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  1. Il faut reconnaitre que la mention "chaine youtube" sur une BD ça a plutôt tendance à me faire fuir. Cependant on a pu voir avec Nota Bene par exemple un certain intérêt à certaines, aussi c'est sans trop d'à priori que je me suis lancé à la lecture de cet album, n'ayant pas lu le premier. Premier point, c'est plutôt joli, le dessin est parfois un peu lesé sur ce genre d'ouvrages mais là, sans être dans le haut de gamme de la bd, on est sur un travail très propre d'Adrien Martin. On va suivre alors le périple d'un jeune journaliste parti à la découverte du fonctionnement des narcotrafics. Bon ça c'est ce qui est dit dans le titre, et pour être honnête quand on me dit géopolitique et narcotrafic, je m'attends plus à un truc très détaillé et fourmillant d'imbrication politiques et géopolitiques majeures qu'à ce que j'ai lu. Et en fait c'est probablement mieux ainsi, le journaliste prenant le parti, avec ses propres moyens d'aller à la rencontre des producteurs à l'origine de ses drogues, les paysans qui subsistent du narcotrafic en produisant opium ou coca. Ce qui rend le récit plus vivant, plus humain, et plus intéressant, cette partie étant généralement délaissée. Ainsi si vous n'y apprendrez probablement guère plus que ce que vous soupçonniez, cette enquête à taille humaine se révèle toutefois intéressante par l'image qu'elle dessine de ses protagonistes.
  2. Titre de l'album : L'aventure géopolitique - Tome 2 - Le narcotrafic Scenariste de l'album : Ludovic Danjou Dessinateur de l'album : Adrien Martin Coloriste : Adrien Martin Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après avoir exploré les enjeux de la déforestation sur notre planète, Gildas nous embarque maintenant au coeur du narcotrafic. Du petit producteur colombien au consommateur occidental en passant par les exploitations en Afghanistan, le youtubeur-reporter cherche à comprendre les chemins empruntés par la drogue, ses impacts sociaux, humains et économiques. Critique : Il faut reconnaitre que la mention "chaine youtube" sur une BD ça a plutôt tendance à me faire fuir. Cependant on a pu voir avec Nota Bene par exemple un certain intérêt à certaines, aussi c'est sans trop d'à priori que je me suis lancé à la lecture de cet album, n'ayant pas lu le premier. Premier point, c'est plutôt joli, le dessin est parfois un peu lesé sur ce genre d'ouvrages mais là, sans être dans le haut de gamme de la bd, on est sur un travail très propre d'Adrien Martin. On va suivre alors le périple d'un jeune journaliste parti à la découverte du fonctionnement des narcotrafics. Bon ça c'est ce qui est dit dans le titre, et pour être honnête quand on me dit géopolitique et narcotrafic, je m'attends plus à un truc très détaillé et fourmillant d'imbrication politiques et géopolitiques majeures qu'à ce que j'ai lu. Et en fait c'est probablement mieux ainsi, le journaliste prenant le parti, avec ses propres moyens d'aller à la rencontre des producteurs à l'origine de ses drogues, les paysans qui subsistent du narcotrafic en produisant opium ou coca. Ce qui rend le récit plus vivant, plus humain, et plus intéressant, cette partie étant généralement délaissée. Ainsi si vous n'y apprendrez probablement guère plus que ce que vous soupçonniez, cette enquête à taille humaine se révèle toutefois intéressante par l'image qu'elle dessine de ses protagonistes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-aventure-geopolitique-tome-2-le-narcotrafic?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. La fin du tryptique des 3 fantômes de Tesla était plus qu'attendu par les amateurs de la série, et ils étaient nombreux, notamment sur notre site. Le tome 1 avait en effet été plus que remarqué avec son univers Steampunk magnifiquement mis en image par Guilhem Bec. Si le tome 2 avait parfois déçu quelques lecteurs avec son scénario très ambitieux, le tome 3 risque de réconcilier une bonne partie de ce beau monde puisque le scénario ici nous livre son dénouement à la fois logique, mais aussi rythmé et bien amené. Les explications fournies devraient suffire aux dubitatifs, et le tout clôture comme il se doit cette trilogie qui aura ravi les amateurs de Steampunk.
