco Paulo Coloriste : Marco Paulo Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Rose va grandir bien plus vite qu'elle ne le pense... Les parents de Rose n'arrêtent pas de se disputer. À tel point qu'elle a décidé d'aller vivre chez son grand-père à trois maisons de là. Et elle ne reviendra chez elle que quand elle aura grandi et atteint la marque sur la toise dans l'ancienne chambre de sa maman. Voilà qui est dit ! Mais la vie avec son papy, vieux monsieur solitaire aux habitudes fantasques et fan du Titanic dont il reconstitue la maquette, au moindre câble près, ne va pas être aussi apaisée que Rose l'imagine. Entre moments tendres et situations cocasses, Rose va découvrir une existence tout aussi mouvementée que chez ses parents. Critique : On nous raconte, dans cette nouvelle série bamboo, l'histoire de la relation entre une petite fille et son grand-père, dans un contexte familial compliqué. Mignonne histoire avec une relation entre les deux aussi rigolote que gentille, mais avec un contexte qui fait un peu "plaquée". J'ai eu du mal à concevoir les parents qui se "débarrassent de leur fille" chez le grand-père d'à côté et ce a long terme, espérant régler leurs problèmes de couple. Il y avait surement plus simple à faire, et plus crédible, comme un déplacement professionnel, un décès ou je ne sais trop quoi. Une lecture sympathique, mais qui n'arrive pas à nous faire nous identifier, en tant que parents, aux personnages adultes. Une bd qui ne dépassera donc pas sa cible : Les enfants de 6 à 10 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-papy-titanic-tome-1-249471?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Ahhhhhhhhh je vous le dis tout de suite, ce tome 3 tant attendu fut pour moi une vraie douche froide. J'ai trouvé que le scenario, porté par une bonne histoire, était mal découpé et mal pensé. En effet le plus important dans notre histoire est balancée sur... une petite dizaine de page ! Un événement dimensionnant pour le comte touchant un personnage super important de notre série et tout cela bâclé en très peu de page. Le faible nombre de pages fait que l'on se concentre uniquement sur l'histoire sans penser au côté dramatique de ce qu'il se passe. On emballe ca pour se concentrer sur... un événement très mineur au final et surtout qui ne méritait pas tant de pages. Ce "petit" fait de l'histoire se retrouve étiré et alourdis de chasse à l'homme peu crédible dans un contexte politique presque pas expliqué. Pour combler le manque d'histoire, Beka ajoute une dernière partie à l'histoire... sans réel intérêt. Franchement, il y avait beaucoup mieux à faire avec le début de l'histoire et le romantisme qu'il provoque
  11. Titre de l'album : Champignac t3 : Quelques atomes de carbone Scenariste de l'album : Béka Dessinateur de l'album : David Etien Coloriste : David Etien Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Automne 1951 : Margaret Sanger, une Américaine un peu excentrique, débarque au château de Champignac. Cette pionnière en matière de planning familial a entendu parler des recherches de Pacôme en matière de contraception. Le comte décide de l'accompagner à Boston pour rencontrer les responsables d'un laboratoire capable de développer cette pilule-miracle. Mais de nombreuses embûches attendent les deux pionniers de la science. Une aventure historico-scientifique passionnante où le comte de Champignac prouve une fois de plus qu'il a été mêlé de près ou de loin à toutes les découvertures et inventions du XXe siècle. Critique : Ahhhhhhhhh je vous le dis tout de suite, ce tome 3 tant attendu fut pour moi une vraie douche froide. J'ai trouvé que le scenario, porté par une bonne histoire, était mal découpé et mal pensé. En effet le plus important dans notre histoire est balancée sur... une petite dizaine de page ! Un événement dimensionnant pour le comte touchant un personnage super important de notre série et tout cela bâclé en très peu de page. Le faible nombre de pages fait que l'on se concentre uniquement sur l'histoire sans penser au côté dramatique de ce qu'il se passe. On emballe ca pour se concentrer sur... un événement très mineur au final et surtout qui ne méritait pas tant de pages. Ce "petit" fait de l'histoire se retrouve étiré et alourdis de chasse à l'homme peu crédible dans un contexte politique presque pas expliqué. Pour combler le manque d'histoire, Beka ajoute une dernière partie à l'histoire... sans réel intérêt. Franchement, il y avait beaucoup mieux à faire avec le début de l'histoire et le romantisme qu'il provoque Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/champignac-tome-3-quelques-atomes-de-carbone?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    Demi-pensionnaires

    Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf
  13. Titre de l'album : Demi-pensionnaires Scenariste de l'album : Mona Granjon Dessinateur de l'album : Mona Granjon Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Mona et Louison entrent en troisième, une année charnière entre le collège et le lycée, propice aux premières expériences et aux émotions intenses. Le jour de la rentrée, c'est la panique : les deux amies - inséparables depuis la sixième - ne sont pas dans la même classe. Premières fêtes, relations amoureuses et autres joies de l'adolescence... Tout au long de l'année, Mona et Louison vont chercher à s'affirmer. Ce faisant, leur amitié évoluera entre sororité et trahison, chacune d'entre elles devenant tour à tour tyran et victime. Jusqu'à trouver un nouvel équilibre ? Critique : Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/demi-pensionnaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf
  15. Titre de l'album : Thrace tome 1 - Lupi, frates, amantes : loups, frères, amants Scenariste de l'album : Francesco Trifogli " Trif" Dessinateur de l'album : Francesco Trifogli "Trif" Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : En l'an 79, Adriana Pollia, une jeune et jolie noble de Pompéi et son esclave Cleio Ont miraculeusement échappé à la colère du Vésuve. Seuls, ils vont vivre de petits larcins et prendre soin l'un de l'autre. Mais lorsqu'ils sont recueillis par l'oncle d'Adriana, Cleio est rejeté et Adriana sera forcée d'épouser un vieux et pervers sénateur. Elle suivra malgré tout son destin de noble Romaine et finira par oublier son amour de jeunesse. Mais la flamme du passé se ravivera le jour où, au Colisée, elle assistera aux débuts d'un jeune et fort gladiateur... Est-ce son bien-aimé Cleio qui se cache sous ce casque ? Critique : J'ignorais ce genre de pratique de la part d'un éditeur , mais j'ai envie de dire "pourquoi pas" ! 😉 Thrace , édité chez Graph Zepellin en version soft , puis Thrace édité chez Tabou (maison mère) en version érotique ! Pour couronner le tout , on a droit aux deux talentueux auteurs italiens qui remettent ça en dénudant d'avantage les personnages . Nous retrouvons donc Adrianna et Cleio son esclave , dans cette Rome antique aux accents de trahisons et autres perfidies notoires . Leur parcours semé d'embûches est le même que la version "soft" , mais cette fois , les auteurs nous offrent des scènes intégrées au récit original , avec un certain approfondissement dénudé et charnel . On est pas dans Inguinis de Katia Even , mais on reste chez l'éditeur renommé 🙂 . Pénétrez dans cette tragédie romaine en suivant nos deux protagonistes embarqués dans un périple antique , parfaitement illustré par Trif et son compère coloriste . Vous y verrez la noirceur de Rome mais aussi un brin d'espoir pour nos deux jeunes gens . De superbes couleurs , un dessin fin et élégant , une histoire pleine de promesses , qu'attendez-vous ? Si vous n'avez pas acheté la version éditée chez Graph zepellin , vous pouvez tout à fait vous orienter vers celle-ci qui n'est pas pornographique mais plutôt "érotico-soft" . Thrace1-Tabou-Extrait.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thrace-tome-1-lupi-frates-amantes-loups-freres-amants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    Babylone - Tome 2 - L'évasion

    Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive.
  17. Titre de l'album : Babylone - Tome 2 - L'évasion Scenariste de l'album : Laurent Galandon & Franck Giroud Dessinateur de l'album : Philippe Nicloux Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Max Ferlane avait presque réussi à exfiltrer Dieudonné Kalimba d'un Kivu désormais contrôlé par les milices de son principal opposant. Mais l'ex-dictateur ne le suivra que si l'agence Babylone parvient à faire évader sa fille de la prison malaise où elle est retenue. La protection des petits secrets de la Françafrique contemporaine est à ce prix... Seul au milieu de l'enfer dans lequel il a plongé pour sauver une innocente, Ferlane est loin d'en avoir fini avec ses démons. Critique : Bon soyons francs, je ne me suis pas régalé avec ce tome 2 de Babylone. La série a le mérite de présenter un tableau qui semble plutôt crédible et souvent nuancé des affaires d'état dans l'ancienne Françafrique, une aventure variée et quelques rebondissements bien amenés mais le dessin de Philippe Nicloux m'a paru un cran un cran en dessous de ce que la bd franco belge fait de bien dans ce type de polar vitaminés. Les visages sont un peu figés à mon goût et l'ensemble conjugué aux choix scénaristiques font que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment aux personnages. Max Ferlane est un héros assez particulier mais qui finalement nous laisse un brin indifférent, la vedette lui étant incontestablement volé par Dieudonné Kalimba et Dominik... Dommage, mais je suis passé à côté de cette série, ça arrive. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/babylone-tome-2-l-evasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    L'amour , après

    Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie !
  19. Titre de l'album : L'amour , après Scenariste de l'album : Baptiste Sornin Dessinateur de l'album : Marie Baudet Coloriste : Marie Baudet Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c'est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d'y répondre. On a le temps de voir l'autre changer, et devenir quelqu'un d'autre sans s'en apercevoir. Quand l'histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Ils ont pendant longtemps fui l'évidence : leur amour s'est transformé. Il est devenu une habitude. Alors que sont-ils aujourd'hui l'un pour l'autre ? Ne vaudrait-il pas mieux se séparer ? Critique : Curieuse cette bd , ou roman graphique tant il n'est pas simple de la catégoriser ! Comme l'illustre la couverture , les visages sont vides , dénués d'yeux et de bouche . De prime abord , on peut s'interroger sur ce choix volontaire de Marie Baudet et Baptiste Sornin , car comment véhiculer de l'émotion sans ces vecteurs ? Au moyen de cases avec des personnages figés où seuls les éléments du décors changent , pour mieux illustrer la fuite du temps , les deux auteurs parviennent pourtant à insuffler la vie et l'émoi à la fois au lecteur mais aussi aux protagonistes ! Et surtout , cette absence de regards semble expliquer le refus de voir , de constater cette fin inéluctable . On sent dans le découpage les influences de la dessinatrice passée par une école de cinéma puis les Gobelins . J'ai eu parfois l'impression de lire le script d'un film . Ce crépuscule de la vie d'un couple est dépeint dans une chronologie éclatée , alternant présent et passé , mais suffisamment intelligente pour que le lecteur comprenne l'enjeu . De la tristesse mais aussi de l'humour parfois se font ressentir dans ce ballet de scénettes . Les amis , les parents , le travail , les vacances , autant de supports liés à cette séparation inéluctable d'un couple décagénaire . Est-ce trop pour ces deux auteurs ? Sur le dos du livre sont inscrits les mots : " Dix ans , c'est long en amour..." J'avoue être assez surpris d'une telle phrase , mais elle semble dans l'air du temps avec de nombreux couples qui se séparent et des chiffres de divorces assez importants . Un parti pris des auteurs assurément ! J'ai omis de préciser qu'ils insèrent dans ce destin tragique , la défaite de Donald Trump aux élections américaines au profit de Joe Biden . Ce parallèle des deux chutes est distillé au fil des pages tout au long du récit . Le dessin très pictural peut prendre des poses photographiques par moment . C'est un exercice de style assez convainquant et innovant qui mérite d'être souligné . Ce galop d 'essai m'a laissé dubitatif , je dois bien le reconnaître .Une assez bonne note au style graphique et au découpage , mais une dramaturgie étrange et perturbée par des éléments annexes pas forcément bien choisis . A confirmer dans de nouvelles aventures ou tranches de vie ! Autres infos : https://viragesgraphiques.com/publications/ Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Shamisen

    Titre de l'album : Shamisen Scenariste de l'album : Tiago Minamisawa Dessinateur de l'album : Guilherme Petreca Coloriste : Guilherme Petreca Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen - instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l'un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais. Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l'art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l'identité culturelle nippone. Critique : Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shamisen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Shamisen