  4. Titre de l'album : Les trois fantômes de Tesla - Tome 3 - Les héritiers du rayon Scenariste de l'album : Richard Marazano Dessinateur de l'album : Guilhem Bec Coloriste : Richard Marazano Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les forces japonaises déchaînent une pluie de robots sur New York, mais en réalité, c'est un autre combat qui se joue. Héritier des fantômes de Tesla et des grands scientifiques de son temps, Travis doit empêcher Edison et ses alliés nazis de faire basculer le monde dans un nouvel âge d'obscurantisme. Pour cela, il reçoit l'aide inattendue de son « pater ex machina ». Ensemble, père et fils parviendront-ils à écrire une conclusion heureuse à cette uchronie politico-scientifique ? Critique : La fin du tryptique des 3 fantômes de Tesla était plus qu'attendu par les amateurs de la série, et ils étaient nombreux, notamment sur notre site. Le tome 1 avait en effet été plus que remarqué avec son univers Steampunk magnifiquement mis en image par Guilhem Bec. Si le tome 2 avait parfois déçu quelques lecteurs avec son scénario très ambitieux, le tome 3 risque de réconcilier une bonne partie de ce beau monde puisque le scénario ici nous livre son dénouement à la fois logique, mais aussi rythmé et bien amené. Les explications fournies devraient suffire aux dubitatifs, et le tout clôture comme il se doit cette trilogie qui aura ravi les amateurs de Steampunk. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-trois-fantomes-de-tesla-tome-3-les-heritiers-du-rayon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. La jeunesse de Thorgal est une série des mondes de Thorgal que j'ai pris plaisir à suivre tant elle me rapprochait je trouve des ambiances des premiers Thorgal. Las ce tome 10 est un petit peu en retrait en nous présentant un Thorgal un peu malmené par les évènements et finalement assez spectateur. Les personnages ceci dit sont bien pensés et illustrent bien l'une des valeurs forte de la série mère : le pouvoir rend fou, détruit tout et n'apporte rien. Le dessin est lui toujours raccord avec l'univers créé par Grzegorz Rosinksi et si R. Surzhenko l'adapte fidèlement, il y insuffle également son propre style. Les puristes trouveront le travail du maître inégalable, les autres seront simplement contents de découvrir un beau travail qui ne soit pas une vulgaire copie.
  6. Titre de l'album : La jeunesse de Thorgal - Tome 10 - Sydönia Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : R. Surzhenko Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le roi Harald la Dent Bleue est peut-être mort, mais son esprit demeure… de la plus littérale des façons ! La Flygja, un esprit lié à sa lignée, a rejoint la princesse Sydönia. Chez cette âme bien née, la cruauté n'a point attendu le nombre des années. Et la jeune possédée a juré d'envoyer les meurtriers de son père le rejoindre au pays des ombres. Au premier rang desquels Thorgal, désormais lié par le serment du sang à cette guerre qu'il ne désire ni ne cautionne. Mais la rage enfantine de Sydönia ne fait aucune distinction… Critique : La jeunesse de Thorgal est une série des mondes de Thorgal que j'ai pris plaisir à suivre tant elle me rapprochait je trouve des ambiances des premiers Thorgal. Las ce tome 10 est un petit peu en retrait en nous présentant un Thorgal un peu malmené par les évènements et finalement assez spectateur. Les personnages ceci dit sont bien pensés et illustrent bien l'une des valeurs forte de la série mère : le pouvoir rend fou, détruit tout et n'apporte rien. Le dessin est lui toujours raccord avec l'univers créé par Grzegorz Rosinksi et si R. Surzhenko l'adapte fidèlement, il y insuffle également son propre style. Les puristes trouveront le travail du maître inégalable, les autres seront simplement contents de découvrir un beau travail qui ne soit pas une vulgaire copie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-jeunesse-de-thorgal-tome-10-sydonia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Allez hop petite session de rattrapage pour moi. Et sur un manga ? Non vous ne rêvez pas, je vais bien vous parler de cet Albator. Alors attention il est édité au format BD et c'est une trilogie. A ce stade je n'ai lu que le premier tome, mais l'ado que j'étais qui vénérait le Capitaine, Pirate de l'espace à la cicatrice mythique, ne pouvait pas passer à côté de ça. Oui je me suis régalé le temps de ce tome. Oui la narration et le dessin de Jérôme Alquié est excellente, les personnages, principaux comme secondaires sont bien en place, et l'aventure est bien présente. Oui Albator est comme toujours une présence plus qu'un personnage, mais c'est là que réside une partie du mythe justement. De toutes façons ne me demandez pas d'être impartial sur Albator, oui il a probablement une grande part des caractéristiques qui m'horripilent dans d'autres mangas, mais ici j'ai juste adoré. L'histoire est plutôt bien pensée pour un premier tome nerveux, même si une fois n'est pas coutume elle est très centrée sur la terre. Un beau grand moment de retour en adolescence, avec la musique qui résonne dans ma tête au fil des pages. Bref j'étais bien.