    Le duo d'auteurs brésiliens nous offre une balade onirique apaisante et poétique , bercée par la douce musique du shamisen retentissant . Il est impossible de classer cet ovni que publie les éditions Ankama ! Roman graphique , comte poétique et fantastique , biographie (librement inspirée de l'histoire de Haru Kobayashi ) ? N'y voyez pas un défaut , bien au contraire , c'est osé et pertinent de la part de Tiago Minamisawa, car on suit la vie de cette musicienne , pauvre et aveugle , dans un Japon rural , ancré dans ces traditions séculaires . Il se dégage une certaine quiétude en tournant les pages . Un véritable voyage philosophique , imagé avec talent par Guilherme Petreca . Son aquarelle est époustouflante , les flocons de neige semblent vouloir sortir des pages , le vent se matérialise sous vos yeux , les fleurs jaillissent avec un jeu de couleurs sublime , on est sur une patte graphique de très haut niveau . Il faut souligner aussi le travail éditorial d'Ankama qui a imprimé sur un papier épais et jauni , parfois ponctué de défauts ou d'usure du temps . Cela confère au récit une authenticité et l'impression pour le lecteur d'entrer de plein pied dans l'histoire japonaise avec un grand H . A travers l'odyssée de Haru (printemps en japonais) , sa rencontre avec des "yokai" , sa musique distillée dans les campagnes nippones dans une mélancolie sublime , on entrevoit des pans de la culture locale tels que : sérénité , croyances divines , réserve de sentiments , respect des traditions ... Si l'on est amateur (ou pas) de culture japonaise , je ne peux que vous inciter à la lecture de petit bijou graphique orchestré de main de maître pour un scénariste et un dessinateur de talent . Je souhaite les retrouver très rapidement 🙂
  22. The_PoP

    Frontier

    Titre de l'album : Frontier Scenariste de l'album : Guillaume Singelin Dessinateur de l'album : Guillaume Singelin Coloriste : Guillaume Singelin Editeur de l'album : Rue de sevres - Label 619 Note : Résumé de l'album : Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà des planètes du système solaire : « La Frontière ». Dans cette nouvelle ruée vers l'or, trois destinées s'entremêlent : Ji-soo, scientifique passionnée par l'inconnu ; Camina, mercenaire fougueuse et enjouée ; et Alex, un mineur qui n'a jamais connu la Terre. Ce récit d'aventure narre le parcours tumultueux de ce trio, mais aussi de leur quotidien, celui de vivre dans un nouveau monde. Il pose la question d'une nouvelle humanité complètement déconnectée de son berceau, la Terre, pour se tourner uniquement vers les étoiles. Critique : Attention gros coup de coeur ! Celui du début d'année pour moi. Frontier c'est de la science fiction mais tant que ça... La science fiction âpre et crasseuse, qui laisse un sale goût d'un futur qui se rapproche pour nous, pas vraiment enviable. La conquête spatiale sans les paillettes, celle faite de sueur, de travail, et d'accidents, et ou les batailles ne font ni gloire ni honneur, mais simplement de gros chèques pour les vainqueurs... Le sort du monde n'est pas en jeu dans Frontier, puisque d'ailleurs il semble quelque peu scellé... Ici on va parler des destins d'humains, pris dans la machine à broyer de cette nouvelle ruée vers l'or : l'espace. Petites aventures, petits enjeux, mais véritable intérêt pour moi dans cette fresque spatiale qui nous livre grâce à la science fiction de belles réflexion dans une BD dense, prenante, au rythme toujours bien dosé, et servie par le dessin merveilleux de Guillaume Singelin. Bien moins clivant que les traits de Mathieu Bablet ou de Run auxquels on pense pourtant immédiatement dès les premières pages. Le même soucis du détail les anime, mais ici les personnages sont représentés de manière plus empathique, sans pour autant faire de concession aux violences des hommes et des situations. Les scènes spatiales et dans les vaisseaux et stations sont superbes, les détails hyper fournis rendent les scènes vivantes, voir grouillantes même, et l'intérieur des stations exigüe et oppressant. L'infinité de l'espace n'est pas pour autant oubliée. Bref vous l'aurez compris j'ai adoré, je ne peux que vous le recommander, mais attention, ici on n'est pas sur de la science fiction façon Star Wars, ici on parle de notre futur finalement peut être assez proche. Bonus côté prix, pour 21,90 vous avez une super lecture, longue, dense de 192 pages remplies de détails et de planches géniales en plus d'une histoire finalement très prenante et de questions de société et réflexions ô combien actuelles. Que demander de plus ? Ca fait trop ? Ben en bonus, c'est très très lisible et facile d'accès. Pffff j'ai adoré. Merci M. Singelin. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/frontier?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    Frontier