  8. Titre de l'album : Albator - Tome 1 - Mémoires de l'Arcadia Scenariste de l'album : Jérôme Alquié Dessinateur de l'album : Jérôme Alquié Coloriste : Jérôme Alquié Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Format BD. Dans cette aventure inédite du Capitaine Albator, une équipe de scientifique a découvert un mausolée de Sylvidres et des informations où il est fait mention de manipulations génétiques et d'un pouvoir destructeur terrifiant. Pouvoir capable de rendre les Sylvidres immortelles ou au contraire de provoquer leur destruction. La vague de froid extraordinaire qui frappe la planète bleue pourrait bien être liée à l'une de ces Sylvidres mutantes. Le Capitaine Albator et son équipage parviendront-ils à élucider ce mystère et sauver la Terre de ce nouveau péril ?! Critique : Allez hop petite session de rattrapage pour moi. Et sur un manga ? Non vous ne rêvez pas, je vais bien vous parler de cet Albator. Alors attention il est édité au format BD et c'est une trilogie. A ce stade je n'ai lu que le premier tome, mais l'ado que j'étais qui vénérait le Capitaine, Pirate de l'espace à la cicatrice mythique, ne pouvait pas passer à côté de ça. Oui je me suis régalé le temps de ce tome. Oui la narration et le dessin de Jérôme Alquié est excellente, les personnages, principaux comme secondaires sont bien en place, et l'aventure est bien présente. Oui Albator est comme toujours une présence plus qu'un personnage, mais c'est là que réside une partie du mythe justement. De toutes façons ne me demandez pas d'être impartial sur Albator, oui il a probablement une grande part des caractéristiques qui m'horripilent dans d'autres mangas, mais ici j'ai juste adoré. L'histoire est plutôt bien pensée pour un premier tome nerveux, même si une fois n'est pas coutume elle est très centrée sur la terre. Un beau grand moment de retour en adolescence, avec la musique qui résonne dans ma tête au fil des pages. Bref j'étais bien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/capitaine-albator-memoires-de-l-arcadia-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Audrey Millet est une experte en écosystème de la mode avec une perspective historique et Séverine Laliberté travaille depuis 20 ans en tant qu'archéologue au CNRS. Ces deux scénaristes s'associent pour écrire ce roman graphique sur l'histoire du textile. Elles inventent un énorme salon du textile où le temps n'a pas d'influence, ainsi plusieurs personnages connus ou inconnus de toutes les époques pourront se croiser et échanger sur le textile et la mode comme les deux sont souvent liés. Les scénaristes apportent une autre dimension historique avec les différentes techniques de fabrication du tissu depuis l'origine des vêtements. Donc Joseph Marie Jacquard l'inventeur du métier à tisser va pouvoir discuter avec les premiers hommes et leur peau de bête. D'autres personnages pourront se rencontrer comme Karl Lagerfeld, une influenceuse et d'autres personnes historiques en rapport avec le tissu ou la mode. Les dessins sont dans un style semi-réaliste et caricatural pour la représentation des personnages. Ce roman graphique est un véritable documentaire historique très intéressant sur les textiles avec une touche d'humour bien présente durant tout l'album pour donner de la légèreté au récit instructif. Les passionnés d’histoire ou de mode seront comblés par ce titre.
  10. Titre de l'album : Les héros de l'étoffe - l'incroyable histoire du textile Scenariste de l'album : Séverine Laliberté & Audrey Millet Dessinateur de l'album : Nicola Gobbi Coloriste : Nicola Gobbi Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Imaginez un salon du textile faisant fi de l’espace et du temps : s’y croisent Karl Lagerfeld, Michael Jordan, Colbert, Otzi, une influenceuse, Adam Smith, une ouvrière textile indienne, le Roi Arthur... Guidé par Pétronille l’archéologue, et Audrey, l’historienne de la mode, le lecteur est plongé dans une histoire qui est aussi celle de l’humanité, du paléolithique à la fast fashion. Loin de découler de quelques innovations d’inventeurs géniaux, l’industrialisation du monde fut un processus de longue durée, modelé par les inégalités, l’accès aux ressources naturelles, des luttes sociales et politiques. Aucun autre domaine que le textile n’en est plus représentatif. Les héros de l’étoffe donne aux anonymes la place qui leur revient dans l’histoire du textile et met en perspective ses évolutions. Le tout avec beaucoup d’humour ! Critique : Audrey Millet est une experte en écosystème de la mode avec une perspective historique et Séverine Laliberté travaille depuis 20 ans en tant qu'archéologue au CNRS. Ces deux scénaristes s'associent pour écrire ce roman graphique sur l'histoire du textile. Elles inventent un énorme salon du textile où le temps n'a pas d'influence, ainsi plusieurs personnages connus ou inconnus de toutes les époques pourront se croiser et échanger sur le textile et la mode comme les deux sont souvent liés. Les scénaristes apportent une autre dimension historique avec les différentes techniques de fabrication du tissu depuis l'origine des vêtements. Donc Joseph Marie Jacquard l'inventeur du métier à tisser va pouvoir discuter avec les premiers hommes et leur peau de bête. D'autres personnages pourront se rencontrer comme Karl Lagerfeld, une influenceuse et d'autres personnes historiques en rapport avec le tissu ou la mode. Les dessins sont dans un style semi-réaliste et caricatural pour la représentation des personnages. Ce roman graphique est un véritable documentaire historique très intéressant sur les textiles avec une touche d'humour bien présente durant tout l'album pour donner de la légèreté au récit instructif. Les passionnés d’histoire ou de mode seront comblés par ce titre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-heros-de-l-etoffe-l-incroyable-histoire-du-textile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Il faut reconnaître que si les débuts d'Ekhö m'avaient peu marqués, quand j'ai redécouvert cette série il y a deux ans j'ai été agréablement surpris, depuis c'est une des séries d'Arleston que je lis avec plaisir. Le format one shot permet pas mal de fantaisies au scénariste mais l'ensemble forme un tout qui reste cohérent pour le lecteur occasionnel tel que moi. Le monde d'Ekhö est assez frais, et l'héroïne est assez remarquable dans ses qualités de femme libre. Le principe de la série permet à Arleston de critiquer selon son bon vouloir notre monde actuel à travers une de ses facettes au choix. Les dessins de Alessandro Barbucci sont tout en rondeurs et très jolis. Ce tome 11 reste dans la lignée des précédents, ni bien meilleurs ni moins bon, il ravira donc les fans de la série, dont je commence gentiment à faire partie. Ekhö est définitivement de la bd plaisir, qui si elle ne vous marquera pas l'esprit très longtemps vous assurera un bon moment de lecture, quelques rires, et un joli dépaysement débarrassé d'enjeux trop forts.
  12. Titre de l'album : Ekhö Monde miroir - Tome 11 - Hot tabaaasco Scenariste de l'album : Christophe Arleston Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Nolwen Lebreton Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : De nombreux cas d'amnésie apparaissent dans la population d'EKHO. A New York, Juan, chercheur mexicain pour un laboratoire US, s'est approprié le corps de Fourmille. Il a découvert que ses employeurs ont diffusé un prion qui rend amnésique, afin de mieux vendre un antidote de leur invention... Pour libérer Fourmille de cet hôte, nos amis se rendent à Mexico à la recherche du passé du défunt Juan... Critique : Il faut reconnaître que si les débuts d'Ekhö m'avaient peu marqués, quand j'ai redécouvert cette série il y a deux ans j'ai été agréablement surpris, depuis c'est une des séries d'Arleston que je lis avec plaisir. Le format one shot permet pas mal de fantaisies au scénariste mais l'ensemble forme un tout qui reste cohérent pour le lecteur occasionnel tel que moi. Le monde d'Ekhö est assez frais, et l'héroïne est assez remarquable dans ses qualités de femme libre. Le principe de la série permet à Arleston de critiquer selon son bon vouloir notre monde actuel à travers une de ses facettes au choix. Les dessins de Alessandro Barbucci sont tout en rondeurs et très jolis. Ce tome 11 reste dans la lignée des précédents, ni bien meilleurs ni moins bon, il ravira donc les fans de la série, dont je commence gentiment à faire partie. Ekhö est définitivement de la bd plaisir, qui si elle ne vous marquera pas l'esprit très longtemps vous assurera un bon moment de lecture, quelques rires, et un joli dépaysement débarrassé d'enjeux trop forts. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ekho-monde-miroir-tome-11-hot-tabaaasco/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : les ages perdus t2 : Les terres des meutes Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Didier Poli Coloriste : Bruno Tatti Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À la veille de l'an Mil, le feu du ciel a plongé la Terre dans la nuit éternelle de l'Obscure. Quelques milliers d'années plus tard, la vie reprend enfin ses droits. Alors que les humains ont tout oublié des savoirs anciens, un homme, Primus, parvient à maîtriser la culture d'une céréale - l'engrain - qui permettrait à son peuple de mener une vie sédentaire. À sa mort, sa fille Elaìne, qui a perdu tous les siens lors d'un terrible combat entre clans, décide de poursuivre la quête de Primus et part à la recherche d'écrits disparus, garants d'une vie meilleure. Après avoir franchi la Mer des Aigles, Elaìne s'enfonce au coeur la Terre des Meutes, vaste contrée sauvage et inconnue dont la légende la hante depuis l'enfance. C'est sur cette terre hostile qu'elle fait la connaissance de Mara. Ensemble, les deux femmes, traquées par les hommes-cerfs, trouvent refuge dans les ruines de la cité de Lutecia. Elaìne évoque la légende de l'Aegis, l'esprit fondateur dont le souffle est présent en toutes choses, tandis que Mara lui parle des Arpenteurs. Uchronie fascinante portée par une narration puissante et un graphisme évocateur, Les Âges Perdus raconte l'histoire d'un monde en reconstruction, dans lequel la vie reste à réinventer. Critique : Nous avions globalement eu un avis identique sur le premier tome, chez 1001bd : c'était très bien, mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un excellent tome. Et bien ce tome 2 gomme ces doutes pour nous proposer un tome tout bonnement excellent. Le rythme un peu trop calme et trop descriptif du premier tome est remplacé par un scenario à couper au couteau. Une course qui mêle admirablement survie et découverte d'un continent complètement nouveau. En tant que lecteur, cela nous donne une découverte très intéressante avec un côté post-apocalyptique plus prégnant par les ruines que notre héroïne traverse, un peu comme dans le tome 1, mais avec en plus le petit coup d'adrénaline en plus qui nous manquait. On se retrouve avec un album proche de la perfection, avec un Didier Poli qui réussit à augmenter encore sa maitrise des personnages et notre offre un bestiaire particulièrement travaillé dans une ambiance qui ne déplaira pas aux amateurs du convoyeur. Mention ++ à la colorisation de Burno Tatti qui est sublime. Les couleurs imposent une ambiance aussi angoissante la nuit et qu'intrigante au lever du soleil. J'en veux encore !! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ages-perdus-tome-2-la-terre-des-meutes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Nous avions globalement eu un avis identique sur le premier tome, chez 1001bd : c'était très bien, mais il manquait un petit quelque chose pour en faire un excellent tome. Et bien ce tome 2 gomme ces doutes pour nous proposer un tome tout bonnement excellent. Le rythme un peu trop calme et trop descriptif du premier tome est remplacé par un scenario à couper au couteau. Une course qui mêle admirablement survie et découverte d'un continent complètement nouveau. En tant que lecteur, cela nous donne une découverte très intéressante avec un côté post-apocalyptique plus prégnant par les ruines que notre héroïne traverse, un peu comme dans le tome 1, mais avec en plus le petit coup d'adrénaline en plus qui nous manquait. On se retrouve avec un album proche de la perfection, avec un Didier Poli qui réussit à augmenter encore sa maitrise des personnages et notre offre un bestiaire particulièrement travaillé dans une ambiance qui ne déplaira pas aux amateurs du convoyeur. Mention ++ à la colorisation de Burno Tatti qui est sublime. Les couleurs imposent une ambiance aussi angoissante la nuit et qu'intrigante au lever du soleil. J'en veux encore !!
  15. Les carnets de cerise n'en finissent pas de faire des émules et c'est tant mieux quand les éditeurs mettent les moyens nécessaires pour nous donner une production de qualité. Et c'est encore une fois le cas avec Drakoo et ce "jardin des fées". Graphiquement déjà, on est dans la mouvance actuelle des albums pour jeunes lecteurs avec des dessins de haut niveau, très colorés et très dynamiques. Niveau scenario, ce jardin des fées est assez innovant et très intéressant. On a un scenario qui montre crescendo en pression et se dévoile petit à petit. La gestion des pages de "cahier" est faite intelligemment avec beaucoup de détails intéressants, mais pas obligatoires et les surprises sont légion et bien reparties. Une vraie belle lecture qui promet au moins un deuxième tome cohérents et intéressant. Des BDs jeunesses comme cela, on en souhaiterait plus 🙂
  16. Titre de l'album : Le jardin des fées t1 : Bergère des fées Scenariste de l'album : Audrey Alwett Dessinateur de l'album : Nora Moretti Coloriste : Nora Moretti Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Elles exaucent votre souhait, mais elles en meurent. Règle n°1 : Le berger doit garder secrète l'existence des fées. Règle n°2 : Jamais il n'exigera de voeu, car chaque voeu tue la fée qui l'exauce. Règle n°3 : Il leur fournira des fleurs,pour qu'elles conçoivent le miel qui soigne tous les maux. Règle n°4 : Pour cela, il ira sur les routeset un jour, il leur trouvera enfinUN JARDIN. Une enquête féérique àla croisée de Beatrix Potter, de l'affaire des Fées de Cottingley et du Jardin Secretde F. H. Burnett. Critique : Les carnets de cerise n'en finissent pas de faire des émules et c'est tant mieux quand les éditeurs mettent les moyens nécessaires pour nous donner une production de qualité. Et c'est encore une fois le cas avec Drakoo et ce "jardin des fées". Graphiquement déjà, on est dans la mouvance actuelle des albums pour jeunes lecteurs avec des dessins de haut niveau, très colorés et très dynamiques. Niveau scenario, ce jardin des fées est assez innovant et très intéressant. On a un scenario qui montre crescendo en pression et se dévoile petit à petit. La gestion des pages de "cahier" est faite intelligemment avec beaucoup de détails intéressants, mais pas obligatoires et les surprises sont légion et bien reparties. Une vraie belle lecture qui promet au moins un deuxième tome cohérents et intéressant. Des BDs jeunesses comme cela, on en souhaiterait plus 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jardin-des-fees-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Mettons les choses au clair d'emblée, je suis un immense fan de la série Le Scorpion tant elle a enchanté ma passion pour la bd. La passation d'auteur entre Enrico Marini et Luigi Critone s'avérait donc périlleuse, et le tome 13, le précédent avait été plutôt rassurant finalement avec le démarrage d'un nouveau cycle. Las, je vous le dis sans cachotterie, quand j'ai reçu ce tome du Scorpion, c'est finalement la dernière bd que j'ai lue de ma commande. Et ce n'est pas vraiment bon signe tant je privilégie habituellement les séries plaisir, au rang duquel Le Scorpion fait habituellement figure de favori. Oui en feuilletant au préalable ce tome je n'ai pas eu envie de le lire plus que ça. Une impression d'ennui, d'une forme de statique dans le dessin, et certaines colorisation manquant de nuances pour moi m'ont refroidi. Méjaï a perdu de son charme et ce n'est pas peu significatif. C'était mes premières impression, et la lecture devait me dire si j'étais à côté de la plaque ou non. Le bilan est mitigé. Si globalement je ne me suis pas ennuyé, et que j'ai aimé les ramifications de l'enquêtes que Le Scorpion mène cette fois-ci, j'ai tout de même trouvé les scènes d'actions très plates, les scènes de séduction fades, et les couleurs parfois gênantes. Le soucis est que si l'idée de base de la série