    Attention gros coup de coeur ! Celui du début d'année pour moi. Frontier c'est de la science fiction mais tant que ça... La science fiction âpre et crasseuse, qui laisse un sale goût d'un futur qui se rapproche pour nous, pas vraiment enviable. La conquête spatiale sans les paillettes, celle faite de sueur, de travail, et d'accidents, et ou les batailles ne font ni gloire ni honneur, mais simplement de gros chèques pour les vainqueurs... Le sort du monde n'est pas en jeu dans Frontier, puisque d'ailleurs il semble quelque peu scellé... Ici on va parler des destins d'humains, pris dans la machine à broyer de cette nouvelle ruée vers l'or : l'espace. Petites aventures, petits enjeux, mais véritable intérêt pour moi dans cette fresque spatiale qui nous livre grâce à la science fiction de belles réflexion dans une BD dense, prenante, au rythme toujours bien dosé, et servie par le dessin merveilleux de Guillaume Singelin. Bien moins clivant que les traits de Mathieu Bablet ou de Run auxquels on pense pourtant immédiatement dès les premières pages. Le même soucis du détail les anime, mais ici les personnages sont représentés de manière plus empathique, sans pour autant faire de concession aux violences des hommes et des situations. Les scènes spatiales et dans les vaisseaux et stations sont superbes, les détails hyper fournis rendent les scènes vivantes, voir grouillantes même, et l'intérieur des stations exigüe et oppressant. L'infinité de l'espace n'est pas pour autant oubliée. Bref vous l'aurez compris j'ai adoré, je ne peux que vous le recommander, mais attention, ici on n'est pas sur de la science fiction façon Star Wars, ici on parle de notre futur finalement peut être assez proche. Bonus côté prix, pour 21,90 vous avez une super lecture, longue, dense de 192 pages remplies de détails et de planches géniales en plus d'une histoire finalement très prenante et de questions de société et réflexions ô combien actuelles. Que demander de plus ? Ca fait trop ? Ben en bonus, c'est très très lisible et facile d'accès. Pffff j'ai adoré. Merci M. Singelin.
  24. poseidon2

    Witch club

    Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club.
  25. poseidon2

    Witch club

    Titre de l'album : Witch club Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Sandra Cardona Coloriste : Sandra Cardona Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le Witch Club tremble sur ses bases ! La Bruja, la doyenne et la plus puissante des sorcières du Conseil, veut lancer, contre l'avis de ses soeurs, « un sort révolutionnaire qui fera entrer la magie dans une autre ère » ! Mais alors qu'elle est sur le point d'accomplir ce nouveau sort, elle disparaît dans d'étranges circonstances. Pour ne rien arranger, Barbouillard, son démon domestique laissé sans supervision, invoque accidentellement le Diable en personne ! Au même moment, sa nièce Norah, une « sans-magie », s'inquiète d'être sans nouvelles de sa tante et décide de se rendre chez elle. Alors qu'elle entre dans le manoir de La Bruja, elle interrompt l'invocation diabolique. Catastrophe : voilà le Diable coupé en deux et condamné à rester sur Terre ! Pour retrouver sa tante, Norah, obligée de trimballer Lucifer sur son dos, se lance dans une enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, jusqu'à la porte de l'Enfer... sans se douter que sa vie et son destin de sorcière sont en jeu ! Sororité, fantasy et humour au menu de ce « Witch Club » qui ravira les jeunes amateurs et amatrices du genre ! Sandra Cardona au dessin, et Cédric Mayen au scénario, s'en donnent à coeur joie dans ce récit d'initiation magique et déploient un univers imaginaire où les sorcières sont reines. Bienvenue dans le Witch Club ! Critique : Lorsque j'ai eu cette BD entre les mains, je me suis dit : allez, on est repartie dans un clone du dessin animé pour petite fille de base avec des sorcières gentilles réunies en bande à la "Winx Club". Et bien pas du tout. Je dois bien vous avouer que j'ai été très agréablement surpris par la densité de l'histoire. Ce one shot raconte énormément de chose. De l'aventure bien sûr, mais pas que. Le duo entre notre sorcière et le diable en personne est bien pensé et les secrets bien disséminés au fur et à mesure de l'histoire. On se retrouve avec une histoire très intéressante, une lecture dense et un vrai plaisir même pour un adulte. Ne vous laissez pas avoir par la couverture un peu trop caricaturale. Ce Witch Club a beaucoup plus à offrir qu'une version sorcière du Winx club. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/witch-club?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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