Le Scorpion avec ces "familles" imaginant la création d'une église catholique visant à préserver leurs intérêts était brillante, une fois ce cycle refermé la suite est compliquée. Alors même si Stephen Desberg nous livre un scénario intéressant, la baisse de l'ambiance film de Cape et d'épée d'époque que Marini avait su insuffler à sa série est désormais préjudiciable je trouve, et les passages narratifs ou les échanges un peu trop verbeux ne font que renforcer cette impression. Pourtant les dessins de Luigi Critone sont beaux, simplement les qualités de son dessin ne sont pas les mêmes que celles du dessin de son prédécesseur, et ce dynamisme bloque le souffle d'aventure épique qui devrait régner en maître sur cette série. Oui le tout manque de panache. Ce tome 14 marque donc pour moi le changement de style de la série Le Scorpion, et son retour dans le plus relatif anonymat des séries BD de qualité mais qui ne sont pas marquantes pour autant.
  18. Titre de l'album : Le Scorpion - Tome 14 - La tombe d'un dieu Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Luigi Critone Coloriste : Luigi Critone Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au Caire, le Scorpion a retrouvé Méjaï. Mais elle lui a interdit de se mêler de sa vie et de celle de leur enfant... qui semble avoir disparu. À bord d'une felouque descendant les eaux du Nil, le Scorpion compte bien découvrir la vérité, mais il a besoin d'argent. Ainsi se remet-il au service de la Sabbatéenne, une femme plus dangereuse encore, capable de percer les mystères du passé. La Sabbatéenne s'est lancée sur les traces du plus mystérieux des pharaons, Akhenaton, l'inventeur du dieu unique. Elle est persuadée qu'en trouvant sa tombe, elle pourra faire le lien avec son grand prêtre Tamose, le Moïse de la Bible, et l'exode vers la Palestine, aujourd'hui revendiquée par les juifs, les musulmans et les chrétiens d'Occident. Mais la quête tourne mal. Des hommes armés les attaquent. Le trésor de la tombe d'Akhenaton attire toutes les convoitises, et particulièrement celles du puissant Al Kabir, le maître de Méjaï qui possède la clé de ses secrets. Deuxième volet d'un nouveau cycle de la saga Le Scorpion, cet album, qui conjugue l'exotisme et la grande aventure chère à Stephen Desberg, est magnifié par le coup de pinceau et les couleurs éclatantes de Luigi Critone, digne successeur d'Enrico Marini. Critique : Mettons les choses au clair d'emblée, je suis un immense fan de la série Le Scorpion tant elle a enchanté ma passion pour la bd. La passation d'auteur entre Enrico Marini et Luigi Critone s'avérait donc périlleuse, et le tome 13, le précédent avait été plutôt rassurant finalement avec le démarrage d'un nouveau cycle. Las, je vous le dis sans cachotterie, quand j'ai reçu ce tome du Scorpion, c'est finalement la dernière bd que j'ai lue de ma commande. Et ce n'est pas vraiment bon signe tant je privilégie habituellement les séries plaisir, au rang duquel Le Scorpion fait habituellement figure de favori. Oui en feuilletant au préalable ce tome je n'ai pas eu envie de le lire plus que ça. Une impression d'ennui, d'une forme de statique dans le dessin, et certaines colorisation manquant de nuances pour moi m'ont refroidi. Méjaï a perdu de son charme et ce n'est pas peu significatif. C'était mes premières impression, et la lecture devait me dire si j'étais à côté de la plaque ou non. Le bilan est mitigé. Si globalement je ne me suis pas ennuyé, et que j'ai aimé les ramifications de l'enquêtes que Le Scorpion mène cette fois-ci, j'ai tout de même trouvé les scènes d'actions très plates, les scènes de séduction fades, et les couleurs parfois gênantes. Le soucis est que si l'idée de base de la série Le Scorpion avec ces "familles" imaginant la création d'une église catholique visant à préserver leurs intérêts était brillante, une fois ce cycle refermé la suite est compliquée. Alors même si Stephen Desberg nous livre un scénario intéressant, la baisse de l'ambiance film de Cape et d'épée d'époque que Marini avait su insuffler à sa série est désormais préjudiciable je trouve, et les passages narratifs ou les échanges un peu trop verbeux ne font que renforcer cette impression. Pourtant les dessins de Luigi Critone sont beaux, simplement les qualités de son dessin ne sont pas les mêmes que celles du dessin de son prédécesseur, et ce dynamisme bloque le souffle d'aventure épique qui devrait régner en maître sur cette série. Oui le tout manque de panache. Ce tome 14 marque donc pour moi le changement de style de la série Le Scorpion, et son retour dans le plus relatif anonymat des séries BD de qualité mais qui ne sont pas marquantes pour autant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-scorpion-tome-14-la-tombe-d-un-dieu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme.
  20. Titre de l'album : Les reines de sang - Kahina, la reine berbère tome 1 Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Dragan Paunovic Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'aube du VIIème siècle, les armées omeyyades déferlent sur le Maghreb. Dihya, la Kahina, signifiant « prophétesse » en berbère, se dressera contre elles. Elle rassembla les tribus contre l'envahisseur, et repoussera durant 10 ans les armées arabes. Elle reste à ce jour une icône pour les Berbères qui lui accordent des pouvoirs surnaturels de devineresse qui vont nourrir sa légende. Critique : Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-kahina-la-reine-berbere-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Et voilà il fallait s'y attendre. Le premier tome de la série du convoyeur à laquelle je ne mets pas 5 étoiles... mais seulement 4.5... Pourtant le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi bon, et l'histoire concoctée par Tristan Roulot avance bien et nous déroule révélations et actions sur un rythme soutenu. Simplement, il est un cran légèrement dessous par rapport aux deux premiers tomes exceptionnels qui nous avaient immergés dans un monde complètement imaginaire et original avec une action omni présente et savoureuse et des révélations plus qu'ahurissantes. Le second tome notamment nous avait gratifié d'un effet table renversée époustouflant, même pour nous, lecteurs blasés ayant l'habitude de lire des bd de post apo. Bref, ce Convoyeur reste une série de très grande qualité, servis par des dessins dynamiques et puissants. Un tome 3 se retrouvant légèrement en dessous en terme de densité de narration ne me refroidit pas vraiment puisque c'est finalement plutôt un gage de qualité quand à la trame et à la cohérence de l'histoire finale. Merci messieurs, on a toujours hâte de lire la suite.
  22. Titre de l'album : Le convoyeur - Tome 3 - Ces ténèbres qui nous lient Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Dimitri Armand Coloriste : Dimitri Armand Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La "Rouille" a peut-être fait disparaître toute trace de fer, mais pas celui qui caractérise la volonté de Minerva. Scientifique devenue sorcière aux yeux du monde, elle a juré de retrouver l'homme qu'elle aime. L'homme qui l'aima avant de répondre à l'appel et devenir le Convoyeur. Ou plutôt... un Convoyeur ! Minerva s'est adjoint les services du Renifleur pour mener à bien sa mission. Mais une femme seule peut-elle faire face à l'inexorable destin de l'humanité, cette multitude au visage unique qu'est le Convoyeur ? Critique : Et voilà il fallait s'y attendre. Le premier tome de la série du convoyeur à laquelle je ne mets pas 5 étoiles... mais seulement 4.5... Pourtant le dessin de Dimitri Armand est toujours aussi bon, et l'histoire concoctée par Tristan Roulot avance bien et nous déroule révélations et actions sur un rythme soutenu. Simplement, il est un cran légèrement dessous par rapport aux deux premiers tomes exceptionnels qui nous avaient immergés dans un monde complètement imaginaire et original avec une action omni présente et savoureuse et des révélations plus qu'ahurissantes. Le second tome notamment nous avait gratifié d'un effet table renversée époustouflant, même pour nous, lecteurs blasés ayant l'habitude de lire des bd de post apo. Bref, ce Convoyeur reste une série de très grande qualité, servis par des dessins dynamiques et puissants. Un tome 3 se retrouvant légèrement en dessous en terme de densité de narration ne me refroidit pas vraiment puisque c'est finalement plutôt un gage de qualité quand à la trame et à la cohérence de l'histoire finale. Merci messieurs, on a toujours hâte de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoyeur-tome-3-ces-tenebres-qui-nous-lient?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Les petits monarques

    Tiens donc, un post apo pour ados..... Bon on va dire ado lecteurs, mais ados quand même. Ne voyez rien de moqueur ou de dégradant à ma remarque. C'est juste qu'a contrario de "walking dead" ou de "la route", ce post apocalypse ci ne montrera rien d'horrible, de malsain et presque personne de méchants (sur 256 pages il en faut un peu) et finira… comme une BD pour ado finie habituellement. Mais une fois ceci dit, cette BD fut une très bonne lecture. Déjà l'apocalypse n'est pas nucléaire ni un virus agressif. La cause est "nouvelle" et en lien direct avec des dérèglements climatiques. Ensuite, le couple entre Elvie et Flora est plein de bonne humeur et de bons sentiments. L'amour qu'elles se portent est communicatif et nous entraine dans leur road movie à la recherche de papillons. L'autre point qui fait de cette BD une vraie belle lecture, ce sont les cahiers de notes qui jonchent l'histoire et qui permettent à tous ceux qui le souhaitent d'en apprendre plus sur la crise, la vie durant cette éruption solaire majeure ou encore les papillons et la recherche de vaccin. Un road movie attachant, globalement gentil et dense... Une lecture de vacances parfaites pour faire décrocher nos ados des leurs écrans.
  24. Titre de l'album : Les petits monarques Scenariste de l'album : Jonathan Case Dessinateur de l'album : Jonathan Case Coloriste : Jonathan Case Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Cela fait cinquante ans que la maladie du soleil a annihilé presque toute vie mammifère sur la Terre, et le monde retourne lentement à un état naturel. Les rares communautés humaines à avoir survécu se protègent sous terre, et ne peuvent sortir que la nuit. Mais aujourd'hui, deux humaines parviennent à vivre et à voyager librement à la lumière du jour : Elvie, 10 ans, et sa gardienne Flora, une biologiste qui a fait une incroyable découverte. À l'aide de quelques écailles issues des ailes de papillons Monarques, Flora a créé un antidote à la maladie du soleil. Suivant la migration des Monarques à travers ce qui fut la partie ouest des États-Unis, Elvie et Flora sont déterminées à développer un vaccin et à le partager avec tout le monde. Vont-elles y parvenir ? Ou seront-elles victimes d'un désastre naturel, de la maladie ou des personnes mêmes qu'elles cherchent à aider ? Critique : Tiens donc, un post apo pour ados..... Bon on va dire ado lecteurs, mais ados quand même. Ne voyez rien de moqueur ou de dégradant à ma remarque. C'est juste qu'a contrario de "walking dead" ou de "la route", ce post apocalypse ci ne montrera rien d'horrible, de malsain et presque personne de méchants (sur 256 pages il en faut un peu) et finira… comme une BD pour ado finie habituellement. Mais une fois ceci dit, cette BD fut une très bonne lecture. Déjà l'apocalypse n'est pas nucléaire ni un virus agressif. La cause est "nouvelle" et en lien direct avec des dérèglements climatiques. Ensuite, le couple entre Elvie et Flora est plein de bonne humeur et de bons sentiments. L'amour qu'elles se portent est communicatif et nous entraine dans leur road movie à la recherche de papillons. L'autre point qui fait de cette BD une vraie belle lecture, ce sont les cahiers de notes qui jonchent l'histoire et qui permettent à tous ceux qui le souhaitent d'en apprendre plus sur la crise, la vie durant cette éruption solaire majeure ou encore les papillons et la recherche de vaccin. Un road movie attachant, globalement gentil et dense... Une lecture de vacances parfaites pour faire décrocher nos ados des leurs écrans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-petits-monarques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. alx23

    BFF

    Les deux scénaristes Thomas Cadène et Joseph Safieddine collaborent de nouveau ensemble sur BFF pour relater le quotidien d'une bande d'amis unis depuis l'enfance. Ils s'entendent tous très bien mais aucun d'eux ne dit vraiment la vérité. Les auteurs nous proposent donc de suivre cette histoire d'amitié qui se base sur des mensonges dans notre époque. Le quotidien de chacun est difficile à gérer entre les adultères, le fait de cacher la réussite professionnelle et bien d'autres thèmes seront abordés dans ce roman graphique à la pagination importante. L'album est donc composé de 24 chapitres avant que les vérités ne soient mises à jour par cette bande de trentenaire qui se voient souvent. L'histoire se centralise sur le personnage de Gro un pianiste de renommé qui préfère le cacher à ses amis en vivant d'un petit appartement qui donne accès à un énorme loft. Pour la partie graphique, la couverture est bien représentative des planches intérieures. Les décors sont souvent vides ou minimalistes pour mettre en avant les relations des amis avec des fonds unis. BFF est paru initialement sous la forme d'un webtoon pour webtoon factory avant d'être aujourd'hui proposé dans un format roman graphique. BFF nous donne des tranches de vie avec la problématique de comment de sortir de ses mensonges et vivre dans la réalité.
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